Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

intelligence

Voilà comment nous nous construisons

Publié le par antoiniste

    Voilà comment nous nous construisons : l'amour a d'abord sur nous tout empire, ensuite la spiritualité et enfin, la matière.
    Par les tribulations et les vicissitudes, nous nous développons l'intelligence, faculté mère inhérente à l'esprit, qui nous rend accessibles à la matière et qui donne naissance à toutes les autres facultés. Par le contact de la matière, nous devenons plus sensibles, les souffrances que nous endurons nous font reconnaître peu à peu l'erreur où nous nous sommes plongés. C'est alors seulement que nous retournons vers l'amour.

    Le Couronnement de l'OEuvre révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.LXX

Voir les commentaires

Claire Lejeune - Ecrire

Publié le par antoiniste

Ecrire
sans que se creuse la fosse
entre la plume et la pensée

être l'écriture

court-curcuit du corps et de l'esprit
vacance enfin
de tête gourmande
et de sexe intelligent

Claire Lejeune, Mémoire de Rien, Le pourpre,
Editions Labor - Espace Nord, p.52

Voir les commentaires

Charles Darwin - L'ignorance

Publié le par antoiniste

« L'ignorance engendre la confiance plus souvent que le fait la connaissance : ce sont les personnes qui savent peu et non celles qui savent beaucoup qui affirment de façon si tranchée que tel ou tel problème ne sera jamais résolu par la science. »

Charles Darwin, introduction de l'Origine de L'Homme (1871)

source : wikipedia

Voir les commentaires

L'intelligence est un jugement (Henri Delacroix - Le langage et la pensée)

Publié le par antoiniste

    Qu'est-ce donc que l'intelligence ?
    L'élaboration de nouvelles habitudes est une formes de comportement intelligence. Savoir monter des mécanismes, c'est non seulement faire économie d'effort en remettant à l'habitude ce qui exigerait de la présence d'esprit, c'est encore créer l'outil nécessaire au travail, et sans lequel le travail ne peut être effectué.
    Il y a du reste deux procédés de formation des automatismes. Il y a un procédé mécanique d'apprentissage, il y a un procédé intelligent. La simple répétition, l'élimination des actes inutiles, la systématisation croissante des moments de l'action, la formation du système clos sans recours à l'intelligence. Il y a une forme d'adaptation qui tend vers la pure habitude : frayage et meilleur fonctionnement des voies nerveuses ; amélioration de valeur des réponses ; méthodes des essais et des erreurs : dans tout cela nous retrouvons les formes élémentaires de la structure et de l'activité nerveuses, la plasticité, le frayage, la formation de connexions.
[...]
    L'intelligence est discernement et choix. [...] Unifier et distinguer, telle est sa tâche : établir des rapports. [...] L'intelligence se mesure non d'après ce qu'on a fait, mais d'après ce qu'on peut faire. Elle est capacité et non pas acquisition.
[...]
    On peut parfaitement vivre en se passant de toute pensée. On vit alors sur le plan de l'action : réflexes, instincts, habitudes. La meilleure partie de la vie animale s'écoule ainsi, éclairée parfois peut-être, chez les animaux supérieurs, de quelques jeux d'images, de quelques lueurs de pensée confuse et indifférenciée. A ce stade de vie mentale, pont de langage.
[...]
    Pour penser, il faut d'abord n'être plus une chose parmi les choses, il faut se placer hors d'elles pour les apercevoir comme choses et agir sur elles par des moyens inventés.
[...]
    Les forces physico-chimiques elles-mêmes, le mécanisme, n'est-ce pas de l'intelligence ? L'intelligence est partout où il y a arrangement et système : en ce sens l'existence tout entière est intelligence pour le philosophe, mais ce qui le psychologue appelle intelligence, c'est l'intelligence qui apercevant tout cela, s'aperçoit ; et comme Aristote disait de Dieu : la pensée de la pensée.
[...]
    Nous en revenons toujours au jugement et aux concepts. La notion, le concept, la chose pensée, n'est qu'un jugement virtuel, le concept n'est élément du jugement que parce qu'il est produit du jugement ; le chien, l'arbre, la vertu ne sont rien, sinon une affirmation, quelle qu'elle soit, à propos du chien, de l'arbre ou de la vertu. On ne les pense qu'en pensant quelque chose d'eux. Ce qu'on appelle la compréhension, c'est comme une liste ouverte de jugements en nombre indéfini. A chaque fois qu'il les manie, l'esprit isole une portion de cet ensemble et se fixe sur elle pour un temps plus ou moins long ; il oscille parfois entre une série d'affirmations plus ou moins vaguement esquissées. Ce qui donne au concept l'apparence d'être isolable, c'est justement qu'il peut être engagé dans des séries différentes qui se tiennent en échec. De la vertu ou du chien, je puis penser bien des choses différentes. C'est cette détermination virtuelle, cette indécision du savoir qui donnent au concept l'apparence de se suffire.

