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Petit Catéchisme Spirite en espagnol (Le Messager, 15 octobre 1897)

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Petit Catéchisme Spirite en espagnol (Le Messager, 15 octobre 1897)

Nouvelles

    Nous avons signalé dernièrement le Petit Catéchisme Spirite publié par la Société spirite de Jemeppe sur Meuse, instructions par l'Esprit de vérité.
    Le journal spirite La Irradiation de Madrid, vient de publier une traduction en espagnol de cette petite brochure destinée à l'instruction des enfants mais pouvant servir aussi, par sa simplicité, aux personnes qui n'ont aucune idée de notre doctrine.

Le Messager, 15 octobre 1897

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Petit Catéchisme Spirite (Le Messager, 15 juin 1896)

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Petit Catéchisme Spirite (Le Messager, 15 juin 1896)Bibliographie

Petit Catéchisme Spirite, pour servir à l'instruction des enfants et des personnes ne connaissant pas le spiritisme, publié par la Société spirite : les Vignerons du Seigneur, de Jemeppe-sur-Meuse près Liége. Instructions par l'Esprit de Vérité, Esprit Consolateur. Prix fr. 0-15. S'adresser à M. Louis Antoine, rue du Bois-de Mont, à Jemeppe-sur-Meuse.

    Cette petite brochure de 40 pages est recommandable à tous ceux de nos frères en croyance qui sont désireux de répandre la saine et consolante doctrine spirite. Dans les campagnes où l'ignorance domine, la propagande est hautement utile et il faut louer sans réserves M. L. Antoine et ses collaborateurs, que rien n'arrête dans leur tâche de diffusion ; ils vont courageusement en des milieux divers jeter la bonne semence, en organisant des groupes, en donnant des conférences, en distribuant la petite brochure aux personnes qu'ils croient aptes à saisir l'idée philosophique. Ce catéchisme spirite contient un résumé de la doctrine bien conçu et nul doute qu'il ne soit lu avec intérêt par ceux-mêmes qui se déclarent indifférents aux idées spirites. Imprimé à un grand nombre d'exemplaires, il est fourni par douzaines au prix coûtant. Nos frères à qui la fortune a souri saisiront l'occasion d'encourager M. L. Antoine et ses amis dans leur œuvre de méthodique propagande, ils voudront posséder bon nombre d'exemplaires toujours disponibles pour un envoi par la poste ou pour une distribution manuelle. Que tous se souviennent que la propagande quelle qu'elle soit, s'impose à ceux qui ont compris les grandes vérités éternelles. Se soustraire à ce devoir, c'est se déclarer inconscient, se délivrer un brevet d'inintelligence.
    Au surplus sachons nous rappeler ce vers du poète :

    La foi qui n'agit pas, est-ce une foi sincère !

Le Messager, 15 juin 1896

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Mouvement de Jeunesse antoiniste (Huy)(Souvenir de frère Pierre Dock)

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    Il a existé deux groupes de jeunes antoiniste, aux Temples de Seraing et Huy, peut être à Jemeppe (à confirmer), tentative d'initier un mouvement de jeunesse du type scouts, fin des années 70 début 80. A Huy, dont je faisais partie, nous fumes au plus fort une trentaine, réunion deux samedis par mois : balades, jeux dans les bois, visites culturelles, etc.
    Ensuite, la sœur a fait transformer la véranda a coté du Temple en structure en dure et nous avions notre local.
    Deux ou trois voyages récréatifs étaient organisés par an : la mer, Phantasialand, Paris, etc. et deux ou trois voyages moraux : visite des Temples français...
    Nous participions à l'Opération générale et la lecture du dimanche, toujours au deuxième banc à gauche, quelques fous rire et facéties, nous valurent les réprimandes de la desservante, mais avec beaucoup de patience et d'amour.
    Merci pour la publication de cette chanson qui éveille beaucoup de souvenirs et était notre chanson.
Souvenirs de frère Pierre Dock

cf. le billet suivant

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Mère Antoine avec Sœur Emma Deregnaucourt et le Secrétaire moral (Archive Soeur Liliane Becquelin)

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Mère Antoine avec Soeur Emma Deregnaucourt et le Secrétaire moral (Archive Soeur Liliane Becquelin)

Mère Antoine (au centre) avec Sœur Emma Deregnaucourt et le Secrétaire moral

(Archive Sœur Liliane Becquelin)

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L'Antoinisme (La Croix du Nord, 21 octobre 1925)

