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Un couple d'« Antoinistes » (Le Petit Parisien - 21 juillet 1912)

Publié le par antoiniste

Affaire Leclercq - Le Petit Parisien (21 juillet 1912)

 

IGNORANCE ET SUPERSTITION

Un couple d’« antoinistes »
   laisse mourir son enfant

    M. Melin, commissaire du quartier de la Sorbonne, s’occupe d’une affaire qui sort de la banalité. Il vient de découvrir deux « antoinistes » qui, disciples rigoureux de leur dogme, ont préféré laisser mourir leur jeune enfant, âgé de quatre mois, plutôt que de le confier aux soins d’un médecin.
    La mort récente d’Antoine le Guérisseur avait déjà révélé au grand public les étrangetés de cette religion nouvelle.
    On n’aurait cependant pas cru que l’orthodoxie de ses adeptes put aller jusqu’au crime. Le cas qui s’est présente, hier, en plein Paris, peut ne pas demeurer unique. Rien qu’à ce point de vue, il mérite d’attirer l’attention des pouvoirs publics.
    C’est dans la rue de la Parcheminerie qu’habitait le couple d’« antoinistes ». Ils occupaient, au numéro 4, une sorte de baraque en planches, au-dessus de laquelle on pouvait lire cette enseigne : « Sacs et bâches, Jules Leclercq. »
    L’homme était âgé de quarante-deux ans. Sa compagne, avec qui il vivait maritalement, une femme Mathilde Sautel, âgée de trente-sept ans, le secondait dans son industrie. Ils étaient venus là, il y a environ un mois, en sortant de la rue Saint-Julien-le-Pauvre, où, dans la maison portant le n° 8, ils avaient demeuré pendant près d’un an.
    Quoiqu’ils fussent renfermés, Leclercq et sa compagne n’avaient pas manqué, par leurs allures mystérieuses et leur mine austère, de piquer la curiosité de leurs voisins.
    Des gens qui avaient pu pénétrer chez eux avaient remarqué que les murs de leur chambre étaient tapissés de gravures et d’emblèmes religieux. On les croyait dévots : mais dans ce milieu de travailleurs parisiens on ne supposait pas qu’ils fussent les adeptes d’une croyance bizarre.
    Dimanche dernier, leur petite Antoinette, une fillette de quatre mois, tombait malade. On le sut vaguement dans le voisinage ; mais comme les Leclercq n’étaient pas d’humeur sociable, on s’abstint de leur venir en aide.
    Hier matin, l’enfant succombait. Force fut à Leclercq d’aller au bureau de l’état civil déclarer le décès. Quelques heures plus tard, le médecin de la mairie venait, dans la bicoque de la rue de la Parcheminerie, examiner le corps du bébé. Frappé de certaines circonstances, le praticien interrogea le fabricant de sacs et lui demanda quel médecin avait soigné la petite Antoinette.
    – Je n’ai pas appelé de médecin, lui répondit Leclercq. Ma femme et moi nous avons prié sur elle. Dieu n’a pas voulu la guérir. Nous acceptons sa volonté.
    Surpris, comme on le pense, par cette réponse, le médecin avisa aussitôt le commissaire de police. Celui-ci se rendit à son tour auprès de Leclercq et de la femme Sautel.
    Les deux « antoinistes » lui répétèrent que c’était délibérément qu’ils avaient négligé de procurer à la fillette les soins d’un homme de science. Ils étaient « antoinistes », c’est dire qu’ils n’admettaient aucune autre intervention que celle de la Providence pour la guérison des maux du corps.
    Comme la loi pénale française ne reconnait pas encore aux parents le droit de priver leurs enfants des soins médicaux, M. Melin ne put faire autrement que d’inculper Leclercq et la femme Sautel et de les envoyer au dépôt.
    Ajoutons qu’au cours de son enquête, le magistrat a appris qu’alors qu’ils habitaient rue Saint-Julien-le-Pauvre, les deux « antoinistes » avaient déjà perdu un premier enfant, âgé de vingt-six mois. Bien que le permis d’inhumer leur eût été alors accordé, M. Melin n’est pas éloigné de croire que le pauvre petit dut succomber dans les mêmes circonstances que la petite Antoinette.

