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religion

Les Rastafariens et le mouvement rastafari

Publié le par antoiniste

Le mouvement rastafari est un mouvement religieux dont le nom provient de l'amharique Ras Tafari de ras, tête (mais ici « leader, seigneur »), et Tafari, « Celui qui sera Craint ». Tafari est le prénom de naissance donné à Hailé Sélassié Ier, (de Haile, « puissance » et Selassie, « trinité », en amharique) empereur d'Éthiopie de 1930 à 1974. Il est ainsi considéré comme un personnage sacré du fait de son ascendance qui remonterait aux rois bibliques Salomon et David selon la tradition éthiopienne, mais également par la signification de son nom de naissance, comme de celui choisi par les prêtres de l'église orthodoxe éthiopienne pour son sacrement. Le choix et la signification des noms ont en effet une importance primordiale dans la culture africaine.

Le mouvement rastafari est assimilé par certains à une religion, par d'autres à une philosophie, voire à une idéologie ou un syncrétisme pour ses emprunts à la Bible. Les rastas, eux, le conçoivent comme un mode de vie, une façon de concevoir le monde et tout ce qui le constitue depuis sa création. Les croyants de ce mouvement sont des rastafariens, souvent appelés par le diminutif « rastas ».

Les positions des individus se réclamant rastas vont du racisme le plus primaire issu de la lutte contre l'esclavage et le colonialisme, ou d'un ethnocentrisme noiriste militant, garveyiste à outrance, parfois teinté de racisme, jusqu'à une philosophie universaliste profonde, où la recherche de sa propre identité, de son acceptation, de la tolérance et de la nature humaine rejoint les philosophies et ascèses orientales.

Les rastas vont ainsi inventer un grand nombre de mots qui reflètent leur façon de voir le monde, par exemple : Inity au lieu de Unity, le pronom « you » marquant l'exclusion. Mais aussi « I » comme « high », élevé, subtil.

source : wikipedia

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L'Itoïsme, le Sionisme territorialiste d'Israël Zangwill

Publié le par antoiniste

Depuis les années 1890, le Baron de Hirsch avait pour sa part misé pour un établissement de masse des juifs en Argentine. A cette fin, il avait créé la Jewish Colonization Association en 1891, qui acheta 100 000 hectares sur lesquels s'installèrent des milliers de familles. L'association avait pour but d'installer 3 000 colons par an en Argentine.

L'Argentine aura cependant crédibilisé l'idée de l'établissement des juifs en masse dans un pays « vierge », en dehors de la Palestine.

Le gouvernement britannique de Chamberlain propose en 1903 à Theodor Herzl de donner à l'Organisation sioniste mondiale (OSM) une partie de sa colonie de l'Ouganda, pour y créer un Foyer National Juif. D'une superficie de 8000 kilomètres carrés, le plateau de Mau (actuellement situé au Kenya) est doté d'un climat tempéré (supportable pour des européens).

En 1936, le gouvernement polonais indique qu'il souhaite le départ des Juifs de Pologne. Les Britanniques n'étant pas disposés à offrir suffisamment de visa pour les immigrants juifs en Palestine, les Polonais cherchent d'autres solutions, comme Madagascar. La France opposera une fin de non recevoir (Voir sionisme révisionniste : Le plan d'évacuation (1936-1937)).

Peu de temps avant le début de la Shoa, le gouvernement Nazi envisagera la déportation en masse des juifs d'Europe orientale vers Madagascar, mais sans suite. Il ne s'agissait que d'un lieu de déportation, pas d'un projet de création étatique. Le rapport avec le territorialisme est donc lointain.

source : wikipedia

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Wicca

Publié le par antoiniste

La wicca est une religion païenne dans le sens qu'elle est polythéiste et qu'on y vénère la nature. Étant donné qu'il
s'agit d'une vieille religion qui est toujours pratiquée de nos jours, on peut également la qualifier de néo-païenne.
Elle tire ses origines du paganisme d'avant l'ère chrétienne, il s'agit d'un mélange de traditions païennes d'Europe
et d'occultisme des 19e et 20e siècles. Son fonctionnement actuel a sûrement été établi dans les années 1930 ou
1940. Ce point fait toutefois l'objet d'un débat interne et externe considérable. Le sujet le plus souvent débattu
est le nombre exact de traditions provenant des traditions anciennes, et dans quelle mesure la wicca peut être
considérée comme une religion moderne.

