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vue d'ensemble du temple

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le village de Retinne vers 1830

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RETINNE, commune du canton de Fléron ; bornée au N.E. par Evegnée, E. par Micheroux, S. par Ayeneux, S.O. par Fléron, O. par la Queue-du-Bois, N.O. par Saive-Parfondvaux.

A 1/2 l. de Micheroux et Saive, et 3/4 d'Ayeneux.

Sa superficie est élevée et basse, entrecoupée de collines. Le terrain est argilo-sablonneux sur fond pierreux. Il y a plusieurs fontaines.

La commune comprend 94 maisons, situées comme suit : 24 à Retinne, 32 à Liery, 13 à Surfossé, et 25 aux Trois-Chênes. Elles sont construites en briques, en pierres, en bois et argile ; couvertes en paille ; disséminées. — 1 chapelle auxiliaire, dépendante de l'église de Fléron.

On y cultive le seigle, l'orge, l'avoine, l'épeautre. Fourrages, légumes, fruits. — Foire aux cochons : le 2 mai. Un marché au beurre se tient tous les samedis au hameau de Surfossé.

Population : 515 habitans.

Superficie : 454 h. 40 a. 89 c.

Ci-devant : pays de Liège.


Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835

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le village de Nandrin vers 1830

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NANDRIN, commune et chef lieu du canton de ce nom ; bornée au N. par Clermont, N.E. par Rotheux, E. par Tavier, S.E. par Ellemelle, S. par Fraiture, S.O. par Soheit-Tinlot, O. par Abée et Fraineux, N.O. par St.-Severin.

A 1/2 l. de Fraineux et St.-Severin, 1 de Clermont, Rotheux, Tavier, Ellemelle, Soheit et Abée, 3 E. de Huy.

L'aspect du terroir présente beaucoup d'inégalités, et sur divers points des coteaux d'une pente très rapide. Le terrain est argileux, marécageux, schisteux et calcaire. On y trouve de la chaux carbonatée métastatique. Deux petits ruisseaux, dont l'un prend naissance près du hameau de Haye, et l'autre près de celui de Beaumont, se réunissent au centre du chef lieu et se jettent au hameau de la Petite-Vaux dans un ruisseau qui prend sa source à la Grande-Vaux et qui se dirige sur la commune de Rotheux.

La commune comprend 143 maisons réparties de la manière suivante : Nandrin (chef-lieu), 30; Bouhaie, 11 à 1/4 de l.; Albasse, 8 à 1/5 de l.; Favence, 15 à 1/2 l.; Favetu, 10, id.; Roubenne, 2, id.; Bois de Fraiture, 1, à 1/3 de l.; Sotrez, 1 à 3/4 de l.; Croix-André, 14, id.; Tierdelhez, 5, id.; Petite-Faux, 3, id.; Grande-Vaux, 13, à 1/2 l.; Chaifo, 2, id.; Haleu, 9, id.; Elgotte, 2, id.; la Tolle, 2, à 3/4 de l.; le Fraineux, 3, à 1/3 de l.; Beaumont, 2, à 1/8 de l.; Haye, 6, à 1/4 de l.; Trôcourâ, 1, à 3/4 de l.; Tombeu, 1, à 1/8 de l.; Croix-Claire, 2, à 1/3 de l. La plupart sont bâties en pierres, quelques unes en briques et en bois et argile ; couvertes en paille, peu en ardoises. 1 église primaire, dédiée à St.-Martin ; ancienne.

On y cultive le seigle, l'épeautre, l'avoine, les pois, vesces, etc. Fourrages, légumes et peu de fruits. Bois taillis. - 70 chevaux, 150 bêtes à cornes, 1 500 bêtes à laine. - Plusieurs fours à chaux pour l'amendement des terres ; 1 carrière ; 1 moulin à farine mu par eau ; 1 brasserie. - La route de Liège à Givet traverse les hameaux de la Toile et du Fraineux.

Population :  830 habitans.