Henri Delacroix, Le langage et la pensée, p.97 et suivantes (1924)
source : gallica2

Voir les commentaires

Erich Scheurmann - Le papalagui - Pourquoi penses-tu autant ?

Publié le par antoiniste

    Je crois que ceci n'est qu'un prétexte et que le Papalagui ne fait que suivre un mauvais penchant. Le véritable but de ses pensées est la conquête des forces du Grand-Esprit. C'est une manière d'agir qu'il indique lui-même dans le mot : connaître. Connaître, ça veut dire avoir une chose si près des yeux, que le nez dessus, on passe à travers.

Erich Scheurmann - Le Papalagui, Les étonnants propos de Touiavii, chef de tribu, sur les hommes blancs
Pocket, 1920 (p.120)

Voir les commentaires

Eros & Thanatos / Conscience & Intelligence

Publié le par antoiniste

On le retrouve ainsi en psychanalyse, Sigmund Freud nommant « Éros » ( Ἔρως) la pulsion de vie qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de mort, ou pulsion de destruction. Il est courant aujourd'hui de nommer cette pulsion de mort « Thanatos », mais il ne s'agit pas d'un terme freudien à proprement parler. Ces deux pulsions fondamentales ne peuvent être pensées séparément qu'en métapsychologie (Freud disait d'elles qu'elles étaient sa mythologie) : en clinique, elles œuvrent toujours ensemble, en une sorte d'amalgame, et sont indissociables.

Le mot « Thanatos » (Θάνατος), personnification de la mort, a connu une grande fortune. On le retrouve ainsi en psychanalyse, Sigmund Freud nommant « Thanatos » la pulsion de mort qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de vie, « Éros ».

 

Il est amusant de rapporcher ces deux personnalités : Louis Antoine et Sigmund Freud. On peut voir le parcours du psychanalyste dans le livre de Stefan Zweig, La guérison par l'esprit. Pour Sigmund Freud, l'homme était régis par l'Eros et le Thanatos. Pour Louis Antoine, l'homme est régit par la conscience, qui est éternelle, la part de Dieu en l'homme, qui symbolise son amour (Eros), et par l'intelligence, qui régit la matière, qui est mortelle (Thanatos), due à son imagination.

Voir les commentaires

Quand l'intelligence commande

Publié le par antoiniste

Vous affirmez que les personnes dotées d'un physique avantageux réussissent mieux dans leur vie sociale et professionnelle que celles moins bien dotées par la nature. De quelle façon cette « prime à la beauté » se manifeste-t-elle ?