Le Petit Parisien, 21 juillet 1912

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Germaine Lievens, portrait de profil de la pianiste

Publié le par antoiniste

Germaine Lievens, portrait de profil de la pianiste

source : aml-cfwb.be

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Visite du couple Paul ALLEMAN chez André BAILLON, Germaine et Eve-Marie LIEVENS à Marly-le-Roi

Publié le par antoiniste

Visite du couple Paul ALLEMAN chez André BAILLON, Germaine et Eve-Marie LIEVENS

source : aml-cfwb.be

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Germaine LIEVENS à Marly-le-Roi en 1926 - détail

Publié le par antoiniste

Germaine LIEVENS à Marly-le-Roi en 1926 - détail (aml-cfwb.be)

Visite du couple Paul ALLEMAN chez André BAILLON, Germaine et Eve-Marie LIEVENS à Marly-le-Roi

source : aml-cfwb.be

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Albert Jeannin en officier

Publié le par antoiniste

Albert Jeannin

Albert Jeannin

 

Né le 15 juin 1894 à MANTES (Yvelines) - Décédé le 4 juin 1970 à PARIS XIXe

Entre dans la Marine en 1911

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 5 octobre 1914, port ROCHEFORT.

Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 26 avril 1916.

Affecté au Bataillon de Fusiliers Marins, il est cité à l'ordre de l'Armée navale en février 1919 : "Officier particulièrement brave ; le 14 septembre 1918, a entraîné superbement sa troupe à l'attaque. Bien que blessé une première fois, a continué à diriger énergiquement son unité jusqu'au moment où un éclat d'obus lui fracturant gravement la jambe l'obligea à abandonner le commandement. A donné à tous un superbe exemple de courage et d'énergie.".

 

Lieutenant de vaisseau le 25 février 1919.

Il est à nouveau cité en mars 1919 : "Etant enseigne de vaisseau, lieutenant de la 2e compagnie de bataillon de fusiliers-marins, est parti à l'attaque le 14 septembre 1918, au moulin de Laffaux, à son poste derrière le barrage roulant. Blessé une première fois, il continua sa progression, mais il fut peu après atteint une seconde fois ; il remit le commandement de sa troupe au chef de demi-section, fut pansé sur le terrain et évacué. Sa conduite au feu, pleine de bravoure, fut un exemple rempli d'encouragement pour ses subordonnés. Trois citations.".

Chevalier de la Légion d'Honneur.

Croix de Guerre.

Au 1er janvier 1921, port ROCHEFORT.

 

source : http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_jeannin.htm

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Albert Jeannin évoque Robert Vivier (L'Intransigeant 22 février 1936)

Publié le par antoiniste

Albert Jeannin évoque Robert Vivier

 

LES LIVRES LUS PAR...

« Délivrez-nous du mal »
     de Robert Vivier
vu par un Antoiniste.

    M. Robert Vivier, auteur de deux romans populistes : Non et Folle qui s’ennuie (prix Albert-Ier), vient de consacrer un gros livre de 370 pages à Antoine le Guérisseur et à la religion qu’il a fondée. Celui qui, pour ses adeptes, est devenu le Père, s’appelait de son vrai nom Louis Antoine. Né dans une humble famille de paysans belges, il fut lui-même mineur, puis ouvrier métallurgiste et concierge aux tôleries de Jemappe. Ayant amassé un petit pécule — 80.000 francs, ce qui était coquet avant 1900 – il s’adonna au spiritisme, puis fonda le « nouveau spiritualisme » qui devait devenir, par la suite, l’Antoinisme. Sa renommée se répandit promptement en Belgique. Quand il mourut, en 1912, il laissait deux temples. Le culte Antoiniste en compte aujourd’hui 44 (dont 28 en Belgique), et 140 salles de lecture. Le chef actuel de la nouvelle religion est la propre femme du guérisseur, que les adeptes saluent du nom de Mère.
    Nous sommes allé demander au desservant d’un des deux temples antoinistes de Paris ce qu’il pensait du livre de M. Robert Vivier. Ce desservant est un ancien lieutenant de vaisseau, grand blessé de guerre, commandeur de la Légion d’honneur. Il a passé huit années à Jemappe-sur-Meuse, près du Père Antoine. Il est vêtu de la robe noire des Antoinistes, une courte soutane.
     – M. Robert Vivier, nous dit-il, est impartial et il montre même, m’a-t-il semblé, une certaine sympathie à l’égard du Père. Mais son livre est malheureusement incomplet. C’est ainsi qu’on n’y voit pas suffisamment les difficultés que notre chef spirituel eut à surmonter avant de faire triompher sa doctrine. Le Père Antoine fut un homme de foi et de sacrifice. Songez qu’il recevait jusqu’à 1.400 malades par jour, et que chacun, après l’avoir vu, partait soulagé. Songez aussi que, pendant dix ans, il voulut vivre seul, privé de toute satisfaction, de toute joie. Cette solitude lui était d’ailleurs nécessaire pour recevoir la révélation, qu’il nous a léguée en trois livres intitulés : La révélation, par Antoine le Guérisseur ; Le couronnement de l’œuvre révélée et Le développement de l’enseignement du Père.
    – Pouvez-vous me dire comment le Père Antoine rédigea ces livres ?
    – C’est précisément ce que M. Vivier n’a pas suffisamment mis en valeur. Voilà : le Père obéissait aux fluides. Ses dix principes furent reçus en deux nuits.
    Dès qu’il sentait le fluide venir en lui, il convoquait sa sténographe et prenait soin que son message fût fidèlement transcrit. Il arrivait parfois que la sténographe corrigeât des phrases boiteuses, mais le Père, aussitôt, rétablissait son texte. « Je préfère ma pensée à votre correction grammaticale », disait-il. Car le Père était un prophète, un instrument de Dieu.

