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conscience

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.192)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.192)

    Durant des milliers d'incarnations, nous avons développé notre intelligence qui, à son tour, fera comprendre à notre esprit que rien n'est inutile, que si elle nous a été donnée pour ne voir que le mal, c'est parce que nous devons passer par celui-ci pour apprécier le bien. C'est la preuve que l'intelligence nous rend un grand service ; elle nous est donc indispensable dans notre incarnation, mais efforçons-nous de lui faire respecter la conscience au lieu de la dominer, car elle est si envieuse qu'elle voudrait empêcher les autres de faire le bien naturellement ; elle nous égarerait tout en croyant nous ramener dans le bon chemin.
    Rappelons-nous qu'il a été dit : "Que celui qui voudra devenir le plus grand, soit votre serviteur et que celui qui voudra être le premier d'entre vous, soit votre esclave." Ce n'est qu'en agissant ainsi que nous serons avec Dieu et Dieu avec nous.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.192

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.177)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.177)



    Par la morale, on peut résoudre le grand problème de l'univers, pénétrer de tout la raison d'être. Mais ce n'est pas par la simple curiosité que l'on peut y parvenir, pour le seul plaisir de connaître. Il faut que ce soit la conscience qui nous y pousse et non l'intelligence, puisque celle-ci n'est que le siège de la matière qui, semblable à un voile épais, nous cache le moteur de toute chose.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.177

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Serge Gainsbourg - Ce grand méchant vous (musique de Francis Claude)

Publié le par antoiniste

Promenons-nous dans le moi
Pendant qu'le vous n'y est pas
Car si le vous y était
Sûr'ment il nous mangerait

J'ai peur, j'ai peur du grand méchant vous
Ah ! la vilaine bête que ce vous !
Mais je ne sais comment j'arriverai à chasser
Pour toujours ce grand méchant vous de mes pensées

Promenons-nous dans le moi
Pendant qu'le vous n'y est pas
Car si le vous y était
Sûr'ment il nous mangerait

Je me suis mis dans la gueule du vous !
Ah ! quel enragé que ce vous !
Combien de nuits ce grand méchant vous m'a sauté
À la gorge, comme j'allais le caresser

Promenons-nous dans le moi
Pendant qu'le vous n'y est pas
Car si le vous y était
Sûr'ment il nous mangerait

Je ne sais hurler avec le vous
Ah ! quel animal que ce vous !
Mais comment savoir dans cette rivalité
Qui de l'homme ou du vous l'emporte en cruauté ?

Promenons-nous dans le moi
Pendant qu'le vous n'y est pas
Car si le vous y était
Sûr'ment il nous mangerait

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Simone Weil - comme Dieu dans la Genèse

Publié le par antoiniste

    Il est naturel à l'homme et il lui convient de s'arrêter quand il a fait quelque chose, fût-ce l'espace d'un éclair, pour en prendre conscience, comme Dieu dans la Genèse ; cet éclair de pensée, d'immobilité et d'équilibre, c'est ce qu'il faut apprendre à supprimer entièrement dans l'usine, quand on y travaille. Les manoeuvres sur machines n'atteignent la cadence exigée que si les gestes d'une seconde se succèdent d'une manière ininterrompue et presque comme le tic-tac d'une horloge, sans rien qui marque jamais que quelque chose est fini et qu'autre chose commence. Ce tic-tac dont on ne peut supporter d'écouter longtemps la morne monotonie, eux doivent presque le reproduire avec leur corps.

Simone Weil, La condition ouvrière, p.207
source : classiques.uqac.ca

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La pleine conscience

Publié le par antoiniste

    La pleine conscience (parfois également appelée attention juste, samma sati en sanscrit) est une expression dérivée de l’enseignement de Gautama Bouddha et désignant la conscience vigilante de ses propres pensées, actions et motivations. Elle joue un rôle primordial dans le bouddhisme où il est affirmé que la pleine conscience est un facteur essentiel pour la libération (Bodhi ou éveil spirituel).

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pleine_conscience

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Maxence van der Meersch - La conscience d'une fourmi

Publié le par antoiniste

    "Je crois que le problème est résolu !" dit-il.
    Il tapota le bras nu du malade.
    "Nous te rendrons la conscience, paure diable ! Drôle de cadeau, au fond ! Si tu avais voix au chapitre, peut-être nous demanderais-tu de te laisser à ton sort...
    - Oh ! fit Regnoult
    - Ce n'est pas votre vais, Regnoult ? Votre néant, vous tenez tant que ça à en avoir conscience ?
    - Ma foi, oui...
    - Vous avez peut-être tort. J'ai souvent pensé que la conscience, la notion du moi, ça doit être simplement un accident malheureux.
    - Malheureux ? fit Groix
    - Imaginez une fourmi, Groix. Elle it, elle travaille, elle souffre. Supposez que tout à coup, par miracle, vous lui donniez la notion d'elle-même, la conscience. Elle sait qu'elle vit, qu'elle est fourmi, elle comprend tout à coup son destin épouventable, qui est de peiner deux ou trois saisons et de disparaître. Lui auriez-vous fait un cadeau précieux, Groix ? Et l'homme n'étant qu'une fourmi à mémoire très développée, capable de se suivre dans le temps, de se revoir dans les diverses circonstances de sa vie, ce qui constitue tout simplement la conscience, trouvez-vous singulier que j'hésite, quelque fois, que j'éprouve une espèce de... de remords, presque, au moment de rendre à mon semblable cette lucidité, cette conscience ?
    - Vous n'êtes pas gai, monsieur ! dit Groix
    Doutreval sourit.
    "Je ne croix pas que l'intelligence puisse aller sans une certaine mélancolie, a dit quelqu'un. Allons ! vos notes Regnoult. - Groix, je compte sur vous pour surveiller ce petit, me fournir une observation complète. Je repasserai demain matin.

Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.161-62
Le Livre de Poche, Paris, 1943

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Simone de Beauvoir - Les hommes ne seront jamais comblés

Publié le par antoiniste

    - Je ne crois pas à l'avenir.
    - Il y aura un avenir.
    - Mais vous en parlez tous comme d'un paradis. Il n'y aura pas de paradis.
    - Bien sûr.
    Il m'examinait. Il semblait chercher sur mon visages les mots qu'il devait me dire.
    - Ce que nous décrivons comme un paradis, c'est le moment où les rêves que nous formons aujourd'hui seront réalisés. Nous savons bien qu'à partir de là d'autres hommes auront des exigences neuves...
    - Comment pouvez-vous désirer quoi que ce soit, sachant que les hommes ne seront jamais comblés?
    Il y eut un de ses durs sourires :
    - Ne savez-vous pas ce que c'est qu'un désir ?
    - Oui. J'ai eu des désirs, dis-je. Je sais.
    J'hésitai.
    Mais ce n'est pas simplement de désir qu'il s'agit : vous luttez pour les autres, vous voulez leur bonheur...
    - Nous luttons ensemble, pour nous, dit-il.

Simone de Beauvoir, Tous les hommes sont mortels
Folio n°533, Paris, 1992 (p.502)

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Rapport entre la conscience et l'écoulement du temps

Publié le par antoiniste

Tout le monde a très probablement remarqué le fait suivant :

    * Lorsqu’on vit une expérience désagréable, le temps semble s’écouler plus lentement.
    * Lorsqu’on vit une expérience agréable, le temps semble s’écouler plus rapidement.

Cette constatation nous mène à nous poser une question fondamentale. Puisque l’écoulement du temps nous paraît si différente selon les moments, qu’en est-il de l’écoulement réel du temps indépendamment de nous ?

Nous avons une sensation de l’écoulement du temps, mais cette sensation étant différente selon les moments, nous pouvons penser que l’écoulement du temps que nous croyons réelle n’est peut-être qu’une illusion, une sensation programmée dans notre cerveau. À quelle vitesse le temps peut-il s’écouler si nous-mêmes avons une perception si variable de son écoulement ?

Frank Tipler introduit une notion de temps subjectif qui se distingue du temps physique. Selon Tipler, une unité de temps subjectif correspond à une information traitée (l'esprit étant considéré comme un un système de traitement). La sensation d'écoulement du temps serait donc différente selon la quantité d'information que l'esprit humain est en mesure de traiter et donc dépendrait du stade d'évolution de celui-ci.

Des considérations en théorie des cordes amènent à penser que le temps physique ne s'écoule pas. La conscience parcourrait le temps qui est figé, un peu comme une voiture parcourt une route.

La situation se complique lorsque l'on se place dans le cadre de la théorie d'Everett. Dans ce cadre, l'évolution du monde n'est pas linéaire mais arborescente. À chaque instant l'évolution emprunte simultanément toutes les possibilités prévues par la mécanique quantique, et on peut alors légitimement se poser la question de savoir ce qu'il advient de la conscience individuelle. Notre conscience se divise-t-elle aussi pour coexister simultanément dans des mondes parallèles ? Paul Jorion répond négativement à cette question. Selon lui, la conscience emprunterait le chemin d'évolution qui est le plus favorable pour elle.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_et_conscience

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André Thérive - Esquiver sa conscience

Publié le par antoiniste

    Il ne faudrait pas ces mois-ci suivre Julien Verhaege à la trace ; on aurait tôt fait de le croire fou. Mais il y a par le monde moins de fou qu'on ne dit ; il y a surtout des gens qui essaient d'esquiver leur conscience. Heureux quand ils y réussissent !

André Thérive, Sans âme, Chapitre XIV, p.165
Le Livre Moderne Illustré, Paris, 1933

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Simone de Beauvoir - La conscience

Publié le par antoiniste

 - En vérité, dis-je, je ne crois pas au progrès.
 - Pourtant il est bien évident que nous sommes plus près qu'autrefois de la vérité et même de la justice.
 - Êtes-vous sûre que votre vérité et votre justice valent plus que celles des siècles passés ?
 - Vous conviendrez que la science est préférable à l'ignorance, la tolérance au fanatisme, la liberté à l'esclavage ?
    Elle parlait avec une naïve ardeur qui m'irrita ; c était leur langage qu'elle me parlait. Je dis :
 - Un homme m'a dit un jour : il n'existe qu'un seul bien, c'est d'agir selon sa conscience. Je pense qu'il avait raison et que tout ce que nous prétendons faire pour les autres ne sert à rien.

Simone de Beauvoir, Tous les hommes sont mortels
Folio n°533, Paris, 1992 (p.405)

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