Jean-François Amadieu : Cela commence dès la maternelle. De manière inconsciente, l'enseignant va privilégier l'enfant beau. Instinctivement, il assimilera la beauté à l'intelligence, à la gentillesse, et accordera à l'enfant au physique agréable une stimulation et une attention plus grandes. Il sera plus tolérant s'il fait des bêtises. En retour, l'enfant mignon aura davantage confiance en lui que l'enfant disgracieux, et se conformera à l'image favorable que l'enseignant a de lui. C'est le regard des autres qui nous construit. Par la suite, la performance scolaire des jeunes sera influencée par leur potentiel de séduction. Le physique d'un élève explique entre 20 et 40 % de la variance de ses résultats scolaires. La « note de gueule » est beaucoup plus répandue que l'on imagine…
[...]
Globalement, on estime à 65 % la part d'informations passant par des perceptions visuelles. Selon une étude menée par deux psychologues américains, l'impact que nous avons sur quelqu'un dépend à 55 % de notre seul visage, à 38 % de notre voix et seulement à 7 % de ce que nous disons !

[...]
Y aurait-il donc une sorte de mondialisation des apparences ?
Exactement. Lorsque l'on soumet des visages à des Britanniques et à des Japonais, ils manifestent exactement les mêmes préférences. Il en va de même pour la silhouette. Il existe une norme implicite, définie par exemple pour les femmes par un certain rapport taille-hanches. Cette norme est probablement fabriquée et entretenue par l'industrie du cinéma et par les médias. On constate même la diffusion à l'échelle de la planète de certains standards de gestuelle !

source : http://couleursdexpression.unblog.fr/2008/02/22/mieux-vaut-etre-beau-pour-reussir-dans-lentreprise/

cf. également : http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=159&Itemid=83

