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Gitta Mallasz - le mal est le bien en formation

Publié le par antoiniste

    Les Dialogues avec l'ange semblent appeler leurs lecteurs à un accomplissement individuel - corps, âme et esprit - invitant pour progresser à s’orienter vers le bien (« n’aie soif que du bon et du nouveau » (p. 96)) plutôt que vouloir combattre le mal qui « est le bien en formation, mais pas encore prêt » (p. 173), tandis que « le monde nouveau ne peut être bâti que de beauté » (p. 138).

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dialogues_avec_l%27ange

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Éric Volant, La commercialisation de la santé

Publié le par antoiniste

    Le nombre des médicaments approuvés par le Conseil canadien des médicaments est considérable, tandis que le degré d'efficacité de plus d'un produit est sérieusement mis en doute. S'il y a un rôle de l'État, c'est celui de sévir vigoureusement contre une industrie pharmaceutique qui exploite la population par les prix trop élevés de ses produits qui engendrent des profits énormes dont seulement une partie est réinvestie dans la recherche. La formation continue des médecins est subventionnée par firmes qui recrutent, par agglomération, les médecins participant à des séances d'information et en désignent les animateurs. Des représentants font irruption dans les cliniques privées et assaillent les médecins qui reçoivent régulièrement la visite de plusieurs de ces représentants et y consacrent beaucoup de temps. C'est dans le domaine pharmaceutique que le négoce de la santé se pratique à grande échelle. En vertu de son rôle de protecteur des citoyens, on est en droit d'attendre de l'Etat des politiques de «démonétisation» de la santé et l'avènement d'une éthique de non-commercialisation du corps.

Éric Volant, La commercialisation de la santé
Source: «Questions fondamentales sur l'intervention de l'État dans les modèles de la vie bonne», Éthique publique vol. 5, n° 2, 2003, p.173-185 (extrait)

source : http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Documents/Economie--La_commercialisation_de_la_sante_par_Eric_Volant

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César Danneels - Mythes & légendes (1913)

Publié le par antoiniste

Auteur :    Edouard Daanson, pseud. pour César Danneels
TItre :     Mythes et Légendes, Etude sur l'origine & l'évolution des croyances religieuses par la comparaison des textes originaux
Editions :    Bruxelles : Chez les principaux libraires. [Bruges, l'Imprimerie Sainte Catherine], 1913, 412 pages (source : archive.org)

Recension :

César Danneels - Mythes & légendes (1913)(Revue archéologique 01 1914)

    Edouard Daanson. Mythes et légendes. Etude sur l’origine et l’évolution des croyances religieuses par la comparaison des textes originaux. Bruxelles, chez l’auteur et les principaux libraires, 1913. Gr. in-8, 417p., avec nombreuses gravure(1). « Ce livre d’histoire et de critique religieuse n’est pas, comme on pourrait le croire, l’œuvre d’un sectaire : c’est l’anthologie… d’une foule de textes éparpillés en un grand nombre d’autres. » II n’est pas donné à tout le monde de bien compiler. L’auteur a raison de faire cas de Saintyves (pseudonyme d’un savant libraire), mais il a tort de ne pas s’inspirer de sa méthode prudente. M. Daanson prend de toutes mains et, comme il arrive en pareil cas, chez les mauvais auteurs plus que chez les bons. Nous assistons là à une sarabande effrénée de fiches qui ne sont pas toujours exactement copiées. P. 171 : « Voici, d’après M. Bouché-Leclerc (sic), une partie du texte qu’on peut encore lire sur les inscriptions de Priène, d’Apamée, d’Eumeneia, d’Harlicarnasse » (sic). M. Bouché-Leclercq n’a jamais rien dit de pareil. Cà et là, il est question de saint Victor évèque de Tumonès (p. 220), d’Apollonius de Rhodès (p. 43), de l’indianiste Holdenberg (p. 46), du dieu Athys (p. 41). P. 159 « On a beaucoup discuté, on discute encore, on fait des phrases et des phrases et l’on entreprend régulièrement des polémiques avec des théologiens de tous degrés et de toutes sortes. » — P. 279 : « De la comparaison des différents textes entre eux, il n’est pas impossible qu’on ne trouve, un certain jour, un rayon de lumière ». Forme et fond, tout cela laisse à désirer.

