Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Daphné du Maurier - Le Bouc émissaire

Publié le par antoiniste

    Un mot, un regard, un sourire, un froncement de sourcils, affectaient un autre être, éveillant un accord ou une aversion, et une toile se tissait sans commencement et sans fin, s'étendait à l'extérieur et à l'intérieur aussi entremêlant, nouant, et la vie de chacun était liée à la vie des autres.

Daphné du Maurier, Le Bouc émissaire

Voir les commentaires

André Gide - La vie peut être plus belle que ne la consentent les hommes

Publié le par antoiniste

    La vie peut être plus belle que ne la consentent les hommes. La sagesse n’est pas dans la raison, mais dans l’amour. Ah ! j’ai vécu trop prudemment jusqu’à ce jour. Il faut être sans lois pour écouter la loi nouvelle. Ô délivrance ! Ô liberté ! Jusqu’où mon désir peut s’étendre, là j’irai. Ô toi que j’aime, viens avec moi ; je te porterai jusque-là ; que tu puisses plus loin encore.

André Gide, Nouvelles nourritures terrestres (1935), p.10
source : www.ebooksgratuits.com

Voir les commentaires

Aimée Blech - A ceux qui souffrent... Quelques points de l'enseignement théosophique - La prière

Publié le par antoiniste

    « Que faites-vous de la prière ? Croire au karma, c'est nier le pouvoir de la prière. »
    Pourquoi ?... Si la prière est un besoin, une source de force, si elle nous rafraîchit et nous fortifie il faut prier... Prier, c'est ouvrir son âme toute grande aux influences divines, c'est se baigner dans une atmosphère spirituelle.
    Mais il s'agit de bien s'entendre sur le terme de
prière.
    Prier — comme il faut prier — est-ce demander les biens de la terre, les consolations faciles, la santé de ceux que nous aimons, est-ce demander le bonheur, ce mirage éternel provoqué par l'ignorance
humaine ?
    Non !.., pour nous, théosophes, prier, c'est donner autant que recevoir. Prier, c'est une aspiration intense vers Dieu... qu'il s'agisse du Dieu en nous ou hors de nous, c'est le don de soi-même à la Volonté divine, c'est la contemplation d'un Idéal suprême, c'est l'action de grâce qui surgit d'un coeur reconnaissant. Prier, cela peut être encore l'appel à une aide spirituelle dans les jours d'épreuve.
    Il y a loin de cette prière à la prière inférieure, à celle qui demande des biens matériels et n'est ni utile, ni bienfaisante. Elle n'est pas bienfaisante, car elle est égoïste en soi ; elle n'est pas utile, car elle ne sera exaucée qu'avec la permission de la loi, et, en pareil cas, un désir ardent pourrait avoir le même résultat. Car une prière-demande de biens matériels ne peut monter dans les hautes sphères : elle vient de la terre, aussi reste-t-elle dans notre atmosphère, en quête de quelque argent ou de quelque circonstance favorable à sa réalisation.
    A quoi bon demander, du reste ? Le Christ n'a-t-il pas dit : « Votre Père céleste sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez... »
    Ignorants que nous sommes de la loi, ignorants que nous sommes de notre destinée, de notre avenir, sommes-nous bien sûrs que nos demandes, exaucées, n'iraient pas à l'encontre de notre bien, de notre
développement moral ?
    Le moi personnel est si peureux de la souffrance qu'il opterait volontiers pour une existence calme et douce, exemple de troubles, alors que le Moi véritable, l'Ego sait bien, de par son expérience, que c'est dans une vie douloureuse, dans la tourmente sauvage ou dans les combats intérieurs si poignants, que le progrès le plus rapide est réalisé.
    Ici j'entends une découragée qui soupire.
    — Comment! nous n'aurions même pas le droit de demander à Dieu de nous enlever une épreuve ?
    — Il ne s'agit pas de droit, ma soeur. Vous pouvez prendre ce droit, si voulez. Mais peut-être ne le ferez-vous plus, si vous m'avez comprise, et vous contenterez-vous de prier afin que la force de supporter l'épreuve vous soit donnée. Car vous saurez que cette épreuve — celle-là même — est l'acquittement d'une dette et une précieuse occasion de progrès.
    Pour le théosophe, la prière la plus belle, la plus conforme à ses idées est celle-ci : Fiat voluntas lua.
    Dans ces trois mots, héritage du Christ, réside une force bienfaisante et calme que seuls auront sentie ceux qui les ont prononcés avec foi, ou avec une confiance profonde.
    Avec une jeune huguenote des temps passés vous pouvez encore répéter : « Mon Dieu !... ce que tu veux, comme tu le veux, quand tu le veux. » Car dans les sphères suprêmes Dieu et la Loi c'est un.
    Le Karma n'est-il pas l'expression de la Volonté divine ?
    Nouvelle question de mon interlocutrice :
    — Mais ne peut-on prier pour les autres ?
    Certainement, vous pouvez prier pour les autres. Demandez l'aide nécessaire à ceux qui souffrent, le secours spirituel, la bénédiction qui réconforte... ; mais ne retombez pas dans la prière inférieure, même s'il s'agit de vos frères.
    Un grand nombre de théosophes ne prient pas. Mais ils donnent chaque jour, à heure fixe, si cela est possible, un temps donné à la méditation. Cette méthode est plus difficile, plus abstraite que la prière,... car c'est une méthode ; — mais elle mène à un résultat plus précis, à un développement plus rapide et plus harmonieux. Pendant ce quart d'heure ou cette demi-heure de méditation la concentration de la pensée est pratiquée avec plus ou moins de persévérance et selon que cette concentration mentale se porte sur tel objet, sur telle pensée ou sur telle qualité, elle développe en nous des facultés intellectuelles, réceptives ou morales. Enfin si elle se porte sur l'Ame divine, elle fait appel à la Source de toute vie, de toute force et de toute paix — elle fait appel au « Dieu en nous »,

