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intelligence

Jean Rostand - Des dieux toujours plus croyables

Publié le par antoiniste

    "C'est la destinée de l'homme que de se faire des dieux toujours plus croyables auxquels il croira de moins en moins."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

source : http://atheisme.free.fr/Citations/Homme_crea_dieu.htm

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La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.116)

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La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.116)

    Dans toutes société constituée dans un but d'avancement moral, une prescription est un obstacle car elle impose et entrave le libre arbitre ; on y travaille plutôt par instinct et l'on observe tous les statuts parce qu'ils s'assimilent à la loi de la conscience. Celle-ci est une lumière intérieure qui nous guide sûrement et infailliblement, nous montre partout le bien et nous invite à y coopérer. Mais l'intelligence la dérobe sous une sorte de voile qui est de l'imagination.

La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.116

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Connais-toi toi-même

Publié le par antoiniste

Γνώθι σεαυτόν, translittéré gnōthi seautón, est une expression en grec ancien, que l’on peut traduire par « Nosce te ipsum » en latin, signifiant « Connais-toi toi-même ».

C’est, selon le Charmide de Platon, le plus ancien des trois préceptes qui furent gravés sur le fronton du temple de Delphes. La Description de Delphes par Pausanias le Périégète en confirme l'existence.

La plus ancienne trace de l'existence de l'inscription « Gnothi seauton » se trouve dans les textes de Platon.

Dans le Charmide, il dit :
« [...] J’irais même jusqu’à dire que c’est précisément à se connaître soi-même que consiste la sagesse, d’accord en cela avec l’auteur de l’inscription de Delphes. Je m’imagine que cette inscription a été placée au fronton comme un salut du dieu aux arrivants, au lieu du salut ordinaire « réjouis-toi », comme si cette dernière formule n’était pas bonne et qu’on dût s’exhorter les uns les autres, non pas à se réjouir, mais à être sages. C’est ainsi que le dieu s’adresse à ceux qui entrent dans son temple, en des termes différents de ceux des hommes, et c’est ce que pensait, je crois, l’auteur de l’inscription à tout homme qui entre il dit en réalité : « Sois sage. » Mais il le dit, comme un devin, d’une façon un peu énigmatique ; car « Connais-toi toi-même » et « Sois sage », c’est la même chose, au dire de l’inscription et au mien. Mais on peut s’y tromper : c’est le cas, je crois, de ceux qui ont fait graver les inscriptions postérieures : « Rien de trop » et « Cautionner, c’est se ruiner. » »

On la trouve aussi dans le Philèbe :
    « SOCRATE
    C’est en somme une espèce de vice qui tire son nom d’une habitude particulière, et cette partie du vice en général est une disposition contraire à celle que recommande l’inscription de Delphes.
    PROTARQUE
    C’est du précepte : Connais-toi toi-même, que tu parles, Socrate ?
    SOCRATE
    Oui, et le contraire de ce précepte, dans le langage de l’inscription, serait de ne pas se connaître du tout. »

ainsi que dans le Premier Alcibiade :
    « Allons, mon bienheureux Alcibiade, suis mes conseils et crois-en l’inscription de Delphes : Connais-toi toi-même, et sache que nos rivaux sont ceux-là et non ceux que tu penses et que, pour les surpasser, nous n’avons pas d’autre moyen que l’application et le savoir. »

Diogène Laërce affirme :
    « Thalès est l’auteur du fameux « connais-toi toi-même » qu’Antisthène (Livre des Filiations) attribue à Phémonoé, en déclarant que Chilon se l’appropria mensongèrement. »

Cependant, des auteurs contemporains considèrent que les trois maximes étaient plus probablement des proverbes populaires, attribués tardivement à des sages particuliers.


