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Jemeppe (carte IGN 1890)

Publié le par antoiniste

 source : patrimoine.met.wallonie.be

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Colette Magny - Frappe ton coeur

Publié le par antoiniste

Tchékov, Musset, Jésus-Christ, Dostoïevsky
On ne peut rien comprendre en ce monde
Qu'est-ce que la vie, qu'est-ce qu'une carotte ?
Une carotte, c'est une carotte !
Et on ne sait rien d'autre

Frappe ton coeur, c'est là qu'est le génie
Aime vraiment, aime vraiment
Ton prochain comme toi-même
C'est une vérité qu'on nous a transmise
Mais elle n'a pas pris

Tant d'enfants sont morts
Tant d'hommes devenus fous
On ne peut être heureux
Que si les malheureux
Souffrent en silence

Frappe ton coeur, c'est là qu'est le génie
Aime vraiment, aime vraiment
Ton prochain comme toi-même
C'est une vérité qu'on nous a transmise
Mais elle n'a pas pris

Tu n'auras la joie,
Tu n'auras le bonheur
Ni dans l'argent
Ni dans l'amour
Mais dans la vérité

Frappe ton coeur, c'est là qu'est le génie
Aime vraiment, aime vraiment
Ton prochain comme toi-même
C'est une vérité qu'on nous a transmise
Mais elle n'a pas pris

Frappe ton coeur, c'est là qu'est le génie

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Emblème de la Société Théosophique Adyar 1881

Publié le par antoiniste

La Société théosophique est une association destinée à diffuser la théosophie, doctrine ésotérique orientaliste inspirée de l'hindouisme et du bouddhisme.

La Société Théosophique se présente ainsi :
« La Société Théosophique est une organisation internationale ayant pour but de :
   1. Former un noyau de la Fraternité Universelle de l'Humanité, sans distinction de race, credo, sexe, caste ou couleur ;
   2. Encourager l'étude comparée des religions, des philosophies et des sciences ;
   3. Étudier les lois inexpliquées de la nature et les pouvoirs latents dans l'homme.
Son siège mondial est à Adyar, Madras, Inde. »

Son emblème regroupe plusieurs symboles religieux entourait de la phrase : "Il n'y a pas de religion qui soit au-dessus de la vérité."


source : wikipedia

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Rudolf Steiner - Les Lignes directrices de l'anthroposophie (1924)

Publié le par antoiniste

L'anthroposophie est un chemin de connaissance qui voudrait conduire le spirituel en l'être humain au spirituel en l'univers. Elle apparaît comme un besoin du cœur et du sentiment. Elle doit trouver sa justification dans le fait qu'elle est en mesure de donner satisfaction à ce besoin. Seul peut reconnaître le bien-fondé de l'anthroposophie celui qui trouve en elle ce qu'il est pour lui une nécessité de chercher à partir de son propre être intérieur. Ne peuvent de ce fait être anthroposophes que des hommes qui éprouvent certaines questions sur l'essence de l'homme et sur le monde comme une nécessité vitale, de même que l'on éprouve la faim et la soif.
    — Rudolf Steiner, 1924, in Les Lignes directrices de l'anthroposophie §1, GA 26

source : wikipedia

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Augustin Lesage - Les grandes oeuvres ne s'élaborent que dans le recueillement et le silence, ca 1925

Publié le par antoiniste

source : artbrut.ch

Augustin Lesage, né le 9 août 1876 à Saint-Pierre-lez-Auchel (Pas-de-Calais), décédé le 21 février 1954, était un peintre français inclassable, rattaché au mouvement spirite, encensé par les surréalistes et finalement intégré à la Collection de l'art brut, dont il est une figure majeure.

Il aura été mineur comme Louis Antoine, et vit sa jeune soeur et sa mère mourir avant d'entendre des voix lui annoncer "qu'il deviendra peintre". Il sera quelques temps guérisseur avant la Première Guerre mondiale. Puis rencontre le directeur de la Revue spirite, qui deveindra son mécène.

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Le Culte Antoiniste (La Liberté, Journal politique, religieux, social - Fribourg, Suisse, 27 octobre 1913)