Voir les commentaires

Adam et Ève : Conscience et Intelligence

Publié le par antoiniste

    Adam et Ève avaient apprivoisé un serpent qui faisait leur bonheur et ils l'aimaient comme une mère aime son enfant. La Providence place toujours sur note chemin ce qui est nécessaire à notre progrès. Nous devons croire que Adam n'avait pas encore passé par aucune tribulation, il était simple et ignorant, il devait progresser ; sa manière d'agir nous le démontre puisqu'il a abandonné Dieu pour croire à un serpent. L'amour prodiguait à cet animal était seul l'obstacle à son inspiration, depuis longtemps déjà interrompue. Le temps semblait bien long à Ève ; elle ne se croyait plus aimée de son mari qui lui refusait d'obéir avant d'en être inspiré. Ah ! si nous savions que toute révélation ou inspiration est la conséquence de l'amour vrai, nous agirions avec certitude quand nous le ressentons. Mais Ève éprouvait au contact du serpent beaucoup de sensations et disait que tout lui était inspiré par lui, bien que ce ne fût que ses propres pensées, conséquence de l'amour bestial. Adam ne pouvait agir qu'en Dieu puisqu'il n'avait pas l'intelligence. Ève ne se laissait pas de le tenter, disant que son Dieu n'était pas le vrai Dieu, que le serpent le lui révélait et que s'il persistait dans sa croyance, il resterait ignorant, tandis que le serpent lui ferait tout connaître. Vous le voyez, Adam n'était plus inspiré comme auparavant, et Ève prétendait l'être par le serpent, seul vrai Dieu en qui elle disait avoir foi. Ces malheureux ignoraient que par le contact du serpent ils s'étaient animés de l'amour bestial et se privaient de l'amour vrai, duquel Adam recevait autrefois ses inspirations. Comme il ressentait de plus en plus les mêmes impressions que son épouse, il ne la fit plus attendre ; plus ou moins rassuré par elle, par l'intervention du serpent, il lui obéit, lui promit de faire tout ce que le serpent pourrait lui inspirer. A partir de ce moment, il se sentit transformé? Il avait failli et cependant il l'ignorait, ne se figurant pas que Ève n'était pas réelle, qu'elle n'était qu'apparente, il avait cru trouver ainsi le bon chemin. Toutefois Dieu ne l'abandonna pas. Mais l'inspiration ne produisait plus sur lui la même impression qu'auparavant parce qu'il la confondait avec ses pensées. Voilà où le doute fait son apparition, où commencent les tribulations, les vicissitudes. Car Adam n'avait plus la foi au vrai Dieu ; au contraire, depuis qu'il s'en était écarté, il L'accusait d'être la cause de touts les difficultés qu'il avait éprouvées, interrompant ainsi l'inspiration. Adam avait perdu tout son bon sens ; il se maintenait du côté de son épouse, disait que le Dieu qu'il avait abandonné n'était qu'un démon ; en voyant plus en Lui que le mal, il était heureux d'en être délivré parce que la jouissance de l'amour bestial lui procurait un bonheur apparent. Il ne se montrait plus indifférent pour son épouse, voulant autant la satisfaire qu'il avait pu lui déplaire antérieurement.
    Après qu'il eut failli, Adam se déroba à la vue de ses compagnons qui ne le voyant plus, l'appelèrent. Adam paraissait honteux en leur répondant qu'il était nu et qu'il n'osait plus se montrer à eux. C'est alors qu'il imagine la matière pour s'en couvrir, puisqu'il voyait l'erreur dans la réalité, la matière pouvait seule la voiler, car elle est autant compacte que la spiritualité est éthérée ; de même nous sommes autant opposés à Dieu que nous prétendons voir la réalité en la matière.
    Constatons par ce fait que la pudeur n'est pas réelle  elle n'est qu'une vertu matérielle qui suscite la honte, résultant de notre doute envers notre semblable. Adam ignorait pourquoi il était gêné et d'où lui venait la pensée de se couvrir et sa répugnance de la nudité de ses semblables. C'est à ce moment qu'il engendre la vue du mal ; tout ce qui était réellement naturel lui déplaisait ; il se revêtait de végétaux : feuilles, branches d'arbres, en un mot de tout ce qu'il pouvait imaginer et au fur et à mesure qu'il se pénétrait de la matière, tout lui semblait plus compact, alors qu'auparavant il n'y avait rien pour lui en dehors de la spiritualité. La foi au serpent grandissait en conséquence ; il croyait que tout venait de lui, oubliant qu'il jouissait d'une grande faculté qui permettait d'aller à son gré partout où il le jugeait utile, tandis que sa foi au vrai Dieu diminuait au fur et à mesure que le doute le murait dans la matière.
[...]
    En résumé, le péché d'Adam c'est la vue du mal. Le serpent a été considéré comme Dieu pendant des milliers d'années, puis il a été remplacé par d'autres animaux, après vint le règne des fétiches, de l'idolâtrie et enfin celui de la personnification divine. Voilà où en est le progrès de nos jours et ce qui prouve que nous subissons encore l'instinct ancestral, c'est que nous en retrouvons des traces dans toutes les croyances.

Couronnement de l'OEuvre Révélée, L'arbre de la science de la vue du mal, p.IV

    Tout ce qui existe en réalité n'a pas de sexe, c'est Adam en allant à Ève qui se le développe. Rien n'est réellement naturel en dehors de la réalité. Tout ce que nous pouvons nous imaginer comme ayant été créé, ne vient que de l'erreur, car tout ce qui existe réellement a toujours existé ; mais nous ne pouvons apprécier la réalité que par son opposé puisque nous ne concevons les choses que matériellement.
    Je vous ai révélé qu'Adam n'existait que spirituellement ; il est le moi conscient et Ève qui n'existe qu'en apparence, le moi intelligent. Telles sont les deux individualités qui sont en nous, l'une réelle et l'autre apparente; nous n'existons réellement que par le moi conscient, le moi apparent est notre incarnation, notre imperfection. C'est celui-ci qui crée les termes de comparaison qui n'existent que par l'opposé de la réalité.

