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Les dix principes en prose

Publié le par antoiniste

Les dix principes en prose

Enseignement d'Antoine le Guérisseur

    Jacques Cécius me faisait remarquer les Dix principes n'étaient pas en prose mais bien en vers. En effet, dans la première impression, en 1909, de l'Enseignement Révélé par Antoine le Guérisseur, on trouve :
- les "Dix fragments en Prose de l'Enseignement Révélé par Antoine le Guérisseur,
- la matière des 24 numéros de la Revue du Nouveau Spiritualisme, sous une forme un peu restreinte,
- la "Couronne de l'OEuvre Révélée.
    Puis cela est réédité en 1910, avec modifications, les Dix principes en Prose et le Couronnement. "Cette édition ne fut pas modifiée du vivant du Maître, sauf pour la couverture et la page de titre où, vers 1911, "Antoine le Guérisseur" fut remplacé par "Antoine le Généreux" (Frère Jean-Marc Boffy, p.35 et 43).
    Dans le premier Unitif (1911), on retrouve les "Dix principes révélés en prose par Antoine le Généreux" (Debouxhtay, p.183).
    Dans une question concernant la cérémonie des enterrements, en 1927, un adepte demande aux frères Musin, si on doit lire les "Dix principes en prose" (frère Jean-Marc Boffy, p.71).
    Dans les reproductions suivantes de l'Unitif en Belgique, ils sont annoncés comme la "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". La liste des temples s'y arrête à Tournai, consacré en 1938. Le petit fascicule de Pierre Debouxhtay sur l'antoinisme datant de 1943, l'auteur parle toujours dans l'Enseignement des "Dix principes en prose". Il y a donc eu correction vers cette époque entre 1927 et 1938. On corrigea les petits fascicules mais les livres étaient déjà imprimés. La version de la Révélation que je possède porte le texte "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". Dans une reproduction spéciale d'un Unitif édité en France, on trouve à la fin également la "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". On ne parle donc plus de prose.

Les dix principes en prose

Unitif de 1911

 

    Explorons maintenant le texte. On remarque, premièrement qu'il n'y ait, présentés dans les premières pages de la Révélation, que le 2e et le 5e principes qui soient en vers libres rimés. Les autres sont coupées à l'impression à d'autres endroits.
    Ensuite, on remarque très vite, si mon découpage est bon, une liberté dans la rime : personne / homme, réside / existe (1e principe), moi / pas (2e principe), personne / parole (3e principe).
    De plus ces rimes sont entrecroisées (enchâssées) avec beaucoup de liberté également : prenons le premier principe comme exemple :
    A          A
    B          A
    A          B
    C          A
    B   ou   C
    A          B
    C          A
    A          C
    A          A
                A

    Sans parler du nombre de pied d'un nombre presque différent pour chaque vers : encore dans le premier principe :
4 pieds
9 pieds ou 10 pieds (selon le e muet final de personne) ou 6 pieds et 3 pieds
5 pieds
5 pieds ou 6 pieds (selon le e muet final de réside)
4 pieds ou 5 pieds (selon le e muet final de homme)
7 pieds
3 pieds ou 4 pieds (selon le e muet final de existe)
5 pieds ou 7 pieds (selon le e muet final de une et suprême)
10 pieds

Les dix principes en prose

feuillet détaché des Dix principes


    On voit donc qu'il y a une forme de versification, que l'on peut qualifier de vers libre. Mais tellement libre qu'il était certainement plus simple de qualifier de prose. De plus, on chercha rapidement à traduire la Révélation, et ceci sous l'égide de Mère certainement, car Père pensait qu'il n'y avait que le français qui puisse être utilisé pour sa Révélation, et que cette dernière ne pouvait être traduite.
    Mais alors pourquoi préciser "en prose", alors que les Dix principes sont présentés en vers libres et qu'on peut les faire rimer :
- on peut répondre que "les voix du Seigneur sont impénétrable".
- on peut dire qu'il était fréquent, dans les séances spirites, que les médiums captaient le message des esprits en rime ou en vers.
- ou penser à une erreur, ce qui paraît peu probable, même si l'on sait que Père était que peu instruit, il connaissait assez de français pour écrire sa Révélation et sa nombreuse correspondance, et il était entouré d'un professeur d'Athénée, le frère Delcroix.
- ou penser encore qu'on préféra le pragmatisme à la complication, et présenter ces principes en prose, même si les assonances permettent une mémorisation plus facile.
- ou encore se demander s'il n'y a pas un message caché soit dans les chiffres déduit du nombre de pieds, soit dans la rime ou autre... (on pense au décorticage de la Bible que des chercheurs ont entrepris pour découvrir des prophéties, ou encore aux lettres de George Sand à Alfred de Musset dans lesquelles il faut lire une ligne sur deux pour en découvrir le sens véritable).

Les dix principes en prose

Développement, dernière édition


    On a vu donc que les Dix principes n'étaient plus qualifiés de "prose". Mais les voici présenté en rime ; cela dit d'autres découpages sont possibles, et je vous laisse le libre-arbitre de les découvrir :


DIEU PARLE

PREMIER PRINCIPE

Si vous m'aimez,
Vous ne l'enseignerez / à personne,
Puisque vous savez
que je ne réside
Qu'au sein de l'homme.
Vous ne pouvez témoigner
qu'il existe
Une suprême bonté
Alors que du prochain vous m'isolez.
 

DEUXIÈME PRINCIPE

Ne croyez pas en celui qui vous parle de moi,
Dont l'intention serait de vous convertir,
Si vous respectez toute croyance
Et celui qui n'en a pas,
Vous savez, malgré votre ignorance,
Plus qu'il ne pourrait vous dire.
 

TROISIÈME PRINCIPE

Vous ne pouvez faire la morale à personne,
Ce serait prouver Que vous ne faites pas bien,
Parce qu'elle ne s'enseigne pas par la parole,
Mais par l'exemple Et ne voir le mal en rien.
 

QUATRIÈME PRINCIPE
 
Ne dites jamais que vous faites la charité
A quelqu'un qui vous semble dans la misère,
Ce serait faire entendre Que je suis sans égards,
que je ne suis pas bon ;
Que je suis un mauvais père,
Un avare,
Qui laisse avoir faim son rejeton.
Si vous agissez envers votre semblable Comme un véritable frère,
Vous ne faites la charité qu'à vous-mêmes, Vous devez le savoir,
Puisque rien n'est bien s'il n'est solidaire,
Vous ne faites envers lui Que remplir votre devoir.
 

CINQUIÈME PRINCIPE
 
Efforcez-vous d'aimer celui que vous croyez être
« Votre ennemi » ;
Ce n'est que pour vous apprendre à vous connaître
Que je le place sur votre chemin.
Mais voyez le mal plutôt en vous qu'en lui
Il en sera le remède souverain.
 

