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Retour de croisade de la Mère Antoine (La Dernière Heure, 16 décembre 1913)(Belgicapress)

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Retour de croisade de la Mère Antoine (La Dernière Heure, 16 décembre 1913)(Belgicapress)

RETOUR DE CROISADE DE LA MÈRE ANTOINE

 (De notre Correspondant.)

    PARIS, lundi : La Mère Antoine, prêtresse du culte antoiniste, est partie, aujourd'hui, à 1 heure 50, à la gare du Nord, pour Liége. Elle était accompagnée d'une cinquantaine d'Antoinistes.
    Arrivée à midi à la gare du Nord, elle a reçu dans la salle d'attente, et a béni, tous ceux qui ont défilé devant elle.

La Dernière Heure, 16 décembre 1913 (source : Belgicapress)

   Un autre article de l’Excelsior ne mentionne pas cette bénédiction dans la gare, non plus que le compte-rendu de sœur de Poncey dans le Fraterniste.

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La Guérisseuse après le Guérisseur (La Petite République, 24 octobre 1913)

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La Guérisseuse après le Guérisseur (La Petite République, 24 octobre 1913)La Guérisseuse après le Guérisseur

Le Zouave Jacob
est mort :
la mère Antoine
nous reste

    Auguste-Henri Jacob, dit le « Zouave Jacob », est mort à Paris hier matin. Ce fut un grand guérisseur devant l'Eternel et à la barbe de la Faculté. Né à Saint-Marlin-des-Champs (Seine-et-Marne) en 1828, sa vocation lui vint comme il servait aux Zouaves de la garde. Un certain nombre de ses camarades ayant publié ses miracles, Canrobert en voulut avoir le cœur net et le fit appeler. Il ne s'en trouva pas mieux et, avec force jurons, signa « Canrobert » un bulletin de santé comme quoi ça n'allait pas mieux. Cet échec acheva d'illustrer le zouave Jacob. Il quitta la caserne pour prendre une clinique et continua de guérir les gens simples et de décevoir les autres.
    La police intervint plus d'une fois dans ses affaires, soit pour assurer l'ordre au seuil de son officine, soit pour la fermer à la demande des médecins patentés. Mais aucune persécution ne réussit à rebuter le célèbre rebouteur, et des milliers de fidèles vénèreront par delà le tombeau son surhumain pouvoir.
    La nouvelle que nous apportons mettra quelque baume dans les cœurs des rhumatisants qu'il laisse incomplètement guéris : les jambes de bois qui attendaient de lui la réincarnation ne manqueront pas de cautères. Le guérisseur est mort : vive la guérisseuse ! Mme Antoine, femme et successeur, pontife souveraine du culte antoiniste, annonce, en effet, qu'elle reprend les affaires du messie son époux.
    Par train spécial, en wagon-chapelle, la « Mère Antoine » nous arrive du Nazarelli flamand, qui fut le berceau de cette fumisterie mirobolante, de Jemmapes-sur-Meuse, la ville sainte.
    Dimanche, à dix heures du matin, Elle consacrera (sic) le temple antoiniste de la rue Vergniaud : dès que l'endroit sera suffisamment sacré, c'est-à-dire au bout de cinq minutes, elle se mettra à guérir les malades de bonne volonté.
    « On sait, rappelle le prospectus dont elle est précédée, que, comme le Christ, Mme Antoine accorde la guérison à ceux qui ont foi en Antoine le guérisseur, dont l'enseignement est celui du Christ, révélé à cette époque par la foi. »
    Si ce charabia ne cause pas quelques méningites, ce sera déjà une présomption en faveur du pouvoir surnaturel de la mère Antoine.

La Petite République, 24 octobre 1913

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M.Ribot (Alexandre) pris pour un autre

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M. Ribot, au centre, en 1915 (gallica)

M. Ribot, au centre, en 1915 avec Aristide Briand (à sa droite) et Louis Barthou (à gauche) à l'enterrement de M. Decou (source : gallica)


    Alexandre Ribot, né le 7 février 1842 à Saint-Omer (Pas-de-Calais) et mort le 13 janvier 1923 dans le 7e arrondissement de Paris, est un magistrat, conseiller d'État et homme politique français (ministre notamment sous Raymond Poincaré, député puis sénateur du Pas-de-Calais). Le principal lycée de Saint-Omer porte aujourd'hui son nom.
    Des articles relatent la méprise des Antoinistes qui l'auraient pris pour un des leurs le jour de la consécration du Temple de Paris 13e, rue Vergniaud.