 Variantes modernes
Une variante souvent reprise de nos jours, mais d'origine incertaine, ajoute:
« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux »

Cette variante moderne semble inviter à la recherche de connaissances supérieures par l'introspection alors que les auteurs anciens comme Porphyre de Tyr voyaient plutôt dans la citation d'origine une invitation à l'humilité et à la tempérance:
    « Quel est le sens, quel est l'auteur du précepte sacré qui est inscrit sur le temple d'Apollon, et qui dit à celui qui vient implorer le Dieu : Connais-toi toi-même? Il signifie, ce semble, que l'homme qui s'ignore lui-même ne saurait rendre au Dieu des hommages convenables ni en obtenir ce qu'il implore.
    (Porphyre, traité sur le précepte connais-toi toi-même) »


 Présentation
    Mot-clé de l’humanisme, le « Connais-toi toi-même »socratique assigne à l’homme le devoir de prendre conscience de sa propre mesure sans tenter de rivaliser avec les dieux. L’origine socratique de cette formule est cependant contestable, Héraclite ayant affirmé antérieurement : « Il faut s’étudier soi-même et tout apprendre par soi-même ».
    Porphyre, dans son « traité sur le précepte connais-toi toi-même », s'interroge lui aussi sur la signification et sur l'origine de cette inscription.
    Hegel voit ce « connais-toi toi-même » comme le signe d’un tournant majeur dans l’histoire de l’esprit car Socrate en s’en réclamant fait de « l’esprit universel unique », un « esprit singulier à l’individualité qui se dessine », autrement dit, il fait de la conscience intérieure, l’instance de la vérité et donc de décision. Il y a tournant car, dans la culture orientale, l’Esprit, tel que le conçoit Hegel, était de l'ordre du mystique inatteignable (d’où les Sphinges et les Pyramides d'Égypte que nul ne peut pénétrer) ; ce qu’au contraire augure Socrate (et de la même manière Œdipe) c’est « un tournant de l’Esprit dans son intériorité », c’est-à-dire qu’au lieu d’être inatteignable, l’Esprit est réclamé comme se trouvant dans l'homme lui-même.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Connais-toi_toi-même

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Claude Bernard - L'homme est un animal métaphysique

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    L'homme est un animal métaphysique et orgueilleux. Comme tel il continuera longtemps à échafauder des systèmes et à y croire ensuite, simplement parce qu'il les a construits.

Claude Bernard
in Eugène Gascoin, Les Religions inconnues, p.90
Gallimard, Les documents bleus N°41, Paris, 1928

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Maxence van der Meersch - L'intelligence

Publié le par antoiniste

    Au fond, l'intelligence de l'homme ne lui sert qu'à souffrir davantage. Le philosophe vous dit qu'il vaut mieux être Socrate mécontent qu'un porc satisfait. Moi, j'en doute. C'est l'orgueil qui parle ainsi. L'intelligence nous gâte toutes nos joies, et accroît toutes nos peines. Je n'ai jamais analysé un plaisir dans le diminuer. Et le seul remède que j'aie jamais pu apporter à mes soucis, ç'a été de faire fi de ma qualité d'être humain et de me retrancher dans le bienheureux refuge du bestial égoïsme.

Maxence van der Meersch, Car ils ne savent ce qu'ils font..., Chap. XIV(p.202)
Editions Albin Michel, Paris, Rencontre, Lausanne, 1933

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Une Anglaise a la migraine et prend l'accent français

Publié le par antoiniste

Une Anglaise a la migraine et prend l'accent français
15.09.10 - 06:54

Une habitante du sud de l'Angleterre, âgée de 49 ans, s'est découvert un accent français à la suite d'une violente migraine, devenant l'un des 60 cas environ de "syndrome de l'accent étranger" recensés dans le monde.

Kay Russell, qui habite près de Cheltenham, a déclaré à un journal local, le Gloucester Echo, qu'elle n'essayait "pas de parler avec un accent, c'est un handicap".

Les faits remontent à janvier. Kay s'était couchée avec une affreuse migraine et s'est réveillée le lendemain en parlant avec l'accent français.

Par ceux qui ne la connaissent pas, Kay Russell est généralement prise pour une Française habitant en Angleterre, ou une personne originaire d'Europe de l'Est.

Les personnes atteintes du syndrome de l'accent étranger ont en réalité un trouble du langage, et c'est la personne qui les écoute qui projette un accent sur ces changements d'élocution.

Le syndrome correspond à des dégâts dans certaines parties du cerveau liées au langage, après une attaque cérébrale, par exemple, ou un choc à la tête.

Il a été identifié pour la première fois dans les années 1940 et reste très rare.