SIXIÈME PRINCIPE

Quand vous voudrez connaître la cause De vos souffrances,
Que vous endurez toujours avez raison,
Vous la trouverez en l'incompatibilité de L'intelligence avec la conscience,
Car elles sont la base des termes de comparaison.
Vous ne pouvez ressentir la moindre souffrance
Qu'elle ne soit pour vous faire remarquer
Que l'intelligence est opposée à la conscience.
C'est ce qu'il ne faut pas ignorer.
 

SEPTIÈME PRINCIPE

Tâchez de vous pénétrer
Que la moindre souffrance
est due à votre Intelligence
qui veut toujours plus posséder
Elle se fait un piédestal de la clémence,
En voulant que tout lui soit subordonné.
 

HUITIÈME PRINCIPE

Ne vous laissez pas maîtriser par votre intelligence
Qui ne cherche qu'à s'élever toujours de plus en plus ;
Elle foule aux pieds la conscience,
Soutenant que c'est la matière qui donne Les vertus,
Tandis qu'elle ne renferme que la misère
Des âmes que vous dites « Abandonnées »,
Qui ont agi seulement pour plaire
A leur intelligence qui les a égarées.
 

NEUVIÈME PRINCIPE
 
Tout ce qui vous est utile, pour le présent Comme pour l'avenir,
Si vous ne doutez en rien, Vous sera donné par surcroît
Cultivez-vous, vous vous rappellerez le passé ; Vous aurez le souvenir
Qu'il vous a été dit  « Frappez, je vous ouvrirai ; Je suis dans le connais-toi. »
 

DIXIÈME PRINCIPE

Ne pensez pas faire toujours un  bien, Lorsque à un frère vous portez assistance ;
Vous pourriez faire le contraire, Entraver son progrès.
Sachez qu'une grande épreuve Sera votre récompense,
Si vous l'humiliez en lui imposant le respect.
Quand vous voudrez agir, Ne vous appuyez jamais sur la croyance
Car elle pourrait vous égarer ;
Rapportez-vous seulement à votre conscience
Qui doit vous diriger, elle ne peut se tromper.

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Le silence - Pourquoi on ne parle pas dans les temples

Publié le par antoiniste

Le silence - Pourquoi on ne parle pas dans les temples

On ne doit pas parler dans le temple (source : abc-des-abc-michea-jacobi.blogspot.com)

    COMMENT DOIT-ON AGIR
    DANS LES RÉUNIONS SI
     L'ON VEUT RESPECTER
       L'ENSEIGNEMENT

    Père, j'ai la pensée de Vous écrire pour vous poser deux questions.
    1° Quand la lecture est faite, doit-on terminer la réunion ou demander aux frères qui y assistent s'ils ont l'une ou l'autre question à poser et laisser chacun libre d'y répondre d'après son expérience.
    2° Après la lecture il nous arrive de donner connaissance de lettres que nous recevons de part et d'autre. N'y trouvez-vous pas un obstacle ?
    Ayez la bonté, Père, de répondre à ces questions afin que nous marchions tous d'accord dans la voie que vous nous avez tracée.
                      P.

    Le Père. - J'ai déjà reçu de plusieurs groupes des lettres me demandant comment on doit faire pour être d'accord avec l'Enseignement. Nous le savons, nous n'en sommes encore qu'à l'aurore de sa proclamation. Pour le répandre nous en faisons la lecture dans des maisons ou dans des salles suivant l'importance des groupes. Plus grand est le nombre des adeptes, plus il est besoin de salles indépendantes et plus aussi le silence est nécessaire. Les groupes qui se dirigeront avec amour attireront de nouveau adhérents en proportion et des personnes dévouées et désintéressées seront heureuses de faire construire des temples ; c'est en travaillant à notre amélioration que nous trouverons tout ce dont nous avons besoin, tout se résoudra à notre satisfaction, nous finirons par avoir dans chaque groupe un temple et vous savez qu'on n'y parle pas ; nous devrions commencer dès maintenant à ne plus le faire, avant ni après la lecture. L'Enseignement est un guide, une lumière qui nous éclairera pour tout ce qui nous sera nécessaire, celui qui respectera ce qu'il en comprendra sera inspiré suivant son désir de continuer son progrès. Ce n'est pas ce que nous pourrions ajouter à la lecture qui nous fera mieux connaître le chemin que nous devons suivre, qui pourra nous donner ce que nous n'avons pas mérité. Plus de silence y aura-t-il, mieux le fluide pourra faire son oeuvre et plus les adeptes en profiteront. Cependant ils peuvent se réunir à deux ou trois tantôt chez l'un tantôt chez l'autre pour raisonner de l'Enseignement, mais ils doivent se garder de prétendre mieux connaître que d'autres car notre intelligence pourrait nous rendre de mauvais service ; dans ces petites réunions chacun pourra dire sa manière de comprendre l'Enseignement. Notez bien que celui-ci n'est interprété que suivant notre degré d'élévation, nous pourrions parfois être étonnés de l'interprétation de certains adeptes qui nous paraîtrait tout l'opposé de la nôtre. C'est pour nous autant d'instruction et nous pouvons reconnaître par là que le contact de notre semblable nous est toujours utile puisque la solidarité nous est autant indispensable pour nous instruire que pour nous améliorer. Ceux qui s'efforceront de mettre en pratique l'Enseignement démoliront insensiblement leur vue du mal qui seule fait dégénérer les réunions parce que ce n'est que par elle que surgissent toutes les contrariétés qui mettent le désaccord entre les adeptes. Nous nous étonnons parfois que des frères en soient atteints et qu'ils voient le mal dans des choses qui nous paraissent être un bien, mais nous ne l'avons pas moins à leur égard si elle nous paraît être chez eux car nous voyons également le mal en eux si nous ne sommes pas satisfaits de leur manière de voir. C'est ce qui arrive, nous croyons être dans la raison en visant par la vue du mal ceux que nous sembleraient la posséder.

Le Développement de l'Enseignement du Père, p.147-152

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Histoire de la robe

Publié le par antoiniste

Histoire de la robe    1906, Louis Antoine, revêtu pour la première fois de la robe révélée, informe ses adeptes que grâce à leur dévouement, il a atteint un fluide plus pur, et que s'ils acceptaient cette inspiration, ils pourraient être d'autant plus utiles à leurs semblables. C'est ainsi qu'il fonda le Nouveau Spiritualisme, dont la base est entièrement morale.
Historique du culte antoiniste, p.23

    "Il y a environ six ans que je recevais une inspiration me disant comment je devais me vêtir pour enseigner la Révélation ; j'obéis aussitôt et j'en fus heureux, non pas de porter le costume mais de ressentir l'Amour qui découle de cette Révélation.
    "Depuis cette époque, bien des adeptes ont demandé à pouvoir se vêtir de même pour répandre l'Enseignement et démontrer d'autant mieux qu'ils y ont foi. Mais comme je rencontrais encore beaucoup de fluides qui ne me permettaient pas de dire : oui, je faisais toujours patienter, car je croyais que d'autres auraient pu en abuser.
    "Dernièrement, Madame Antoine qui opère aussi les malades, me remplaçant quand je dois m'abstenir, me communiqua une inspiration qu'elle avait reçue pour le même sujet. J'en fus plus heureux que pour moi. "C'est une véritable révélation, lui dis-je, vous pouvez agir. Cette robe, telle que vous me l'expliquez, a été révélée, déjà il y a des milliers d'années".
    "Voilà comment nous avons été habillés tous deux de la robe spéciale.
    "Plusieurs adeptes ayant été inspirés de revêtir la même robe, m'en firent part. C'est alors que me fut donné le complément de cette révélation, me disant qu'avec le temps tout le monde se transformera de la même façon, que cette inspiration est déjà un commencement."
Pierre Debouxhtay, p.245-249

