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Funérailles antoinistes
Lecture pendant un enterrement antoiniste à Guise. On voit l'emblème et le lecteur.
Les funérailles sont également pratiquées sur demande de la personne concernée, à moins que la famille ne préfère des funérailles d'une autre religion. Des cartes de faire-part pour en informer les connaissances peuvent alors être éditées. La cérémonie est très sobre, sans fleurs et avec peu de paroles, l'emblème antoiniste remplaçant généralement la croix chrétienne. "L'Emblème peut figurer aux obsèques de tous ceux qui le réclament avant de se désincarner, mais si le défunt n’est pas antoiniste et que la famille désire le faire enterrer par les soins de notre Culte, l'Emblème ne doit pas y figurer. Sauf ce point, on fera tout comme pour un adepte." (précision dans l'Unitif).
Porté par des adeptes costumés, le cercueil est tapissé à l'intérieur d'une étoffe de couleur mauve ou verte ; la procession prend toujours place au cimetière ou au lieu de crémation, et le corps de la personne décédée n'est jamais amené au temple. Les desservants lisent les « Dix Principes du Père », puis un texte antoiniste sur la « Réincarnation », afin d'aider l'âme à quitter le corps.
Des sociologues notent que de nombreuses personnes qui n'assistent jamais au culte antoiniste demandent des rites funéraires de cette religion (Dericquebourg, 1993, p. 104).
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoinisme#Mariage,_communion,_baptême_et_funéraillesPlusieurs articles évoquent des enterrements antoinistes dont dans le Journal de Liège en 1914, La Liberté en 1924 ou dans Le Grand écho du Nord de la France en 1933. Des faire-parts sont alors édités, assez semblables pour la Belgique et la France. Rarement, mais cela peut se faire, la tombe portera l'emblème antoiniste de l'Arbre de la Science de la Vue du Mal.
André Thérive évoque un enterrement antoiniste dans son roman Sans âme.
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