Superficie : 1453 h. 96 a. 91 c., dont 1000 h. en terres labourables ; 287 h. en prés, pâtures et vergers, et 130 h. en bois.

Ci-devant : pays de Liège ; Bas-Condroz.
 

Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835

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Emile Verhaeren - L'auberge est là

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L'auberge est là, près du bois nu,
L'auberge est là de l'inconnu ;
Sur ses dalles, les rats trimballent
Et les souris.

L'auberge, au coin des bois moisis,
Grelotte, avec ses murs mangés,
Avec son toit comme une teigne,
Avec le bras de son enseigne
Qui tend au vent un os rongé.

Les gens d'ici sont gens de peur :
Ils font des croix sur leur malheur
Et tremblent ;

Les gens d'ici ont dans leur âme
Deux tisons noirs, mais point de flamme,
Deux tisons noirs en croix.

Par l'infini du soir, sur la grand'route.
Voici venir les ricochets des cloches
Là-bas, au carrefour des bois.

C'est les madones des chapelles
Qui, pareilles à des oiseaux au loin perdus,
Rappellent.

Les gens d'ici sont gens de peur,
Car leurs vierges n'ont plus de cierges
Et leur encens n'a plus d'odeur :
Seules, en des niches désertes,
Quelques roses tombent inertes
Sur une image en plâtre peint.

Les gens d'ici ont peur de l'ombre sur leurs champs.
De la lune sur leurs étangs,
D'un oiseau mort contre une porte ;
Les gens d'ici ont peur des gens.

Les gens d'ici sont malhabiles,
La tète lente et les vouloirs débiles
Quoique tannés d'entêtement,
Ils sont ladres, ils sont minimes
Et s'ils comptent c'est par centimes,
Péniblement, leur dénûment.

Leur récolte, depuis des chapelets d'années,
S'égrena morne en leurs granges minées ;
Leurs socs taillèrent les cailloux.
Férocement, des terrains roux ;
Leurs dents s'acharnèrent contre la terre
A la mordre, jusqu'au coeur même.

Avec leur chat, avec leur chien,
Avec l'oiseau dans une cage,
Avec, pour vivre, un seul moyen
Boire son mal, taire sa rage;
Les pieds usés, le coeur moisi,
Les gens d'ici,
Quittant leur gîte et leur pays,
S'en vont, ce soir, par les routes, à l'infini.

Emile Verhaeren, Le Départ (dernier poème des Campagnes hallucinées)
1920, p.88 - source : archive.org

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le village de Montegnée vers 1830

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GRACE et MONTEGNÉE, commune du canton de Hollogne-aux-Pierres ; bornée au N. par Loncin, Ans et Glain, E. par St.-Nicolas, S. par Jemeppe, O. par Mons et Hollogne-aux -Pierres.

Grâce a 3/4 de l. O. de Liège, et Montegnée, 1/2 l.

Cette commune est composée de trois hameaux principaux ; savoir : Grace, comprenant Chaume de Grâce, Perou, Bois-Mulette et Jale ; Montegnée, comprenant Chaussée de Montegnée, Trixhay, Verdbois, Pansy et Lamay ; Berleur, comprenant le petit hameau de Toutes-Voies.

La superficie de cette commune est assez inégale, entrecoupée de petites collines ; il s'y trouve aussi des parties plates, principalement vers le N. Le terrain est argileux, et dans quelques endroits sablonneux, marneux et rocailleux. La profondeur de la couche végétale varie de 30 à 60 centim. Un petit ruisseau, qui prend naissance près du château de Hollogne-aux-Pierres, arrose la commune. Il y a deux fontaines à Grâce, et 2 à Montegnée.

La commune comprend 620 maisons ; la plupart construites en briques, peu en pierres, quelques-unes en bois et argile ; couvertes en paille, à l'exception de quelques-unes en ardoises et en tuiles ; disséminées, sauf celles situées sur la chaussée de Grâce et celle de Montegnée, et près des églises de ces deux endroits. On y remarque l'ancien château de Grâce avec trois tours carrées, qui n'est plus habité depuis l'an 1794. — 2 églises, une à Montegnée, dédiée à St.-Lambert, et l'autre à Grâce, dédiée à St.-Remi ; 1 chapelle à Berleur.