    C'est durant cette année [1910], que les adeptes se revêtirent également de la Robe Révélée. A ce moment, les frères portaient un chapeau melon, et les soeurs un bonnet de soie sans voile. Ceci est attesté par des photos d'époque.
Historique du culte antoiniste, p.43

    "Mais ce qui ne pouvait manquer d'assurer plus solidement encore son triomphe, c'est que l'illumination antoiniste devait surtout visiter les femmes, et parmi les femmes, tout particulièrement les modistes. Mon Dieu, oui, les modistes ! Le Père Antoine aime les modistes ! A cet instant même, à Paris, il y a une grande prêtresse, une initiée supérieure de l'Antoinisme, un sibylle par la bouche inspirée de laquelle parle l'âme même du "Père", et cette sibylle est une modiste. Elle travaille en chambre, interrompt la confection de ses chapeaux pour rendre ses oracles, sent tout à coup le dieu monter en elle en cassant un morceau de laiton, et de grands et graves journaux ont publié son portrait en première page... En un mot, c'est la Mère Antoine, et la Mère Antoine, quoique modiste, ne peut pas s'en tenir, décemment à la petit correspondance..."
L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 30 mars 1912 (il y a évidemment une erreur, c'est la desservante du temple de Paris, Mlle Camus qui était modiste et non la Mère).

    Pour les funérailles du Père, les sœurs portent déjà un voile, et les hommes portent le chapeau dans la main.

    Un autre article nous dit que la desservante de Jemeppe "ne porte ni coiffe ni bonnet". Elle précise elle-même : "Je suis la guérisseuse du temple. La Mère se tient chez elle ; on ne la voit que le matin pour les « opérations » ; moi, je reçois les malades à toute heure". Puis "la petite vieille en noir ramène avec elle une autre « sœur ». C'est une dame aux cheveux noirs, aux yeux très noirs, et qui nous livre tout d'un trait, l'histoire de sa vie et de sa conversion."
L'Écho du merveilleux, revue bimensuelle (directeur Gaston Mery) - 15-05-1913

    Quant à Mère, la même année est décrite de la façon suivante : "C'est la Mère qui apparaît. Elle est sur la tribune. Toute blanche dans ses vêtements noirs".
L'Écho du merveilleux, revue bimensuelle (directeur Gaston Mery) - 15-07-1913
    Dans un autre article, on lit : Une porte s'ouvre et la "Mère" paraît, vieille dame toute vêtue de noir, propre et décente. À son chapeau est épinglé le voile des veuves.
 La Liberté, 27 octobre 1913
Histoire de la robe
    C'étaient des hommes en lévite noire et coiffés d'un chapeau de feutre mat à bords plats, et des femmes vêtues de robes noires et couvertes d'un long voile également noir.
Le Petit Parisien, 27 oct. 1913

    Dans un Unitif (1er Octobre 1913) que cite Ch. Rumpf, on peut lire "à la question respectueuse d'une de ses « enfants », « Mère répond que les manches de la robe révélée ont 70 centimètres de largeur. Les bonnets ne se font pas en pointe, ils sont ronds ; la première ruche qui repose sur les cheveux a un contour de 22 centimètres, » etc."

    Un peu plus tard, à Paris, on lit : "Paris fut envahi, le dimanche 26 octobre, par des antoinistes dont le sombre uniforme : les hommes en lévite noire et chapeau, haut de forme de feutre à bords plats, les femmes en robes et coiffes noires, excitait la curiosité".
    Plus loin : "Sous l'inspiration du frère Noël, qui est en quelque sorte le légat antoiniste en France, et de Mlle Camus, cette petite modiste qui avait acquis la foi en allant à Jemeppe, des dons anonymes affluèrent, et au mois de mai dernier on commença la construction d'un temple où, comme à Jemeppe, les adeptes pourront venir écouter la lecture de la « Révélation »."
    Et : "Un grand nombre d'adeptes, les hommes avec leurs longues lévites noires et leurs chapeaux haut de forme ; les femmes en costumes et bonnets noirs".
    Et encore : "Sous leur habit noir à la protestante ou leur voile de deuil".
L'Écho du merveilleux, revue bimensuelle (directeur Gaston Mery). 01-11-1913

    Un article plus tardif renseigne : Pour les hommes, c'est une soutane étroitement boutonnée et tombant aux genoux ; la coiffure est un "tromblon" assez bas, comme on en portait il y a trois quarts de siècle. Pour les femmes, la jupe noire se complète d'un corsage à manches pagodes ; un ruban noir, noué sous le menton, retient une capote bordée de tulle plissé et agrémentée d'un long voile retombant dans le dos.
Le Petit Parisien du 26-06-1924

    1934-1935. Désormais, pour les cérémonies exceptionnelles (consécrations, fêtes), Mère revêtira un bonnet blanc, pour symboliser qu'elle avait atteint le fluide du Couronnement.
    9 juin 1935, Soeur Deregnaucourt consacre le Temple de Liège (Quai des Ardennes). Pour la cérémonie, Soeur Deregnaucourt était coiffée du bonnet blanc de Mère.
Historique du culte antoiniste, p.74

    Le bonnet blanc n'a jamais été plus portée à ma connaissance. Mère ne portait plus de voile, comme on peut le voir sur une photo la représentant à côté de Sœur Deregnaucourt pour la consécration du temple de Valenciennes.


    A ce propos, Pierre Debouxhtay, rapporte (p.244) : "Comme j'avais remarqué que Mère ne portait pas le voile, au cortège du 25 juin 1930, une adepte me dit que Mère est couronnée de l’œuvre et qu'ayant la couronne elle ne peut plus porter le voile. Je cite l'explication telle qu'elle me fut donnée et pour ce qu'elle vaut."
    Un adepte précisait : "Sans rien imposer, je donne simplement des renseignements, je pense qu'en ne respectant pas la pensée du costume antoiniste nous pourrions arriver à ne plus l'aimer, un changement que nous apportons de nous-mêmes vient de l'intelligence, celle-ci ne cesse de créer et le lendemain suggère encore une autre nouveauté et insensiblement nous ferons de nos bonnets des chapeaux et de nos robes amples à plis devant et à manches pagodes, des robes de ville, on le fait déjà, j'ai vu sur des robes antoinistes s'étaler de gros boutons, des chaînes en argent supportant le portrait du Père, etc. Si nous ne cessons cet état de chose nous en souffrirons, nous croyons servir l’œuvre du Père et nous la dénaturons. Ne nous faisons pas d'illusion, les tailleuses et les modistes ont puisé en nous et nous on servies, nous étions sur place et nous devions copier Mère et nous en l'avons pas fait, aussi, mes soeurs, disons-nous bien franchement : tout coquetterie n'est pas abolie en nous et réparons les coins par ci, des plis par là."
L'Unitif, III, 3, p.12-13 (in Pierre Debouxhtay, p.244)

    Dans les Tomes, on trouve le texte suivant :

LE BONNET DES SOEURS ANTOINISTES.
========================

                              J'apprends par une lettre reçue d'un ancien adepte qui a connu le PERE, que certaines soeurs auraient la pensée de porter le bonnet sans voile et faire ainsi comme MERE.

