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devotion

Dévotions au Père

Publié le par antoiniste

    Malgré la volonté du Père qui voulait éviter toute forme de dévotion à son égard, l'intelligence toujours à l'œuvre ne put s'empêcher de voir apparaître dans l'antoinisme certaines formes de religion. Presque tous les sens matériels ont donc pu assouvir leur pouvoir :
- La vue : avec la vente de photocarte du Père et de la Mère, puis leur présence grand format dans les cabinets et à la tribune du temple,
- L'ouïe : avec des chants entonnés à certaines occasions.
- Le toucher : caresser la photo de Père ou les médailles, ou même les photos dans les temples.
    Seuls le goût et l'odorat n'ont pas encore trouvé d'expressions superstitieuses.

    Pourtant le Père le précise dans la Révélation : Aussi longtemps que nous nous attachons au prophète plutôt qu'à ce qu'il nous a révélé, notre amour ne pourrait être réel, nous aimerons ceux qui partagent nos idées et nous n'aimerons pas les autres, nous sèmerons la division. Cependant aucun n’a le droit de blâmer personne puisque si arriérés que nous soyons, nous croyons tous être dans la vérité. (La Révélation, La foi comparée à la croyance, Unitif 2 Série A).

    Et rappelons également le premier principe :

DIEU PARLE

PREMIER PRINCIPE
Si vous m'aimez,
Vous ne l'enseignerez à personne,
Puisque vous savez que je ne réside
Qu'au sein de l'homme.
Vous ne pouvez témoigner qu'il existe
Une suprême bonté
Alors que du prochain vous m'isolez.
(chaque homme doit chercher Dieu dans son cœur et l'y découvrir)

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Père - plâtre moulé (Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Père - plâtre moulé (Archives du Temple de Retinne)

Père - plâtre moulé (Archives du Temple de Retinne)

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Statuette du Père (Archives de frère Colibri Marc du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Statuette du Père (Archives de frère Colibri Marc du Temple de Retinne)(site 2dehands)

 

 

Statuette du Père -détail (Archives de frère Colibri Marc du Temple de Retinne)(site 2dehands)

 

 

 

 

 

 

 

Statuette du Père
(Archives de frère Colibri Marc du Temple de Retinne)
(source : site 2dehands)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Statuette du Père (Archives de frère Colibri Marc du Temple de Retinne)

 

Statuette du Père (Archives de frère Colibri Marc du Temple de Retinne)

 

 

 

 

 

 


             

Statuette du Père
(Archives de frère Colibri Marc du Temple de Retinne)

 

cf. le billet suivant.

 

 

Deux représentations du Père et l'emblème en bronze du Culte Antoiniste (Archives du Temple de Retinne)

Deux représentations du Père et l'emblème en bronze du Culte Antoiniste (Archives du Temple de Retinne)

Deux représentations du Père légèrement différentes ainsi que l'emblème en bronze du Culte Antoiniste
Orig : archives Temple de Retinne.
 
Chacun aura son libre-arbitre quant à la nécessité de telles icônes pour le recueillement et l'élévation de la la pensée. Certains en ont besoin, d'autres pas ou plus. Mais elles font partie du patrimoine historique de l'Antonisme et méritent à ce titre le respect dû aux Fondateurs.
La dernière statuette (qui semble avoir été restaurée) a été personnellement acquise sur le net auprès de collectionneurs octogénaires l'ayant trouvée sur une brocante à Floreffe
 
    Pour une description de l'emblème, cf. le billet suivant, le billet suivant ou encore le billet suivant

 

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Dévotion au Père - les biographies

Publié le par antoiniste

    Une autre marque de dévotion peut être le nombre de biographie pour une seule vie d'homme.
    Nom seulement chaque livre sur l'antoinisme se fait un devoir de rappeler les faits marquants de sa vie (ainsi Jacques Cécius et parfois en la rapprochant de la vie de Mary Baker, qui fonda la Science Chrétienne, ainsi Régis Dericquebourg ou Anne-Cécile Bégot). Mais en plus, on lui compte pas moins de 5 biographies :
- la biographie officielle (publié d'abord dans l'Unitif, puis reprise en introduction de la Révélation, en 1910) ;
- la biographie de Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme. Les Faits, d'après des Documents inédits (1934) ;
- la biographie (proche de l'hagiographie) de Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, Antoine le guérisseur (1936) ;
- Louis Antoine et l’antoinisme. Données historiques rassemblées par le frère J. M. Boffy, document interne à l’antoinisme (1997-2003), et également d'autres moins plus anciennes et moins facile d'accès ;
- Roland A E Collignon, Un homme est venu, La vie tourmentée de Louis Antoine (2009) (plus disponible).
- On peut aussi y inclure ce site qui évoque en détail tous les événements de la vie de Louis Antoine, illustré abondamment.

    Encore une fois, rappelons ce passage de la Révélation, La foi comparée à la croyance :
  "Aussi longtemps que nous nous attachons au prophète plutôt qu'à ce qu'il nous a révélé, notre amour ne pourrait être réel, nous aimerons ceux qui partagent nos idées et nous n'aimerons pas les autres, nous sèmerons la division. Cependant aucun n’a le droit de blâmer personne puisque si arriérés que nous soyons, nous croyons tous être dans la vérité."

    C'est la raison pour laquelle l'antoinisme français conserve les photos dans les temples, pour permettre au personne qui le désire encore, d'avoir une figure pour progresser. Viendra le temps où ils pourront s'en passer. En Belgique, revenu au culte comme au temps du Père, l'Enseignement est pris à la lettre, et on considère que les photos ne doivent pas être nécessaires aux antoinistes.

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Emile Verhaeren - Une statue

Publié le par antoiniste

On le croyait fondateur de la ville,
Venu des pays clairs et lointains
Vers ceux d'Europe — avec sa pauvre crosse en main,
Et grand, sous sa bure servile.

Pour se faire écouter il parlait par miracles,
En des clairières d'or, le soir, dans les forêts.
Où des granits carraient leurs symboles épais,
Et tonnaient leurs oracles.

Il était la tristesse et la douceur
Descendue autrefois, à genoux, du calvaire,
Vers les hommes et leur misère
Et vers leur coeur.

Il accueillait l'humanité fragile,
Il lui chantait le paradis sans fin
Et l'endormait dans le rêve divin,
Le front posé sur l'évangile.

Plus tard, le roi, le juge et le bourreau
Prirent son verbe et le faussèrent ;
Et les textes autoritaires
Apparurent, tels des glaives hors du fourreau.

Contre la paix qu'il avait inclinée
Vers tous, de son geste clément,
La vie, avec des cris et des sursauts déments,
Brusque et rouge, fut dégainée.

Mais lui resta le clair apôtre et le soleil
Tiédi, aux yeux de tous, de patience et d'indulgence
Et la pieuse et populaire intelligence
Venait puiser en lui la force et le conseil.

On l'invoquait pour les fièvres et pour les peines,
On le fêtait en mai, au soir tombant,
Et des mères apportaient leurs enfants
Baigner leurs maux dans l'eau de sa fontaine.

Son nom large et sonore d'amour
Marquait la fin des longues litanies
Et des complaintes infinies
Que l'on chantait, depuis toujours.

Il se définissait, près d'un portail roman,
En une image usée et tremblotante,
Qui écoutait, dans la poitrine
Haletante des tours,
Les bourdons lourds clamer au firmament.

Emile Verhaeren, Une statue, p.120
Les Villes tentaculaires (1895)
source : archive.org

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