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L'Antoinisme (La Croix du Nord, 21 octobre 1925)= L'ANTOINISME =

    Nous avons, aux portes de Lille, un temple Antoiniste. Il a été inauguré récemment. Grâce à une réclame aussi intense que savante, l'affluence des curieux a été considérable. Des journaux, qui jamais n'ont une ligne pour les plus grandes et les plus belles cérémonies catholiques, ont publié de pieux comptes rendus. L'un d'eux a poussé la dévotion jusqu'à reproduire les portraits du Père et de la Mère Antoine.
    Cette ferveur religieuse de la presse sans Dieu et contre Dieu est déjà significative. Elle nous avertit que nous sommes en présence d'une caricature.
    Le diable, a-t-on dit, est le singe de Dieu. Singe, il a la manie d'imiter. Mais la griffe simiesque se trahit toujours par l'absurde ou le burlesque dans ses constructions.
    De ces signes, l'Antoinisme est rempli. La main du « père du mensonge » appose sa signature sur toutes les manifestations de ce prétendu culte.
    Si bien qu'il serait non seulement irrévérencieux, mais littéralement impossible d'esquisser une comparaison quelconque entre l'Antoinisme et notre grand et divin Catholicisme.
    Mais l'histoire nous montre que les erreurs les plus monstrueuses, quand elles empruntent une marque religieuse, trouvent toujours quelque écho dans ce fond de religiosité qui subsiste chez les âmes abruties par l'ignorance ou les passions.
    De là, chez les déchristianisés, la vogue étrange de superstitions puériles et grossières ainsi que des charlatans débitant la bonne aventure.
    Il ne faut donc pas s'étonner du succès de l'Antoinisme en certains milieux qui ne connaissent plus notre sainte religion.
    Il est, en effet, un mélange de charlatanisme et de superstition.

*
*  *

    Qu'était le Père Antoine, dont la veuve, la Mère Antoine, continue le petit commerce ?
    Un mystificateur habile ? Un innocent illuminé ? Un peu de l'un et de l'autre.
    Il naquit à Mons-Crotteux (Belgique), en 1846. Fils de mineur, il descendit lui-même à la fosse, puis devint ouvrier métallurgiste.
    Jusqu'à l'âge de 42 ans il fut catholique pratiquant. Mais il perdit alors son fils unique, âgé de 20 ans.
    Pour son malheur, il lia connaissance avec un groupe de spirites. Et le ménage Antoine, dans sa désolation, n'eut plus qu'un rêve : causer avec l'enfant disparu. Ces braves gens apprirent ainsi, par les mediums, que leur fils mort était devenu... pharmacien à Paris !
    Firent-ils le voyage pour rechercher dans notre Capitale ce garçon mué par la mort en apothicaire diplômé et... improvisé ?
    On l'ignore. Ce que l'on sait, c'est que le père Antoine, plus féru que jamais de spiritisme, se vit bientôt à la tête d'une bande de visionnaires s'intitulant « les Vignerons du Seigneur ».
    Il publie un catéchisme spirite. Il donne des séances dans sa maison, transférée, de Crotteux-Mons, à Jemmeppe-lez-Liége.
    On y cause avec qui l'on veut, mort ou vivant. Des mediums vous mettent en communication avec les plus grands personnages, avec l'évêque de Liége, avec Léon XIII.
    Premier miracle : tous ces interlocuteurs lointains et divers out le même accent wallon très caractérisé.
    Et voici les guérisons qui commencent : « Les Vignerons du Seigneur, dit le prospectus, guérissent les malades, chassent les démons, ressuscitent les morts, donnent, gratuitement ce qui leur a été donné gratuitement. »
    A vrai dire, les registres de l'état-civil de Jemmeppe ne mentionnent aucun ressuscité, mais on doit constater un autre miracle : cette clinique gratuite des esprits enrichit rapidement les thérapeutes.
    Car on vient en foule, de toutes parts, chercher « le soulagement de toutes les maladies, afflictions morales et physiques », dit une autre réclame répandue à profusion.
    Les bizarres annonces du Guérisseur, du « Saint », comme on l'insinue déjà, sa vie retirée et mystérieuse, ses discours charitables, son régime végétarien (nécessité par une maladie d'estomac), son air extatique au milieu des scènes d'évocation et des crises des mediums, tout cet ensemble attire et méduse les simples.
    La vogue devient telle qu'Antoine croit pouvoir simplifier ses méthodes. Il congédie ses mediums, et lance une certaine liqueur Coune (2,50 la petite fiole, 5 fr. la grande), qui guérit tout, aussi bien les entorses que la phtisie galopante.
    Poursuivi et condamné pour exercice illégal de la médecine, il n'en devient que plus fameux et plus couru. Pensez donc, les médecins ont peur de lui !
    Antoine simplifie encore. Il lance un autre remède souverain : l'eau claire qu'il magnétise en la chargeant de son... fluide.
    Et les malades affluent toujours. Mais de remplir des bouteilles d'eau et de se livrer sur chacune à des contorsions et à des passes fatigantes, épuise le saint homme. Nouvelle simplification : on distribue aux malades des petits papiers que le père Antoine a magnétisés chez lui, sans témoins, à ses moments perdus.
    Et ces sacrés papiers font florès, plus encore que les fioles Coune et les bouteilles d'eau.
    Antoine se rend compte alors que la crédulité du public est illimitée. Pourquoi s'embarrasser d'intermédiaires matériels ? Pourquoi ne pas magnétiser directement les clients ?
    Nouvelle phase de l'Antoinisme. Le Guérisseur se contente, désormais, d'imposer les mains aux malades : par ce geste, les bons fluides, dont il est la source intarissable, guérissent tous ceux qui ont... la foi...