                              Cette soeur me dit:
                              "Je vous assure que je suis très attachée à mon bonnet avec le voile et je n'ai nullement la pensée de l'enlever, suis-je dans la raison ?
                              Il me semble que nous n'avons rien à changer de ce qui a été fait par PERE et MERE. Je serais très heureuse d'avoir une réponse à ce sujet."
                              Signé U. A.

Bien chère soeur,
                              Effectivement, MERE ne portait plus le voile, mais pour des raisons morales très profondes. Soeur DEREGNAUCOURT a d'ailleurs dit à l'époque : " MERE a eu la pensée de ne plus mettre le voile parce qu'ELLE est arrivée au Couronnement ; il semble donc que cette pensée la concerne seule. "
                              Nous savons que MERE était arrivée, par les grandes souffrances endurées, au fluide de Pureté absolue et qu'il n'en est pas ainsi pour nous, nous n'avons pas cette prétention, ne confondons-nous pas encore nos pensées avec des inspirations ?
                              N'imitons pas nos Parents spirituels, ETRE CE N'EST PAS PARAITRE.
                              Un adepte, humble et modeste, restera dans le bon fluide en portant la robe et le bonnet avec voile tout en respectant la révélation.
                              Si l'on retouche le travail des Fondateurs, le bon fluide disparaît en proportion.
                              Le travail moral que MERE a institué, uniforme pour tous les Desservants et adeptes, avait un but, celui d'étendre l'Enseignement en relevant la foi au PERE et en supprimant la personnalité du serviteur de l'Oeuvre.
                              Si même on nous place à la tête d'une section, ce n'est pas pour agir à notre guise, mais bien pour respecter la loi de l'établissement et cette loi sera nécessaire tant qu'il y aura de l'imperfection en nous.
                              Un adepte ne prendra aucune initiative personnelle puisque l'oeuvre est collective,
                              Recevez, chère soeur, tout mon amour fraternel.

                              Le Secrétaire Moral de Belgique

    Concernant le côté belge, on peut lire :
    Nous avons trouvé dans les archives un texte écrit par Mère concernant les robes des soeurs :
    LA ROBE ANTOINISTE
 Pour les soeurs - il faut la porter :
- sans maquillage, ni bijoux,
- les souliers et les bas noirs,
- les cheveux rentrés sous le bonnet,
- la robe descend à 13cm de terre.
 Pour les frères :
- avec pantalon et souliers noirs.

Le Père disait : "Se négliger, c'est se déconsidérer".

Mère disait : "La Robe révélée est notre plus belle robe, car l'esprit en est revêtu."

A propos du voile :
"A l'origine, Mère ne portait pas de voile, celui-ci a été suggéré par une soeur, connue pour son élégance et sa coquetterie, parce que cela ferait plus joli et plus religieux".
Le voile portait par les religieuses, est le symbole des trois voeux : chasteté, pauvreté et obéissance et nous savons que ceci ne nous a jamais été imposé.
Dans l'Unitif du 1er octobre 1913 (n°2 - p.14), il est donné des explications détaillées sur le mode de confection du bonnet et il est indiqué, d'une part que "les bonnets ne se font pas en pointe, qu'ils sont "ronds", il n'est pas question de voile, puisqu'il est également précisé que "pour terminer le bonnet, on place sur l'élastique une nouvelle ruche double, dont chaque tête a deux centimètres de haut".
Il faut noter que l'on ne voit pas pourquoi ce voile n'est qu'épinglé si à l'origine il était destiné à faire partie intégrante du bonnet ?
Si le voile avait été révélé en même temps que la robe et le bonnet, il aurait d'être porté par toutes les soeurs dès le début, conformément à l'inspiration reçue par Mère.
"Pour ma part, je suis et demeure antoiniste, mais je formule le souhait que s'il veut subsister, le CULTE ne continue pas à s'enfermer dans des conceptions surannées et qu'il revienne au but suivi par les Fondateurs : la pratique et la propagation de l'ENSEIGNEMENT sur la base de la morale et de la foi PURE avec tout la rigueur qu'elle peut comporter et sans s'attacher à des cajoleries qui ne sont que le fruit de l'intelligence".
Extrait d'une lettre de F. DELETTRE.
"Quand MERE a eu la Révélation de la robe, le bonnet était sans voile. Quelques mois après, l'intelligence toujours en éveil a suggéré à une adepte que le voile serait plus religieux (copie en cela des soeurs catholiques). Cette pensée faisant son chemin, c'est ainsi que Mère et toutes l'avons suivie.
Lire page 53 du Développement : "suivre l'exemple d'Adam qui croyant se faire plus estimer dans l'apparence à voilé la Réalité..."
Mère l'a retiré très tôt (et à une adepte qui lui demandé pourquoi ? Mère a dit : "tantôt vous le retirerez aussi").
         (Extrait d'une lettre "d'une soeur".)
Mise au point par le Représentant du Père, février 2009, p.36-41

 

Frère Pierre Dock témoigne

    Sur les deux photos de sœurs publiées, on voit une sœur avec le voile et une autre sans voile, la différence est domestique, le voile était porté pour le service, lecture, opération, réception des adeptes mais les Antoinistes portaient la robe "full time" et le bonnet sans voile était le bonnet domestique pour vaquer à ses occupations, lu dans les Tomes.