                                                     Yves GANDON.

L’Intransigeant, 22 février 1936

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Achat du terrain du temple de Monaco (Journal de Monaco n°2864 du 18 février 1913)

Publié le par antoiniste

achat du terrain du temple de Monaco

Achat du terrain à la Condamine, quartier des Révoires. 

Contenante superficielle de 350,46 m² pour un prix de 26 284,50 francs.

 

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Journal de Monaco n°2940 du 21 juillet 1914

Publié le par antoiniste

Journal de Monaco  n°2940 du 21 juillet 1914

 

Etude de Me Alexandre Eymin,
docteur en droit, notaire,
2, rue du Tribunal, Monaco.

CESSION DE FONDS DE COMMERCE
Publiée en conformité de l’Ordonnance Souveraine
du 23 juin 1907.
(Deuxième Insertion.)

    Suivant acte reçu par Me Alexandre Eymin, docteur en droit, notaire à Monaco, soussigné, le onze juillet mil neuf cent quatorze, M. Eugène-Henri-Léon Blaringhem et Mme Mathilde-Sophie Künz, son épouse, négociants en instruments de musique, demeurant à la Condamine, ont acquis :
    De Mme Marie-Louise Vittart, veuve de M. Alexandre-Ferdinand-Charles-Marius Künz, commerçante en instruments de musique, demeurant à la Condamine, rue Louis, n° 15 ;
    Tous les droits de communauté qu’elle possédait sur :
    1° Un fonds de commerce de location de pianos, instruments de musique et partitions, exploité à la Condamine, rue Louis, n° 15. villa Canis, avec succursale à Monte-Carlo, boulevard des Moulins, villa Hélène, et entrepôt à la Condamine, rue Antoinette, no 1, villa Marcel ;
    2° Un fonds d’appartements et chambres meubles exploité à la Condamine, villa Canis, rue Louis, n° 15, et villa Edouard, rue Antoinette.
    Les dits fonds comprenant la clientèle ou achalandage, le nom commercial ou enseigne, les meubles meublants, objets mobiliers, les marchandises, le droit aux baux des locaux ou les dits fonds sont exploités, et, en général, tous accessoires y attachés.
    Les créanciers, tant de Mme Künz-Vittart que de m. Alexandre-Ferdinand-Charles-Marius Künz, son défunt mari, s’il en existe, sont invités, sous peine de ne pouvoir critiquer le paiement qui serait effectué en dehors d’eux, à faire opposition sur le prix de cette cession au domicile à cet effet élu à Monaco, en l’étude de Me Eymin, notaire soussigné, avant l’expiration d’un délai de dix jours à dater de la présente insertion.
    Monaco, le 21 juillet 1914.                      Alex. Eymin.

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Journal de Monaco n°2939 du 14 juillet 1914

Publié le par antoiniste

Journal de Monaco n°2939 du 14 juillet 1914

 

Marie-Louise Vittart, soeur de Juliette vend à ses beaux-parents Künz ses biens à la Condamine et Monte-Carlo.

 

 

Etude de Me Alexandre Eymin,
docteur en droit, notaire,
2, rue du Tribunal, Monaco.

CESSION DE FONDS DE COMMERCE
Publiée en conformité de l’Ordonnance Souveraine
du 23 juin 1907.
(Première Insertion.)

