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Liège-Angleur - Temple Antoiniste - Quai des Ardennes

Publié le par antoiniste

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Le cercle des menteurs - L'impureté de la cigogne

Publié le par antoiniste

    Un récit hassidique nous transmet une réponse que fit un jour Aaakov Yitzhak.
    On lui demandait :
    - Il est dit dans le Talmud que la cigogne est appelée en hébreu Hassida, ce qui signifie pieuse, ou affectueuse, et cela parce qu'elle aime ses enfants. Alors pourquoi la fait-on entrer dans la catégorie des animaux impurs ?
    Il répondit :
    - Parce qu'elle ne donne son amour qu'à ses enfants.

Jean-Claude Carrière, Le cercle des menteurs, Contes philosophiques du monde entier
France Loisirs, Paris, 1998 (p.106)

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Oscar Nizet, pharmacien de Jemeppe

Publié le par antoiniste

    Le procureur ayant demandé le 8 novembre 1900, de nouveaux renseignements sur les médicaments prescrits par Antoine, le commissaire de police répondit, le 27 novembre, que "d'après les renseignements obtenus difficilement, le sieur Antoine délivrerait à certains de ses clients une indication écrite et que jamais il ne délivre une ordonnance. D'habitude les malades qui ont été consulter Antoine se rendent chez le pharmacien Nizet de Jemeppe pour y obtenir les médicaments indiqués."
    Le 14 décembre 1900, le parquet fit une descente chez le pharmacien et y saisit "un billet en forme de recette", abandonné par un client d'Antoine.
    Le billet avait 14 cm de long sur 4 de haut. Voici le texte de la "Recette Liqueur Koene. Prendre 5 demi-verres à bière d'eau magnétisée avec 7 gouttes par verre, 5 à 6 minutes avant le repas. Un compte-gouttes". Sauf le chiffre 7 et les mots "un compte-gouttes" qui ont été écrits par Antoine, tout le texte est imprimé (sans doute pour diminuer ou pour faciliter l'écrasante besogne qui consiste à répéter aussi souvent la même chose à tant de malades). D'après la déposition de M. Nizet, "la dose prescrite par Antoine variait de 4 à 8 gouttes cinq fois par jour. Le pharmacien vendait chaque jour 15 à 20 flacons de liqueur Koene ou de thé de lichen. M. Nizet ajoute que d'autres pharmaciens doivent vendre ces remèdes, car jadis il recevait encore plus de personnes venant de chez Antoine. Il déclare pour terminer - et ceci est important pour prouver le désintéressemen d'Antoine - "Plusieurs m'ont dit qu'ils avaient déclaré à Antoine n'avoir par les ressources pour acheter la liqueur Koene et alors Antoine leur faisait un bon signé de sa main par lequel il me commandait de la liqueur Koene qu'il payait lui-même à la fin du mois. Antoine dans le courant de l'année 1900 m'a payé des bons de cette espèce soit pour liqueur Koene, soit pour thé de lichen, soit pour vin de peptone, pour un total d'environ 200 francs."
    On saisit également un flacon de liqueur Koene, une facture et une quittance du pharmacien Van Meesel, de Bruxelles, fournisseur de cette liqueur.
    Une enquête fut faite à Bruxelles, pour savoir si Antoine était intéressé d'une façon quelconque dans la fabrication ou dans la vente de la liqueur Koene. La réponse fut négative, de même que pour les relations commerciales qu'Antoine aurait pu avoir avec un tanneur de Liège, dont les cartes-réclames étaient distribuées par le guérisseur.
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'antoinisme, p.72, 81 et 82

Oscar Nizet, pharmacien de Jemeppe

Oscar Nizet, pharmacien de Jemeppe


Nizet (Oscar), Pharm. Jemeppe (Belgique) (1924).
fait partie de la liste des membres de l'Association française pour l'avancement des sciences
(source Gallica : Conférences : compte-rendu de la 47e session, Bordeaux 1923 / Association française pour l'avancement des sciences...)

Oscar Nizet, pharmacien de Jemeppe

    Il avait son commerce dans la rue de la Station, près du temple. Dans la même rue se trouvait également un Delhaize, mais d'après Pierre Debouxhtay, Pierre Dor était l'intermédiaire pour Louis Antoine de la Maison Delhaize, de la rue Grand-Vinâve à Jemeppe. Par cet intermédiaire, le Père achetait des flacons d'extrait de viande La Plata qu'il remettait ensuite aux malades qui le consultaient (Pierre Debouxhtay, p.76).

Oscar Nizet, pharmacien de Jemeppe

Il se marie à Marie Livoz en 1893, et on y trouve sa signature. L'évocation des témoins indique le milieu social de la famille : un frère Léopold est ingénieur, un autre frère Victor est agent commercial. 