*
*  *

    La foi en lui, bien entendu. Et voici que commence à poindre le dogmatisme de l'Antoinisme. Le Guérisseur devient prophète. Il élabore par pièces et par morceaux incohérents, par un nébuleux mélange de coq-à-l'âne et de préceptes moraux, une vague doctrine.
    Il s'entoure de disciples malins qui recueillent pieusement ses abracadabrants enseignements, qui les impriment, qui les répandent au loin.
    Et curieux, adeptes et malades de venir en foule se courber sous la main bénissante du prophète. Souvent, plus de cinquante par heure défilent pour recevoir le fluide éthéré.
    Pour tant de fidèles il faut un temple. L'argent ne manque pas, on le bâtit.
    Et alors, l'action du Père évolue une fois de plus. Les passes individuelles deviennent collectives.
    Et voici, d'après un témoin, le spectacle auquel on peut alors assister à Jemmeppe tous les dimanches :

    « Au fond du temple il y a une tribune. Elle communique avec les appartements privés du Voyant. Les fidèles et les curieux se placent dans les bancs, face à la tribune.
    « Un Monsieur se lève :
    « Notre bon Père va venir. Avant d'opérer, il se recueille dans la prière. Respectez ce moment solennel. Ranimez votre foi, car tous ceux qui ont la foi seront guéris ou soulagés. »
    « La porte s'ouvre. M. Antoine s'avance. Il est bien vieux. Il a laissé pousser ses cheveux et s'est composé une tête hiératique. La scène est admirablement machinée.
    « Alors le prophète, que transfigure un air inspiré, se place au milieu de la tribune. Son regard est perdu dans l'au-delà. Il élève majestueusement les mains, étend les bras, remue les doigts pour laisser écouler sur son peuple tout le fluide qu'il a emmagasiné par la prière, répand ses fluides à l'Orient et à l'Occident.
    « Il ferme les yeux, se retourne et rentre lentement, sans avoir proféré une parole. L'autre Monsieur se lève de nouveau : « L'opération est terminée. Les personnes qui ont la foi sont guéries ou soulagées. »
    « On renvoie toutes ces personnes, et l'on introduit d'autres spectateurs qui verront la même comédie. Généralement, ce sont les mêmes gens qui sont guéris et soulages chaque dimanche. »

    Ajoutons que, parmi les autres, certains ignorants et naïfs croient que « c'est arrivé ». Quant aux gens de bon sens, ils sont radicalement guéris, en effet, de toute envie d'entrer dans la religion antoiniste.