   Suivant acte reçu par Me Alexandre Eymin, docteur en droit, notaire à Monaco, soussigné, le onze juillet mil neuf cent quatorze, M. Eugène-Henri-Léon Blaringhem et Mme Mathilde-Sophie Künz, son épouse, négociants en instruments de musique, demeurant à la Condamine, ont acquis :
    De Mme Marie-Louise Vittart, veuve de M. Alexandre-Ferdinand-Charles-Marius Künz, commerçante en instruments de musique, demeurant à la Condamine, rue Louis, n° 15 ;
    Tous les droits de communauté qu’elle possédait sur :
    1° Un fonds de commerce de location de pianos, instruments de musique et partitions, exploité a la Condamine, rue Louis, n° 15, villa Canis, avec succursale à Monte-Carlo, boulevard des Moulins, villa Hélène, et entrepôt à la Condamine, rue Antoinette, n° 1, villa Marcel ;
    2° Un fonds d’appartements et chambres meubles exploité à la Condamine, villa Canis, rue Louis, n° 15, et villa Edouard, rue Antoinette.
    Les dits fonds comprenant la clientèle ou achalandage, le nom commercial ou enseigne, les meubles meublants, objets mobiliers, les marchandises, le droit aux baux des locaux ou les dits fonds sont exploités, et, en général, tous accessoires y attachés.
    Les créanciers, tant de Mme Künz-Vittart que de m. Alexandre-Ferdinand-Charles-Marius Künz, son défunt mari, s’il en existe, sont invités, sous peine de ne pouvoir critiquer le paiement qui serait effectué en dehors d’eux, à faire opposition sur le prix de cette cession au domicile à cet effet élu à Monaco, en l’étude de Me Eymin, notaire soussigné, avant l’expiration d’un délai de dix jours å dater de l’insertion qui fera suite à la présente.
    Monaco, le 14 juillet 1914.                      Alex. Eymin.

 

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Journal de Monaco n°2864 du 18 février 1913

Publié le par antoiniste

Journal de Monaco n°2864 du 18 février 1913

 

achat du terrain pour le temple de Monaco par Juliette Vittard

 

Etude de Me Alexandre EYMIN,
docteur en droit, notaire,
2, rue du Tribunal, Monaco.

PURGE D’HYPOTHÈQUES LÉGALES

    Aux termes d’un contrat reçu par Me Alexandre Eymin, docteur en droit, notaire à Monaco, soussigné, le trente janvier mil neuf cent treize, dont expédition transcrite au bureau des hypothèques de Monaco le dix février mil neuf cent treize, volume 125, numéro 5, a été déposée ce jourd’hui même au Greffe du Tribunal civil de première instance de la Principauté ;
    Mlle Juliette VITTART, célibataire, majeure, rentière, demeurant à Jemeppes-les-Lièges (Belgique), a acquis :
    De Mme Jeanne-Dévote LAURENTI, épouse de M. fortuné SALADINI, employé au Casino de Monte Carlo, demeurant à la Condamine, quartier des Révoires ;
    Une parcelle de terrain située sur la commune de la Condamine (Principauté de Monaco), quartier des Révoires, d’une contenance superficielle de trois cent cinquante mètres carrés quarante-six décimètres carrés, portée au plan cadastral sous partie du n°412 de la section B, confinant : vers le midi, sur une longueur de quinze mètres, à la propriété Olivié ; vers le couchant, sur une longueur de vingt-trois mètres cinquante centimètres, au surplus de la propriété de Mme Saladini ; vers le nord, sur une longueur de quinze mètres, au boulevard de l’Observatoire, et vers l’est, sur une longueur de vingt-deux mètres soixante-cinq centimètres, à la propriété Bresani.
    Cette acquisition a eu lieu, à raison de soixante-quinze francs le mètre carré, moyennant le prix global de vingt six mille deux cent quatre-vingt-quatre francs cinquante centimes, ci .................................... 26.284 frs. 50
    Pour l’exécution de ce contrat, domicile a été élu, par les parties, à Monaco, en l’étude de Me Eymin, notaire soussigné.
    Avertissement est donné aux personnes ayant le droit de prendre, sur l’immeuble vendu, des inscriptions pour cause d’hypothèques légales, qu’elles devront requérir ces inscriptions dans le délai d’un mois de ce jour, à peine d’être déchues de tous droits. Monaco, le dix-huit février mil neuf cent treize.
                                                     Pour extrait :
                                                 (Signé) Alex. Eymin.

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