Donneuse de voix : Clotilde B. | Durée : 13min | Genre : Philosophie
Pseudo-Denys l’Aréopagite est l’auteur de traités mystiques chrétiens d’inspiration néo-platonicienne, rédigés en langue grecque. Il a vécu du Ve au VIe siècle. « Quant à toi, mon cher Timothée, exerce-toi sans relâche aux contemplations mystiques, abandonne toutes sensations et jusqu’aux spéculations de l’intelligence, laisse tout le sensible, tout l’intelligible, tout l’être et le non-être ; ainsi, autant que tu en es capable, tu seras surélevé par la voie de l’inconnaissance jusqu’à ne plus faire qu’un avec Celui qui est au-delà de toute essence et de toute connaissance. [...] »
Une œuvre n'est jamais personnelle ; celle que vous m'attribuez est donc collective, d'autant plus qu'on ne peut faire son bonheur que du bonheur des autres. Tous indistinctement sont appelés à en jouir, en vertu de la solidarité, nous ne formons ensemble qu'une grande famille.
Sachons que les lois ne sont l'ombre de nous-mêmes, de notre côté réel que reflète l'imperfection et nous les réduisons à l'unité au fur et à mesure que nous nous réduisons nous-mêmes à l'unité de l'ensemble où nous trouvons Dieu. Voilà comment nous sommes la loi, l'accusateur, le témoin et le juge de notre être.
Le Développement de l'Œuvre Révélée, Arbre de la science de la vue du mal, le bien, interprété l'opposé de la réalité, p.265-66
Sachons que les lois ne sont l'ombre de nous-mêmes, de notre côté réel que reflète l'imperfection et nous les réduisons à l'unité au fur et à mesure que nous nous réduisons nous-mêmes à l'unité de l'ensemble où nous trouvons Dieu. Voilà comment nous sommes la loi, l'accusateur, le témoin et le juge de notre être.
Le Développement de l'Œuvre Révélée, Arbre de la science de la vue du mal, le bien, interprété l'opposé de la réalité, p.265-66
2 Corinthiens 3, 18 Nous tous, le visage découvert, nous reflétons la gloire du Seigneur ; ainsi, nous sommes transformés pour être semblables au Seigneur et nous passons d'une gloire à une gloire plus grande encore. Voilà en effet ce que réalise le Seigneur, qui est l'Esprit.
source : Le crapaud de bénitier [www.blogg.org/blog-12161-date-2009-06-4.html]
Cette évolution se continue jusqu'à la pureté absolue de l'être ; nous sommes arrivés là à la divinité, nous ne formons plus qu'une unité de l'ensemble, nous jouissons complètement de la toute puissance divine : restreints les uns dans les autres, nous sommes tous réunis dans un même amour, nous sommes Dieu !
Couronnement de l'Œuvre Révélée, Unité individuelle de l'ensemble, p.XIII
En conséquence pour bien se raisonner notre humanité et son origine, nous ne devons pas voir la personnalité d'Adam et d'Ève, mais l'individualité. En envisageant Adam comme être réel, la tradition fit entendre que Ève ne l'est pas et elle enseigne en effet que la femme a été formée d'une côte de l'homme. Elle a cru être dans la vérité, a voulu la raisonner en s'appuyant sur leur sexe, mais à l'état spirituel, les êtres n'en ont pas ; en les comprenant dans le genre masculin, bon nombre de personnes ont été induites en erreur. L'histoire d'Adam a été dénaturée, contrefait par ceux qui ont voulu se pénétrer de la réalité et qui l'ont imaginée telle qu'elle est dans les livres sacrés. C'est cette contrefaçon qui sert de base à l'éducation de l'humanité. Elle fait perdre à la femme tous ses droits matériels, la considérant comme n'étant pas réelle parce qu'elle est du sexe opposé à celui d'Adam. C'est ce qui nous fait dire que Adam est le moi conscient parce qu'il représente le côté réel, celui de Dieu, tandis que Ève représente l'erreur qui résulte de l'amour de bestialité.
Couronnement de l'Œuvre Révélée, Un dernier mot de cette révélation, p.LXIII
En conséquence pour bien se raisonner notre humanité et son origine, nous ne devons pas voir la personnalité d'Adam et d'Ève, mais l'individualité. En envisageant Adam comme être réel, la tradition fit entendre que Ève ne l'est pas et elle enseigne en effet que la femme a été formée d'une côte de l'homme. Elle a cru être dans la vérité, a voulu la raisonner en s'appuyant sur leur sexe, mais à l'état spirituel, les êtres n'en ont pas ; en les comprenant dans le genre masculin, bon nombre de personnes ont été induites en erreur. L'histoire d'Adam a été dénaturée, contrefait par ceux qui ont voulu se pénétrer de la réalité et qui l'ont imaginée telle qu'elle est dans les livres sacrés. C'est cette contrefaçon qui sert de base à l'éducation de l'humanité. Elle fait perdre à la femme tous ses droits matériels, la considérant comme n'étant pas réelle parce qu'elle est du sexe opposé à celui d'Adam. C'est ce qui nous fait dire que Adam est le moi conscient parce qu'il représente le côté réel, celui de Dieu, tandis que Ève représente l'erreur qui résulte de l'amour de bestialité.
Couronnement de l'Œuvre Révélée, Un dernier mot de cette révélation, p.LXIII