M.Ribot (Alexandre) pris pour un autre

M. Ribot pris pour un autre
(Courrier de Saône-et-Loire, 29 octobre 1913

M.Ribot (Alexandre) pris pour un autre

 

 

M. Ribot et les Antoinistes
(L'Echo d'Alger, 27 oct 1913)

 

 

 

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In de Rue Vergniaud, te Parijs (De Expres, 3 décembre 1913)

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In de Rue Vergniaud, te Parijs (De Expres, 3 décembre 1913)

De XXe Eeuw.

     In de Rue Vergniaud, te Parijs, hebben zich eenige opgewonden tooneelen afgespeeld, zooals men ze alleen in het hartje van den zomer pleegt te zien, wanneer een groote menigte zich om de bronnen te Lourdes verdringt. Zaterdagavond was te Parijs de moeder van den Belgischen gezondbidder, Antoine, uit Jemappe, bij Luik, met ongeveer 400 aanhangers aangekomen, om den eersten tempel dezer sekte, die in de Rue Vergniaud opgericht is, in te wijden. Om tien uur zou deze plechtigheid plaats vinden en ongeveer 'n duizendtal personen, o.w. verscheidene zieken, waren opgekomen om daarbij tegenwoordig te zijn. Toen de moeder van Antoine, in een zwart kleed, een soort kansel besteeg, begon een gerucht en geweeklaag uit de menigte op te stijgen. Verscheidene geraakten in een overspannen toestand en wierpen zich op den grond. Een vrouw, die op krukken ging, wierp deze weg en schreeuwde: „Ik ben genezen”. Of dit werkelijk waar was, kon niet worden vastgesteld. De vrouw werd spoedig door de omstanders weggeleid. Geruimen tijd duurden deze tooneelen voort en eerst, toen madame Antoine zich verwijderde, keerde de rust terug. Des middags vertrok zij naar België en over eenige dagen begeeft zij zich naar Monte Carlo, om daar eveneens een gezondbidderstempel in te wijden.

De Expres, 3 décembre 1913 (delpher.nl)

 

Traduction :

    Dans la rue Vergniaud, à Paris, il y a eu des spectacles passionnants, car on a tendance à ne les voir qu'au milieu de l'été, quand une foule nombreuse se presse autour des sources de Lourdes. Samedi soir à Paris, la mère du guérisseur belge Antoine, originaire de Jemappe, près de Liège, est arrivée avec environ 400 adeptes, pour inaugurer le premier temple de cette secte, fondé dans la rue Vergniaud. C'est à dix heures que cette cérémonie devait avoir lieu et un millier de personnes, dont plusieurs malades, se seraient déplacées pour être là aujourd'hui. Lorsque la mère d'Antoine, vêtue d'une robe noire, est montée en chaire, une rumeur et des lamentations ont commencé à s'élever dans la foule. Plusieurs se sont retrouvés dans un état d'excitation et se sont jetés à terre. Une femme, qui était appuyée sur des béquilles, les a jetées et a crié : "Je suis guérie". Il n'a pas été possible de déterminer si cela était vraiment vrai. La femme a rapidement été emmenée par des passants. Un temps considérable s'écoula, et ce n'est que lorsque Madame Antoine s'éloigna que la paix et le calme revinrent. Dans l'après-midi, elle est partie pour la Belgique et quelques jours après, elle s'est rendue à Monte Carlo, où elle a également inauguré un temple de guérison par la prière.

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Le Temple - Culte antoiniste (Le Petit Parisien, 27 octobre 1913)

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Le Temple - Culte antoiniste (Le Petit Parisien 27 oct. 1913)

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Consécration temple Paris (La Gazette, 27 octobre 1913)

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Consécration temple Paris (La Gazette 27 octobre 1913)

 

   Le zouave Jacob s'en va, la mère Antoine arrive...
    On sait que le père Antoine, ancien meunier de Jemeppe, prétendait guérir les malades à la façon de Jacob, moins le trombone. Il est mort, mais il a, parait-il, légué ses dons de thaumaturge à sa veuve, la mère Antoine.
    Le culte antoiniste – […] c'est un culte avec ses rites et sa chapelle – va avoir une succursale à Paris, qui s'ouvre aujourd'hui.
    Pendant la journée d'hier, quantité d'Antoinistes, les hommes en longues lévites, les femmes en robes et bonnets noirs sont arrivés de Belgique, pour entourer la mère Antoine. Ils distribuaient des prospectus, que les Parisiens parcouraient avec une certaine nuance d'ironie.

            Frères,
    Mère Antoine consacrera au nom du Père le nouveau temple antoiniste de Paris, rue Vergniaud (XIIIe).
    La cérémonie aura lieu demain 26 octobre à dix heures. A cette occasion, Mère recevra les malades tous réunis dans le temple comme Elle le fait à Jemeppe-sur-Meuse.
    Recevez, chers frères, toutes nos bonnes pensées.
                                     Le Conseil d'administration du culte
                                                                antoiniste.