                                                                                       X.

(1) 1. Comment se forment les légendes. — Il. Comment évoluent les mythes. — III. Jésus de Nazareth. IV. Le paradis des légendes. V. Origines et évolution de la légende de Jésus.

 

Revue archéologique, janvier 1914


    Evoque Antoine le Guérisseur aux pages 304-306 :
   Notre esprit moderne n'admet pas facilement pourtant que des légendes aussi bien échafaudées que celle du Christ aient pu être acceptées comme historiques par tout un peuple et plusieurs nations civilisées. C'est une erreur pourtant, car il naît encore tous les jours de nouvelles religions. La Russie, l'Angleterre et l'Amérique en foisonnent. Je citerai celle d'Antoine le Guérisseur, en Belgique, à peine née de quelques années, et qui dans le pays de Liège compte déjà plusieurs milliers d'adeptes. Il y en a même déjà à Paris où l'on vient d'ériger un temple antoiniste, rue Vergniaud. Antoine le Guérisseur était un thaumaturge comme le Christ. Il alla chercher sa doctrine en Russie. C'était un parfait ignorant qui, de même que Jacob Boehme en Allemagne, se crut, un jour, inspiré et se mit tout à coup à donner son opinion sur des questions théologiques. (Le vulgaire qui ne comprend rien à ce que raconte le théomane, est impressionné par la profondeur — c'est-à-dire l'incohérence — de sa parole — ou de son charabia, et croit facilement qu'il a affaire à un être supérieur, c'est-à-dire à un inspiré par Dieu). Il se trouve même des intellectuels pour gober les paroles d'Antoine. Ils croient et cela suffit pour déraisonner. Des gens atteints d'hystérose se présentèrent, et par auto-suggestion, purent comme à Lourdes, comme à Bénarès, et comme, jadis, à l'Asklépion d'Athènes, être guéris des maladies suivantes :
TROUBLES DE LA PEAU :     Anesthésie et hiperesthésie.
            Analgésie et hiperalgie.
            Autres troubles de la peau,
TROUBLES DES TISSUS PROFONDS : Fausse arthrite, Fausse tumeur blanche, Fausse coxalgie, Fausse arthralgie du genou, Sacrodynie.
TROUBLES DES ORGANES INTERNES : Anorexie, Gastralgie, Vomissement incoercible. Hématémèse, Fausse péritonite, Ovarie ou ovaralgie, Angine de poitrine, Fausse phtisie, Hémophtisie, Sein irritable, Mammite, Testicules douloureux. Fausse orchite, Priapisme et Frigidité.
TROUBLES DE LA VUE : Amaurose. Trouble de la perception des couleurs.
Modification du champ visuel.
TROUBLES DE L'OUIE : La surdité.
TROUBLES dE L'ODORAT : Anesthésie et analgésie olfactives.
TROUBLES DU GOÛT : Perte de la sensibilité gustative.
TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX :
    DU CERVEAU : Fausse méningite ; attaque convulsive. Folie hystérique ; attaque de délire, attaque de sommeil.
    DE LA MOELLE ÉPINIÈRE : Paralysie monoplégique. Paralysie hémiplégique. Paralysie paraplégique. Paralysie avec atrophie musculaire.
Bégaiement.
Aphasie.
Mutisme.
Dr. Rouby, "La Vérité sur Lourdes".

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la méditation a du bon !

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Gourous de religions

Publié le par antoiniste

 De quelle manière les sectes parviennent-elles à assujettir un individu ? :
 Sonya Jougla "A la différence de nombreuses autres victimes (agressions sexuelles, attentats...), les victimes de secte sont entrées tout doucement, en apparence de leur plein gré et avec "bonheur". La séduction et le bombardement de flatteries sont essentiels. Les gourous font en sorte de justifier votre présence et de vous faire sentir que vous êtes indispensable. Quand l'adepte a mordu à l'hameçon, la secte va commencer son travail de destruction mentale. La technique, c'est l'affaiblissement physique et psychologique. Le sommeil est réduit, l'alimentation est carencée et souvent la sexualité interdite. Enfin, la secte rompt tout lien avec l'extérieur (famille, proche, TV, livres, photos...). Très rapidement, la personne perd son esprit critique et n'a plus la possibilité d'avoir d'autres repères que le gourou. L'endoctrinement peut commencer. Le désarroi de l'adepte est compensé par la promesse de révélations à venir ou d'une promotion dans le groupe. L'emprise sectaire est une forme très spécifique de manipulation mentale car tout est basé sur la croyance, donc sur ce qui n'est pas vérifiable. Tout être humain a besoin d'avoir des repères. Une secte vous donne l'immortalité, le corps va mourir d'accord mais il n'y a pas de mort, c'est un transit, c'est pour cela qu'il y a des suicides collectifs."
source : http://www.psyvig.com/default_page.php?menu=20&page=12

