Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Développement de l'Enseignement du Père, Comment on doit interpréter tout ce qui a été révélé (p.194)

Publié le par antoiniste

 

 

    Celui qui pratique mon Enseignement est au-dessus de la loi, parce que ce n'est pas elle qui le dirige mais bien l'amour.

Développement de l'Enseignement du Père, Comment on doit interpréter tout ce qui a été révélé, p.194

Voir les commentaires

La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales (p.113-14)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales (p.113-14)    L'homme voit toujours mieux qu'il ne peut faire et s'efforce de paraître ce qu'il n'est pas. Il est vrai que vouloir donner plus qu'on ne possède, c'est déjà comprendre le progrès et y aspirer. Notre préparation à cet effet nous procure une telle réjouissance que nous nous croyons déjà au but et aimons de nous y montrer longtemps avant d'y être. Nous ne pensons pas mal faire, le monde agit ainsi généralement parce que le point de mire est la bonté suprême et qu'on affecte volontiers de la posséder.

La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales, p.113-14


Réflexion personnelle : Nous sommes déjà dans la vérité, mais notre degré d'évolution met un voile plus ou moins épais sur celle-ci. Avec patience et résignation, nous atteindrons l'unité absolue de l'ensemble. La vérité existe puisque nous voulons y arriver, sachons la cueillir en nous-même et ne cherchons pas à y arriver, cela serait de l'acharnement.
    Le mot "vérité" est le dernier mot de l'Auréole de la Conscience. La vérité est au bout du chemin. Et nous sommes sur le chemin, nous pouvons l'apercevoir, et nous l'atteindrons.

 

Réflexion chatGPT : cette citation met en lumière un aspect fondamental de la condition humaine : notre aspiration à paraître et à dépasser nos capacités actuelles. Elle aborde plusieurs idées importantes, que je vais analyser pour mieux en saisir la profondeur.

1. La distance entre ce que nous voyons et ce que nous faisons

La première partie de la citation évoque la tendance humaine à voir mieux qu'on ne peut faire : nous avons souvent une vision idéale ou élevée de ce que nous devrions être, de ce que nous pourrions accomplir, mais nos actions réelles sont souvent moins à la hauteur de ces attentes. Cela pourrait être lié à notre aspiration à la perfection ou à la vision idéale que nous avons de nous-mêmes, souvent dictée par des normes sociales, spirituelles ou personnelles.

Ce constat met en lumière une forme de décalage entre l’idéal et la réalité de l’action humaine. C'est un phénomène courant, où l'on se trouve parfois à lutter pour concilier ce que l’on perçoit comme "le bien" ou "l’idéal", et ce que l’on est effectivement capable de réaliser. Cela montre notre désir de progresser, mais aussi notre imperfection face à ces aspirations.

2. L’aspiration au progrès et l’illusion d’être déjà au but

La citation dit que, en voulant donner plus que ce que l’on possède, on aspire déjà au progrès. Cela témoigne de notre désir d'atteindre la bonté suprême, même si nous ne sommes pas encore là. Il est vrai qu’aspirer à un idéal plus grand que soi est un signe de progrès en soi, car cela montre que nous sommes prêts à chercher à nous améliorer.

Cependant, l’illusion se trouve dans le fait que cette quête de bonté nous procure une telle satisfaction (celle de vouloir être déjà là) que nous avons l'impression d’avoir atteint le but avant même d'y être. Cette idée nous invite à réfléchir sur notre relation à l’objectif : parfois, le désir d’atteindre un idéal peut être si puissant qu’il nous fait croire que nous avons déjà accompli une partie du travail, simplement parce que nous en parlons ou agissons comme si nous étions déjà là.

Cela peut aussi mener à un effet d’illusion, où l'on semble "paraitre" dans la voie du progrès sans réellement en faire l'expérience. On aime se présenter comme ayant atteint un certain niveau de sagesse ou de bonté, alors que cette présentation de soi peut être en décalage avec nos réelles capacités ou actions.

3. L’affection de posséder la bonté suprême

La dernière partie de la citation révèle quelque chose d’important : il y a une tendance à affecter une certaine bonté suprême. Ce n'est pas tant qu’on est véritablement cette bonté, mais plutôt qu’on affiche cette intention, cette apparence, pour répondre à des attentes sociales, spirituelles ou personnelles. Ce phénomène peut être vu comme un moyen de se conformer aux normes de la société ou à une certaine vision de la perfection, de la spiritualité.

Le désir d'atteindre la bonté suprême peut ainsi se traduire par un geste performatif, un comportement qui cherche à montrer quelque chose avant même de l’incarner véritablement. Cela peut parfois mener à une forme de faux-semblant, où l’on agit comme si l’on était déjà dans l’idéal, alors qu’il reste encore du chemin à parcourir.