Le changement dans l'élocution peut être permanent ou durer seulement quelques heures. On ne lui connaît pas de traitement.

Belga
source : http://www.rtbf.be/info/articles/une-anglaise-souffrant-de-migraine-a-pris-laccent-francais

cf. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_l'accent_étranger
http://www.psychoweb.fr/articles/neuropsychologie/360-le-syndrome-de-l-accent-etranger.html

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Donato Manduzio, guérisseur et prophète

Publié le par antoiniste

    En l'année 1931, sous Mussolini, dans une petite ville des Pouilles, San Nicandro Garganico, parmi un groupe de paysans, pauvres et pour la plupart illettrés, un infirme, le "savant" du groupe, reçoit d'un ami une Bible. La lecture de l'Ancien Testament le bouleverse. Il sent une fraternité de croyance avec le peuple hébreu qu'il imagine disparu depuis des siècles. Dès lors, il transmettra ce message à sa famille, à ses amis. Quelques fidèles se rassemblent autour de lui. Mais un jour les "Juifs" de San Nicandro apprennent que les villes "sont pleines de ce peuple" qu'ils ont cru disparu. Tout s'oppose aux nouveaux convertis : leur famille, la méfiance du rabbinat italien, l'Eglise, les lois fascistes. Mais la foi déplace les montagnes. Après la guerre, une partie des fidèles quittera San Nicandro pour la Terre promise.

    Donato guérisseur, magicien, pour lequel les phases de la lune et du soleil n'avaient pas de secrets ; rhapsode et organisateur de drames, devenait le centre de la seule vie sociale de son groupe (p.32).
    En réalité, et tout le monde est d'accord là-dessus, Donato, grâce à ses connaissances magico-astrologiques, et surtout à sa personnalité, était devenu un guérisseur et un magicien auquel, même après sa conversion au culte du Dieu d'Israël, les gens de San Nicandro avaient recours (p.30, cf. également pp.68-69).

    Les remèdes employés par Manduzio se retrouvent fréquemment dans les techniques thérapeutiques dont sont riches les légendes hagiographiques locales. Les substances dont il se sert sont : le fromage frais de vache, l'huile d'olive, qui nous renvoie au rituel commun à tous les peuples méditerranéens, pure ou mélangée avec de l'eau et du sucre, l'eau chaude ; cette dernière est employée pour laver la partie atteinte : les yeux, tandis que le fromage et l'huile sont ingurgités par le malade. Il serait peut-être intéressant d'étudier si des nourritures aussi banales que l'huile et le fromage frais - ce dernier n'est pas de consommation courante dans agglomérations urbaines, en raison de son prix relativement élevé, mais reste la nourriture type du berger - n'en conservent pas cependant une valeur magique religieuse (p.71; cf. Joseph Weissenberg, le guérisseur au fromage : à la mort de ses parents, il fut d'abord élevé par le berger du domaine de la comtesse Leopoldine Seherr-Thoß à qui les enfants Weissenberg sont confiés. Après avoir travaillé dans le domaine agricole, il termine une formation de maçon. Il deviendra guérisseur et prescrira des remèdes comme des tisanes, du fromage blanc, de la soupe de farine de seigle... Il sera connut dans les années 20 à Berlin comme le "Weißkäseheiler", le guérisseur au fromage blanc).