Aimée Blech, A ceux qui souffrent... Quelques points de l'enseignement théosophique (1917), p.56
source : gallica

Voir les commentaires

La Bible - Malachie 2:10

Publié le par antoiniste

N'avons-nous pas tous un seul père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ?

 הֲלוֹא אָב אֶחָד לְכֻלָּנוּ, הֲלוֹא אֵל אֶחָד בְּרָאָנוּ

(Malachie 2:10, sur la synagogue de Liège)

 

Voir les commentaires

vue d'ensemble du temple de Moha

Publié le par antoiniste

Voir les commentaires

le village de Moha vers 1830

Publié le par antoiniste

MOHA, commune du canton de Héron ; bornée au N. par Hucorgne, N.E. par Vinalmont, S.E. par Wanze, S. par Bas-Oha, O. par Couthuin.

A 1/2 l. de Wanze, 3/4 de Vinalmont et Bas-Oha, et 1 N.O. de Huy.

L'aspect du territoire est varié, sa surface en partie élevée et en partie basse, entrecoupée de collines. Le terrain est sablonneux, argileux, marécageux, rocailleux. La profondeur de la couche végétale varie de 15 à 35 centim. On trouve en cette localité du plomb sulfuré octaèdre, cubo-octaèdre et laminaire. La Méhaigne traverse la commune et la divise en deux sections. Il y a divers petits ruisseaux, qui ont leurs sources dans la commune, et dont le principal est celui de Fosseroul, qui prend naissance vers Héron. Tous ces ruisseaux se jettent dans la Méhaigne.

Il y a 183 maisons et chaumières ; la plupart construites en pierres et quelques-unes en briques ; couvertes en chaume, sauf quelques-unes en ardoises. On y remarque les ruines de l'ancien château de Moha, situé sur un roc, à proximité du centre de la commune, vers le N. C'était autrefois la résidence d'un seigneur puissant et illustre, mais ce n'est aujourd'hui qu'un monceau de masures, qui n'ont rien de remarquable que leur situation. — 1 église, dédiée à St.-Sauveur, rebâtie en 1791.

On y cultive le froment, le seigle, l'orge, etc. Fourrages, lègumes et fruits. Les espèces de bois qui dominent sont le chêne, le hêtre, le saule. — 20 chevaux, 100 bêtes à cornes. On y élève des abeilles. La Méhaigne nourrit des anguilles, brochets, écrevisses. — 1 tuilerie, plusieurs carrières de pierres à paver ; 2 moulins à farine, 2 à battre le chanvre, et 1 à huile, mus par eau ; 1 brasserie, dont la bierre est excellente. On y exploite de la terre houille. On y a exploité du plomb.

Population : 1100 habitans.

Superficie : 55O h. 80 a. 49 c.

Moha était autrefois un baillage du pays de Liège (comté de Moha).

Histoire : L'an 882, le duc de Lorraine vint assiéger le château de Moha, mais il fut repoussé par le comte de Moha, le comte de Huy et l'évêque de Liège. En 1209, Albert, dernier comte de Moha, dont les deux fils se tuèrent dans la campagne des Croix, où un tilleul fut planté, fit don de son aleu de Moha et de Waleffe à l'église de Liège, à condition qu'il en retiendrait pendant sa vie la jouissance libre et indépendante, et que s'il lui survenait des enfans, ils en auraient aussi la possession, mais à titre de fief, et à la charge d'en faire hommage à l'église de Liège. Gertrude, fille du comte, étant morte sans postérité, en 1225, l'évêque de Liège, Hugues de Pierrepont, occupa aussitôt les châteaux de Moha et de Waleffe, avec leurs dépendances. Cette acquisition fut cause que le duc de Brabant, qui avait des prétentions sur ces fiefs, surprit Liège, le jour de l'Ascension, et s'y empara de tous les trésors des églises. — Les évêques de Liège entretinrent dans la forteresse de Moha, pendant 150 ans, une garnison qui sut s'y maintenir pendant tout ce temps contre toutes les attaques du dehors. — Les Hutois s'emparèrent du château en 1376, et le rasèrent pour se délivrer d'une garnison dont le voisinage les incommodait, lorsqu'ils avaient quelques différends avec les évêques de Liège.


Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835

Voir les commentaires

Moha - Vue d'une prairie avec des moutons et à l'arrière-plan, vue de l'église (par Laflotte)

Publié le par antoiniste

source : kikirpa.be

Voir les commentaires

vue d'ensemble du temple du Quai des Ardennes

Publié le par antoiniste

Voir les commentaires

le village d'Angleur vers 1830

Publié le par antoiniste

ANGLEUR, commune du canton de Liège-Est ; bornée au N. par Liège et Grivegnée, E. par Chênée et Embourg, S. par Tilff, O. par Ougrée.

A l/4 de l. de Grivegnée et Chênée, 1/2 d'Embourg, 1 d'Ougrée et Liège.

Ce village, étant situé au confluent de la Meuse et l'Ourte, semble tirer son nom de l'angle sur lequel il est bâti. Les parties du territoire qui longent ces deux rivières, et sur lesquelles reposent presque toutes les habitations, figurent sur un plan tout-à-fait uni, et sont annuellement arrosées plusieurs fois par lesdites rivières dans les temps d'inondations. Les autres parties sont des montagnes élevées et d'une grande étendue, couvertes de bois. Le terrain est argileux et sablonneux en certaines localités ; marécageux et rocailleux dans les montagnes et les forêts. On y trouve la chaux carbonatée métastatique transp. , lamellaire ; la baryte sulfatée concretionnée fibreuse ; le quartz hyalin prismé ; le fer oxidé, hydraté ; le plomb carbonaté trihexaèdre, dodécaèdre , bacillaire , terreux ; le fer phosphaté terreux ; le zinc sulfuré octaèdre, et le manganèse oxidé métalloïde. — Outre l'Ourte qui cotoie la commune à sa droite, et la Meuse à sa gauche, il y a plusieurs ruisseaux ; savoir : 1e celui du Vieux-Moulin, qui prend sa source dans les montagnes qui dominent ce moulin, et se rend dans l'Ourte à Colonster ; 2e le Ris d'Sol Dée, qui prend naissance au-dessous de Sartilman, et descend la forêt pour se rendre dans le biez de décharge des usines de Colonster ; 3e le ruisseau du Fond de la Chavée, qui prend sa source dans ledit fond, et se rend partie dans le Biez des Aguesses, partie dans la Meuse ; 4e le ruisseau du Fond de Crasefosse, qui prend son origine dans les forets qui se trouvent au-dessus, arrose les étangs du jardin de Kinkempois, et se jette dans la Meuse au Rivage-en-Pot. Il y a une fontaine, appelée la Reine, dont les eaux sont très-estimées dans la commune. — Le plateau de la montagne, située à 600 mètres environ au N. du château de Colonster, a une élévation de 234 mètres 470 au-dessus de l'Océan.

La commune comprend 205 habitations, reparties comme suit : 67 au chef-lieu ; 9 aux Grosses-Batte», à 1/8 de l. ; 19 aux Streupas, à 1/4 de l. ; 4 à Colonster, à 1 l. ; 14 à Sartilman, à 3/4 de l. ; 9 aux Huit-Saules, à 1/4 de l.; 62 au Rivage-en-Pot, à 1/4 de l. ; 13 aux Aguesses, à 1/6 de l. ; et 8 à Kinkempois , à 1/8 de l. La plupart sont construites en briques et couvertes eu paille ; quelques-unes construites en pierres et en bois et argile, et couvertes en ardoises et en tuiles. On y remarque les anciens châteaux de Colonster et de Kinkempois. — 1 église à Angleur, dédiée à St.-Remi. L'agriculture et l'exploitation des bois forment les principales branches d'industrie. Les récoltes consistent en seigle, froment, épeautre, orge, avoine. Le houblon y est cultivé en assez grande quantité. Fourrages abondant dans les parties basses. Légumes et fruits. Bois taillis d'essence mêlée de chênes, hêtres, charmes. La futaie est peu commune, et le chêne est l'espèce qui domine dans les forêts. — 24 chevaux, un assez grand nombre de vaches, 200 moutons. On y élève des abeilles, et le ruiss. du Vieux-Moulin nourrit des truites. — Il y a 1 carrière aux pierres brutes et à paver, 2 moulins à farine mus par eau, 2 martinets, 1 distillerie agricole. On y exploite du minerai de fer,et on y a exploité de la houille.

Population : 925 habitans.

Superficie : 1062 h. 33 a. 88 c. dont 274 h. 39 a. 53 c. en terres labourables, 141 h. 73 a. 35 c. en prés, pâtures et vergers, 60 h. 91 a. 13 c. en bois.

Ci-devant : pays de Liège.


Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835

Voir les commentaires

vue d'ensemble de la façade du Temple de La Louvière

Publié le par antoiniste

Voir les commentaires