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Forest - vue aérienne du Temple du Bld Guillaume van Haelen

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Forest - vue aérienne de la façade du Bld Guillaume van Haelen

Forest - vue aérienne de la façade du Bld Guillaume van Haelen

 

source : bing.com

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Forest - Boulevard Guillaume Van Haelen 132 - vue satellite

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source : GoogleMaps

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vue d'ensemble du temple

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détail de la façade, le fronton

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détail de la façade, fronton avec oculus

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détail de la façade, porte et panneau

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détail de la façade, flèche en fer forgé

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Bierset - 414 Chaussée de Hannut - temple - Plan cadastral

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Bierset - 414 Chaussée de Hannut - temple - Plan cadastral

source : cartocit1.wallonie.be

Chaussée de Hannut 414, 4460 Bierset, Grâce-Hollogne

Caractéristiques
Type de bien     Bien
Superficie de la parcelle     203m2
Bâtiment     44 m²
Largeur de la parcelle     27m
Profondeur de la parcelle     8m
Surface estimée du jardin     91m2
Coordonnées     50°39'9.1"N 5°26' 53.1"E
Nombre de façades     Maison mitoyenne
Zone inondable     Hors zone inondable

https://www.realo.be/fr/chaussee-de-hannut-414-4460-bierset/1167959
https://ici.be/4460::Chauss%E9e+de+Hannut::414/fr

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Les dix principes en prose

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Les dix principes en prose

Enseignement d'Antoine le Guérisseur

    Jacques Cécius me faisait remarquer les Dix principes n'étaient pas en prose mais bien en vers. En effet, dans la première impression, en 1909, de l'Enseignement Révélé par Antoine le Guérisseur, on trouve :
- les "Dix fragments en Prose de l'Enseignement Révélé par Antoine le Guérisseur,
- la matière des 24 numéros de la Revue du Nouveau Spiritualisme, sous une forme un peu restreinte,
- la "Couronne de l'OEuvre Révélée.
    Puis cela est réédité en 1910, avec modifications, les Dix principes en Prose et le Couronnement. "Cette édition ne fut pas modifiée du vivant du Maître, sauf pour la couverture et la page de titre où, vers 1911, "Antoine le Guérisseur" fut remplacé par "Antoine le Généreux" (Frère Jean-Marc Boffy, p.35 et 43).
    Dans le premier Unitif (1911), on retrouve les "Dix principes révélés en prose par Antoine le Généreux" (Debouxhtay, p.183).
    Dans une question concernant la cérémonie des enterrements, en 1927, un adepte demande aux frères Musin, si on doit lire les "Dix principes en prose" (frère Jean-Marc Boffy, p.71).
    Dans les reproductions suivantes de l'Unitif en Belgique, ils sont annoncés comme la "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". La liste des temples s'y arrête à Tournai, consacré en 1938. Le petit fascicule de Pierre Debouxhtay sur l'antoinisme datant de 1943, l'auteur parle toujours dans l'Enseignement des "Dix principes en prose". Il y a donc eu correction vers cette époque entre 1927 et 1938. On corrigea les petits fascicules mais les livres étaient déjà imprimés. La version de la Révélation que je possède porte le texte "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". Dans une reproduction spéciale d'un Unitif édité en France, on trouve à la fin également la "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". On ne parle donc plus de prose.

Les dix principes en prose

Unitif de 1911

 

    Explorons maintenant le texte. On remarque, premièrement qu'il n'y ait, présentés dans les premières pages de la Révélation, que le 2e et le 5e principes qui soient en vers libres rimés. Les autres sont coupées à l'impression à d'autres endroits.
    Ensuite, on remarque très vite, si mon découpage est bon, une liberté dans la rime : personne / homme, réside / existe (1e principe), moi / pas (2e principe), personne / parole (3e principe).
    De plus ces rimes sont entrecroisées (enchâssées) avec beaucoup de liberté également : prenons le premier principe comme exemple :
    A          A
    B          A
    A          B
    C          A
    B   ou   C
    A          B
    C          A
    A          C
    A          A
                A

    Sans parler du nombre de pied d'un nombre presque différent pour chaque vers : encore dans le premier principe :
4 pieds
9 pieds ou 10 pieds (selon le e muet final de personne) ou 6 pieds et 3 pieds
5 pieds
5 pieds ou 6 pieds (selon le e muet final de réside)
4 pieds ou 5 pieds (selon le e muet final de homme)
7 pieds
3 pieds ou 4 pieds (selon le e muet final de existe)
5 pieds ou 7 pieds (selon le e muet final de une et suprême)
10 pieds