    Au Temple de Huy, dans les années 50/60, le frère Guérin, desservant faisait ses déplacements en ville, courses ou autres avec sa robe et son chapeau, des photos en témoignent, au moins une sur le pont de Huy, je tacherai de remettre la main dessus. Ma maman dans les années 70, m'emmenait au Temple de pieds, également avec sa robe et son voile.
Le Temps a passé et je ne porte ma robe en public que pour les enterrements depuis 1982, bonnes pensées

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La charité morale

Publié le par antoiniste

    Le Père. - Mes enfants, l'homme recherche toujours ce qui correspond le mieux à ses faiblesse ou à ses vertus. Ici-bas dans ce monde de tribulations et de vicissitudes, nous parlons autant de la morale que nous le mettons peu en pratique. C'est pourquoi elle demeure très vague pour l'esprit qui a le désir de posséder matériellement plutôt que moralement. Ceux qui se croient élevés, principalement dans la matière, ne se figurent pas que d'autres, quoique humbles et modestes pourraient un jour les dépasser. Sans les vertus, il n'est pas possible d'apprécier ses imperfections : plus sommes-nous faibles et plus forts nous croyons être : dupes des apparences, nous ne voulons pas pénétrer l'intérieur ; cependant nous serons convaincus par la pratique de la morale, que le malheureux n'est pas celui qui tend la main mais plutôt celui qui, pouvant épargner à son frère cette humiliation, refuse de satisfaire sa conscience.
    Nous avons dit que pour trouver le bonheur, il faut pratiquer la loi d'amour et de charité. Pauvres comme riches ont les moyens de faire le bien. A défaut d'argent, notre pitié porte aux malheureux des consolations et de bons conseils. L'homme qui travaille à remplir ses devoirs sait que la charité morale est autrement efficace que la charité matérielle et qu'elle donne aussi plus de satisfaction ; guidés par elle, nous pouvons marcher de l'avant ; notre conscience ne nous reprochera jamais d'avoir dépassé la mesure. Quand nous sentirons l'amour vibrer en nous, nous ferons couler les larmes, nous toucherons les coeurs, nous serons en harmonie avec notre enseignement et ainsi nous rendrons de très grands services ; car l'homme moral est consulté, écouté par tous ceux qui ont besoin de lumière. Quoique pauvres, nous pouvons être plus utiles à notre prochain que par les plus grandes richesses.
    Les plus douces consolations sont souvent impuissantes en face des grandes souffrances. Cependant quoique subissant épreuves sur épreuves, devons-nous céder au découragement et demeurer inactifs, négliger la pratique de la loi d'amour et de charité ? Une autre façon d'exercer la charité morale, c'est de se maintenir dans un bon fluide pour être à même de supporter toute épreuve. Nous sommes souvent découragés, mais nous préparons-nous bien quand nous sommes dans un milieu favorable ? Sachons que nous n'y sommes que dans un repos momentané, attendons-nous à ce qu'un de nos semblables surgisse tout-à-coup sur notre chemin ; mais ayons bien soin de ne pas y voir le mal, d'y voir plutôt l'instrument de notre progrès ; nous savons que nous ne pouvons souffrir à cause d'autrui ; acceptons l'épreuve avec patience et résignation, il en sortira un bonheur aussi grand que la souffrance aura été vive, nous obtiendrons un fluide éthéré qui nous rendra plus d'énergie, qui fera comprendre à l'un comme à l'autre que la vie spirituelle est la seule vie, que le monde corporel n'est qu'une illusion, une chimère bien misérable. Nous souffrances nous permettent, par contraste, de mieux savourer le bonheur ; n'est-ce point dans les grands froids de l'hiver, au milieu de la neige et des glaces que nous apprécions surtout les joies de l'été ? Nous disons souvent aux heures ensoleillées : "Il fait doux aujourd'hui, le beau temps !" c'est qu'alors nous nous souvenons du mauvais et nous établissons une comparaison.

La Révélation, p.80

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Culte Antoiniste, le Père et la Mère pendant une Opération au Temple

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Comment on nomma le Père

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    La Revue Mensuelle de l'Enseignement du Nouveau Spiritualisme est fondé par Antoine le Guérisseur en avril 1908. En juin 1908, le titre fut modifié en Revue Mensuelle de l'Auréole de la Conscience. En juillet 1908, le titre devient Revue Mensuelle de la Révélation : L'Auréole de la Conscience. Il restera tel jusqu'à la fin de la revue.
    La plupart des articles parus dans l'Auréole se retrouvent, revus et corrigés, dans la Révélation et le Couronnement de l’œuvre révélée.

    Généralement la Révélation et le Couronnement se trouvent réunis en un seul volume, relié en toile noire ; sur le plat sont écrites en lettres blanches les indications suivantes : Culte Antoiniste. Révélation par le Père Antoine, ces derniers mots ayant remplacé Antoine le Guérisseur, ou Antoine le Généreux, figurant sur les premières éditions. Un carton collé sur la couverture de certains exemplaires porte Généreux, substitué à Guérisseur (cela vers 1911).
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.141. (Cf. également l'article sur les Dix principes)

Comment on nomma le Père

L'Enseignement de 1905, l'adepte M. H. appelle Louis Antoine "M. Antoine" puis déjà "Maître".


    Dans Délivrez-nous du mal, de Robert Vivier, p.328-29, on lit :
    Ils étaient là tous, autour de leur maître, et, tandis qu'ils penchaient la tête dans le recueillement, chacun d'eux se sentit rejoint à lui par un lien qui partait du plus secret de son cœur. Chacun l'appelait en soi-même d'un nom différent, selon la nature particulière de ce lien. Certains voyaient en lui l'homme généreux, le Bienfaiteur. Pour un Lacroix, pour un Dubois, c'était l'ami par excellence, le Frère. Pour Hollange, pour Musin, pour Deregnaucourt, pour Nihoul, pour tant d'autres, c'était le Maître qui sait la vérité. Les femmes, comme les bonnes gens du peuple, le nommaient déjà le Père. Et plus d'un adepte, écrasé par la grandeur infinie de cette minute, se tenait immobile parmi la foule, conscient de son humilité, et l'appelait à voix basse "le Seigneur".
[...]
    "Mes enfants", disait-il. Il avait donc choisi d'être appelé "le Père". Tous les adeptes comprirent. Ils sentirent du coup que c'était bien là le vrai nom qui lui convenait, tant à cause de son âge, de son aspect, que de cette égalité d'amour dont il savait envelopper tous ses fidèles. Comme un père, il ne cherchait pas à se faire aimer, il usait à l'occasion d'une rudesse bienveillante. Il songeait avant tout à leur bien, même s'ils n'y songeaient pas eux-mêmes, et il voyait devant eux, plus loin que chacun d'eux.
    - Quoi qu'il vous arrive, dit-il pour terminer, si vous pensez à moi, je serai toujours avec vous pour sanctifier votre épreuve et vous aider à surmonter votre doute.
    C'est ainsi qu'Antoine le Guérisseur, que certains avaient appelé Antoine le Généreux, devint le Père. A partir de ce jour-là il ne fit plus de différence entre tous ses fils. Bientôt il ne reçut plus aucun malade en particulier, et toutes ses opérations furent remplacées par une "opération générale", qui se faisait chacun des quatre premiers jours de la semaine, à dix heures. Il continuait à guérir, mais tous sentaient que pour lui la guérison des corps n'était plus la chose importante. On allait à ses opérations, bien plus pour le fluide d'amour que pour être guéri.

    Encore aujourd'hui, on peut précéder sa signature par un "Toujours unis dans le même fluide d'amour du Père", ou plus simplement, un "Fraternellement", remplaçant un "Cordialement". 