Oscar Nizet, pharmacien de JemeppeOscar Nizet, pharmacien de Jemeppe

Oscar Nizet, pharmacien de Jemeppe

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Rue Wurtz, Eglise des Antoinistes, ca. 1960

Publié le par antoiniste

 (photographe : EDITH CLAIRE GERIN 1910-1998)

en vente chez yannlemouel.com

à voir en grand format sur le site https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0002135979?

 

Paris. Angle de la rue Wurtz et de la rue Daviel. Façade d'un temple du culte antoiniste] : [photographie]
    Auteur(s) : Gérin, Édith (1910-1998?) [Photographe] [100]
Publication : [1950-1960]
Description : 1 tirage gélatino-argentique : noir et blanc ; 30,3 x 39, cm
Droits d'accès : Consultation sans téléchargement

source : https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0002135979

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Eliette Abécassis - Le rétrecissement de Dieu

Publié le par antoiniste

    Lorsque Dieu créa l'homme, ce fut par un rétrécissement. Sa volonté infinie se replia en un être fini. C'est par une contraction de lui-même en lui-même qu'il laissa place à la créature. Tsimtsoum. Je ramène mon moi au néant, je rabaisse ma subjectivité, pour apercevoir en sa vérité la sagesse initiale, celle du commencement, avec tous les possibles, les changements et les évolutions incessantes de la volonté pure. Par là, je découvre tout ce que je n'avais pu soupçonner dans mon état conscient. Je fais une place à l'autre en tant qu'autre, celui qu'englué en moi-même je n'avais pas vu. Je suis le créateur sur le point de créer par l'ébauche ineffable du premier geste. Je découvre le monde divin - l'altérité totale, la transcendance absolue - en action en moi.
    Mais il faut pour cela pratiquer une longue ascèse ; renoncer aux valeurs de ce monde, se désintéresser de soi-même, se débarrasser de l'amour-propre, de l'orgueil, de l'intérêt personnel - et de la tristesse aussi, car les pleurs font oublier Dieu. Il faut faire le vide en soi, pour pouvoir déchiffrer tout ce qui était déjà là, à l'état latent, sans qu'on le sache, dans les pensées, les paroles, les désirs et les souvenirs. Ils faut délivrer la volonté captive pour lui rendre toute sa force.
    Alors seulement on peut parvenir à la véritable connaissance des choses. A l'inverse de la raison qui réduit les objets qu'elle appréhende à elle-même, par une répétition tautologique du même, la deveqout fait abstraction du moi pour envisager l'autre - c'est-à-dire le prendre avec soi.
    C'est pourquoi la deveqout était notre intelligence en même temps que notre éthique. Elle était le centre de notre vie, le noyau de la Rédemption. Car c'est par elle que se pressent et s'accomplit le Messie. Comme Dieu, il ne se révélera pas dans sa totalité, mais sur le mode d'une rétraction. Et lorsqu'il nous délivrera, il réunira en chaque pensée, chaque parole et chaque acte les étincelles divines qui en nous sont dispersées.

Eliette Abécassis, Qumran, p.80-81
Le Livre de Poche, Paris, 1996

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Frédéric Beigbeder - Se servir du pouvoir

Publié le par antoiniste

    Je n'avais qu'à signer quelques papiers. Je me suis dit qu'en acceptant, j'aurais peut-être le pouvoir de changer quelque chose. C'était faux : on ne donne jamais le pouvoir à ceux qui risquent de s'en servir. D'ailleurs quel pouvoir ? Le pouvoir est une invention révolue. Les pouvoirs d'aujourd'hui sont si multiples et dilués que le système en est devenu impuissant.

Frédéric Beigbeder, 99 francs, p.218
Folio, Paris, 2000

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Raymond Devos - Un ange passe