Derrière des dénominations aussi différentes que "messie cosmo-planétaire" ou "Christ réincarné", "Bouddha ressuscité" ou "Maître de la vérité", les fondateurs d'organisations sectaires ont bien souvent des personnalités et des parcours qui se ressemblent. Qu'ils soient hommes ou femmes, Français ou étranger, leurs déviances ont toujours les mêmes origines : une volonté de notoriété, de pouvoir, de puissance financière et affective. Tout aussi craint qu'adulé, la parfait gourou répond ainsi à un profil psychologique déterminé par les spécialistes et repérable en sept points.

Une personnalité paranoïaque
Poussés par des délires mystiques ou scientifiques, tous les gourous sont persuadés qu'ils sont investis d'une mission sacrée. Par le biais de visions, de révélations ou de pseudo pouvoirs comme celui de guérison ou de prophétie par exemple, ils se sentent désignés pour mener un groupe d'élus vers une conscience améliorée ou au-delà d'une apocalypse annoncée et déterminée dans le temps.
Exemple : A la tête de l'église mooniste, Young Myung Mun prétend que Dieu lui a donné pour mission de "terminer l'oeuvre inachevée du Christ". "L'heure viendra inéluctablement où mes paroles serviront de loi car le monde entier est dans ma main", déclare-t-il. Un message qui fait 2 millions d'adeptes.

Un esprit brillant
Loin d'être des simples d'esprit, les gourous sont souvent des surdoués déviants. Leur grande force de persuasion repose sur des discours structurés où la force de raisonnement est difficilement contestable car c'est en réalité la base de la théorie qui est erronée. Si certains utilisent ou s'inventent des titres universitaires pour justifier leurs compétences, d'autres misent au contraire sur leur manque d'éducation pour laisser entendre qu'ils ne peuvent qu'être divinement inspirés.
Exemple : Faux journaliste, explorateur mythomane, médiocre auteur de romans de sciences-fiction et auteur d'une méthode pseudo-analytique ("La Dianétique"), Ron Hubbard, fondateur de l'église de scientologie, a laissé à sa mort un sillage de mystère quant à ses véritables activités. En 1982, son fils aîné affirmait que 99% de tout ce que son père avait écrit sur sa propre vie était faux...

Un sens aigu de la séduction et de la communication
Les gourous sont souvent de fins psychologues : ils parviennent toujours à repérer rapidement les fragilités de leurs disciples pour finalement s'appuyer dessus. Tribuns remarquables, ils ont souvent un charisme qui leur permet de séduire pour recruter pour enfin détruire les personnalités et les refaçonner.
Exemple : Dès l'enfance Shoko Asahana, gourou de la secte Aum Shinri-Kyo (accusé de l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo - 12 morts, 5 500 intoxiqués) avait pris l'habitude de se dresser comme défenseur des plus faibles pour mieux s'imposer comme tyran. Plus tard, ses coups de bluff en matière de maîtrise respiratoire lui permirent d'ouvrir une école de yoga où l'on se disputait les cours à plus de 10 000F le séance.

Des tendances mégalomanes
Tous les gourous sont animés par une grande volonté de puissance qu'ils assouvissant de trois manières. D'abord en créant un groupe pour pouvoir dominer, ils s'assurent le pouvoir. En imposant ensuite un message ou une doctrine révolutionnaire, ils s'accaparent le savoir. Enfin, en entretenant la dépendance de leurs adeptes, les gourous s'approprient progressivement le pouvoir financier.
Exemple : En 1984, lorsqu'il fonde l'Ordre du temple solaire (OTS) avec Luc Jouret, Joseph Di Mambro sait parfaitement qu'il y a de l'argent à tirer de la crédibilité de certains. Sa cible privilégiée ? Les nantis.