Comment on nomma le Père

Enseignement d'Antoine le Guérisseur et du Père, premier chapitre

    En 1929-1930, dans les publications du Culte Antoiniste, on remplaça les mots PÈRE ANTOINE par PÈRE. On fit même distribuer dans tous les temples des bandes de correction pour placer à cet effet dans les Enseignement et Développement (dans les chambres du temple de Jemeppe, on peut tomber sur un exemplaire biffé au crayon).
    Dans l'avenir, il est a souhaiter que la Révélation soit plus largement répandue et dépasse le cadre du Culte Antoiniste.
    C'est pourquoi lorsqu'on réimprimera l'Enseignement, il serait bon de faire deux livres :
le 1er : l'Enseignement, questions et réponses par le Père.
le 2e : le Couronnement.
Frère Jean-Marc Boffy, Historique du Culte Antoiniste, p.72 et 89.

    Cette réimpression est en vente dans le temple de Jemeppe, reliée par une spirale, avec une couverture vert clair.
    Régis Dericquebourg l'explique comme évolution vers un culte charismatique, qui d'Antoine le guérisseur, devient Antoine le généreux, puis maître vénéré appelé le Père. Ce culte charismatique évoluera vers un cult ensuite, un culte centralisé à Paris et Jemeppe où chaque guérisseur a son propre charisme mais témoigne sa fidélité au Père (p.143).

    Indiquons qu'il est d'usage dans certains dialectes d'appeler son grand'père "l' père" : J'ai vu l' père qui revenait avec du pain".

    Il est a noté que la version néerlandaise, qui date de l'époque de Mère très certainement, porte l'inscription : Antoinistische leer - Openbaring door Antoine den Weldoener, en français Culte Antoiniste - Révélation par Antoine le Bienfaiteur. Mais aussi dans le corps du texte, de Hervormer der Menschheid (le Réformateur de l'Humanité), Antoine den Genezer (Antoine le Guérisseur), Vader Antoine (Père Antoine), et Antoine (au lieu de Le Père) précédant ses réponses.
    Dans la biographie du Père, on le surnomme "le Régénérateur de l'Humanité", et dans l'Historique du Culte Antoiniste, on signale qu'on l'appela aussi un temps "Maître". En italien, il y a Rivelazione dei Dieci Principi di Dio dal Padre, et en allemand, on trouve : Offenbarung der zehn Prinzipien Gottes durch den Vater.

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Retraite à Jemeppe

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    Voilà le temps d'incubation suffisant pour vous parlez de notre retraire de 4 jours au temple de Jemeppe.

    Nous sommes arrivé le vendredi, Andi et moi, et, accueillis par une soeur, nous nous sommes installés dans une des maisons de la rue Rousseau (que fit constuire Louis Antoine a son retour de Pologne russe). Au rez de chaussée, se déroule la classe animée par Frère René et nous avions la chambre du premier. La maison à côté était réservé par des Antoinistes français venus comme nous retrouver le calme du temple de Jemeppe.

    Vendredi, n'ayant aucun office, nous avons pu nous recueillir dans le temple, comme bon nous semblait. Samedi, matin, nous avons fait le receuillement à 10 heures avec frère René et soeur Marie-Thérèse. L'après-midi, il y avait la classe : moment où l'on peut discuter avec d'autres personnes de sujet divers, notamment en rapport avec notre compréhension de l'enseignement. Nous avons aussi évoqué les évolutions concernant les Solidarités de groupes, et l'histoire du temple de Stembert.

    Dimanche matin, nous avons assisté à la lecture dans la temple d'Angleur et fais notre premier Consultation. Non, pas de miracle, mais un moment de dialogue simple et vrai avec une personne qui a beaucoup de sagesse. On peut se demander l'intérêt pour nous de faire une consultation, peut-être parlé des mêmes choses qu'on a l'habitude de discuter avec Andi, mais pour une fois, avec quelqu'un de vraiment extérieur à toute situation, et qui peut avoir un avis neutre. Je crois que cela m'a été bénéfique.

    Lundi matin, cela a été l'occasion de notre première opération générale. Soeur Marie-Thérèse monta à la tribune, pendant que frère René se mis à la petite tribune. Frère Jean-Paul s'occupé de signaler le début et la fin par la cloche. Cette opération a été le premier moment où j'ai réussi à faire le "vide dans ma tête" comme on dit : plus aucune pensée pendant quelques secondes.

    Nous avons du partir avant la lecture du soir, mais nous avons déjà l'envie de retourner.

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La Consultation morale

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La Consultation morale

Consultation au temple de Liège par le Frère Hosias (photo de Kurt Lubinski, années 30)

Le guérisseur reçoit les fidèles dans un petit cabinet de consultation.

    Petite pièce attenante au temple, le cabinet de consultation contient une chaise, parfois un bureau, et cinq tableaux accrochés aux murs, dont le plus imposant est un portrait sur pied du Père Antoine (note : cela concerne les temples avec photos).
    Les consultations du guérisseur commencent après la cérémonie de dix heures (« Opération Générale ») et durent jusqu’au soir. Les guérisseurs se relayent par demi-journée et, dans le cas d’impossibilité, c’est le desservant (responsable du temple) qui assure ce service. Le fidèle peut choisir le guérisseur qu’il souhaite consulter dans la mesure où, dans le porche, figurent les noms et les cabinets de ceux qui officient, quand ils sont plusieurs. Une fois reçu dans le cabinet de consultation, l’adepte est sollicité sur ses attentes (« qu’est-ce que le Père peut faire pour vous ? » est la question que pose généralement le guérisseur).
    Après avoir exposé sa requête, le consultant est invité à prier. Durant cet instant, le guérisseur se fait l’intercesseur du Père Antoine : debout, les mains jointes à hauteur du buste, les yeux mi-clos, face au portrait du Père, il formule la requête du consultant. À ce moment précis, les fluides circulent du Père vers l’adepte. Les mots prononcés par le guérisseur sont plus ou moins audibles, et celui-ci peut être pris d’un léger balancement d’avant en arrière. La consultation se termine par des conseils d’usage. Le temps de la consultation est extrêmement variable d’un guérisseur à l’autre : si la tendance générale est plutôt de ne pas rester avec l’adepte plus de quelques minutes, il est possible que certaines consultations aillent au-delà de la demi-heure. En fait, tout dépend du guérisseur et du cas qui lui est exposé.
    Alors que Louis Antoine estimait que la guérison véritable ne s’obtient que par des moyens spirituels, on se rend compte que le recours à la médecine conventionnelle est, aujourd’hui, une pratique totalement banalisée chez les adeptes. En ce sens, les antoinistes sont dans une démarche complémentaire, c’est-à-dire que la prière du guérisseur sert à renforcer l’efficacité des traitements donnés par le médecin ou à aider ce dernier à établir un diagnostic. Il s’agit là, pour des populations issues des catégories sociales inférieures, d’une forme de réappropriation des soins préconisés par la médecine conventionnelle.

source : http://www.ethnographiques.org/2008/Begot.html

La CONSULTATION dans les Temples Antoinistes.