Les dix principes en prose

feuillet détaché des Dix principes


    On voit donc qu'il y a une forme de versification, que l'on peut qualifier de vers libre. Mais tellement libre qu'il était certainement plus simple de qualifier de prose. De plus, on chercha rapidement à traduire la Révélation, et ceci sous l'égide de Mère certainement, car Père pensait qu'il n'y avait que le français qui puisse être utilisé pour sa Révélation, et que cette dernière ne pouvait être traduite.
    Mais alors pourquoi préciser "en prose", alors que les Dix principes sont présentés en vers libres et qu'on peut les faire rimer :
- on peut répondre que "les voix du Seigneur sont impénétrable".
- on peut dire qu'il était fréquent, dans les séances spirites, que les médiums captaient le message des esprits en rime ou en vers.
- ou penser à une erreur, ce qui paraît peu probable, même si l'on sait que Père était que peu instruit, il connaissait assez de français pour écrire sa Révélation et sa nombreuse correspondance, et il était entouré d'un professeur d'Athénée, le frère Delcroix.
- ou penser encore qu'on préféra le pragmatisme à la complication, et présenter ces principes en prose, même si les assonances permettent une mémorisation plus facile.
- ou encore se demander s'il n'y a pas un message caché soit dans les chiffres déduit du nombre de pieds, soit dans la rime ou autre... (on pense au décorticage de la Bible que des chercheurs ont entrepris pour découvrir des prophéties, ou encore aux lettres de George Sand à Alfred de Musset dans lesquelles il faut lire une ligne sur deux pour en découvrir le sens véritable).

Les dix principes en prose

Développement, dernière édition


    On a vu donc que les Dix principes n'étaient plus qualifiés de "prose". Mais les voici présenté en rime ; cela dit d'autres découpages sont possibles, et je vous laisse le libre-arbitre de les découvrir :


DIEU PARLE

PREMIER PRINCIPE

Si vous m'aimez,
Vous ne l'enseignerez / à personne,
Puisque vous savez
que je ne réside
Qu'au sein de l'homme.
Vous ne pouvez témoigner
qu'il existe
Une suprême bonté
Alors que du prochain vous m'isolez.
 

DEUXIÈME PRINCIPE

Ne croyez pas en celui qui vous parle de moi,
Dont l'intention serait de vous convertir,
Si vous respectez toute croyance
Et celui qui n'en a pas,
Vous savez, malgré votre ignorance,
Plus qu'il ne pourrait vous dire.
 

TROISIÈME PRINCIPE

Vous ne pouvez faire la morale à personne,
Ce serait prouver Que vous ne faites pas bien,
Parce qu'elle ne s'enseigne pas par la parole,
Mais par l'exemple Et ne voir le mal en rien.
 

QUATRIÈME PRINCIPE
 
Ne dites jamais que vous faites la charité
A quelqu'un qui vous semble dans la misère,
Ce serait faire entendre Que je suis sans égards,
que je ne suis pas bon ;
Que je suis un mauvais père,
Un avare,
Qui laisse avoir faim son rejeton.
Si vous agissez envers votre semblable Comme un véritable frère,
Vous ne faites la charité qu'à vous-mêmes, Vous devez le savoir,
Puisque rien n'est bien s'il n'est solidaire,
Vous ne faites envers lui Que remplir votre devoir.
 

CINQUIÈME PRINCIPE
 
Efforcez-vous d'aimer celui que vous croyez être
« Votre ennemi » ;
Ce n'est que pour vous apprendre à vous connaître
Que je le place sur votre chemin.
Mais voyez le mal plutôt en vous qu'en lui
Il en sera le remède souverain.
 

SIXIÈME PRINCIPE

Quand vous voudrez connaître la cause De vos souffrances,
Que vous endurez toujours avez raison,
Vous la trouverez en l'incompatibilité de L'intelligence avec la conscience,
Car elles sont la base des termes de comparaison.
Vous ne pouvez ressentir la moindre souffrance
Qu'elle ne soit pour vous faire remarquer
Que l'intelligence est opposée à la conscience.
C'est ce qu'il ne faut pas ignorer.
 