    Que faut-il entendre par ces "visions" que Donato a soigneusement - et fidèlement, sans doute - consignées dans son Journal ? Des rêves du sommeil ; des visions de la veille, au sens propre ; des rêves éveillés, rêveries du matin, vagabondage dans un monde d'images, auquel la foi de Manduzio prête réalité et signification, ou même simplement parfois, signes, omina, qui ne sont des visions que parce qu'ils constituent des messages que Donato interprète.
    Je ne pense pas que les visions qu'il relate soient outre mesure reconstruites. On y constate une précision de détail, surtout du détail dépourvu de signification, qui garantit l'authenticité du récit.
    L'intérêt de ces visions est d'abord psychologique : nous y voyons apparaître, comme sur un écran, les grandes lignes de ce qu'on pourrait appelé l'espace mental de Donato, le décor où se joue le drame de sa conversion, de son dialogie avec Dieu, de ses démêlés avec ses ouailles, avec les rabbins, avec les "idolâtres", décor sans lequel le drame ne serait pas compris.
    En outre, ces visions ont eu une efficacité singulière : elles ont entretenu la foi de Manduzio ; elles on eu en définitive pour effet le départ d'Italie et l'installation en Israël de plus de cinquante paysans san-nicandrais. (p.123).
    Dans [un] groupe de visions qui se complètent l'une l'autre, Dieu appraît comme le roi. Malgré le manque d'attributs habituels de la royauté : couronne, uniforme, etc., Donato le reconnaît aussitôt. Dans la première vision, le roi est l'homme honorable par excellence. Donato attendait une réponse de Dieu : si oui, des hommes honorés, si non, des femmes déshonorées. On retrouve dans d'autres visions cette alternance : homme ou femme, et toujours le fait de voir des femmes correspond à une réponse négative (p.126).
    [Un] rêve, comme tous ceux où Donato apparaît tantôt comme le fils, tantôt comme l'homme de confiance ou le familier du roi, exprime clairement le besoin de compensation de l'infériorité sociale et physique de Manduzio.
    L'Eden est pour lui le verger irrigué qu'il est dans la Genèse, où une eau qui a la blancheur et l'apparence du lait coule des fontaines. Le lait revient comme un leitmotiv dans plusieurs autres visions, ainsi que dans les cures "miraculeuses" opérées par Donato.
    Ainsi que nous l'avons déjà dit, ces visions où Dieu apparaît comme le roi sont à rapprocher de celles où il est plus simplement maître d'une masseria (p.127-128).

    La dixième règle d'un pacte de Manduzio est : "Nous sommes nés pour la vision, par la vision nous mettons la Loi en pratique. Celui qui nie la vision sera chassé de parmi nous et de la vie éternelle" (p.91).

    L'auteure indique en fin d'ouvrage les prémices et indique que l'évangélisation (surtout due aux émigrants italiens devenant des Amériques) sera un foyer propice à l'évolution de Donato Manduzio : La raison en est probablement que l'intense fermentation religieuse de la cette région, si elle favorise l'éclosion d'un type de "saint" comme Padre Pio, suscite, par contre, aussi autre chose qu'une attitude passive d'adoration et d'attente, mais pousse les hommes à chercher et à trouver des formes d'activité religieuse nouvelles ; d'où le cassés à San Giovanni Rotonde même de la prédication évangélique (p.241-42). 

Elena Cassin, San Nicandro, Histoire d'une conversion
Quai Voltaire, Paris, 1993 (cf. Recension de la première édition de 1957)

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Dissidence du Frère Hanoul à Angleur en 1943 racontée par Pierre Debouxhtay (L'Antoinisme)

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    Dans ses dernières volontés, Antoine avait désigné sa femme pour le remplacer ; celle-ci est morte le 4 novembre 1940, agée de nonante ans (erreur de Pierre Debouxhtay, elle s'est désincarnée en fait le 3 novembre). Son successeur, le représentant du Père, est le chef de la religion antoiniste, il en a la direction religieuse et morale ; la gestion des affaires matérielles est confiée à un conseil d'administration. Le frère Nihoul a été choisi comme Représentant du Père ad intérim. Après la guerre, lorsque les communications seront pus faciles, les adeptes éliront, à la simple majorité, le chef du culte.
    Après la mort de la Mère Antoine, j'ai été étonné de voir enlever les images du Père et de la Mère dans les temples en Belgique où il ne reste plus que l'emblème, l'arbre de la science de la vue du mal. Si je suis bien renseigné, les temples français, moins iconophobes, ont maintenu les portraits des fondateurs. Dans mon livre (p.294), j'écrivais que la mort de la Mère pourrait être pour l'antoinisme une épreuve plus dangereuse que la désincarnation du fondateur lui-même. Ces prévisions se réaliseraient-elles ? Verrons-nous un iconoclasme antoinisme ?

