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Les adeptes à Orange

Publié le par antoiniste

    - A Orange, un temple. C'est tout ce qu'à déclarer le Père C.Ch. Chéry sans son Offensive des sectes en 1954 (p.264).

    Une salle de lecture s'était ouverte à Orange en octobre 1913 (Chalet Olga, quartier de l'Etang). Une autre continue son activité dans les années 20 (une adresse donné par un Unitif de l'époque indique Place du Théâtre Antique), et donnera naissance au temple inauguré en 1926.

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Les Travailleurs du Fer en Lorraine

Publié le par antoiniste

    Depuis longtemps, on tire le fer du sol de la Lorraine. Des hauts-fourneaux primitifs, alimentés au charbon de bois, fondaient le minerai et produisaient en petite quantité de bonne fonte de moulage. La grande prospérité du bassin de Longwy date de 1875, lorsque les sondages révélèrent dans le sous-sol la présence du fer en quantité considérable. Ce pays est pauvre, stérile, triste ; les hivers y sont longs et rigoureux ; de grands vents le balaient une partie de l'année et rendent la culture du sol difficile et peu rémunératrice. La découverte du fer donna lieu à des spéculations sur les terrains dont les paysans furent victimes. Des acquéreurs se présentèrent qui achetèrent les champs à des prix minimes. Quelques semaines après, les Compagnies minières, rachetèrent nombre de ces terrains à deux, trois, et cinq cents francs l'are. Certains lopins de terre de la région d'Hussigny, de Godbrange, de Thil, achetés aux paysans quatre cents francs furent revendus, huit jours après, dix mille aux sociétés métallurgiques. Les paysans s'expatrièrent ou devinrent manoeuvres aux usines.

M. & L. Bonneff - Vie tragique des travailleurs
Les Travailleurs du Fer (1908), p.76-77
source : gallica

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Saulnes - Le bassin lorrain dans les guerres successives

Publié le par antoiniste

    La mise en oeuvre du procédé Thomas (mise au point d'un convertisseur dont le revêtement intérieur absorbe le phosphore) provoque un profond remodelage de la sidérurgie ancienne du continent et un essor prodigieux de l'activité dans cette partie de l'Europe. Le procédé Thomas est l'occasion d'une grave déconvenue pour les Allemands. La partie occidentale du bassin lorrain dont le minerai de fer est considéré comme trop pauvre est laissée à la France par le traité de Francfort de 1871. Mais avec le nouveau procédé, elle se révèle être un gisement très important. Les sidérurgistes allemands, mécontents de cette bévue, feront de la conquête de l'ensemble du bassin lorrain un but de guerre essentiel.

Philippe Mioche, Et l'acier créa l'Europe
Matériaux pour l'histoire de notre temps, Année 1997, Volume 47, Numéro 1

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Les adeptes à Vervins et dans l'Aisne

Publié le par antoiniste

    L'unitif de septembre 1912 compte des salles de lecture à Fontaine-lès-Vervins (nord de Vervins, chez Mme Duflot), Guise (une trentaine de kilomètres à l'ouest de Vervins, au Familistère n°417) et St-Gobert (village au sud-est de Vervins, chez Mme Mismacq).
    Le Familistère de Guise est une utopie réalisée, vers le milieu du XIXe siècle, par l'industriel Jean-Baptiste-André Godin, fabriquant de poêle.

    Puis de nouvelles maisons de lecture s'ouvrent à Boué (mars 1913, rue du Nouvion, Maison Mesureur), Esrées (décembre 1912, chez M. Caron Wargnez), et Sains-Richaumont (août 1913, chez Mme A Sandra).

    Un Unitif datant de 1920 environ cite une salle de lecture à La Vallée aux Bleds (La Vallée-au-Blé) dans l'Aisne, à 10 km à l'ouest de Vervins.

    Il y eut aussi une salle de lecture à Saint-Quentin. Les Antoinistes vont maintenant à Caudry ou Vervins.

    - Dans l'Aisne, une temple à Vervins avec quelques dizaines d'adeptes dans la ville et la région, les propagandistes passent dans les villages et les hameaux et convainquent quelques habitants de la campagne, à Marle-sur-Serre par exemple.
C.Ch. Chéry o.p., L'Offensive des sectes, 1954, p.263

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Vervins - Temple Antoiniste

Publié le par antoiniste

 8 rue du Tour- de-Ville
historique:
Le temple d'antoinistes de Vervins a été créé et élevé en 1923 par Alexandre Duchesne, président de l'Association antoiniste. Il s'élevait à l'origine aux confins de la ville dans un secteur encore non urbanisé.

description:
Le temple est construit entièrement en brique. Il présente un pignon découvert en façade portant l'inscription " 1923 / culte antoiniste ". Un escalier de distribution extérieur permet d'atteindre le rez-de-chaussée surélevé. Ce dernier est occupé par la salle de réunion, la salle d'opérations et une cuisine, l'étage de comble étant constitué de deux pièces formant le logement du pasteur.

gros-oeuvre: brique
couverture (matériau): ardoise
plan: plan rectangulaire régulier
étages: rez-de-chaussée surélevé;étage de comble
couverture (type): toit à longs pans;pignon découvert
escaliers: escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours, en maçonnerie
propriété: propriété d'une association cultuelle
date protection MH: édifice non protégé MH
type d'étude: inventaire topographique
date d'enquête: 1999
rédacteur(s): Brest Pierre-Yves;Ottaviani Judith

source: Base Merimee - © Inventaire général, 1999

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Vervins - 6, rue Tour de Ville

