Quand elle n'est pas l'instrument de la conscience, l'intelligence se développe dans le vice ; tandis qu'elle devrait être la loi vivante, le reflet de celles qui ont été révélées pour servir d'exemple aux moins avancés ; voilà de quelle façon elle se pénètre plutôt du mal que du bien.
La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.156
En somme, la justice est une ; pourquoi deux jugements pour une même cause, si ce n'est parce que la conscience de beaucoup de juges les rappelle à la vraie justice ?
La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.154, § 1
En somme, la justice est une ; pourquoi deux jugements pour une même cause, si ce n'est parce que la conscience de beaucoup de juges les rappelle à la vraie justice ?
La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.154, § 1
Il ne faut pas croire cependant que ces lois soient matériellement une sauvegarde pour l'homme, elles sont destinées seulement à son éducation. Si, par le progrès, elles cessent d'être en harmonie avec la conscience, elles ne servent plus qu'à l'égarer, car elles l'écartent de la loi morale au lieu de l'en rapprocher ; elles ne font plus que développer la malice en le tentant à les étudier et à s'en servir en vue de son avantage personnel.
La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.153
La difficulté à expliquer la conscience dans un contexte matérialiste conduit à l’hypothèse que la conscience est, peut-être, la caractéristique de quelque chose qui n'est pas matériel.
Cette nouvelle conception permet d’éviter certaines des difficultés rencontrées dans le contexte matérialiste, mais pose d'autres problèmes théoriques car elle implique qu’il existe une partie de l’existentiel qui n’a pas encore été abordée par la physique.
L’avantage d’une telle conception est de se dire que si la conscience n’appartient pas au corps physique, elle peut ainsi survivre au renouvellement matériel évoqué plus haut. Et si la conscience survit au renouvellement matériel du corps, il y a des chances qu’elle survive à la destruction finale de celui-ci qu’est la mort physique. On peut aussi supposer que la conscience après la mort réintègre un autre corps puisque certains hypnotiseurs prétendent avoir amené certaines personnes à se rappeler leurs vies précédentes sous hypnose. Le gros point d’interrogation dans ce cas consiste à se demander pourquoi un doute subsiste sur la réincarnation alors qu’il suffit grâce à l’hypnose de faire une étude sérieuse sur un grand nombre de cas pour pouvoir déterminer scientifiquement la réalité du phénomène.
Un des problèmes soulevés par une conception spirituelle de la conscience est de savoir comment celle-ci communique avec le corps physique. Comment la volonté peut-elle agir sur le corps en induisant des influx nerveux dans les nerfs. Sir John Eccles, prix Nobel de physiologie en 1963, invoque la mécanique quantique en postulant l’hypothèse selon laquelle l’esprit interviendrait en modifiant la probabilité d’émission du transmetteur chimique. Le champ de probabilité en physique quantique par l’indétermination qu’il génère au niveau physique permettrait au monde spirituel de contrôler le monde physique.
La croyance semble être un mécanisme étroitement lié à la conservation des mécanismes de survie, s'il n'en est pas la pierre angulaire. (Origine(s) de la croyance de l'article Croyance de Wikipedia) D'après le darwinisme, l’être humain est le produit d'un processus d’évolution par sélection naturelle. On peut donc supposer que la conscience est un caractère ayant été acquis car il apportait un avantage sélectif. Au cours de l'évolution Elle serait devenue nécessaire pour assurer la survie en milieu hostile. (Contexte matérialiste de l'article Science et conscience de Wikipedia)
D'après Louis Antoine, "La croyance a été imaginée par l'intelligence qui a toujours cru que Dieu existe en dehors de nous" (Couronnement de l'OEuvre Révélée, La croyance & la foi, p.XXXXII). On a donc ici toujours le même schéma : la croyance (donc l'intelligence) et la conscience ont toutes deux été nécessaires pour notre survie dans notre milieu. Milieu que nous avons imaginé et créé pour Louis Antoine, afin de progresser oubliant que, faisant partie de l'Unité de l'Ensemble, nous étions Dieu nous-même. Le doute nous a fait imaginer la matière et l'intelligence et la conscience se sont battu pour nous permettre de survivre dans cette matière. "Adam est le moi conscient, Ève le moi apparent ressortant de l'imagination d'Adam qui le fait douter pour croire à un serpent, prenant de cette façon le bon pour le mauvais et le mauvais pour le bon" (Couronnement de l'OEuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LIV).
Mais si la conscience nous avait guidée dès le départ, la progression aurait plus rapide. "J'ai déjà dit que, aussi longtemps que nous n'aurons pas acquis la vrai foi, nous n'aurons toujours qu'une croyance de parti pris ; qu'elle ait pour objet le serpent ou tout autre aimal, quelque fétiche ou bien un pur esprit, ce ne sont là que des figures" (Couronnement de l'OEuvre Révélée, Le vrai bonheur ne résulte que du malheur, p.LIV).
En mon âme et conscience, Sur mon âme, Forme de serment, d'affirmation, Sur mon honneur, sur ma vie. On dit de même: Jurer, affirmer, décider en son âme et conscience.
En néerlandais : naar eer en geweten En allemand : auf Ehre und Gewissen En anglais : in her/his soul and conscience