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La Révélation, Être ou paraître (p.71)

Publié le par antoiniste

    Il faut agir sans crainte ; toute gêne est une faiblesse qui nous abîme et que nous devons surmonter. Si tout homme osait dire franchement et hautement ce qu'il pense, il serait toujours dans la réalité. Combien nous nous rendons malheureux en voulant cacher notre nature ! Ne craignons rien ni personne, si ce n'est nous-mêmes, notre faiblesse.

La Révélation, Être ou paraître, p.71

 

Réflexion : Cette citation s’inscrit très bien dans les principes de l'Antoinisme et reflète une grande partie de la philosophie du fondateur, Louis-Joseph Antoine. Elle nous appelle à dépasser nos peurs et nos hésitations pour vivre pleinement et authentiquement. Voici ce que l’on peut en tirer, en lien avec l'Antoinisme :

  1. L'importance de l’action sans crainte : L’Antoinisme encourage à agir dans la vérité et l’authenticité, sans être paralysé par la peur du jugement, de l’échec, ou des attentes sociales. La "gêne" mentionnée dans la citation est vue ici comme une forme de limitation qui entrave l'épanouissement de l’individu. En rejetant cette gêne, on se rapproche de notre essence véritable. L’idée est que nous devons agir selon ce que nous sommes profondément, sans craindre de déplaire ou d'être incompris.

  2. La force de l’expression sincère : L’Antoinisme valorise l’expression véritable de soi, l’honnêteté et la transparence. Le fait de "dire franchement et hautement ce qu'on pense" est vu comme un acte libérateur. Cela rejoint cette idée d’authenticité : être en phase avec soi-même, sans masquer sa nature. Cela favorise la connexion avec les autres, car lorsque nous nous exprimons sans crainte, nous invitons également l'autre à être vrai. C’est un acte de courage et de vérité, fondamental dans le parcours spirituel.

  3. Surmonter la faiblesse intérieure : La citation met l’accent sur la "faiblesse" comme étant notre principale entrave à l'authenticité. Dans l'Antoinisme, cette faiblesse pourrait être vue comme la peur de soi-même, la peur d’affronter nos propres contradictions ou nos fragilités. La véritable force se trouve dans la capacité à transcender cette faiblesse et à accepter sa propre nature. Cela suppose une forme de maîtrise de soi et un travail sur soi-même pour éliminer les obstacles intérieurs qui nous empêchent de vivre pleinement.

  4. Ne pas cacher sa nature : Cela parle aussi de l'importance d'accepter notre vraie nature et de ne pas la dissimuler par peur de ne pas être accepté. Dans l’Antoinisme, comme dans d’autres philosophies spirituelles, il est essentiel de vivre en harmonie avec soi-même, de comprendre ses propres imperfections sans honte. L’authenticité est essentielle à la paix intérieure, et chaque individu doit se libérer des masques sociaux ou des rôles qu’il joue pour correspondre à des attentes extérieures.

  5. Le véritable adversaire : la peur de soi-même : "Ne craignons rien ni personne, si ce n'est nous-mêmes, notre faiblesse" souligne que le plus grand frein à notre épanouissement vient de nos propres limitations internes. La peur, l’auto-jugement, la crainte du rejet, sont des manifestations de cette faiblesse. En se libérant de cette peur, on peut pleinement s’accepter et s’accomplir. La vraie liberté, ici, réside dans la conquête de soi-même.

En résumé, cette citation incite à une grande audace spirituelle : oser être soi-même, sans crainte ni honte, et dépasser les peurs qui nous limitent. C’est une invitation à s’affirmer dans la vérité, à surmonter les fragilités internes et à vivre une vie pleinement authentique. Dans la perspective antoiniste, ce processus d’authenticité et de libération est un chemin vers la paix intérieure et la connexion avec l’essence de l’humanité partagée.

La Révélation, Être ou paraître (p.71)

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Les Quakers (Trembleurs), ou la Société des Amis

Publié le par antoiniste

 Sur le plan des principes, les quakers participent du mouvement religieux qui prône un rapport direct entre l'Homme et Dieu, remettant ainsi en cause la place du prêtre, intercesseur entre l'Homme et Dieu, dans toutes les Églises établies. Cette doctrine qui privilégie le rapport intime à Dieu explique que les quakers aient immédiatement été considérés comme des dissenters, des « non-conformistes », et persécutés par les tenants de l'Église anglicane.

