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intelligence

La doctrine des deux esprits des esseniens

Publié le par antoiniste

    La doctrine des esséniens présente les aspects d'un dualisme mitigé, que l'on respire dans les Évangiles et les Épîtres de Jacques et Jean. A posteriori, cette doctrine a dévié dans deux directions opposées : le dualisme absolu du manichéisme, et l'abandon du dualisme d'un autre côté, chez les catholiques en particulier. Il faudrait peut-être se référer à l'essénisme pour retrouver l'essence du message chrétien d'origine.
    Les esséniens se représentent Dieu comme un principe de totalité. L'homme, en tant que chair, est le néant. Ils attachent à Dieu le caractère d'unité, avec les mêmes caractéristiques que le Verbe dans l'Évangile de Saint Jean. Le Verbe – si on ne précise pas quelle personne, quel temps, quel verbe – serait l'essence de l'action, le «chaos», le «tout», le «tohu-bohu» que les cathares considéraient comme le principe du monde. Les hommes sont entre l'esprit mauvais et l'esprit bon, ils peuvent s'identifier à l'un ou à l'autre. Dans l'essénisme comme dans le zoroastrisme, c'est Dieu qui a créé ces deux esprits. Le Bien : c'est la totalité, l'infinité, l'autorité. Il inclut donc le mal ; or ce dernier est néant car il n'est que lui seul. Les esséniens, comme les cathares, rejetaient le monde. Ils lui associaient le mal, la corruption, la luxure, le péché.

source : http://spirizine.free.fr/n1/esseniens.html

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La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.192)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.192)

    Durant des milliers d'incarnations, nous avons développé notre intelligence qui, à son tour, fera comprendre à notre esprit que rien n'est inutile, que si elle nous a été donnée pour ne voir que le mal, c'est parce que nous devons passer par celui-ci pour apprécier le bien. C'est la preuve que l'intelligence nous rend un grand service ; elle nous est donc indispensable dans notre incarnation, mais efforçons-nous de lui faire respecter la conscience au lieu de la dominer, car elle est si envieuse qu'elle voudrait empêcher les autres de faire le bien naturellement ; elle nous égarerait tout en croyant nous ramener dans le bon chemin.
    Rappelons-nous qu'il a été dit : "Que celui qui voudra devenir le plus grand, soit votre serviteur et que celui qui voudra être le premier d'entre vous, soit votre esclave." Ce n'est qu'en agissant ainsi que nous serons avec Dieu et Dieu avec nous.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.192

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La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.190)

Publié le par antoiniste

La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.190)

    Vous pourriez me demander pourquoi, si nous démontrons le bien, notre devise représente la vue du mal ; je vais vous l'expliquer : Notre intelligence qui a cette vue, semblable à un manomètre marque notre infériorité ; nous apercevons le mal que pour autant que nous en possédons. S'il n'est que le reflet de notre imperfection, ne devrions-nous pas baisser les yeux d'autant plus qu'il nous apparaît davantage dans nos semblables et ne devrions-nous pas rougir de prétendre travailler pour l'humanité plutôt que pour nous-même.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.190

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.189)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.189)

    Au milieu des souffrances qui nous accablent et surtout dans les plus accentuées, n'oublions pas que c'est Dieu qui cherche à s'installer en nous et à démolir à cet effet tout ce que nous y avons construit en dehors de la réalité. Je l'ai encore dit, nous sommes plus malheureux que l'animal et d'autant plus que notre intelligence est développée.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.189

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.188)

Publié le par antoiniste

La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.188)
    Certaines personnes disent que, s'il y a un Dieu, la science saura le découvrir ; on tient ce raisonnement, fort de l'opinion des savants qui se sont prononcés dans ce sens. Mais je viens de démontrer que si la science devait découvrir Dieu, elle ne résulterait plus de l'intelligence dont les investigations tendent à prouver le contraire, sa non-réalité ; il nous est impossible de trouver la vérité dans l'erreur. La science est inhérente à l'intelligence, elle en est inséparable ; elle n'a de raison d'être que pour pénétrer la matière, qu'il faut surmonter pour arriver à Dieu.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.188

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.181)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.181)

    L'imperfection proprement dite n'est pas là où nous nous la figurons ; elle consiste en tout notre être matériel qui est tout l'opposé de perfection. Nous pourrions croire en un Dieu et nous imaginer que nous Le servons bien tandis que nous ferions tout le contraire, car nous ne voyons le bien qu'artificiellement, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'un sens matériel, par l'intelligence qui voit de même le mal dans ce qui est bien.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.181

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.180)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.180)

    Ah ! si nous pouvions comprendre combien nous vivrions plus heureux en respectant la nature de toute chose ! La faim et la soif redeviendraient alors également naturelles.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.180

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.179)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.179)    Rendons-nous compte de notre situation et nous reconnaîtrons que les besoins factices nous dirigent dans le sens opposé à notre amélioration, qu'ils nous obligent à marcher vers le malheur plutôt que vers le bonheur ; nous en sommes véritablement l'esclave car ils nous font dépasser en tout la mesure du nécessaire. Voilà où nous voyons que l'intelligence est le siège de notre imperfection. Si elle était ce qu'on la croit généralement, pourrait-elle nous diriger de la sorte ? Il est donc vrai qu'elle ne peut supporter la réalité, puisqu'elle prend plaisir à la dénaturer, qu'elle cherche jour et nuit les moyens d'y parvenir. Quand nous voudrons examiner consciencieusement les effets de notre intelligence, nous reconnaîtrons que ce sont nos vices et caprices qui nous divisent, proportionnément à son développement. Mais elle se refuse à nous montrer notre esclavage, elle nous porte, au contraire, à nous croire plus heureux que d'autres qui semblent moins intelligents que nous. J'ai dit que cette faculté ne sait supporter ce qui est réel ; elle est toujours tentée à le falsifier. Elle est même son propre ennemi, son poison puisqu'elle s'ingénie à dénaturer jusqu'aux aliments eux-mêmes. C'est bien là qu'elle prépare la majeure partie de ses souffrances car les mets excitants provoquent des excès qui détraquent l'organisme. Nous sommes donc obligés de constater que notre intelligence nous conduit à la gourmandise, à l'avarice, à l'égoïsme.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.179

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.178)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.178)

    Alors même que cela ne me serait pas révélé, la situation actuelle de l'humanité ne nous impose-t-elle pas le devoir de faire remarquer que, eu égard à l'amour qu'elle devrait posséder, elle marche à rebours ?

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.178

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.177)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.177)



    Par la morale, on peut résoudre le grand problème de l'univers, pénétrer de tout la raison d'être. Mais ce n'est pas par la simple curiosité que l'on peut y parvenir, pour le seul plaisir de connaître. Il faut que ce soit la conscience qui nous y pousse et non l'intelligence, puisque celle-ci n'est que le siège de la matière qui, semblable à un voile épais, nous cache le moteur de toute chose.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.177

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