Le mythe de persécution
En bons paranoïaques, les gourous sont tous sujets aux délires de persécution et entraînent systématiquement leurs disciples sur le même chemin pour renforcer la cohésion du groupe. Mais s'ils ont peur qu'on leur fasse de l'ombre ou qu'on les dénonce à l'extérieur de la secte (familles, associations, anciens adeptes), les "maîtres" craignent aussi certaines réactions à l'intérieur même de leur organisation. Des promesses de récompenses pour les adeptes les plus dociles aux menaces de punition pour les moins obéissants, ils créent autour d'eux une pression permanente qui empêche toute clairvoyance.
Exemple : En invitant ses adeptes à se dessaisir de leur ego, Yvonne Trubert, grande prêtresse de la secte Ivi, amoindrissait leur esprit critique pour compenser un besoin pulsionnel de puissance effrénée.

Une agressivité omniprésente
En se croyant persécutés, gourous et adeptes deviennent rapidement de véritables persécuteurs. De procès contre les associations qui se chargent de les dénoncer en menaces - parfois de mort - à l'égard d'anciens disciples, tous deviennent d'une agressivité inquiétante.
Exemple : La catastrophe de Waco (Texas), en 1993, était prévisible : avant de lancer l'assaut final contre le ranch des Davidiens, la police fédérale américaine avait détecté de nombreux transports d'armes vers la secte. 36 000 kg de munitions ont été retrouvées après le dénouement de l'affaire qui a fait 72 victimes.

Une imagination sans limite
Renforcé dans ses convictions par l'adulation qu'on lui porte et par le rayonnement croissant de sa puissance, le gourou développe son imagination et devient affabulateur et menteur.
Exemple : Gilbert Bourdin, gourou de la secte du Mandarom, disait avoir combattu des milliards de "lémuriens" et d' "atlantes" prêtes à attaquer la terre. Au début des années 90, plus d'un millier de personnes pensaient qu'il était le seul à pouvoir sauver la terre en instaurant "l'âge d'or".

En savoir plus...
- L'ami spirituel, Arnaud Desjardins, éd. de la Table Ronde (1996).
Pour apprendre à reconnaître un maître spirituel d'un "gourou" :
- Ron Hubbard, le gourou démasqué, Russel Miller, éd. Plon (1994)
- UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu) 10, rue du Père Julien Dhuit 75020 Paris Tél. 01 47 97 96 08
Site:http://www.unadfi.org- CCMM (Centre de documentation, d'éducation et d'action contre les manipulations mentales) 19, rue Turgot 75009 Paris Tél. 01 42 82 04 93
source : http://www.psychonet.fr/2001/01/08/998-gourous-un-profil-psychologique-reperable-en-7-points


   Dans le Judaïsme, le Christianisme et l'islam, c'est la même chose, voici d'autres exemples de gourous, qui eux ont réussis :
Une personnalité paranoïaque
Moïse se prend pour le messager de Dieu, il est prophète. Il parle avec Dieu par l'intermédiaire d'un buisson qui lui fait savoir qu'il libérera le peuple hébreu. Il fait abatre les 10 plaies sur l'Egypte puis traverse la Mer Rouge qui s'écarte sur son peuple. Il vit jusqu'à 120 ans.
Jésus se prend pour Dieu, le Messie, un prophète. Il sait qu'il doit mourir pour sauver l'humanité. Il né d'une vierge, rescucite, il a des visions, il révèle, il guérit et prédit l'avenir : l'apocalypse puis son royaume.
Le Coran affirme que la venue de Mahomet comme prophète de l'islam pour toute l'humanité est annoncée dans la Torah et dans l'Injil (l'Évangile) sous le nom de Ahmed. Dans son enfance, deux hommes vêtus de blanc (deux anges), envoyés pour purifier le cœur de l'enfant, destiné à être prophète de l'islam, lui auraient ouvert le torse. L'archange Gabriel (Jibril) lui serait apparu dans la grotte de Hira où il avait coutume de se recueillir et lui aurait transmis, selon les croyances musulmanes, la révélation, la parole de Dieu.