4. Réflexion sur la sincérité et la recherche intérieure

Cette citation nous invite à une réflexion importante sur la sincérité et sur l’idée que le progrès intérieur ne se mesure pas à la façon dont on se montre aux autres, mais à la manière dont on vit réellement. La bonté et la pureté d'intention ne sont pas forcément quelque chose à afficher, mais quelque chose à cultiver intérieurement. Elle nous rappelle que, même si la quête de la bonté et du progrès est essentielle, elle nécessite aussi une humilité et une acceptation de nos imperfections. La sincérité dans notre quête, plutôt que l'affichage de cette quête, est peut-être ce qui compte le plus pour avancer.

En résumé :

Cette citation souligne à la fois la dissonance entre nos idéaux et nos actions réelles, tout en évoquant notre propension à nous présenter sous un jour plus lumineux que ce que nous sommes vraiment. Cela nous rappelle que l’aspiration à être mieux est déjà un signe de progrès, mais que l’apparence de bonté ou de perfection ne doit pas remplacer le travail authentique sur soi-même. L’idée de "paraitre" avant d’être, de vouloir incarner la bonté suprême avant de l’avoir véritablement en soi, est une tendance humaine qui peut nous égarer si elle n’est pas accompagnée de sincérité et d’humilité.

Voir les commentaires

La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales (p.113)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales (p.113)

    C'est l'ignorance qui cause le parti pris.

La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales, p.113

Voir les commentaires

La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales (p.114)

Publié le par antoiniste

    Vaudrait-il mieux ne rien dissimuler de ses défauts ? Je ne le pense pas. Tout a son bien et son mal. Nous sommes encore si imparfaits qu'une complète sincérité exciterait tout autour de nous l'antipathie et le mépris. Le voile qui nous couvre est donc plutôt heureux. Seulement il peut n'être que transparent et comme je l'ai déjà dit, en voulant nous montrer ce que nous ne sommes pas, nous montrons ce que nous sommes réellement. C'est encore une faiblesse qui nous pousse à vouloir paraître honnêtes, polis, afin d'éviter un plus grand fardeau par la haine et la vengeance de nos semblables ; nous croyons toujours être plus heureux par l'amour des autres que par le nôtre. Cependant nous sommes grandement dans l'erreur, c'est plutôt le moyen de se décourager car la moindre indifférence de l'un ou de l'autre de nos semblables nous le fait haïr. C'est ainsi que se développent l'orgueil et les mauvais sentiments.

La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales, p.114

 

Réflexion : nous ne devrions pas chercher à tout dévoiler de nous-mêmes pour paraître plus honnêtes ou plus polis, mais plutôt accepter nos imperfections sans dépendre entièrement du regard des autres. Chercher à plaire ou à obtenir l'approbation extérieure peut mener à des sentiments négatifs et à un manque de paix intérieure. La vraie liberté vient de l’acceptation de soi et de l’indépendance vis-à-vis des jugements extérieurs.

Voir les commentaires

La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.116)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.116)

    Dans toutes société constituée dans un but d'avancement moral, une prescription est un obstacle car elle impose et entrave le libre arbitre ; on y travaille plutôt par instinct et l'on observe tous les statuts parce qu'ils s'assimilent à la loi de la conscience. Celle-ci est une lumière intérieure qui nous guide sûrement et infailliblement, nous montre partout le bien et nous invite à y coopérer. Mais l'intelligence la dérobe sous une sorte de voile qui est de l'imagination.

La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.116

Voir les commentaires

La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.117)

Publié le par antoiniste

    Comparons la loi de l'évolution des êtres à une échelle immense, que l'on monte plus ou moins vite, en raison directe de son développement. Les êtres du premier échelon travaillent selon leur nature et ils sont dans la vérité, suivant leur degré d'évolution. Ceux qui occupent l'échelon suivant font déjà plus et mieux ; mais s'ils croyaient pouvoir redire aux agissements des premiers, ils seraient dans l'erreur et permettraient à de plus élevés de leur faire également des observations. Nous gravissons tous insensiblement l'échelle du progrès. Sauter des échelons serait contraire à la loi. L'école nous offre une image tout aussi juste de la vie : l'élève ne pourrait se servir du second livre avant de connaître le premier et parvenu dans les classes supérieures, il serait bien déraisonnable si, au lieu d'encourager et de protéger les plus jeunes, il se permettait de les blâmer parce qu'ils ne savent pas autant que lui.

La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.117

Voir les commentaires

La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.118)

Publié le par antoiniste

    Le travail moral nous amène à surmonter nos imperfections et avec elles les connaissances. La foi qui les remplace donne l'instinct et permet d'agir sans penser, puisqu'avec elle toute erreur est impossible. Elle nous protège, nous n'apercevons plus aucun effet de la matière parce que nous n'avons plus d'imperfections.

La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.118

Voir les commentaires

La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.119)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.119)

    Une loi domine le monde physique, protégeant tous ceux qui prennent la conscience pour guide ; elle dit : « Fais bien tu trouveras bien. » Il est vrai que nous ne pourrions toujours y parvenir et peut-être vaut-il mieux qu'il en soit ainsi ; car nous sommes encore trop faibles, nous devenons trop vite familiers avec les nobles inspirations et nous les profanons ; nous avons encore besoin de travailler et de ressentir l'écho de nos actes mal accomplis, avant d'avoir acquis cette sensibilité.