Dissidence du Frère Hanoul à Angleur en 1943


    Ces pages ont été écrites au début de 1943. Jemeppe ayant modifié les règlements pour les temples et pour les desservants, le différend s'aggrava : Le 1er avril 1943, un groupe dissident, se proclamant fidèle à la véritable tradition antoiniste, ouvrait un temple à Angleur, rue de Tilff, 84. Dans ce temple, qui contient cent et dix places assises et où le portrait du Père Antoine surmonte la tribune, les offices sont célébrés en semaine et le dimanche, jour où la salle est d'ordinaire comble. Alors que tous les temples, sauf celui de Jemeppe, sont fermés le 25 juin, le temple d'Angleur est resté ouvert et on y a célébré la fête du Père.
Pierre Debouxhtay, L'Antoinisme, 1945, p.5 et p.27

    Le Moniteur belge signale qu'Émile Hanoul à Angleur comme désigné pour recevoir la Croix de prisonnier politique 1940-1945.

    Le frère Émile Hanoul décède en 1949. Il ne reste plus de traces actuellement de ce temple.

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Deuxième procès en 1907 après épidémie d'entérite

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    En 1907, Louis Antoine est envoyé en justice, pour la deuxième fois. "Du 1er janvier au 15 novembre 1906, cinquante-neuf enfants, âgés de moins de cinq ans, étaient morts à Jemeppe, faute de soins, ajoutait une rumeur qui parvint jusqu'au procureur du roi".
    Un rumeur... il s'agit bien de cela, car en ces temps, les épidémies étaient courantes :
- choléra en 1850, ce qui décidera de la création d'un hôpital-infirmerie par la Société de Seraing ;
- Roland A E Collignon continue l'énumération : "Des inondations et les épidémies font des morts chaque année et depuis longtemps, clama Antoine. En 1882, il y eut 29 morts de fièvre typhoïde puis ce fut la rougeole en 1883, la scarlatine en 1890 et cette fois on compta 110 morts ! En 1894, le choléra fit 60 victimes. 67 en 1900. On ferme les écoles, on envoie les enfants dans des familles et les médecins ne peuvent que constater les décès… En 1906, ce fut la rougeole, la scarlatine et la fièvre typhoïde – Antoine s’interrompit un moment pour s’éponger le front – Vous savez très bien que je ne suis pas responsable de ces malheurs publics ! Et la municipalité – elle qui m’avait autorisé par écrit à recevoir tous ces gens – qu’en fait-elle des rapports sur l’hygiène ? Rien ! Alors qu’il y a de graves problèmes d’épuration ! On ne répare même pas les digues, les berges parce qu’il s’agit des quartiers ouvriers. A peine un puits sur quatre fournit une eau à demi potable sans parler du lait qui transmet la fièvre typhoïde ! Les eaux stagnent dans leurs caves, dans leurs jardins, avec des matières putrides et des déchets organiques… il faudrait drainer tout cela, projeter de la chaux vive sur les sols, dans les cours, partout et l’on ne fait rien ! – le visage d’Antoine s’empourpra sous l’indignation – Tout cela, Monsieur le Juge, il faut tout de même qu’on le sache car des gens en meurent !"
- un mystérieux nuage de poussière sème la mort dans le bassin liégeois à la fin de 1930 (cf. the New York Times, December 6, 1930 et Le Figaro du 2 août 1930 et du 7 décembre 1930).

    Bref, la maladie n'a pas attendu Louis Antoine pour faire des morts, et Pierre Debouxhtay, précise : "le docteur Antoine [Antonin] Delville, chargé par la commune de constater les décès, déclara, le 12 janvier 1907, qu'aucune de ces morts ne lui ait paru suspecte ; il ajouta qu'en 1906 il y avait eu à Jemeppe une épidémie d'entérite, dont beaucoup d'enfants avaient été atteints" (Pierre Debouxhtay, p.144).