Dès lors, un quaker devient un chercheur (seeker), en quête d'une vérité qui ne peut se réduire à une appartenance ecclésiale. Le principe fondateur du quakerisme est la croyance en la bonté humaine, du fait de l'existence divine présente en chaque Homme. Cette présence divine est définie comme la « Lumière d'en haut » (inward light), qui peut s'apparenter à la révélation divine, la « Lumière intérieure » (inner light) et le « Christ intérieur » (Christ within), ce dernier s'identifiant au Christ de l'histoire.

Refusant toute idée de prédestination, les quakers nient la valeur des sacrements, y compris le baptême. En conséquence, les cultes hebdomadaires sont simples, ne connaissant ni liturgie, ni sermon, ni rites extérieurs ; la prière silencieuse (quiet time) y est essentielle. Cet égalitarisme se retrouve dans le principe de l'égalité des sexes dans les affaires religieuses.

Formés en congrégations, les quakers se réunissent au cours des assemblées mensuelles, (monthly meetings), une ou plusieurs assemblées forment une assemblée trimestrielle. Les assemblées trimestrielles ou semestrielles, en fonction de l'implantation géographique de la société, se forment en une assemblée annuelle (yearly meeting). Toutes les décisions concernant la discipline et l'administration de la société y sont prises à l'unanimité, à égalité de sexe et d'âge.

source : http://fr.ca.encarta.msn.com/encyclopedia_761558415/quakers.html

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William Penn - Histoire abrégée de l'origine et de la formation de la société dite des Quakers

Publié le par antoiniste

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La Révélation, Le désintéressement & la foi (p.55)

Publié le par antoiniste

    Mais tous ceux qui m'écoutent ne me comprennent que d'après leur entendement. S'il en est qui se bornent à la lettre, ce n'est que momentané ; ils arriveront insensiblement à l'esprit en s'assimilant le fluide de la pensée qui pourra y pénétrer.

La Révélation, Le désintéressement & la foi, p.55

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La Révélation, Le désintéressement & la foi (p.52)

Publié le par antoiniste

    La vraie charité a pour base l'amour, trouve en elle sa récompense ; son bonheur est parfois si vif qu'aucune parole ne pourrait en rendre la profonde émotion. Mais tant que nous possèderont un atome de matière, nous ne pourrons jouir du désintéressement complet ; cette vertu est inséparable de toutes les autres que nous devons acquérir par notre travail.

La Révélation, Le désintéressement & la foi (p.52)

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La Révélation, Le fond & la forme (p.58)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Le fond & la forme (p.58)

 

 

   

 

     

    Notre plaisir ne consiste pas seulement à nous réformer, il réside aussi dans le bonheur de ceux qui nous approchent, partagent notre travail moral et s'unissent à nous par les liens de l'amour fraternel.

La Révélation, Le fond & la forme, p.58

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La Révélation, La foi sauvegarde contre la mauvaise pensée (p.60)

Publié le par antoiniste

    Dieu c'est l'amour et c'est cette force que nous puisons en Lui, en raison de notre désir du progrès, de notre résistance à l'assouvissement de nos faiblesses, résistance parfois bien pénible et bien douloureuse.

La Révélation, La foi sauvegarde contre la mauvaise pensée, p.60

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Fruition

Publié le par antoiniste

Vx, littér., dans le domaine intellectuel ou mystique. Action de jouir. Cette fruition des grâces dont la communauté de Solesmes a été investie (Huysmans, Oblat, t. 2, 1903, p. 23) :

Gratuité du don. Don sans conteste. Abandon du souci mortel. Ô fruition paradisiaque de tout instant! à participer à cette immensité de bonheur, oui, je sens que vous m'invitez, seigneur!
Gide, Journal, 1916, p. 600.
REM.
Fruitif, ive, adj. Qui donne la jouissance. Union fruitive. L'« homoeose » ou assimilation d'essence, ou union fruitive, dont parlent les mystiques (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 28).
Prononc. : [fʀɥisjɔ̃]. Étymol. et Hist. xive s. fruicion (Miracle de un marchant et un larron ds Mir. de N.D., éd. G. Paris et U. Robert, t. 2, p. 92). Empr. au lat. chrét. fruitio « jouissance » (dér. de frui « jouir de, avoir la jouissance de »).