*
*  *

    Comment expliquer, cependant, l'extraordinaire fortune de la secte, qui compte aujourd'hui plusieurs centaines de mille fidèles, et qui a, rien qu'en France, une dizaine de temples ?
    I est manifeste que, dans le début, Antoine n'a voulu être qu'un guérisseur populaire, comme il y en a toujours eu, et comme il y en a encore un peu partout.
    Bientôt, à ses remèdes, comme l'authentique liqueur Coune, il a joint des recommandations pieuses, des pratiques superstitieuses : c'est l'enfance de l'art.
    Quand il s'est rendu compte que, dans un peuple déchristianisé, la crédulité humaine n'a pas de bornes, il a imaginé le fluide magnétique, une trouvaille déjà exploitée au XVIIIe siècle.
    La réclame habile et continue de ses disciples a entretenu et développé le succès. S'illusionnant peut-être lui-même sur le sentiment qu'il inspire et se prenant à son propre jeu, Antoine finit par se croire vraiment prophète et inspiré du ciel.
    Il devient voyant, dictant des oracles, dévoilant les secrets, résolvant des cas de conscience, se faisant directeur d'âmes, fondant une religion bâtie sur de prétendues révélations.
    C'est le mystificateur devenant peu ou prou son propre mystifié.
    Même phénomène chez ses disciples : les uns roublards, les autres simplistes se font apôtres. Ils racontent partout les miracles. Mais ils se gardent bien de les consigner avec précision dans les innombrables opuscules de propagande. Il faut éviter tout contrôle.
    Quant à la doctrine inspirée du Père et consignée en ces écrits, elle défie toute critique. Elle échappe à toute analyse. Est-ce qu'on palpe et saisit le brouillard ?
    Un écrivain belge, M. Kervyn, à qui nous empruntons la plupart des éléments de cet article, a essayé de condenser la doctrine antoiniste. Nous-même avons étudié plusieurs opuscules, tentant d'en extraire la substance positive. Peine inutile. Antoine est panthéiste et dualiste, il nie Dieu et ad- met Dieu, il nie l'âme et admet les réincarnations successives de l'âme. Il combat la « croyance » et commande la foi. Il est surtout ennemi de « l'intelligence », ce qui le dispense de comprendre et d'être compréhensible. Sa morale, en dehors de quelques bribes de catéchisme, est nulle. Chacun a la faculté d'établir des lois, chacun agit selon sa nature, etc.
    Et ce sont des divagations éperdues, un monstrueux magma d'idées n'ayant ni queue ni tête. Voilà l'Antoinisme. Voilà la... religion nouvelle qui se dresse en face du Christianisme des Augustin, des Thomas d'Aquin, des Bossuet, des Pascal et des Pasteur.
    En vérité, cette fois, le singe de Dieu s'est surpassé. Il n'a presque plus imité ; tout est à son image grimaçante et à sa ressemblance infernale : c'est le chaos.

                                                                                                          CYR.

La Croix du Nord, 21 octobre 1925

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Jemeppe - Bienfaisance (La Meuse, 1er juillet 1937)

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Jemeppe - Bienfaisance (La Meuse, 1er juillet 1937)

                                                  JEMEPPE

    BIENFAISANCE. – Les Œuvres scolaires communales ont reçu de Mme Ralet, concierge de l'école des Quatre-Ruelles, la somme de 400 francs, produit des entrées dans les jardins de l'école, lors de la fête annuelle du Culte Antoiniste.

La Meuse, 1er juillet 1937 (belgicapress.be)

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Il n'y a pas de Dieu (J.P. Jacobsen)

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Il n'y a pas de Dieu (J.P. Jacobsen)"Der er ingen Gud, og mennesket er hans profet!"

"Es gibt keinen Gott, und der Mensch ist sein Prophet!"

"Il n'y a pas de Dieu, et l'Homme est son Prophète."

dans Niels Lyhne (chap.9) de J.P.Jacobsen (1847-1885)