Publié le par antoiniste

    Le "Père" Antoine était un "guérisseur" dans le genre du zouave Jacob. Il opérait des cures prodigieuses. Il mourut l'an dernier à Jemmapes-lez-Liége, en Belgique.
    De ses cendres est née une religion. Le culte "Antoiniste" a ses desservants et ses adeptes, de plus en plus nombreux. La "Mère", veuve du "Père" Antoine, a hérité des vertus curatives de son mari et continue son commerce, secondée par un homme chevelu et barbu qui s'est fait une tête de prophète. C'est le père. Il est chargé d'évangéliser les masses, car la "Mère" se contente de faire des gestes.
    Les Antoinistes ont construit à Paris, à l'angle des rues Vergniaud et Wurtz, quartier de la Maison-Blanche, un petit temple. Les vitraux y sont remplacés par des carreaux blancs. Il n'y a ni croix, ni statues, ni tableaux, ni symboles religieux d'aucune sorte. À l'extérieur comme à l'intérieur, les murs sont nus, On y lit des inscriptions comme celles-ci. Sur la façade : "1919. Culte Antoiniste". Dans le temple, à l'entrée, et mise là comme une enseigne, cette autre : "Le père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité, pour celui qui a la foi". Dans le fond, cette pensée philosophique : "Un seul remède peut guérir l'humanité : la foi. C'est de la foi que naît l'amour. L'amour qui nous montre dans nos ennemis Dieu lui-même. Ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu, car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de le servir ; c'est le seul amour qui nous fait vraiment aimer, parce qu'il est pur et de vérité". Il n'y a point d'autels dans ce temple. Au fond, s'élève une chaire en bois très simple. Cloué au panneau de face, un cadre renferme sous vitrine, peint en blanc, un petit arbre semblable à un arbre japonais. Une inscription en lettres blanches avertit que c'est "l'arbre de la science de la vie et du mal", unique symbole du culte antoiniste. Cet arbre reparaît, découpé sur une plaque d'acier ajustée à une hampe que tient à deux mains un desservant, faisant office de bedeau. Les desservants ont un uniforme complètement noir : longue redingote austèrement boutonnée jusqu'au menton, chapeau demi haute-forme à bords plats : il a à peu près la forme de ce petit chapeau illustré par M. Alexandre Duval, avec le chic en moins.
    Ce matin, il y avait un grand nombre de curieux pour l'inauguration du temple, d'autant plus que la "Mère" devait opérer des guérisons. Une vieille femme, soutenue par deux de ses amies, se dirige vers la place destinée aux malades au pied de la chaire. Chaque pas qu'elle fait lui coûte un effort et lui arrache une plainte. Ses yeux brillent d'un éclat fiévreux. Elle marche le corps plié. On l'installe sur une chaise. Un desservant donne trois coups de sonnette espacés comme à la messe à l'élévation. Une porte s'ouvre et la "Mère" paraît, vieille dame toute vêtue de noir, propre et décente. À son chapeau est épinglé le voile des veuves. Elle monte, les mains jointes, l'escalier qui conduit à la chaire. Là, elle se raidit dans une pose extatique. Puis, lentement, ses bras se lèvent et s'écartent, tandis que ses lèvres murmurent des mots incompréhensibles. Elle joint les mains, les porte à droite puis à gauche ; enfin elle se prosterne. C'est fini. Reprenant sa figure normale, la Mère descend l'escalier de la chaire et sort. Suivie du père qui, pendant cette consultation mystique, s'était immobilisé auprès de la chaire dans une attitude inspirée, elle va s'enfermer dans une baraque en planches placée derrière le temple et pareille à ces baraques où les terrassiers de la Ville rangent leurs outils. La malade s'est levée dans un effort de toute sa volonté. Mais cette ardeur s'est éteinte aussitôt et elle part comme elle est venue, soutenue par ses compagnes. Une jeune femme prend sa place. Elle tient dans ses bras une fillette de 4 à 5 ans, d'une maigreur douloureuse. Toute la vie semble s'être réfugiée dans les yeux. Ses bras et ses jambes pendent inertes. Le corps, plié sur le bras gauche de la mère, a la souplesse d'une étoffe. Indifférente à ce qui se passe autour d'elle, elle tient ses regards fixés vers le cintre. Le trouble de la jeune femme apparaît à la pâleur cireuse du visage. À tout moment, elle essuie avec son mouchoir la sueur froide qui perle à son front. La même cérémonie se reproduit : coups de sonnette du desservant, apparition de la vieille dame, même jeu de scène sans la moindre modification. Il s'applique à tous les cas. La mère remporte son enfant qui a gardé son aspect de loque vivante. Dans l'assistance, pas la moindre manifestation. On regarde tout cela avec stupeur. L'impression d'angoisse qu'on éprouve de ce spectacle arrête l'ironie. Dehors, des groupes se forment. J'écoute un gros homme dont l'haleine fleure le rhum dire à un desservant : "Pourquoi qu'on n'irait pas, si on a la foi ?". Passant son bras sous le sien il ajoute : "Allons prendre un verre, ça nous remettra".

Texte issu d'une note du livre de Vilfredo Pareto, Traité de sociologie générale, Volume II, 1917, Lausanne, Paris, Payot & cie, p.1025 (note 1). Cependant je n'ai retrouvé aucun journal avec cet article (les archives du journal La Liberté ne permettent pas de le retrouver à cette date)

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Une victime de l'Antoinisme (Journal de Charleroi, 28 avril 1914)

Publié le par antoiniste

Une victime de l'Antoinisme (Journal de Charleroi, 28 avril 1914)UNE VICTIME DE L'ANTOINISME. —
Un ouvrier de Couillet, Hippolyte Debusscher.
est venu se plaindre dimanche, à la
police, du départ de sa femme. Celle-ci a
abandonné mari et enfants pour se refaire
« une vie pure » ! Elle s'est retirée, dit le
mari, dans une maison de Roux, où les antoinistes
se livrent au végétarisme et à l'adoration
du Seigneur.