Publié le par antoiniste

On dit parfois que j'extravague...
que je délire...
Pourtant, il n'y a pas plus raisonnable que moi !
Il n'y a pas d'esprit plus cartésien que le mien !
Je ne fais que rapporter les faits
tels que je les observe.
Il est évident qu'il y a observer et observer !
Cela dépend su sens que l'on donne au mot "observer".
Exemple :
Quand on demande aux gens d'observer le silence...
au lieu de l'observer, comme on observe
une éclipse de lune,
ils écoutent... et tête baissée, encore !
Ils ne risquent pas de le voir, le silence... !
Parce que les gens redoutent le silence.
Ils le redoutent !
Alors, dès que le silence se fait,
les gens le meublent.
Quelqu'un dit :
- Tiens ? Un ange passe !
alors que l'ange, il ne l'a pas vu passer !
S'il avait le courage, comme moi,
d'observer le silence en face,
l'ange, il le verrait !
Parce que, mesdames et messieurs,
lorsqu'un ange passe, je le vois !
Je suis le seul, mais je le vois !
Evidemment que je ne dis pas que je vois
passer un ange,
parce qu'aussitôt, dans la salle,
il y a un doute qui plane !
Je le vois planer, le doute...
Evidemment que je ne dis pas que je vois
planer un doute parce qu'aussitôt,
les questions :
- Comment ça plane, un doute ?
- Comme ça ! (Geste de la main qui oscille.)
- Comment pouvez-vous identifier un doute
avec certitude ?
A son ombre !
L'ombre d'un doute, c'est bien connu... !
Si le doute fait de l'ombre,
c'est que le doute existe... !
Il n'y a pas d'ombre sans doute !
Et l'on sait le nombre de doutes au nombre d'ombres !
S'il y a cent ombres, il y a cent doutes.
Je ne sais pas comment vous convaincre ?!
Je vous donnerais bien ma parole,
mais vous allez la mettre en doute !
Le doute... je vais le voir planer...
Je vais dire :
- Je vois planer un doute.
Aussitôt, le silence va se faire...
Quelqu'un va dire :
- Tiens ? Un ange passe !
Et il faudra tout recommencer !
A propos de l'ange, aussi, on m'en pose
des questions insidieuses :
- Dites-moi, votre ange là,
de quel sexe est-il ?
Alors là... (geste de la main qui oscille),
je suis obligé de laisser planer un doute,
parce que je n'en sais rien !
- D'où vient-il ?
Il va vers sa chute !
Parce que l'ange, attiré par la lumière des projecteurs s'y précipite...
Ebloui, l'ange s'y brûle les ailes et l'ange choit !
Et un ange qui a chu est déchu !!
Mesdames et messieurs... à la mémoire de tous les anges
qui sont tombés dans cette salle,
nous allons observer une minute de silence...
(L'artiste voyant "passer" un ange, les gens rient.)
(L'artiste avec un geste de la main qui oscille :)
Il n'y a que des doutes qui planent !

Raymond Devos, Matière à rire, Un ange passe,
Olivier Orban, Paris, 1991, p.99

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Einzimmerwohnung mit Etagenklo - wie Arbeiter leben

Publié le par antoiniste

    In den Städten kommt der Wohnungsbau dem Bedarf nicht hinterher: Ganze Familien pferchen sich in ein einziges Zimmer, vermieten manchmal sogar das letzte freie Bett an einen sogenannten Schlafgänger. Die Toilette im Treppenhaus teilt man sich mit den Mietern von nebenan. Noch dazu sind die Arbeitsbedingungen in den Fabriken oft unvorstellbar hart: 1872 liegt die durchschnittliche Wochenarbeitszeit bei 72 Stunden; in vielen Branchen wie etwa der gerade entstehenden Chemieindustrie gibt es so gut wie keinen Gesundheitsschutz.
    Schon fürchten Fabrikbesitzer und die Politik den Aufstand - und reagieren. Reichskanzler Bismarck etwa verfolgt eine zweigleisige Strategie. Einerseits will er mit dem Sozialistengesetz von 1878, einem umfassenden Verbot sozialdemokratischer Organisationen, die Arbeiterbewegung schwächen; andererseits lindert er die schlimmsten Nöte mit einer Sozialgesetzgebung, die europaweit vorbildlich ist: Seit 1883 gibt es in Deutschland eine Krankenversicherung, seit 1884 eine Unfallversicherung, bald kommen noch Invaliditäts- und Rentenversicherung dazu. Parallel dazu rufen viele Unternehmen ihre eigene betriebliche Sozialpolitik ins Leben.


    Dans les villes, la demande de logements ne suivent pas : des familles entières se tassent dans une pièce, en laissant parfois même la possibilité de louer le dernier lit pour le dénommé le "venant dormir". Les toilettes dans le couloir se partagent avec les locataires d'à côté. En outre, les conditions de travail dans les fabriques sont souvent incroyablement difficile : en 1872, la semaine moyenne de travail est de 72 heures, mais dans de nombreux secteurs, y compris l'industrie émergente de produits chimiques, il n'existe presque pas de protection de santé.
    Même les propriétaires de l'usine et les Politiques craignent l'insurrection - et ils y répondent. Le chancelier Bismarck à propos poursuit une double stratégie concertée. D'une part, il veut affaiblir les lois socialistes de 1878, une interdiction complète des organisations sociales-démocrates, le mouvement ouvrier ; de l'autre, il soulage les pires troubles. Avec la législation sociale, l'Europe est exemplaire: Depuis 1883, il existe une assurance maladie en Allemagne, depuis 1884, une assurance sur les accidents, suivent l'assurance d'invalidité et l'assurance pension. En parallèle, de nombreuses entreprises forment leurs propre politique sociale sur la vie.

source : http://www.planet-wissen.de/politik_geschichte/wirtschaft_und_finanzen/industrialisierung/index.jsp

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Evreux - 3, rue de Dreux

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source : www.cadastre.gouv.fr

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Evreux - vue d'ensemble du temple

Publié le par antoiniste

source : Google Streetview

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