Un esprit brillant
Moïse est issu de la maison de Lévi, déscendant d'Abraham. Issu du peuple hébreu, réduit en esclavage e Egypte, il sera recueilli par la famille royale d'Egypte. Dieu se révèlera à lui à 80 ans.
Jésus est rabbin, mais fils de charpentier et né dans une étable et a étudié longtemps avant de faire sa propre révélation (à 30 ans), dérivé de la Bible.
Avant sa mission prophétique, Mahomet est d'abord berger puis caravanier avant d'entrer au service de Khadija, une riche veuve à la tête d'un commerce caravanier. Il descend de Ghâlib, fils de Fihr, surnommé Quraych, guerrier puissant et redouté. C'était une famille pauvre qui devait élever Mahomet. On ne sait pas grand'chose avant 40 ans. Il semble que Mahomet ne savait ni lire, ni écrire. Il est mort pauvre et ne laissa aucun héritage.

Un sens aigu de la séduction et de la communication
Moïse promet la Terre promise (en digne descendant d'Abraham), pour cela, à l'aide des ses miracles, il rallie son peuple et lui énonce les dix commandements et interdit à son peuple ses vieilles croyances (veau d'or et amulettes), et leur enjoint de repasser 40 de plus dans le désert, privé de tous.
Jésus promet son royaume de Dieu et enjoint de le suivre dans la pauvreté. Jésus est perçu comme un étranger en Judée. Jésus rejoint Jean le Baptiste, un prédicateur populaire des milieux baptistes qui dénonce la pratique formaliste des milieux sacerdotaux dont il est issu. Il trouve 12 disciples et grâce à ses prodiges, leur enjoint de tout abandonner pour le suivre.
L'année de naissance de Mahomet, le général chrétien éthiopien et vice-roi du Yémen, Abraha, aurait attaqué en vain La Mecque avec une troupe d’éléphants pour démolir le sanctuaire vénéré par les Arabes (la Kaaba ou Ka`ba). il est dit que l'attaque fut repoussée par la riposte miraculeuse d'oiseaux jetant des pierres brûlantes. Dans son enfance, Mahomet aurait été fort, judicieux dans ses propos, énergique dans ses expressions, fidèle à ses amis et plus encore à ses promesses. Intrépide lors des guerres, il arrive à faire émigrer ses compagnons pour fuir les persécutions dont il est à l'origine. La plupart de ses unions avaient un caractère politique et accompagnait le ralliement de tel notable ou tel clan. Les mariages sont tous liés à un intérêt diplomatique comme le veut la tradition arabe de l'époque. Chaque mariage établissait un lien de sympathie avec la tribu de la mariée.

Des tendances mégalomanes
Moïse appelle son peuple pour quitte l'Egypte et leur donne les 10 commandements donné par Dieu. Avant de mourir, il nomme Josué, membre de la tribu d'Ephraïm, comme successeur pour conquérir la Terre promise, le pays de Canaan.
Jésus s'entoure des 12 apôtres, ceux-ci n'auront de cesse de proclamer le Messie. En donnant son corps (le pain) et son sang (le vin), il scelle leur destin. Il dit à Pierre : « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16. 18). De là vient la lignée des Papes à Rome et des évêques.
Les 37 compagnons de Mahomet sont des personnes qui l'ont physiquement rencontré et qui l'ont aidé à répandre cette nouvelle religion. Les sahaba, comme on les appelle, sont vus, par l'ensemble des musulmans comme les premiers à avoir adhéré à la foi prônée par Mahomet et qui l'ont propagée après la mort du celui-ci. De fait, les musulmans leur attribuent une autorité morale. La bataille de Badr, premier conflit mené par une armée musulmane aurait opposé 317 soldats musulmans à un millier de soldats mecquois. Les musulmans gagnent, comme la quarantaine d'autres batailles, qui feront de toute l'Arabie une terre d'islam. Après la mort de Mahomet, de nombreux musulmans se réclament de sa descendance, considérations généalogiques pouvant revêtir une dimension politique importante lorsque certaines familles régnantes la font valoir pour asseoir leur légitimité, comme en Jordanie ou au Maroc.