    Illuminés ou roublards, les Antoinistes se trompent. Paris, pour de pareils extravagants, n'a que des petites chapelles.
    (Autrefois il y avait les Petites Maisons).
    Un temple c'est trop...

La Gazette, 27 octobre 1913

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A tous crins (Le Cri de Liége, 1er novembre 1913)

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A tous crins (Le Cri de Liége 1er novembre 1913)

A tous Crins

    Paris, la grand' ville, que chantait l'homme aux rubans verts, vient de démontrer une fois de plus la stupidité dont l'homme, d'aujourd'hui comme d'hier, peut se montrer susceptible en élevant un temple dédié au culte Antoiniste.
    Les quotidiens ont rendu compte de l'inauguration par la mère Antoine et narré l'« éloquence silencieuse » de la brave femme qui, si elle se sent imprégnée d'esprit saint, me semble manquer totalement d'esprit tout court.
    Et voilà bien encore une preuve de l'éternelle superstition humaine. Nous n'avons pas fait un pas depuis l'âge de pierre, où notre ancêtre, vêtu de peaux de bêtes, s'inclinait devant les idoles de bois brut et les menhirs de la plaine celtique. Il y a, en nous, un inépuisable besoin de foi et nous devons seulement déplorer que ce ne soit pas vers de plus hautes aspirations qu'elle se tourne.
    Car il faut bien se dire que les fantoches antoinistes ne sont que ridicules dans leurs singeries. Leur culte peut trouver […] et alors, à quoi bon l'Antoinisme, puisqu'on connait la suggestion ?
    Leur costume, leurs prêches et le reste de leurs manifestations extérieures sont de la pale comédie.
    Nulle philosophie n'étaie leur croyance, nul charme, nulle poésie ne pare leur dogme. Les Antoinistes font sourire au même titre que les adeptes de ce Zouave Jacob (autre guérisseur), qui vient le mourir à Paris et qui connut, à la fin du Second Empire, une réelle curiosité. Lisez par curiosité, les inepties que contiennent les brochures Antoinistes. C'est d'un enseignement profond.
    Pour prendre la Foule, il suffit d'une grosse caisse vibrante et d'un charlatan clamant d'incompréhensibles paroles.
    Avec cela on édifie des temples et des parlements ; la Sottise de l'homme fait le reste.
    Ne nous étonnons donc pas trop du succès de l'Antoinisme, malgré l'aspect de crétins du Père et de la Mère, malgré les railleries dont nous les enveloppons et dont nous devons les envelopper, malgré l'air de croquemorts des fervents et le creux de leurs textes. Ils sont la perpétuation de l'Adam primitif, notre aïeul lourd et bestial qu'une pierre brillante effraie, que le soleil affole, que le feu tue parce qu'il les méconnait. Ils sont la Nature inconsciente, obstinée, instinctive. Ils sont l'Ignorance et en dépit de tous les cartels, de toutes les lois scolaires, de toutes les assemblées législatives nous vivons encore dans des Cavernes.

Louis JIHEL.

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HEALING CHURCH IN PARIS (The New York Times 11/09/1913)

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HEALING CHURCH IN PARIS (The New York Times 11/09/1913)HEALING CHURCH IN PARIS
Disciples of Antoine of Belgium
Consacrate a Temple.
Special Cable to Te New York Times.

PARIS, Nov. 8. -  The Antoinians now have a church in Paris, it being consecrated last Sunday by the widow of Antoine, the Belgian workman, who called himself "the Great Health of the Faithful".
    There are already five temples in Belgium in which the widow continues her husband's work of healing the sick by will power. The members of the cult, however, declare that Antoine is not dead, but only disintegrated.

The New York Times
November 9, 1913
(source : New York Times)

 

Traduction :

ÉGLISE DE GUÉRISON À PARIS
Disciples d'Antoine de Belgique
Consacrent un temple.
Câble spécial pour le New York Times.

PARIS, 8 novembre. - Les Antoiniens ont maintenant une église à Paris, elle a été consacrée dimanche dernier par la veuve d'Antoine, l'ouvrier belge, qui se faisait appeler " le Grand Guérisseur pour celui qui a la Foi ".
    Il existe déjà cinq temples en Belgique dans lesquels la veuve poursuit l'œuvre de son mari qui guérit les malades par la volonté. Les membres du culte déclarent cependant qu'Antoine n'est pas mort, mais seulement désincarné.

Le New York Times
9 novembre 1913

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Journal du Dimanche - Le Kaléidoscope photographique - 09 Novembre 1913

Publié le par antoiniste

 Le texte reprend Le Petit Parisien du 27 oct. 1913

source : gallica

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