La wicca est une religion mystique, ce qui signifie que la foi individuelle est influencée par des expériences
religieuses qui inculquent une connaissance ou des vérités religieuses de façons ne pouvant être entièrement
comprises par celui ou celle qui les reçoit.

La réincarnation est une croyance répandue chez les wiccans. Certains croient que le temps entre deux vies se
déroule dans un endroit appelé Summerland. Étant donné que les traditions de la wicca sont également influencées
par d'autres traditions, telles les anciennes traditions nordiques et celtiques, ainsi que celles du bouddhisme et de
l'hindouisme, la vision de la vie après la mort de chaque groupe est influencée par celle dont celui-ci tire ses
racines.

source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada

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Les Quakers

Publié le par antoiniste

Plus puritain qu'anglican en ce qui concerne les croyances religieuses, George Fox est passé au-delà de
l'enseignement puritain à la croyance que l'Église établie, sa hiérarchie, ses prêtres et ses rituels n'étaient pas
nécessaires aux relations entre Dieu et le genre humain. Il prêchait une foi fondée sur ce qu'il appelait « la lumière
intérieure », la force inspiratrice de Dieu en chaque être humain. Il considérait également la relation personnelle avec
Dieu comme la seule source d'autorité religieuse. Le thème des Quakers est « Trust in the light » (Aie foi en la
lumière), c'est-à-dire en la présence de Dieu en nous; il nous enseigne, nous guide et oriente notre conscience.

Fox prêchait non seulement la religion libérée des contraintes imposées par les Églises et les prêtres, mais il
parlait également de l'adoption du pacifisme et de la tolérance religieuse et de l'abolition des contraintes et du
contrôle des gouvernements. Ses enseignements contre l'ordre établi ont souvent entraîné son emprisonnement et
celui des membres de la Société des amis qu'on a bientôt surnommés les « quakers », parce qu'ils prêchaient qu'on
devait trembler devant Dieu.

L'opposition croissante envers l'esclavage au cours des décennies qui suivirent a amené les Quakers à s'associer
d'avantage aux mouvements évangéliques américains et à adopter leurs méthodes et leurs principes. À l'aube du
20e siècle, certaines communautés avaient délaissé une partie des enseignements originaux de George Fox. En fin de
compte, trois courants de quakerisme se sont développés; l'un d'eux a adopté des formes de culte protestantes plus
communes dans des Églises dirigées par des pasteurs, un autre a conservé les valeurs traditionnelles de la Société
des amis, et le troisième a accepté des valeurs traditionnelles tout en étant plus ouvert aux influences modernes. De
nos jours, le quakerisme est considéré comme un christianisme non conventionnel, bien que certains quakers aient
beaucoup de difficultés à accepter le concept d'une éventuelle unité de l'Église chrétienne, voyant peu de similarités
entre la foi telle qu'ils la mettent en pratique et les croyances et les pratiques des autres chrétiens.

source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada

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Le Mennonitisme et les Mennonites