Le mythe de persécution
Moïse est à la fois membre d'une minorité dans un royaume fort, et pas toujours suivi pas son peuple. Ayant tué un égyptien qui avait maltraité un hébreu, il doit s'enfuir dans le pays de Madian où venant en aide aux bergères, il sera choisi comme gendre par le prêtre de Madian, Jethro.
Jésus choisira parmi ses apôtres pour ses apparitions et l'avenir de son royaume : Pierre et Jean sont considérés, avec Jacques "frère du Seigneur" qui semble tenir dans l'Église de Jérusalem la place centrale, comme des "colonnes de l'Église" (Gal 2,9). Il aurait été vendu par son trésorier, Judas. Puis il subira un procès de polichinelle et sera condamné au supplice romain du crucifiement sur la colline de Golgotha.
Les hommes de la tribu de Mahomet, les Quraychites avaient la réputation d'enterrer leurs filles vivantes avant l'apparition de l'islam. Cette tribu a été celle la plus hostile à la nouvelle religion. Après le début de sa mission prophétique, il est perçu comme une menace pour les intérêts économiques des tribus arabes en charge de l'administration de la ville. L'archange Gabriel aurait annoncé à Mahomet des difficultés dans l'accomplissement de sa mission, notamment un bannissement de sa tribu. D'emblée, Khadija aurait cru en son époux et lui aurait apporté un soutien inconditionnel. Mahomet aurait choisi dix secrétaires pour écrire ses révélations et pour gérer l'argent et les revenus. Huit ans avant l'hégire, Mahomet récitait la sourate de l'Étoile, dans laquelle sont mentionnées trois déesses considérées par les Koraïchites païens, comme des " filles de Dieu ". D'après Maxime Rodinson, al-Lat, al-`Uzzâ, et Manât étaient, des déesses préislamiques appelées les « filles d'Allah ». Mahomet aurait, dans une première version, recommandé qu'on leur rendît un culte, ces versets prononcés puis abrogés, sont les fameux « versets sataniques » évoqués dans le roman de Rushdie.

Une agressivité omniprésente
Le Dieu de la Bible mosaïte est des plus vindicatifs : il punit, promet, enjoint, donne, reprend. Moïse est son messager direct. Voulant aider un membre de son peuple, il tue un Egyptien. Il demande à Dieu d'abattre les 10 plaies sur l'Egypte. Voyant son peuple adorer le veau d'or, il fracasse les Tables de la Loi qu'il vient de recevoir de Dieu sur le mont Sinaï. Il n'y a que Josué et Caleb qui pourront rentrer dans la Terre promise, n'ayant pas trahi Moïse.
Jésus présente les miracles comme une anticipation de l'accès au bonheur éternel auquel a droit chaque humain, y compris les plus pauvres. L'évangile selon Marc rapporte que c'est ce pouvoir d'opérer guérisons et prodiges qui aurait été transmis à ses disciples, plutôt que la capacité de communication avec la divinité. Le message de Jésus semble prolonger celui de Jean-Baptiste en s'inscrivant dans la fièvre apocalyptique du monde juif au Ier siècle. il n'en pratique pas moins un enseignement d'autorité. Son action suscite des réactions fortes et contrastées. Jésus va alors se trouver confronté aux trois pouvoirs superposés de la Palestine : le pouvoir romain, le pouvoir du tétrarque  de Galilée et Pérée et le pouvoir des grands-prêtres du temple-État de Jérusalem. Le passage des marchands du temple est symptomatique :  Matthieu 21:12 Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. 13 Et il leur dit: Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs. Et Jean 2: 14 Il trouva dans le temple les vendeurs de boeufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. 15 Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les boeufs; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables; 16 et il dit aux vendeurs de pigeons: Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. 17 Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore.
De bataille en traité, et devant le nombre important de convertis, La Mecque dépose finalement les armes devant les troupes de Mahomet. Les Juifs de Médine ne se convertissent pas pour autant en masse. La rupture est marquée lorsque la direction de la prière devient la Ka'ba à La Mecque et non plus Jérusalem. De là le statut de dhimmi, entre protection et persécution. Chez Mahomet, il y a un tempérament nerveux, passionné, inquiet, fiévreux, plein d'aspirations impatientes ». Cela peut aller « jusqu'à des crises nerveuses d'une nature tout à fait pathologiques ». Bref, « Mohammad », qui a réussi sur le plan matériel et politique, ne semble pas heureux. C'est un « insatisfait » (Maxime Rodinson, Mahomet, Essais, Seuil, 1994).