    La Consultation effectuée dans les Temples Antoinistes par les desservants ou ses assistants peut être assimilée à un rite.Les personnes extérieures à l'Antoinisme assimilent parfois, indument, la Consultation à la Confession. Il ne peut en être nullement question: lors de la Confession, le fidèle vient confier à un prêtre ses fautes,le prêtre lui impose une pénitence et lui demande la contrition, moyennant quoi il reçoit l'absolution au nom de DIEU.
    Lors de la Consultation Antoiniste, le requérant vient exposer au desservant son ou ses épreuves. Le desservant accorde son attention aimante au requérant. Il essaye de lui faire comprendre la signification réelle de cette épreuve en vertu de l'ENSEIGNEMENT. Après quoi, il demande au requérant d'invoquer, de concert avec lui, l'aide du Père pour surmonter cette épreuve.
    Les Antoinistes considèrent que les fautes éventuelles s'inscrivent dans le cadre des réincarnations successives à titre d'épreuves à surmonter. Délivrer une absolution des fautes est manifestement une solution trop facile ! Que dire de l'Extrême-Onction catholique ? C'est peut-être au terme de centaines de réincarnations successives que l'âme parviendra à rejoindre l'Unité Divine. Le faire après un simple acte de contrition donnerait peu de mérites.la Consultation, ainsi que cela figure sur les panneaux figurant aux façades des Temples Antoinistes, peut avoir lieu en tout temps, " de jour et de nuit, dans les cas graves et urgents". Cependant, il importe qu'elle soit bien préparée. Pour ce faire, elle devrait toujours être accordée après une OPERATION GENERALE. Le requérant s'inscrit à l'arrivée au Temple et est appelé selon son tour. Dans certains Temples, on délivre une petite médaille métallique portant un numéro d'ordre. On est appelé selon ce numéro.
    La desservante de VILLERS-le-BOUILLET me faisait part, il y a quelques années d'ici, d'une Consultation particulièrement éprouvante qui avait duré plusieurs dizaines de minutes: il s'agissait d'un repris de justice qui avait choisi ce Temple Antoiniste pour soulager sa conscience avant de se rendre aux forces de police. Voici bien l'exemple d'un cas où la desservante a donné du courage au requérant pour l'aider à passer l'épreuve, sans aucunement donner de pardon ou d'absolution.
    Si le requérant se présente en dehors des heures de l'OPERATION GENERALE (l'après-midi, par exemple, le desservant le fait patienter dans le Temple et lui demande de s'y recueillir quelques instants)

source : http://antoinisme.20six.fr/

    La consultation morale se fait donc par le desservant et/ou par des guérisseurs. Ils portent donc l'habit. Régis Dericquebourg indique : Au commencement il y a donc la foi puis vient le désir de guérir et enfin la pratique qui renforce la foi en fournissant les preuves de l'efficacité de la 'vérité'. La formation du guérisseur se résume à cela. C'est ce qu'on pourrait appeler un apprentissage sur le tas. Toutefois, quand l'épouse de Louis Antoine dirigeait le mouvement, les futurs desservants suivaient un stage à Jemeppe8 mais celui-ci a disparu. Y donnait-on quelques informations sur la manière d'aborder la thérapie spirituelle ou s'agissait-il d'une retraite dans un lieu où est censé régner le bon fluide ? Actuellement, une formation est jugée incompatible avec la voie spirituelle antoiniste.

source : Régis Dericquebourg, La thérapie spirituelle antoiniste (1993).

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Qu'est ce que la prière antoiniste

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COMMENT ARRIVER A L’EPANOUISSEMENT DE SA CONSCIENCE.


     Comme il est dit dans l’ENSEIGNEMENT dans différents chapitres et, notamment, dans le Premier Principe, dans chacun de nous habite l’esprit divin.

     Comme le dit le Père : « DIEU est en nous et nous en Lui, par son amour nous pouvons tout, notre Foi ira jusqu’à transporter les montagnes »

     Dans un autre chapitre, il dit : « La puissance de la foi prouve que DIEU est en nous par l’amour qui en découle… N’est-ce pas dire que nous sommes DIEU nous-mêmes puisqu’il n’y a rien, quand nous la possédons qui nous soit impossible ? »

     Et, dans un autre chapitre : « Nous avons enseigné que l’intelligence imagine un DIEU en dehors de nous isolé, tandis que la conscience nous démontre le contraire, que le vrai DIEU n’existe qu’en nous »

   Pour établir et entretenir un contact avec cet esprit divin qui nous habite, il est nécessaire de  nous accorder régulièrement un temps de calme et de recueillement pour nous consacrer entièrement à cet exercice.

   Ce moment privilégié, le lieu où nous pouvons le trouver, le mieux, c’est dans les Temples. Il nous suffira de pousser la porte, au passage et de nous y recueillir. S’il n’y a pas de Temple, isolons-nous et plongeons-nous dans la lecture d’un passage de l’ENSEIGNEMENT.

   Cependant, le moment le plus approprié, ce sera lors des Opérations Générales. Même isolés, comme je l’ai dit plus haut, essayons de nous recueillir à l’heure de l’Opération.

   Certains m’ont déjà demandé comment profiter au mieux des fluides émis lors de l’Opération Générale.

    Certains font des efforts énormes pour penser au Père. D’autres récitent, mentalement, des passages de l’ENSEIGNEMENT et, surtout, des Dix Principes. D’autres, encore, lisent et relisent le texte de l’Auréole de la Conscience figurant, en blanc sur fond noir, sur le mur du Temple, bien en face des fidèles. Ils méditent sur le sens profond de ce texte. D’autres transforment ce moment en une sorte de confession personnelle silencieuse et passent en revue leurs manquements. D’autres, hélas, en profitent pour émettre des vœux plus purement matériels pour lesquels ils demandent au Père la réalisation.

    En un sens, cela est tout à fait normal puisqu'il y a sans doute autant de façons de méditer qu'il y a de personnes qui méditent.

   Cela dépend du degré d’avancement moral des êtres sur l’échelle du progrès.

   Cependant, je pense que quelques recommandations élémentaires peuvent être formulées :
- tout d'abord, l'acte de méditer, peu importe la technique, ne doit jamais être un but en soi mais seulement un moyen à utiliser pour parvenir à la paix de l'esprit ;
- ce ne devrait pas non plus être l’occasion de forcer la conscience à faire un effort acharné de concentration. Dans ce cas, cela signifierait simplement que nous ne nous trouvons pas dans un moment ni dans un état favorable et mieux vaudrait encore se contenter de rêvasser ;
- en revanche, cela doit être l’occasion de s’abandonner au plus grand calme intérieur possible : il faut calmer son esprit, mais sans avoir besoin de le maîtriser, sans le contraindre, ni lutter contre lui.
- les Temples et le moment de l’Opération Générale présentent l’avantage de constituer un environnement où les bruits, les mouvements et toute activité qui pourraient être source de distraction sont réduits à l’extrême. C’est pourquoi les offices Antoinistes sont réduits au strict minimum indispensable pour la réalisation de cet objectif de méditation et de recueillement et que les Temples Antoinistes sont dépourvus de toute ornementation.
- Le Père attire notre attention sur cet aspect : « …nous finirons par avoir dans chaque groupe un temple et vous savez qu’on n’y parle pas ; nous devrions commencer dès maintenant à ne plus le faire, avant ni après la lecture »  Et, plus loin dans ce chapitre : « Plus de silence y aura-t-il, mieux le fluide pourra faire son œuvre et plus les adeptes en profiterons. »
- si vraiment des pensées extérieures nous importunent et nous empêchent de nous abandonner à la relaxation totale, mieux vaudra  les considérer passivement sans chercher à y réagir ni à y répondre. Sinon nous allons forcer notre conscience et nous ne nous trouverons  sûrement pas dans un état favorable. Nous trouvons là une illustration de la lutte qui se déroule, en permanence entre l’intelligence et la conscience.