Journal de Charleroi, 28 avril 1914

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Le Golem

Publié le par antoiniste

Le golem (גולם) est un être humanoïde, artificiel, fait d'argile, animé momentanément de vie par l'inscription EMET sur son front (ou sa bouche, selon les versions) d'un verset biblique.
Dans la culture hébraïque, la première apparition du terme golem se situe dans le Livre des Psaumes : « Je n'étais qu'un golem et tes yeux m'ont vu » (139, 16)[1]. C'est alors un être inachevé, une ébauche. Dans la kabbale, c'est une matière brute sans forme ni contours. Dans le Talmud, le golem est l'état qui précède la création d'Adam.

Selon d'autres sources, le rabbin qui l'a conçu était Le Maharal de Prague nommé Yehudah-Leib (Leib, de l'allemand Loewe/Lion, est le surnom judéo-allemand de Yehudah/Juda, dont le symbole de la tribu est un lion; cf. Genèse 49:9, "Gour Aryé" (= lionceau), qui est par ailleurs, le titre d'une de ses oeuvres). Son but aurait été de défendre sa communauté.
Il lui aurait donné la vie en inscrivant EMET(H) (אמת, vérité en hébreu et un des noms de Dieu) sur son front et en introduisant dans sa bouche un parchemin sur lequel était inscrit le nom ineffable de Dieu, parfois dit Hashem(Le Nom) pour ne pas le prononcer.
Pour le tuer, il aurait fallu effacer la 1re lettre (l'aleph) car MET(H)(מת) signifie mort. Le Golem étant devenu trop grand pour que le Rabbin puisse effacer l'aleph, Rabbi Loew lui demanda de lacer ses chaussures, ce qu'il fit. Le plan fonctionna : la créature se baissa et mit son front à portée de son créateur, le Golem redevint ce qui avait servi à sa création : de la terre glaise.
Certains racontent que son créateur est mort, écrasé par la masse de sa créature.
La légende veut également que ce soit Dieu qui ait demandé au Maharal de créer un « second Adam ».
Une autre légende veut aussi que le Golem, son corps, soit entreposé - ou dormant - dans la genizah (entrepôt des vieux manuscrits hébreux, il est interdit de jeter des écrits qui contiennent le nom du très-haut) de la communauté juive de Prague, qui se trouve dans les combles de la synagogue Vieille-Nouvelle de Josefov, qui serait d'ailleurs toujours scellé et gardé.

source : wikipedia

Visionner la version muette de 1920 par les allemands Paul Wegener et Carl Boese : Der Golem : Wie er in die Welt kam

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Saint J. M. Vianney curé d'Ars (Ain)

Publié le par antoiniste

"Laissez vingt ans une paroisse sans prêtre, on y adorera les bêtes" avait-il constaté. Sa piété, ses sermons et son zèle de pasteur ramenèrent peu à peu la ferveur religieuse dans sa paroisse. Homme de prières, il dormait très peu, il se levait tous les matins très tôt pour aller prier dans l'église glacée. Il passait des journées entières à confesser, convaincu que son pari de ramener ses paroissiens vers Dieu pouvait être gagné à condition de faire confiance à la miséricorde divine.

Le saint curé d'Ars était déjà considéré comme un saint de son vivant tant il était dévoué à l'œuvre de Dieu. Il disposait de grâces étonnantes notamment comme confesseur. Sa charité était par ailleurs sans limite : il mangeait peu, passait des heures entières en adoration du Saint-Sacrement ; il dormait peu, surtout à la fin de sa vie, passant jusqu'à seize heures par jour à confesser ; il redistribuait tout ce qu'on lui donnait et n'hésitait pas à se démunir encore pour subvenir aux besoins de plus pauvre que lui.

source : wikipedia

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - Mort de son fils

Publié le par antoiniste

    Et c'était bien d'amour qu'il était question ici. C'était l'amour qui avait entraîné le coeur d'Antoine, à la suite de son fils que la mort éloignait, dans les régions au-delà de la frontière effrayante. L'amour lui avait enseigné que son fils n'était plus dans ce corps, dans cette dépouille, ni ravi non plus dans on ne sait quelle immortalité à jamais séparée de notre monde, mais qu'il viviat encore vraiment, lui, l'être apparu dans la maison de Hamborn et baptisé du nom de Louis, l'enfant qui, par un soir d'été, en revenant de Mons, s'était plaint de ses souliers neufs. Il viviat encore, parce que rien de ce qui a réçu la vie de l'âme et a été aimé comme tel ne peut mourir. Et vivant, il continuait à aimer ses parents terrestes, il sentait qu'on l'aimait, qu'on ne l'oubliait pas, il éprouvait la tiédeur d'une pensée fidèle ainsi que de mains qui vous touchent les joues et les épaules.

Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
Ed. Labor - Espace Nord, p.220

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