SEPTIÈME PRINCIPE

Tâchez de vous pénétrer
Que la moindre souffrance
est due à votre Intelligence
qui veut toujours plus posséder
Elle se fait un piédestal de la clémence,
En voulant que tout lui soit subordonné.
 

HUITIÈME PRINCIPE

Ne vous laissez pas maîtriser par votre intelligence
Qui ne cherche qu'à s'élever toujours de plus en plus ;
Elle foule aux pieds la conscience,
Soutenant que c'est la matière qui donne Les vertus,
Tandis qu'elle ne renferme que la misère
Des âmes que vous dites « Abandonnées »,
Qui ont agi seulement pour plaire
A leur intelligence qui les a égarées.
 

NEUVIÈME PRINCIPE
 
Tout ce qui vous est utile, pour le présent Comme pour l'avenir,
Si vous ne doutez en rien, Vous sera donné par surcroît
Cultivez-vous, vous vous rappellerez le passé ; Vous aurez le souvenir
Qu'il vous a été dit  « Frappez, je vous ouvrirai ; Je suis dans le connais-toi. »
 

DIXIÈME PRINCIPE

Ne pensez pas faire toujours un  bien, Lorsque à un frère vous portez assistance ;
Vous pourriez faire le contraire, Entraver son progrès.
Sachez qu'une grande épreuve Sera votre récompense,
Si vous l'humiliez en lui imposant le respect.
Quand vous voudrez agir, Ne vous appuyez jamais sur la croyance
Car elle pourrait vous égarer ;
Rapportez-vous seulement à votre conscience
Qui doit vous diriger, elle ne peut se tromper.

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Les adeptes guéris par Louis Antoine

Publié le par antoiniste

    Cependant, loin d'être effrayés par la condamnation du guérisseur, les malades affluaient de plus en plus. Souvent, la salle d'attente était pleine, et des groupes stationnaient dans la rue, sans compter ceux qui pour patienter entraient au café du coin, où la femme de Pierre Dor était occupée tout le jour derrière le comptoir. Les visiteurs venaient non seulement de la région de Liège, des bourgs industriels, mais aussi de toute la Hesbaye, et du pays de Charleroi, du "pays noir", comme on l'appelle, où il y a des usines et des charbonnages comme autour de Liège. C'étaient surtout des ouvriers qui avaient confiance en Antoine. Sa renommée se propageait parmi eux. Beaucoup de mineurs belges vont travailler dans la Nord de la France, et là aussi on commença à parler du guérisseur de Jemeppe.
Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.256

    Car maintenant on venait non seulement de Bruxelles [cf. p.250], mais du Nord de la France, et même de Paris.
Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.258

    Tout ceci passait de bouche en bouche. La foi augmentait. Des femmes vinrent de Dinant à pied : il y a deux bonnes journées de marche. C'étaient des veuves. Elles voulaient assister à la réunion spirite, parler à leurs maris défunts.
Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.261

    Cette masse grouillait, homogène, sourdement vivante, pâte humaine pétrie de patience, d'attention, d'angoisse et d'espoir. C'étaient le tuberculeux de Sart-Tilman, le menuisier d'Angleur, le cordonnier d'Ougrée [cf. p.235], le carrier dont l'oeil était guéri [cf. p.238], le fermier de La Neuville qui était venu trouver Antoine à cause de son bétail qui mourait d'une maladie [cf. p.331], et la vieille de Bois-de-Breux qui entendait bien clair maintenant [cf. p.236], et la petite Marie qui s'était mise à marcher [cf. p.237], et Juliette, qui au retour de Jemeppe était devenue "vive et légère comme l'oiseau", et ce Bovy de Crotteux [cf. p.258], et ceux de Jemeppe, de Seraing, de Mons, de Hollogne, de Flémalle, de Tilleur, de Plainevaux et de Herstal, de Glain, de Sprimont [cf. p.238], de Poulseur, d'Anthisnes [cf. p.235], tous les renoncés, tous les guéris, ceux des neuvaines et des pèlerinages, ceux qui avaient crié pendant des nuit, ceux qui avaient désiré la mort à force de souffrir, ceux qui avaient perdu l'argent et le courage à se traîner de médecin en médecin. Et tous ceux qui n'avaient pas eu de maladie mais qui voulaient être là aussi parce que l'existence d'Antoine de Jemeppe était pour eux un réconfort, une joie secrète, un élargissement du coeur. Car ce n'est pas seulement de santé que l'homme a besoin.
Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.267

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