Mantes-la-Jolie (1966)
Adresse : 48, rue des Coquilles - 78200 Mantes-la-Jolie
Style : Art Déco
Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement
Temple avec photo
Date de consécration (par un délégué du Collège des Desservants au Nom du Père, soeur Mathilde Elskens) : 5 juin 1966
Anecdote : C'est Soeur Elskens qui assura à la Grande Tribune les Opérations à l'intérieur et la dernière sur le seuil du Temple, assistée par Frère JEANNIN (Secrétaire Moral du Collège des Desservants de France, le titre de Représentant du Père ne sera porté en France qu'à partir de 1988) à la Petite Tribune.
Dans la région Île-de-France, c'est l'avant-dernier temple des environs a avoir été consacré, avant Conflans-Sainte-Honorine et les trois temples parisiens. Il fut consacré deux ans après Bordeaux, ensuite, il fallut attendre presque vingt ans avant de voir celui de Conflans-Sainte-Honorine (dans le même département des Yvelines). Mantes se trouve entre Conflans et Evreux, où se trouve également un temple (consacré en 1948).
À partir du XIXe siècle, la ville connut une expansion importante vers l'ouest, par l'annexion de territoires appartenant autrefois à Mantes-la-Ville. L’ouverture en 1843 de la ligne de chemin de fer entre Paris et Rouen et l’installation de nouvelles industries dans la région relance l’attractivité de Mantes. La croissance de la ville s’accélère en 1930 avec l’annexion de l’ancien village voisin de Gassicourt. L’après-guerre est marqué par la reconstruction des zones détruites dans le centre-ville. Suite à la mise en place d’un nouvelle politique d’urbanisation, une zone à urbaniser en priorité (ZUP) est créée à Mantes-la-Jolie au début dans les années 1960. C’est alors le début de la construction du quartier moderne du Val-Fourré (le temple se situe entre le centre et le Val-Fouré), sous la direction de l’architecte-urbaniste Raymond Lopez, en lieu et place de l’aérodrome.