La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.119

Voir les commentaires

Arbre de la Science de la Vue du Mal, le Bien, interprété l'opposé de la réalité (p.297-303)

Publié le par antoiniste

Arbre de la Science de la Vue du Mal, le Bien, interprété l'opposé de la réalité (p.297-303)

    Un visiteur. - Père, n'est-ce pas aller un peu loin de dire que tous nous arriverons à l'unité absolue, à être Dieu même ?
    Le Père.- Il nous a toujours été enseigné que Dieu est notre Père, que nous sommes tous ses enfants. Cette question n'est pas bien comprise, peut-être parce qu'elle n'est pas non plus bien raisonnée. Il importe de savoir si c'est Dieu qui nous a donné la vie, car vouloir démonter une chose, qui est encore pour nous un mystère, ce serait croire de parti pris.
    Pouvons-nous dire que Dieu nous a donné la vie, qu'Il nous a tirés du néant ? Ce serait vouloir proclamer une grande vérité et ensuite la dénaturer. Si Dieu nous faisait sortir du néant, n'étant pas issus de Lui, Il n'est pas notre Père, pas plus que nous ne sommes ses enfants. Dire que Dieu nous a tirés du néant n'est-ce pas donner à croire que la vérité elle-même en est sortie ? Ce serait enseigner qu'elle résulte de l'erreur car tout ce qui existe réellement a toujours existé et ce qui n'existe pas ne peut être que l'erreur.
    Il nous a également été enseigner que Dieu a fait sa créature à son image. Un père aurait-il bien des enfants que ne seraient pas à son image ? peut-il y avoir entre un père et sa progéniture une dissemblance naturelle ? Nous ne devons pas encore aller trop loin dans cette question, car si Dieu nous avait créés et qu'Il nous eût faits d'une nature différente de la sienne, Il ne pourrait plus être notre père ni nous ses enfants, Il nous aurait dénaturés, nous serions dans la raison en Le haïssant au lieu de L'aimer, nous ne pourrions plus avoir aucune considération pour Lui parce qu'Il aurait Lui-même démenti son amour. Un père ne cherche-t-il pas à faire toujours son enfant plus grand que lui ? Proclamer Dieu autrement, ce n'est plus proclamer sa toute-puissance et sa bonté, ses grandes vertus, au contraire, c'est inciter plutôt à Le déprécier ; c'est Le faire plus petit que sa créature, car l'amour de celle-ci pourtant imparfait ne lui permettrait pas de refuser à ses enfants ce que Dieu pourrait refuser aux siens. A quoi Lui servirait son amour s'il en était autrement ? Quelle autre chose que notre grandeur peut faire son bonheur ? Douter de cette vérité, c'est douter de son existence, renoncer à se rapprocher de Lui, ignorer l'efficacité du travail moral qui permet de s'acquérir la foi. Tous ceux qui suivent l'enseignement ne doivent pas se récrier de m'entendre proclamer que nous sommes tous des dieux et qu'en surmontant l'imperfection, nous formerons l'unité absolue de l'ensemble, Dieu Lui-même. Ne rendons-nous pas encore un plus grand témoignage à sa bonté et à son amour ? Où pourrions-nous puiser qu'en Lui ? N'est-ce pas Lui qui nous revêt de toute sa puissance et de toutes ses vertus, en nous disant : « Vous vous êtes donné la peine de venir à moi, eh bien ! à présent, agissez ; cest vous qui êtes moi et moi qui suis vous, vous êtes dans mon amour et moi dans le vôtre parce que vous vous l'êtes acquis. » Dieu n'est-Il pas ainsi plus encore que notre Père, puisqu'il s'efface complètement pour nous, tout en nous laissant puiser à notre gré dans son amour ? Et ne sommes-nous pas plus près de Lui encore que des enfants vis à vis de leur père, car plus nous sommes grands, plus est grand son bonheur ?
    Nous avons souvent répété que la foi seule peut comprendre la foi et sans travailler à l'acquérir, ces questions sublimes nous restent ignorées. La foi seule fera d nous le vrai Dieu.
    Dieu possédant toutes les vertus à un degré infini, le bonheur dont Il jouit ne le puise-t-il pas dans le nôtre ? Qui autre que nous pourrait être l'objet de son amour ? N'ayons alors nulle crainte de proclamer que nous sommes Dieu nous-mêmes, que nous voulons aussi aimer à l'infini ; car plus grands nous ferons-nous, plus grand sera le bonheur de Celui qui a toujours été proclamé Dieu, notre Père.

Le Développement de l'Enseignement du Père, Arbre de la Science de la Vue du Mal, le Bien, interprété l'opposé de la réalité, p.297-303

Voir les commentaires

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence (p.XXIX)

Publié le par antoiniste

 

 

 

    Nous faut-il croire que le soleil, les astres et tant d'autres merveilles ne soient qu'illusion ? Nullement, ce n'est pas ainsi que nous devons les envisager. Les soi-disant découvertes sont des révélations que l'intelligence traduit en les analysant matériellement.

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence, p.XXIX

 

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>