Une imagination sans limite
Moïse meurt à 120 ans, et la longue liste de ses miracles suffisent à lui donner tout le crédit qu'un prophète peur vouloir. Les 10 plaies d'Egypte sont impressionnantes.
Jésus prétend rescucité des morts après avoir transformé la vie de 12 disciples auxquelles il demande de continuer son oeuvre.
Mahomet devient homme d’État pour unifier l’Arabie sous une seule idéologie, religieuse, après le raliement des compagnons, et quelques miracles : l’Arabie, avec une langue unique, une culture unique, des valeurs uniques, pouvait ainsi trouver son unité.

source : wikipedia

Pour l'anecdote (?), voilà ce qu'on peut lire sur le site info-sectes :
     Si l'on considère ces aspects, l'Islam peut à juste titre, être qualifié de secte. La question qui se pose dès lors à nos autorités est de savoir si elles sont disposées à protéger les ex-musulmans comme elles protègent les transfuges des autres sectes ?  Elles le devraient, que l'on considère l'Islam comme une religion ou comme une secte.
source : http://www.info-sectes.org/islam/islam.htm
    Encore une fois, hors le Christ point de salut dans le christianisme : c'est une dérive sectaire !

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Frappez, je vous ouvrirai ; Je suis dans le connais-toi

Publié le par antoiniste

NEUVIÈME PRINCIPE
Tout ce qui vous est utile, pour le présent
Comme pour l'avenir,
Si vous ne doutez en rien,
Vous sera donné par surcroît
Cultivez-vous, vous vous rappellerez le passé ;
Vous aurez le souvenir
Qu'il vous a été dit  « Frappez, je vous ouvrirai ;
Je suis dans le connais-toi. »


    Dieu est entré en moi à chaque épreuve que j'ai endurée mais je ne Le comprenais pas et je souffrais de la résistance de mon imperfection qui ne pouvait pas Le supporter.
La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.175


    Pourquoi est-il dit que sans épreuve il n'est point d'avancement ? C'est parce que Dieu doit démolir petit à petit notre imperfection pour s'établir en nous.
La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.176


    Au milieu des souffrances qui nous accablent et surtout dans les plus accentuées, n'oublions pas que c'est Dieu qui cherche à s'installer en nous et à démolir à cet effet tout ce que nous y avons construit en dehors de la réalité. Je l'ai encore dit, nous sommes plus malheureux que l'animal et d'autant plus que notre intelligence est développée.
La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.189

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Brenda Lee - Emotions (1960)

Publié le par antoiniste

(Mel Tillis - Ramsey Kearney)
Recorded August 16, 1960
Produced by Owen Bradley
Originally released January 12, 1961



Emotion, what are you doin'
Oh, don't you know
Don't you know you'll be my ruin
You've got me crying, crying again
When will you let this heartache end

Emotion, you get me upset
Why make me remember
What I want to forget
I've been lonely, lonely too long
Emotions, please leave me alone

You worry my days
Yes, you torture my nights
Never a dream, no, those old dreams
Never turn out right

Emotion, ah, give me a break
Let me forget that I made a mistake
Oh, can't you see what you're doing to me
Emotions, please set me free

You worry my days
Oh, you torture my nights
Never a dream, no, those dreams
Never turn out right

Emotion, ah, give me a break
Oh, let me forget that I made a mistake
Oh, can't you see what you're doing to me
Emotions, please set me free

 

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Enki et Ninhursag, à l'origine de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal

Publié le par antoiniste

Enki et Ninhursag, à l'origine de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du MalEnki et Ninhursag est un mythe sumérien, mettant en scène deux grandes divinités, Enki maître de la sagesse, le porteur d'eau, et sa parèdre  Ninhursag  appelée aussi Damkina. Le récit se passe sur l'île de Dilmun, l'actuel Bahreïn, qui entretient durant la haute Antiquité d'intenses relations avec la Mésopotamie. Ce mythe raconte comme Enki a fait de cette contrée, au départ désertique, une région disposant d'abondantes ressources pour le bonheur de Sumer.

Le dieu y construit d'abord un puits, vraisemblablement un puits aérien, pour faire apparaître l'eau douce là où il n'y en a pas, nécessaire à la vie, et donc au développement des plantes.