L'agriculture et l'exploitation de la houille, forment les principales branches d'industrie. On y cultive le froment, le seigle, l'épeautre, l'orge, l'avoine, le colza, les féveroles. Fourrages. Beaucoup de légumes et fruits. 3 petits bois taillis. — 110 chevaux, des vaches et moutons. — Il y a 4 grandes houillères, savoir : celle de Pansy, celle de l'Espérance, celle des Sarts et celle du Bonnier. Il y a un petit chemin de fer depuis la houillère du Bonnier jusqu'à un dépôt, établi près de la grande route de Liège à Bierset, à l'aide duquel on y transporte la houille et le charbon : un seul cheval traîne 900 kilogrammes. — 1 moulin à farine, mu par le vent ; 1 idem, mu par eau ; 1 fabrique de chaudières ou de machines à vapeur, à Montegnée ; 2 brasseries. — La route de Liège à Bierset traverse la commune.

Population : 3664 habitans.

Superficie : 792 h. 70 a. 29 c.

Ci-devant: pays de Liège, banlieue Cismosane.

Histoire : C'est dans une plaine entre les villages de Grâce et de Bolzée, où l'armée des princes était rangée en ordre de bataille, ayant l'évêque Jean de Bavière à leur tète, en 1408 ; on lui demanda grâce, et ensuite les seigneurs de Seraing et de Rochefort lui furent présentés avec 120 autres, qui furent tous décapités sur l'heure, et leurs corps jetés dans les carrières. Cruelle exécution. Ce fut au château de Grâce, où le comte de Marleboroug avait pris son quartier, et que la capitulation fut conclue et signée au camp devant Liège, le 14 octobre 1702, d'un côté par ce général et les députés des états-généraux des Provinces-Unies, et de l'autre par ceux de la ville et principauté de Liège.


Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835

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Camille Lemonnier, Pays noir (La Vie belge)

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"PAYS NOIR" (EXTRAIT DE LA VIE BELGE)

Un matin, nous montâmes à la terrasse du château, à Mons. Sous un lent et incessant déluge de charbon, l'air s'estompait de teintes fuligineuses qui décoloraient la tiède après-midi. Une suite éternellement projetée des hautes cheminées recouvrait, dans un remous d'incessantes fumées, des campagnes anémiques et dévastées. La sensation fut si forte de nous trouver brusquement devant ces horizons calcinés au bas desquels en tous sens s'étageaient des buttes sombres, que nous demeurâmes longtemps sans parler. C'est que, de l'endroit élevé d'où nous dominions la grande plaine industrielle, s'apercevait le coeur même de la région charbonnière.
Ce n'était pas la première fois que je la visitais ; mais je n'avais pas été touché encore en mes racines par l'extraordinaire beauté âcre et poignante qui se dégage de ses aspects. On n'aime pas toujours de suite ce qu'on doit aimer pour la vie. Celui qui allait devenir le pensif et sensible introducteur des plèbes dans l'art, à peine lui-même connaissait le pays pathétique qui devait être pour lui la cause d'une expression nouvelle d'humanité.

Camille Lemonnier, La Vie belge (1905)

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le village de Cuesmes vers 1830

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CUESMES, commune du canton, de l'arrondissement et à 2/3 de lieue S.0. de Mons.

Bornée au N. et à l'E. par le territoire de la ville de Mons ; elle louche, au S., aux communes d'Hyon et de Frameries (cette dernière du canton de Pâturages), et à l'O. à celle de Jemmapes.

Hydrographie : Cette commune est arrosée par la Trouille, rivière qui donne le mouvement à un moulin à farine situé à l'extrémité N. Sur divers points du territoire, on rencontre des étangs et des mares ; ces dernières servent de réservoirs aux usines ou d'abreuvoirs aux bestiaux.