Couronnement de l'OEuvre Révélée, C'est Adam & Ève qui forment la base des termes de comparaison, p.XIV

    Adam et Ève, avons-nous dit, ont créé le sexe; c'est d'eux que résultent les termes de comparaison. Adam est le moi conscient, Ève le moi apparent ressortant de l'imagination d'Adam qui le fait douter pour croire à un serpent, prenant de cette façon le bon pour le mauvais et le mauvais pour le bon. Adam établit ainsi la comparaison en Dieu, parce que nous ne concevons les choses qu'à travers la matières et nous voulons nous frayer un chemin qui conduise à Dieu de la même façon, par nos sens matériels. Ces deux termes ne sont qu'apparents, ils sont le reflet des deux individualités qui sont en nous, opposés l'un à l'autre, l'erreur à la vérité. Ce ne sont pas les choses semblant différer l'une de l'autre qui donnent lieu à des termes de comparaison, c'est notre individualité apparente, le moi intelligent, qui nous les montre telles parce qu'il est opposé au moi conscient.

Couronnement de l'OEuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LIV

Voir les commentaires

Parallèle entre la Trinité et le grand mystère

Publié le par antoiniste

    On trouve dès les premières ligne de la Révélation cette phrase : "Une chose que je puis encore affirmer, c'est que l'amour existe partout, et de même qu'il y a amour, il y a intelligence et conscience. Amour, intelligence et conscience réunis constituent une unité, le grand mystère, Dieu" (Loi de la conscience, p.1).

    Et que disent les chrétiens de la Trinité. Selon wikipedia, voici l'explication succincte :

  • le Père est l'Eternel (Elohim) (אלהים), l'Amour.
  • le Fils, donc Jésus,
    • est le Verbe ou la Parole de Dieu (YHVH), en lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2:9). Il est donc Dieu se faisant parole, l'intelligence, donc chair, la matière.
    • est aussi l'Alpha et Omega (Ap 22:13) qui signifie « le premier et le dernier », expression que l'on trouve déjà dans Es 48:12). Il est au commencement de tout et est jusqu'à la fin du monde. En d'autres termes, quand l'intelligence (le commencement) aura été surpassée par la conscience (fin du monde de la matière), il retournera à Dieu.
    • il est donc l'Intelligence.
  • le Saint-Esprit, en grec Πνευμα, Pneuma, est aussi appelé Παρακλητος, Paraclet, d'un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 14:26). Dans la doctrine chrétienne, il est l'« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l'Ancien Testament, hébreu רוח, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s'est manifesté à la Pentecôte, et continue d'inspirer l'Église chrétienne. C'est donc la conscience, car dans la Révélation, La sanction morale, p.12, on lit : "Nous pouvons ainsi comprendre que ce n'est pas Dieu qui nous punit pas plus qu'Il ne nous récompense. C'est nous qui nous punissons et qui nous récompensons par la conscience ; elle nous donne toujours ce que nous avons mérité, elle est le témoin et le juge de nos actes et même de nos pensées."

Voir les commentaires

L'intuition et l'intelligence chez Bergson

Publié le par antoiniste

Bergson distingue l'intelligence de l'intuition. L'intelligence est réglée sur la matière, c'est-à-dire qu'elle a une fonction pratique. L'intelligence est une force de calcul qui permet de prévoir, de se mettre à l'abri du danger, d'élaborer des instruments pour notre confort et notre survie. C'est dans la technique que l'intelligence réalise son essence.

L'intuition, quant à elle, est réglée sur la vie. Autrement dit, l'intuition transcende les cadres clos que l'intelligence fabrique pour s'approprier le monde, afin d'aller chercher à l'intérieur de la vie une source de connaissance. Bergson ouvre ainsi la voie à une métaphysique nouvelle, en affirmant que le réel, dans son origine, est connaissable.

Si l'intuition est différente de l'intelligence, elle ne s'y oppose pas. L'intuition n'est possible qu'au terme d'un long effort intellectuel, comme une ressaisie synthétique des données analysées par l'intelligence. Par ailleurs, l'intuition ne peut se communiquer qu'à l'aide de l'intelligence, c'est pourquoi la philosophie est bien, dans son mode d'exposition, un raisonnement.

source : wikipedia

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14