Pages 134-135 :
    - Il n'y a pas de Dieu et l'homme est son prophète ! dit Niels avec une amertume mêlée de tristesse.
    - Oui, n'est-ce pas ! ricana Hjerrild.
    Puis il ajouta immédiatement :
    - L'athéisme est, en fin de compte, terriblement prosaïque, et son but ne réside somme toute en rien d'autre qu'en une humanité désillusionnée. La foi en un Dieu, juge et vengeur, est la dernière grande illusion de l'humanité. Et si celle-là doit également se perdre ? L'humanité sera devenue plus raisonnable peut-être, mais sera-t-elle plus riche, plus heureuse ? Je ne le crois pas.
    - Mais, s'écria Lyhne, ne comprenez-vous pas que le jour où l'humanité pourra jubiler librement et affirmer : « Il n'y a pas de Dieu ! », ce jour-là, comme par miracle, se créeront un nouveau monde et un nouveau ciel. Alors, et alors seulement, le paradis deviendra un vaste espace infini, au lieu d'une menaçante camisole de force. La terre sera nôtre, et nous serons à elle, lorsque les autres mondes de la sombre béatitude et de la damnation auront crevés comme bulles de savon. La terre deviendra alors notre vraie patrie, la maison paternelle de notre cœur, où nous ne serons plus des invités pour un court laps de temps, mais pour l'éternité. Et quelle intensité la vie ne prendra-t-elle pas si tout y trouve de l'espace et s'il n'existe plus rien en dehors d'elle ? Le formidable courant d'amour qui, maintenant, monte vers Dieu, se répandra alors sur toutes les belles propriétés et possibilités humaines, puisque le ciel sera vide. Bonté, justice, sagesse, qui donc peut les énumérer toutes ? Ne comprenez-vous pas la noblesse dont se parera l'humanité lorsqu'elle pourra librement vivre sa vie et mourir sa mort, sans crainte de l'enfer ni espoir dans le ciel, ne craignant que soi-même et n'espérant qu'en soi-même. Comme la conscience prendra de l'ampleur, et quelle stabilité n'y aura-t-il pas lorsque le deuil et l'humilité sans actes ne pourront plus rien réconcilier, et qu'aucun pardon ne sera possible, que de réparer par le bien le mal que l'on aura fait.

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Faith healing sect established in Belgium (Herald Democrat, January 9, 1911)

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Faith healing sect established in Belgium (Herald Democrat, January 9, 1911)

FAITH HEALING SECT ESTABLISHED IN BELGIUM

    Brussels, Jan. 8. – A new religion known as Antoinism has been brought into prominence in Belgium by the presentation of a petition to parliament for the legal recognition of the new cult.
    Antoinism was founded a few years ago by a coal miner named Louis Antoine, who is now celebrated as "Antoine, the Healer." His followers claim that they number 160,000, of whom 300, including his wife, are "adepts."
    Mrs. Guillaume, a middle-aged American lady who came specially from New York to be treated by Antoine, says she has been practically cured of the chalky rheumatism, which formerly compelled her to walk on crutches. She is herself an "adept" now, with power to heal by faith, she says. Antoinists literally worship their leader. They believe that he knows all the world's happenings, though he never reads newspaper.
    Antoine, whose home is at Jemeppe-lez-Liege, is now sixty-five, and confines his healing to ceremonies in the church he has built. They are the simplest services ever invented. They take place at 10 a. m. on Monday, Tuesday, Wednesday and Thursday – there are none on Sunday.
    At 9 a. m. the congregation assembles, and an "adept," M. Deregnacourt, who is the publisher of the sect's literature, takes his place at a desk under the raised platform. There is silence till 9:30. Then he announces that "operations" will take place at certain hours on certain days.
    He continues sitting perfectly still, not a muscle moving, and his eyes fixed straight before him, until the stroke of 10. when everyone rises and the Parent One enters through a side door and slowly walks up the steps to the rostrum, wearing a black cassock. Antoine, who has long, iron-gray hair to his shoulders, and a long beard, faces the people for a full minute without moving, and then lifts his right hand towards the people and holds it extended for another minute, and that is all. He walks slowly out again. Those two minutes are the service. The adept remarks: "Everyone whose faith is strong enough must be cured." The church empties silently.
    If cures do not take place it is because – so it is said – the patients have not enough faith. Antoine's second-sight extends to America, Mrs. Guillaume says, for he told her that her husband had hurt his back in New York, and a week later came a letter from her daughter confirming it and adding that he had quickly got better. Mrs. Guillaume was told by Antoine that she need not worry about her husband's accident, as Antoine was in fluidic communion with him.
    Antoine cannot sleep much at night. He rests for two hours and then walks in his garden, which has electric lamps fitted up all around the walls. For six months Antoine has not spoken to anyone at all. People come at all hours with all sorts of ailments and appeals.
    The "Good Mother," as Antoine's wife is called, or the housekeeper, or some other "adept," stands in front of the applicant and, turning her eyes upwards, slowly waves her hand in the air, which means that she is invoking Antoine, the Healer. The patient then goes off smiling, cured by deputy. There is nothing to pay.
    It is three years since. Antoine walked in the street. He lives on vegetables only, and prepares them himself. When it is necessary to speak to him a telephone is used. Subscriptions are made for the maintenance of the church, but it was built partly with $4,000 he had saved himself. The badge of the sect is "the tree of knowledge of the sight of evil," represented by a white tree on a black ground.

Herald Democrat, January 9, 1911

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