Sol : Elle forme la limite du terrain houiller dit le Borinage, au pied de la montagne de Flénu, qui abonde en mines de houille. La configuration du sol présente beaucoup d'irrégularités. Toutes les plaines ont une inclinaison plus ou moins sensible. Les pentes les plus rapides se rencontrent à l'extrémité S., vers Hyon, et à l'O. aux confins de la commune de Jemmapes. — Terrain calcaire et houiller, formé de calcaire, de marne, de psaramite micacé, schistoïde et calcaire, de poudingue psammitique, etc.

Minéraux : Chaux carbonatée laminaire et compacte ; chaux sulfatée aciculaire ( dans les schistes houillers ) ; talc chlorite fissile et terreux ; anthracite feuilletée (gris foncé) et compacte (noir bleuâtre) ; houille feuilletée ; bois bituminisé et pyritisé (dans les houillères du Flénu) ; fer sulfuré lamelliforme et pseudomorphique (dans les schistes houillers) ; schiste luisant (des houillères) ; lignite friable, etc., etc. Plusieurs mines de houille sont en activité sur le territoire ; elles font partie du bassin houiller du Flénu. Le calcaire a été exploité sur divers points.

Terres labourables divisées en quatre classes : première classe, formée de terres argileuses, friables, de couleur jaunâtre, de dix a douze pouces de couche végétale, très-fertiles et ne reposant jamais; deuxième classe, argile trop compacte ou trop douce, aussi profonde que celle de première classe et très-productive ; troisième classe, sol pierreux et calcaire, brûlant dans les sécheresses, d une couche végétale de huit pouces d'épaisseur, peu favorable à la culture de l'escourgeon; quatrième classe, terrain calcaire ou rocailleux, très-inégal, provenant, en partie, d'anciennes carrières ; les terres de cette classe doivent reposer fréquemment, pour en retirer quelques faibles produits.

Agriculture : On récolte tontes espèces de céréales, du trèfle, des pommes de terre et autres légumes ; peu de colza, de chanvre et de luzerne. Les prairies arrosées par la Trouille produisent beaucoup de foin. — Jardins entourés de murs ou clos de haies, cultivés avec soin. — Quelques mauvais vergers. Le sol, d'assez bonne qualité, est très-bien cultivé ; les engrais qui proviennent de la ville de Mons contribuent beaucoup à sa fertilité. Il existe cependant de mauvaises terres pierreuse et sablonneuses sur divers points de la commune. On exploite le sol en grande, moyenne et petite tenue. Vingt-quatre fermes. — Le dernier recensement donne à la commune : deux cent-quatre-vingt-treize chevaux, quatre-vingt-cinq poulains, deux cent onze bêtes à cornes, cinquante-sept veaux, cent porcs, cent cinquante moutons. — Laine, beurre, fromage. — Fréquentation du marché de Mons.

Population : Deux mille deux cent quatre-vingt-treize habitans.

Habitations : Cette commune se compose de cinq cent dix-sept maisons, en grande partie agglomérées, et parmi lesquelles on distingue plusieurs fermes bien bâties. Il y a une église, une maison communale et une école primaire. — Résidence d'un chirurgien et d'un arpenteur.

Commerce et Industrie : L'exploitation des houillères occupe la majeure partie des habitans, et donne lieu à un commerce assez actif. On vend au marché de Mons les productions du sol, le bétail, le beurre et le fromage. — Deux fours à chaux, trois moulins à farine, dont deux à vent et un mû par l'eau, trois brasseries, une distillerie qui chôme pendant trois ou quatre mois de l'année ; huit maréchaux ferrans, quatre charrons, deux vanniers, un fabriquant de cordes et un grand nombre d'artisans et de débitans de toute espèce.