Qu’est ce que la méditation?
La méditation peut être décrite comme un état d’équilibre intérieur dans lequel notre attention n’est pas altérée par des pensées. Quand nous sommes dans cet état de « conscience sans pensée »,nous pensons être dans un état proche du sommeil. En réalité, nous sommes dans un état d’éveil, mais libres de toutes pensées et de tous soucis qui, trop souvent, conduisent au stress journalier.
 Nous nous trouvons alors un état de calme profond et de joie, qui nous ouvre à une nouvelle dimension de notre conscience et nous permet de « senti » » ce qui se passe à l’intérieur de nous et de goûter les fluides autour de nous. Par la méditation, nous créons en nous un équilibre physique, mental et émotionnel.

     Lorsque tous les éléments favorables sont réunis – et cela ne sera possible que par la répétition la plus fréquente possible de cet exercice – nous arriverons plus facilement à cet état de paix intérieure, de béatitude. Mieux nous ressentirons cet état de béatitude, plus souvent ressentirons-nous le besoin de le reproduire.

     Mais le but ultime à atteindre sera le désir de servir, de contribuer à partager et à répandre autour de soi la lumière intérieure qu’il nous sera donné d’entrevoir lors de ces expériences de méditation que sont les Opérations Générales lorsqu’elles se déroulent dans les conditions les meilleures.

    Le partage de cette lumière intérieure avec autrui sera la façon dont la conscience divine qui réside en nous  s’exprimera dans le monde.

     Nous devons savoir que le bonheur moral à atteindre est le résultat de notre travail moral, travail que nous faisons sur nous-mêmes grâce au combat entre l’intelligence et la conscience.

     Parvenir le plus souvent possible dans cet état où nous trouvons cette paix intérieure nous permettant de méditer sereinement n’est rien d’autre que la manifestation qu’un combat entre l’intelligence et la conscience vient de se mener. Et que cette dernière a triomphé.

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/

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L'ANTOINISME ET LE CULTE DES MORTS

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L’ANTOINISME ET LE CULTE DES MORTS.
 
     Voici encore un sujet de controverses et de polémiques, y compris parmi les adeptes. Et cela, dès le début de l’ANTOINISME.

 
     Revenons d’ailleurs à la désincarnation du Père lui-même. Voici le récit et les commentaires qu’en fait Pierre DEBOUXTHAY dans son livre « ANTOINE LE GUERISSEUR ET L’ANTOINISME » :
 
     «  …
         Dans ce récit des obsèques, on aura certainement remarqué que le Père avait été enterré « dans la fosse commune, la seule qui convînt à sa grande modestie ». Or, depuis, le Culte Antoiniste a obtenu la concession de l’endroit où repose son fondateur, non sans scandaliser certains adeptes rigides, qui voyaient dans cet acte une marque d’estime pour le corps, incompatible avec la doctrine du Père.
         On n’en est pas resté là et au nom de Mère, deux adeptes ont eu recours à S.M. la Reine des Belges, afin d’avoir «  l’autorisation de transférer sa dépouille sacrée (d’ANTOINE) dans le jardin du Temple de JEMEPPE, jardin situé à plus de trente mètres de toute habitation. Elle (la Mère ANTOINE) y ferait construire une chapelle devant laquelle défilerait, le 25 juin, jour de la fête solennelle, instituée en l’honneur du Révélateur, la foule recueillie de ses disciples, venus de toutes les parties de notre pays et du monde. »
        Cette nouvelle mortification fut épargnée aux intégristes. ANTOINE continue à reposer au cimetière de JEMEPPE, près de la grille d’entrée ; fréquemment des dévôts y vont ramasser des petits cailloux qui couvrent la tombe et les emportent précieusement comme des reliques.
        Comme la Mère ANTOINE et les deux adeptes qui ont essayé de rattacher à une chapelle funéraire la célébration de la fête principale du Culte, ces fidèles confirment, sans le savoir, la loi énoncée par JACOBSEN, dans son remarquable ouvrage « LES MÂNES » : « Nous devons poser sans réserves le principe : Pas de culte sans tombeau. »
 
     Quelques petites remarques à ce texte :
 
1° Il date de 1934, c’est-à-dire avant la désincarnation de Mère ANTOINE en 1940 ;
2° Maintenant, le Père et la Mère ANTOINE sont enterrés dans cette parcelle du cimetière ;
3° Actuellement, il y a une pierre tombale horizontale. Il s’agit néanmoins d’un monument très dépouillé  ( à l’image des Temples ) ;
4° Les visiteurs n’emportent plus de cailloux mais la tombe est pourvue d’ex-votos ( « Remerciements pour une grâce obtenue » est le texte le plus fréquemment utilisé ) ;
5° en 1989, la tombe fut victime d’un acte de vandalisme et la pierre brisée. Elle fut remplacée suite à une souscription.
 
     Dans ce texte DEBOUXTHAY utilise le terme « intégristes » pour qualifier certains adeptes. Cela concerne ceux qui revendiquent les formes les plus dépouillées possibles, la stricte observance.
 
     Voici, en gros leur opinion à propos du culte des morts. Puisque les corps viennent du néant et y retourne sans espoir de retour, puisque les caractéristiques des individus ( mémoire, intelligence, dons, qualités…) disparaissent à jamais lors de la mort physique, devons-nous les regretter et venir les fleurir lors des funérailles. Devons-nous leur consacrer un monument, venir les visiter et les fleurir là où ils reposent et où ils se désagrègent lentement ?
 
     Et cela alors que l’être véritable est toujours là, peut-être près de nous, dans une nouvelle vie et un nouveau corps, avec une nouvelle identité. Pourquoi, dès lors se lamenter sur son sort ?
 
     Cependant, le Culte Antoiniste est dans ce domaine très tolérant : aucune directive n’est donnée aux adeptes. Aucune interdiction n’est faite. Aux funérailles, le Culte accepte des discours ( pour les Anciens Combattants, notamment ), accepte les fleurs. Maintenant, le Culte accepte la crémation et adapte ses rites funéraires au cas ( au lever du corps, la lecture du chapitre «  REINCARNATION » suit immédiatement la lecture des Dix Principes.

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/

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