Publié le par antoiniste

source : www.cadastre.gouv.fr

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Thiérache (Louis Barron - Le nouveau voyage de France (1899))

Publié le par antoiniste

    Auprès de Laon, le sanctuaire  de Notre-Dame-de-Liesse  n'est pas oublié des pèlerins; au delà, vers le nord-est, commence la Thiérache, contrée d'aspect singulier, sans accidents très vifs. Le sol ondule sans cesse; ce sont partout bois taillis, buissons épineux, haies serrées limitant des champs de betteraves. Déjà le Nord se fait sentir, le Nord surtout industriel, le Nord aux longs hivers; on devine, à ses dehors, l'habitation nette et froide, la chambre carrelée, propre sans grâce, les meubles luisants et carrés, le frileux poêle de fonte ou de faïence, âme du logis, installé au milieu, et que l'on allume de si bonne heure en automne pour l'éteindre si tard au printemps.
    Guise, ancienne capitale  du pays,  berceau historique de l'illustre  famille princière, issue de la maison de Lorraine qui faillit donner à la France une nouvelle race royale, Guise fournit de ses poêles la Thiérache entière, les Flandres, la Belgique, la Hollande, Paris lui-même. De son immense usine d'appareils de chauffage dépend le célèbre familistère des « Associés du Travail et du Capital » institué par J.-B.-A. Godin, mort en 1888.
    L'Oise arrose Guise;  ce grand affluent de la  Seine double ici le canal  de la Sambre. Villes et bourgs manufacturiers se suivent : Ribemont, Tergnier aux nombreuses filatures; la Fère-en-Tardenois, citadelle toute hérissée d'artillerie, tout animée par des fabriques d'engins de destruction; Chauny, où se  fait le polissage des glaces fabriquées à Saint-Gobain Folembray, autrefois maison de plaisance royale et maintenant verrerie de premier ordre. Chauny, Saint-Gobain, Folembray, composent un groupe intéressant de cités laborieuses, vouées séculairement à une industrie si périlleuse et si difficile, que, pour encourager et honorer ceux qui s'y adonnaient, on leur accordait le titre de gentilhomme et le droit de porter l'épée. Qui ne connaît d'universelle réputation la manufacture de glaces de Saint-Gobain ? Qui ne sait qu'elle expédie sur tous les points du monde, où le luxe est répandu, d'incomparables glaces, à la fois de dimensions extraordinaires et du plus beau fini ?

Louis Barron, Le nouveau voyage de France (1899)
source : Gallica

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Orange (Louis Barron - Le nouveau voyage de France (1899))

Publié le par antoiniste

    Grande ville gallo-romaine, "que les ruines de ses monuments ont exhaussée d'un mètre", Orange, l'Arausio du peuple cavare, n'es plus que l'ombre de ce qu'elle parait avoir été. Mais qu'importe insignifiance de ses rues étroites ? Deux admirables monuments d'une civilisation disparue suffisent à captiver les regards : l'un fut un art de triomphe, l'autre un théâtre.
    Dressée au seuil de la cité antique, sous l'empereur Tibère, en commémoration de la défaite de Julius Florus et de l'Eduen Sacrovir soulevés contre Rome, la porte triomphale, isolée dans un libre espace, n'a rien perdu de son élégance et de sa majesté. Il faut approcher de bien près ses colonnes cannelées aux chapiteaux corinthiens, ses trois arcades, ses frontons, pour apercevoir ce qui lui manque. Une façade est entièrement dépouillée de sa décoration originale ; mais les trois autres offrent, en reliefs épiques, des combats de fantassins et de cavaliers d'une fureur impitoyable, d'horribles têtes de reptiles et de gorgones, des trophées de chlamyde, de tuniques, d'étendard, de pilums et de lances, des couronnes de laurier, des aigles, des proues de trirèmes. Mêlés aux sculptures, quelques mots se lisent, entre autres Mario, qui fit appeler l'art de Tibère arc de Marius, tandis que ce n'était que le nom d'un chef gaulois.
    Une imposante façade en grès vert cache les ruines intérieurs du théâtre, édifié à pareille époque, pour soixante-dix mille spectateurs. Des morceaux de sculptures, des fragments de marbres, de granits et de porphyres rouge, vert ou blanc, indices d'un luxe prodigieux, couvrent le postscenium ; mais le dessin général en est fort bien indiqué. D'un côté, les gradins de l'amphithéâtre réservé au public, et munis de ses couloirs, s'échelonnent, gazonnés ou fixés par des pierres de taille, jusqu'à la crête d'une hauteur où s'appuient les plus hauts ; de l'autre, deux colonnes de marbre superbes marquent la scène, et l'on distingue un foyer d'artistes, la loge du préteur ou du proconsul vis-à-vis de celle du grand pontife et des vestales, d'autres loges. L'écho, d'un sonorité profonde, a récemment été mis à l'épreuve par les comédiens du Théâtre-Français, qui lui firent répéter, après des siècles de silence, la grandiose tragédie de Sophocle.

Louis Barron, Le nouveau voyage de France (1899)
souce : gallica

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Temple antoiniste d'Orange, vue depuis l'Av.Rodolphe Aymard

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source : Google Streetview

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Orange - 91, rue de la Paix

Publié le par antoiniste

source : www.cadastre.gouv.fr

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