Routes et Chemins : Cette commune située à 1/4 de lieue de la grande route de Mons à Valenciennes, touche à la route de Mons à Maubeuge. Elle est entrecoupée par plusieurs petites chaussées exécuter en pavés, qui vont se joindre aux grandes routes : elles ont l'avantage de faciliter promptement le transport des houilles sur le canal de Mons à Condé. Parmi ces embranchemens, on remarque la route de Cuesmes à Mons, et celle qui, sous le nom de pave de Flenu, conduit de Cuesmes à Jemmapes. Les chemins vicinaux, au nombre de deux, sont d'une exploitation difficile en hiver et dans les temps pluvieux.

Histoire : La fameuse bataille de Jemmapes, gagnée par le général Dumouriez our les Autrichiens, le 6 novembre 1792, s'est livrée en partie sur le territoire de Cuesmes. C'est près de ce village qu'étaient établies les cinq grosses batteries au feu desquelles se trouva exposé le général Beurnonville, qui, s'étant imprudemment avancé, se vit en outre débordé par six bataillons ennemis. Ce général, s'apercevant trop tard de ce mauvais pas, allait battre en retraite, lorsque le brave Dampierre prit tout à coup la résolution hardie de le sauver, en attaquant la gauche de l'ennemi. A la tête du régiment de Flandres et des bataillons volontaires de Paris, qu'il précéda de cent pas, il se précipita sur les six bataillons ennemis, les culbuta et enleva les deux premières redoutes : après y être entré le premier, il tourna leurs canons contre les Autrichiens, rendit à Beurnonville la liberté d'agir et fit seize cents prisonniers. Frappés d'un dévouement aussi héroïque, les blessés, après la bataille, oublièrent un instant leurs souffrances pour sе demander : « Dampierre a-t-il survécu ? » Les soldats, souvent justes appréciateurs du vrai mérite, le nommèrent le premier dans les acclamations qui suivirent la victoire, et forcèrent Dumouriez de partager avec lui la couronne qui lui fut décernée à son retour dans Mons. Dumouriez considéra sans doute ce partage comme une injustice, car dans le rapport qu'il adressa à la Convention, après la bataille de Jemmapes, il ne fit aucune mention de la conduite de Dampierre.


Dictionnaire géographique de la province de Hainaut (Philippe Vandermaelen) - 1833

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le village de Momalle vers 1830

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MOMALLE, commune du canton de Hollogne-aux-Pierres ; bornée au N. par Fize-le-Marsal, N.E. par Kemexhe, E. par Freloux, Fexhe-le-haut-Clocher et Noville, S. par Jeneffe et Remicourt, O. par Lamine et Hodeige.

A 1/2 l, de Fize, Freloux, Fexhe, Noville, Jeneffe, Lamine et Hodeige, 3/4 de Kemexhe et Remicourt, 1 de Lens-sur-Geer, et 1 3/4 E. de Waremme.

Le territoire présente une surface unie. Le terrain est argileux, et la couche végétale a 45 à 60 centim. de profondeur.

Il y a 192 maisons, réparties comme suit : Momalle (chef-lieu), 159; Momelette, 31; le Moulin-à-vent, 1, et la Chapelle, 1. La plupart sont bâties en briques et couvertes en paille, très-peu en ardoises et en tuiles ; disséminées. Un ancien château à Momalle et un autre à Momelette. — 1 église, dédiée à la Ste.-Vierge ; 1 chapelle.

On y cultive le froment, le seigle, l'èpeautre, l'orge, l'avoine, les féveroles, vesces, pois, navettes, colza, chanvre, etc. Fourrages assez abondans, lègumes et fruits. — Environ 200 chevaux, 190 vaches, 200 moutons. — Commerce de porcs. — 1 moulin à farine, mu par le vent ; 2 brasseries. — L'ancienne chaussée des Romains longe le territoire de la commune.

Population : 878 habitans.

Superficie : 666 h. 00 a. 72 c., la majeure partie en terres labourables.

Ci-devant : pays de Liège ; baillage de Hesbaye.


Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835

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145, bld Jean Jaurès - Rouen - façade

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source : Google Streetview

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