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Le système solaire compte 8 ou 9 planètes

Publié le par antoiniste

    Vers la fin du XXe siècle, le statut de planète de Pluton est de plus en plus souvent remis en question.
    D'une part, de très nombreux corps sont découverts qui possèdent une orbite très proche de celle de Pluton, et sont comme elle en résonance 2:3 avec Neptune. Environ 150 objets de ce type, connus sous le nom de plutinos, étaient recensés en février 2006, ce qui tend à montrer que Pluton est le plus grand représentant d'une vaste famille de corps plus ou moins massifs.
    La découverte en 2005 de (136199) Éris, d'un diamètre et d'une masse légèrement supérieurs à celui de Pluton, contribue à relancer le débat. Le diamètre d'Éris, qui avait initialement été estimé à 3 600 km (il était alors notablement plus grand que Pluton) était encore en 2006 du même ordre de grandeur que celui de Pluton, même après avoir été revu à la baisse (2 400 km ± 100 km). Selon une étude publiée dans Science du 14 juin 2007, sa masse serait supérieure à celle de Pluton d'environ 27 %. De nombreux autres corps ont également été découverts à cette époque, tels que (136472) Makemake, (90482) Orcus ou (90377) Sedna, régulièrement annoncés comme étant la dixième planète du système solaire.
    Certains scientifiques proposent alors de reclasser Pluton en planète mineure ou en objet transneptunien. D'autres, comme Brian Marsden du Minor Planet Center, penchent pour lui attribuer les deux statuts, en raison de l'importance historique de sa découverte. Marsden annonce le 3 février 1999 que Pluton serait classée comme le 10 000e objet du catalogue recensant justement 10 000 planètes mineures. Le numéro rond de 10 000 serait attribué à Pluton en son honneur pour la « célébration » de ce compte atteint.
    Historiquement, les quatre premiers astéroïdes découverts — (1) Cérès, (2) Pallas, (3) Junon et (4) Vesta — furent eux aussi considérés comme des planètes pendant plusieurs décennies (leurs dimensions n'étaient pas connues avec précision à l'époque). Certains textes astronomiques du début du XIXe siècle font référence à onze planètes (incluant Uranus et les quatre premiers astéroïdes). Le cinquième astéroïde ((5) Astrée) fut découvert en 1845 peu de temps avant la découverte de Neptune, suivi de plusieurs autres dans les années suivantes. Bien qu'ils soient toujours appelés « planètes mineures », ils ne sont plus aujourd'hui considérés comme des « planètes ».
    Le dernier mot revenant à l'Union astronomique internationale, l'organisme coordinateur de l'astronomie au niveau international, en charge de la dénomination des corps célestes ainsi que de leur statut, celle-ci, lors de son 26e congrès tenu le 24 août 2006 en République tchèque, a décidé au terme d'une semaine de débats de reclasser Pluton en planète naine plutôt que planète. Le numéro d'objet mineur 134340 lui fut attribué le 7 septembre 2006.
    Néanmoins, suite au vote, une pétition ayant réuni en cinq jours les signatures de plus de 300 planétologues et astronomes majoritairement américains (Pluton ayant été la première planète découverte par un américain) a été lancée pour contester la validité scientifique ainsi que le mode d'adoption de cette nouvelle définition et inviter à la réflexion sur une autre définition plus appropriée.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/(134340)_Pluton

    Éris fut observée en 2003 par l'équipe de Michael E. Brown du California Institute of Technology, mais ne fut pas identifiée avant le 5 janvier 2005. Elle porte le nom de la déesse grecque Éris. Sa taille la fit qualifier de dixième planète  du système solaire par ses découvreurs, entre autres. Cette qualification, ainsi que la perspective de découvrir d'autres objets similaires par le futur, a motivé l'Union astronomique internationale (UAI) à définir le terme « planète » pour la première fois de façon formelle. Selon cette définition, approuvée le 24 août 2006, Éris fut désignée comme étant une planète naine, ainsi que Pluton et Cérès. En juin 2008, l'UAI a décidé de classer Éris dans la catégorie des plutoïdes comme Pluton.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/(136199)_Éris




    Tout ce qui existe est éternel, rien n'a commencé ni rien de finira, la création l'est également. On pourrait se demander où est la justice, puisque d'autres êtres ont pu jouir du véritable bonheur des milliards d'années avant nous. Mais nous ne devons pas ignorer que le temps et la distance n'existent que matériellement, tout ce qui est réel, est éternel, c'est-à-dire que le passé et l'avenir sont le présent. Rien ne tient de place dans l'univers ; l'amour n'y diminue pas, la vie qui en est la conséquence, pas davantage, rien ne s'agrandit ni ne s'amoindrit.
Le Développement de l'OEuvre Révélée, Nous sommes tous des Dieux, p.93

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