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The Naked Guy, ou comment mourrir du conformisme

Publié le par antoiniste

Luis Andrew Martinez commonly known as Andrew Martinez, was an activist who achieved fame at the University of California, Berkeley, where he was known as The Naked Guy.

Early fame

Martinez was a high school football player when he attended Monta Vista High School in Cupertino, California.

Martinez attended classes at University of California, Berkeley. In September 1992, his second year in college, he began appearing naked in public and led a campus "nude-in" to protest social repression. Campus police first arrested him that fall for indecent exposure when he jogged naked near southside dormitories late on a Saturday night. The county prosecutor refused to prosecute, concluding that nudity without lewd behavior was not illegal. The university then banned nudity on campus. Martinez began strolling around campus naked, citing philosophical reasons. He explained that when he dressed in expensive, uncomfortable, stylish, "appropriate" attire, he hid the fact that his personal belief was that clothes were useless in his environment except as a tool for class and gender differentiation.

Martinez wrote a 1992 guest column in The Oakland Tribune: "When I walk around nude, I am acting how I think it is reasonable to act, not how middle-class values tell me I should act. I am refusing to hide my dissent in normalcy even though it is very easy to do so." Martinez, who typically attended classes wearing only sandals and a backpack, became a cause célèbre at the university for a while, sparking a number of nude-ins on campus and performances by the Bay Area nudist group the X-Plicit Players. He appeared on national talk shows, was profiled in a photo essay in Playgirl and was parodied in the 1994 college comedy PCU. Although UC Berkeley never acknowledged a social conservative rationale for dealing with Martinez, the school eventually recognized a feminist argument raising sexual harassment concerns, and accordingly issued its "Policy Statement Concerning Public Nudity and Sexually Offensive Conduct" on December 7, 1992.

Then neither employed nor furthering his education, Martinez continued living in Berkeley, and was arrested for public nudity by the city. He fought those charges and won. For many months, it was legal to walk around nude in Berkeley and he went further, attending a City Council meeting naked. The city adopted an anti-nudity ordinance in July 1993. Martinez and some of his supporters then showed up at a City Hall meeting in the buff and he became the first person arrested under new city ordinance. He pleaded guilty to the misdemeanor charge and got two years’ probation.


Later life

After his legal matters were settled, Martinez traveled to Europe, studied judo, and began to write a manuscript about his experiences. After his return and continued unemployment, he began to manifest symptoms of mental illness and he spent much of the decade following his national fame moving among halfway houses, psychiatric institutions, occasional homelessness, and jail, but never getting comprehensive treatment, his family said. Martinez showed signs of schizophrenia and was prescribed medication, but with little improvement. "It was an endless cycle of trying to get answers but never getting any," said his mother. "It was endless, endless, endless."

On January 10, 2006, Martinez was arrested after a fight at a halfway house and charged with two counts of battery and one count of assault with a deadly weapon. He was placed in maximum-security custody in Santa Clara County Jail in San Jose.

The last time Martinez's mother saw her son was three weeks before his death when she visited him in jail. "He was sad. He was tired. He said he had enough", she said. "I alerted everyone, but nothing happened". On the evening of his death a guard checked on him at 11 p.m. and he was fine, but a few minutes later other inmates reported hearing sounds coming from his cell. An officer returned at 11:19 and found Martinez unconscious. The 33-year-old Martinez was found with a plastic bag cinched around his head. He was taken to Valley Medical Center, where he was pronounced dead of apparent suicide on May 18, 2006. Martinez's funeral was held May 25. A memorial for him was held May 27 at People's Park, in Berkeley. On November 12 of that year, a public memorial was held at a community recreation center in Cupertino.

In 2009, his mother Esther Krenn settled a wrongful death lawsuit against Santa Clara County, which paid her $1 million and altered its policies so that family members would be notified in the event of a suicide attempt.

source : http://en.wikipedia.org/wiki/Andrew_Martinez

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La Kabbale en Ligne

Publié le par antoiniste

Un site à découvrir et explorer longuement :

http://www.kabbale.be/

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