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militaire

Condamnation d'un antoiniste (La Métropole, 4 décembre 1925)(Belgicapress)

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    CONSEIL DE GUERRE DE LIEGE. – Condamnation d'un Antoiniste. – Un Antoiniste de la région de Liége, en garnison en Allemagne, avait refusé d'obéir au commandement : « Garde-à-vous ! » parce que... ses convictions religieuses lui imposent « de ne se garder contre personne ». Il fut renvoyé devant le Conseil de guerre qui l'a condamné à un an de prison.

La Métropole, 4 décembre 1925 (source : Belgicapress)

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Père en habit militaire (Archives du Temple de Retinne)

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Père en habit militaire (Archives du Temple de Retinne)

Père en habit militaire (Archives du Temple de Retinne)

Cela ne permet pas vraiment de savoir quel a été le grade de Louis Antoine au sein de l'armée belge : chasseur à pied, infanterie de ligne (celui qui a sa garnison à Bruges est le 4e régiment de ligne),

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Visite aux disciples d'Antoine-le-Guérisseur (L'Intransigeant, 30 juillet 1912)

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Visite aux disciples d'Antoine-le-Guérisseur (L'Intransigeant, 30 juillet 1912)       Visite aux disciples
                    d'Antoine-le-Guérisseur

    Les poursuites contre Leclerq affectent beaucoup les « antoinistes ». – L'un d'eux nous raconte les épisodes de sa conversion.

    Le chiffonnier Leclercq, l'antoiniste accusé d'avoir laissé mourir sa fillette, a été interrogé hier par le juge d'instruction.
    – C'est en lisant un journal hostile à l'antoinisme, a-t-il dit, que je me suis converti à sa doctrine.
    Et le malheureux montre à son juge une brochure, l'Unitif, dans laquelle on peut lire « Si l'on ne veut pas périr, il ne faut jamais appeler le médecin, ni prendre de remède. »
    Confiant, Leclerq n'appela pas le médecin, et sa fillette est morte, d'où les poursuites d'aujourd'hui.
    J'ai franchi ce matin le seuil du numéro 7 de la rue Esquirol, où dans une coquette boutique est installé le siège de l'« antoinisme ». Siège modeste, certes, et que vous prendriez pour un quelconque magasin, si au-dessus ne s'étalait une large banderole sur laquelle on peut lire : « Culte antoiniste ».
    – Mlle Canus (sic) ? ai-je demandé.
    Mais Mlle Canus, « mère » de l'antoinisme en France, n'était pas là.
    Cependant, un adepte est venu à moi : Polonais d'origine, ancien soldat de la légion étrangère, il voulut bien me dire toute la surprise que causent aux « antoinistes » les poursuites contre Leclerq.
    – Leclerq, me dit-il, est un homme dont l'équilibre mental est loin d'être parfait. Il a pris à la lettre le conseil : « N'appelez pas le médecin », alors que l'antoinisme, en son esprit, dit bien plutôt : « Il faut croire au Père : la foi en lui vous guérira, quand médications et remèdes seront impuissants pour assurer votre soulagement ».
    Leclerq adorait sa petite, il voulait la sauver et priait le ciel de lui accorder sa guérison. Il eût pu, sans s'exposer à notre excommunication, demander le secours de la science : notre Père, en effet, ne l'a jamais interdit.
    Et confiant, le disciple d'Antoine me narre tous les bienfaits du culte auquel il appartient :
    Comme beaucoup d'autres, me dit-il, et comme vous-même, peut-être, monsieur, je ne croyais pas à l'antoinisme : j'en riais, j'étais sceptique. Aujourd'hui vous me voyez convaincu.
    – Et quels ont été les motifs de cette conversion ?
    – J'avais, au Tonkin, contracté les fièvres, une maladie de foie et plusieurs autres maladies coloniales : j'étais un homme perdu quand le hasard mit sur ma route un homme qui de manière lumineuse m'exposa la doctrine antoiniste.
    Je l'écoutai d'une oreille complaisante, peu à peu ses enseignements me pénétrèrent et j'en compris toute la grandeur et toute la beauté.
    – Et vous avez été guéri ?
    – Non, pas immédiatement : à force d'efforts moraux, je suis parvenu à dominer mon mal : il peut me faire souffrir, me torturer, je ne le sens plus, ou plutôt la souffrance qui en résulte est pour moi une cause de sanctification – et partant de bonheur. Je ressens le bien de ce que tout autre penserait être un mal.
    L'antoinisme m'a permis de dominer les souffrances de mon corps et celles de mon esprit : dans l'adversité qui s'acharne sur moi, il m'a permis de n'en voir qu'une source de salut ; il me fait bénir celui-là même qui me combat, il me fait trouver douce toute embûche et toute hostilité.
    Et dans un mouvement qui certes n'est pas dénué de grandeur dans sa simplicité, le disciple d'Antoine ajouté à voix basse :
    – Tenez, Monsieur, vous le voyez, je suis pauvre, très pauvre : je vis de la façon la plus obscure et la plus ignorée. Il m'arrive parfois de ne pas manger à ma faim : mais je suis heureux, heureux quand même...
    Une pause et mon homme ajoute :
    – Oui, plus heureux que vous, monsieur, plus heureux que les riches, plus heureux que tous ceux qui passent à mes côtés, quels qu'ils soient. Car ma foi est une source de bonheur que seuls peuvent apprécier ceux qui croient.     AMÉDÉE GARMER.

L'Intransigeant, 30 juillet 1912

 

    Il faut lire Mlle Camus et non Canus.

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Albert Jeannin en officier

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Albert Jeannin

Albert Jeannin

 

Né le 15 juin 1894 à MANTES (Yvelines) - Décédé le 4 juin 1970 à PARIS XIXe

Entre dans la Marine en 1911

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 5 octobre 1914, port ROCHEFORT.

Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 26 avril 1916.

Affecté au Bataillon de Fusiliers Marins, il est cité à l'ordre de l'Armée navale en février 1919 : "Officier particulièrement brave ; le 14 septembre 1918, a entraîné superbement sa troupe à l'attaque. Bien que blessé une première fois, a continué à diriger énergiquement son unité jusqu'au moment où un éclat d'obus lui fracturant gravement la jambe l'obligea à abandonner le commandement. A donné à tous un superbe exemple de courage et d'énergie.".

 

Lieutenant de vaisseau le 25 février 1919.

Il est à nouveau cité en mars 1919 : "Etant enseigne de vaisseau, lieutenant de la 2e compagnie de bataillon de fusiliers-marins, est parti à l'attaque le 14 septembre 1918, au moulin de Laffaux, à son poste derrière le barrage roulant. Blessé une première fois, il continua sa progression, mais il fut peu après atteint une seconde fois ; il remit le commandement de sa troupe au chef de demi-section, fut pansé sur le terrain et évacué. Sa conduite au feu, pleine de bravoure, fut un exemple rempli d'encouragement pour ses subordonnés. Trois citations.".

Chevalier de la Légion d'Honneur.

Croix de Guerre.

Au 1er janvier 1921, port ROCHEFORT.

 

source : http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_jeannin.htm

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Frère André Levasseur, du temple de Pré Saint Gervais

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Frère André Levasseur, du temple de Pré Saint GervaisEsotérisme - Mouvements religieux - Médiums
LEVASSEUR André dit Frère André (1925-2008)
4eme division (3eme ligne)
mercredi 10 mars 2010.

    Le Père-Lachaise est aussi le réceptacle de toutes les formes de philosophies, de tous les courants religieux, de toutes les croyances...
    Si l’on connait bien Alan Kardec et le spiritisme, Auguste Comte et le positivisme, Saint Simon et sa fameuse doctrine, on connait beaucoup moins les adeptes ou défenseurs des thèses de l’Antoinisme...
    Toutes ces croyances sont respectables en elles-même et n’entrainent l’adhésion que de leurs défenseurs. Il est hors de question ici, de faire du prosélytisme ou d’apporter de l’eau au moulin de qui que ce soit, mais, force nous est de constater que chacune de ces chapelles comporte ses fidèles suivant leur berger ou mentor en esprit et en réflexion...


Homme de Foi et médium
Frère André Levasseur, du temple de Pré Saint Gervais    Né dans un milieu modeste, André Hippolyte Léon Levasseur voit le jour à Paris (XIVeme), le 7 décembre 1925.
    Celui qui deviendra plus tard Frère André, connait une scolarité sans histoire couronnée par l’obtention du Certificat d’Etudes Primaires et plus tard, d’un CAP de tourneur.
    A priori, rien le le destinait à exercer une profession de foi bien qu’ayant été élevé dans les principes de la religion catholique.
    Lorque qu’éclate la Seconde Guerre Mondiale, le jeune André n’a que 14 ans. Bien que trés jeune, il s’engage dans la défense passive et sert utilement dans les heures troublées de l’occupation.
 Frère André Levasseur, du temple de Pré Saint Gervais   En 1944, du 18 au 25 août, il sert dans les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), il appartint au groupe FFI de Drancy secteur Nord du 18 août 1944 au 25 du même mois. Il continua à servir sa formation aprés la Libération jusqu’au 10 septembre 1944. Il reçoit en récompense de ses mérites la Médaille commémorative 39-45 avec barette Libération.
    Il s’engage volontairement pour trois années dans le corps du personnel du Service Général. Aprés diverses affectations, il s’embarque à Marseille le 17 janvier 1946 et débarque à Saïgon (Indochine française) le 7 février 1946. Il sera définitivement démobilisé le 24 octobre 1946.

 

La vie spirituelle de Frère André
    André Levasseur est trés affecté par la vision de tous ces blessés, de toutes les misères rencontrées au cours de son engagement. Sa foi, déjà bien présente, est confortée et sublimée par sa rencontre avec l’abbé Gabriel Mezerette, prêtre de l’église Saint-Germain l’Auxerrois et Sainte-Louise de Marillac de Drancy.
    Déjà, dans sa prime jeunesse, André fut confronté à des visions ou prémonitions hors du commun. Tentant de comprendre et d’analyser ces phénomènes, il est amené à élargir son champ d’investigation spirituel.
    Volontairement, il s’exile en Afrique et parfait sa connaissance des dons de voyance et de médiumnité. Il en revient avec un enseignement des plus profond.
    Dés lors, sa vie est toute tracée, sa vocation accomplie, son chemin droit et sans ornière. Il mit alors ses dons au service de ses concitoyens, ne ménageant si son temps, ni sa peine.
Frère André Levasseur, du temple de Pré Saint Gervais    Adepte philosophe des thèses antoinistes, il fut longtemps le soutien des fidèles fréquentant le temple du Pré Saint-Gervais. Sa renommée en fit un des piliers de cette confrèrie.
    Homme de foi et homme de coeur, il n’eut de cesse de prodiguer ses connaissances et de professer ses prémonitions.
    Frère André, nous a quitté en 2008, entouré du respect et de l’affection des siens, il repose dans la 4eme division. Il repose avec Mireille Marie Françoise Krug (1940-2016), bienfaitrice de l’APPL (Amis et Passionnés du Père Lachaise) et responsable financière de notre association pendant plusieurs années.


source : http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=3057

https://www.appl-lachaise.net/levasseur-andre-dit-frere-andre-1925-2008/

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