Après cela, il couche avec son épouse Ninhursag, qui en neuf jours, met au monde Ninsar, la maîtresse des légumes.

Puis Enki couche ensuite avec Ninsar, qui met au monde en neuf mois Nin-Kur, divinité des plantes destinées au filage, de même une autre fille, Uttu, déesse du filage, sera donnée à Enki. Ainsi, le filage, activité importante de la civilisation, peut apparaître à Dilmun après l'apparition des plantes destinées au filage.

Le récit comporte une lacune alors que Enki poursuit cette dernière.

Puis Enki ne pouvant contrôler son désir, prit Uttu pour s'accoupler avec elle, contre son gré. Elle ne résista pas mais alla se plaindre à Ninhursag, qui sortit les graines d'Enki du ventre d'Uttu et les transforma en plantes. Là où les graines ont été plantées, au bout de 9 jours il poussa huit plantes fortes et luxuriantes, les premières plantes crées par la déesse de la terre.

A la vue de ces belles plantes, Enki, par curiosité et appétit mangea avidement les huit plantes.

Ninhursarg furieuse et outrée du comportement d'Enki, décida de le punir et de se séparer de lui. Elle le réprimanda et le laissa seul, avec huit organes malades. Les organes étaient en train de mourir, et Enki dépérissait et souffrait, mais aucun dieu ne pouvait le guérir sauf Ninhursag qui s'était retirée. La perte d'Enki était insupportable à son frère Enlil, mais un renard vint le consoler et lui promit de trouver Ninhursag pour guérir Enki.

Ninhursarg embrassa tendrement Enki, et lui retira la maladie à chacune des huit parties malades, et fit de chaque plante mangée un moyen de soigner plutôt que de faire du mal, et libéra la maladie en faisant naitre huit divinités, une pour chaque organe. Parmi les huit organes il y a notamment la côte, d'où va naitre une déesse appelée Ninti, dont le nom signifie à la fois la dame de la côte, et celle qui donne la vie.

Une fois Enki guéri, il se réconcilia avec Ninhursag, et ils redevinrent amoureux.

Ce mythe a donc montré le seigneur Enki en tant que créateur de la civilisation, il est avec Ninmah sa sœur, le créateur du genre humain, son nom En-ki signifie seigneur de la terre, il le reçut de son père Anu, roi de Nibiru, auparavant il s'appelle Ea et il a l'avantage de trouver les solutions aux problèmes que rencontrent les an-nun-ka-hi, (ceux qui vinrent du ciel) et il enseigna principalement les arts, la médecine et les sciences de l'irrigation aux hommes, son rôle traditionnel dans la mythologie mésopotamienne.

C'est aussi un mythe qui parle du cycle des saisons au travers des relations entre Enki et Ninhursag, qui sont le maître de l'eau et la déesse de la terre. Quoiqu'on soit là déjà dans le vaste domaine de l'interprétation.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enki_et_Ninhursag

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Maxence van der Meersch - Invasion 14 - Philosophie et discipline alimentaire

Publié le par antoiniste

    Si les philosophies imposent les modes de vie, le mode de vie en retour impose la philosophie. Et c'est Maurice Maeterlinck qui a émis quelque part cette frappante pensée que toute tentative de l'homme pour s'élever commence presque toujours par l'adoption d'une discipline alimentaire riche en produits végétaux. Du Bouddhisme au Pythagorisme, du Christianisme à l'Antoinisme d'aujourd'hui, les Religions connaissant cette réaction du physique sur le mental et l'allègement de l'esprit qu'apporte l'allègement des humeurs. Il semble au reste, que l'homme éprouve une certaine fierté à malmener sa carcasse. Un Pascal bien portant n'eût probablement pas écrit les Pensées. De plus, l'atmosphère de la prison est au fond celle du cloître. Et, chose singulière, une discipline, voulue ou imposée, en arrive néanmoins sur l'âme humaine à des résultats presque identiques.

Maxence van der Meersch, Invasion 14, p.329
Editions Albin Michel, Paris, 1946

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Maxence van der Meersch - Invasion 14 - Maladie de l'âme

Publié le par antoiniste

    Et la haine est une maladie de l'âme qui l'empoisonne.

Maxence van der Meersch, Invasion 14, p.333
Editions Albin Michel, Paris, 1946

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