Publié le par antoiniste

Les membres de l'Église mennonite sont anabaptistes, ils adhèrent à une doctrine de la réforme protestante
qui a vu le jour au XVIe siècle en Suisse. Il s'agit d'une croyance chrétienne qu'ils partagent avec l'Église des Frères
Mennonites, l'Église de la fraternité chrétienne, les amish et les huttériens. Ces Églises et d'autres comme la
Société des amis (Quakers), qui professent le pacifisme et refusent le service militaire, sont parfois appelées les
Églises de la paix.
Le terme «anabaptiste» signifie baptiser de nouveau. Les anabaptistes rejettent le baptême des nouveau-nés
pratiqué par les fidèles de l'Église catholique romaine, croyant que ce sacrement doit être réservé aux croyants
adultes. Ils rebaptisent les adultes qui ont été baptisés lorsqu'ils étaient enfants. Ils croient que l'on obtient le
salut par la foi et la conversion, par l'entremise du Saint-Esprit et non par les sacrements et les bonnes oeuvres. Ils
rejettent toute autorité doctrinale, sauf la Bible, et professent leur foi grâce au Credo des apôtres. Les mennonites
ont pris ce nom d'un des premiers dirigeants anabaptistes, Menno Simonsz, qui s'est converti en 1536. Il existe
deux principaux regroupements des Églises mennonites au Canada, l'Église mennonite du Canada et l'Église des
Frères Mennonites.
Les croyances des mennonites sont établies dans des confessions de foi. Bien que différentes confessions
aient été publiées, elles sont conformes à leurs racines doctrinales anabaptistes : la Trinité de Dieu, c'est-à-dire le
Père, le Fils et le Saint-Esprit; le baptême des enfants, contrairement au baptême des adultes n'est pas appuyé par
la Bible; la croyance que la Bible exige une distinction entre l'État et l'Église; la croyance que les chrétiens ne
devraient pas prendre les armes; et la croyance que l'Eucharistie est le symbole des souffrances de Jésus-Christ
et devrait être célébrée en Sa mémoire.

source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada

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Doukhobors

Publié le par antoiniste

Les doukhobors sont membres d'un groupe de chrétiens fondamentalistes né en Russie au 17e siècle. Le mot
russe « Dukhobortsi » signifie « lutteurs de l'esprit », et a tout d'abord été utilisé par dérision en raison de leur
rejet des rites de l'Église et des pratiques du culte. Les doukhobors ont adopté le nom, indiquant qu'ils luttaient
avec le Saint-Esprit et non contre lui. Ce sont des pacifistes qui rejettent le concept de l'organisation de l'Église,
sa hiérarchie, sa liturgie et son clergé; ils professent plutôt que Dieu vit dans chaque être humain. Ils rejettent
également l'état laïc et ont adopté une forme de socialisme agraire pacifiste, préférant en général les fermes
communautaires. Le végétarisme est également un élément des croyances et des pratiques des doukhobors par respect pour le caractère sacré de toute vie.

Avec l'aide des quakers britanniques et américains et l'appui financier du romancier russe, le comte
Leon Tolstoï, les doukhobors ont commencé à quitter la Russie. En 1898 et 1899, le gouvernement canadien leur garantissant l'exemption du service militaire et leur accordant de grandes étendues de terre en Saskatchewan, 7 400 doukhobors ont immigré au Canada.

Aujourd'hui, certains Canadiens se disent encore doukhobors et continuent de mener le style de vie communautaire, spirituel et pacifiste de la secte alors que d'autres vivent et travaillent au sein de la collectivité canadienne en général. Les communautés doukhobores estiment qu'environ 30 000 personnes pratiquent cette foi au Canada, la plupart en Saskatchewan et en Colombie-Britannique.

source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada

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Baha'ïsme

Publié le par antoiniste

DESCRIPTION
Bien que le bahaïsme tire ses origines du babisme, une dénomination musulmane, il s'agit d'une religion distincte.
Le bahaïsme a été fondé en Iran, au milieu du XIXe siècle par Mirza Hosyn Ali Nuri, connu sous le nom de
Bahá'u'lláh (qui signifie en arabe « Gloire de Dieu » (1817-1892), considéré par la foi bahá'íe comme le plus récent
de tous les messagers envoyés par Dieu, qui sont, notamment, Abraham, Moïse, Bouddha, Zarathoustra, Christ et
Mahomet.
Bahá'u'lláh enseignait qu'il n'existe qu'un seul Dieu « inconnaissable et indescriptible et dont les révélations
successives de la volonté à l'humanité ont été la principale force civilisatrice dans l'histoire. L'objectif commun de
ses messagers divins était d'amener le genre humain à une maturité spirituelle et morale ».
Les enseignements sont centrés sur l'unité de l'humanité, l'harmonie entre la religion et la science, l'égalité
des sexes et la paix universelle. Son thème central est que l'humanité forme une seule race et que le temps est
venu de l'unifier en une société globale.

Selon une reformulation des enseignements de Bahá'u'lláh tirée du site Web officiel de la religion, le bahaïsme
considère que le principal défi auquel font face les êtres humains est celui d'accepter l'unification d'une société
mondiale pacifique. Et cet objectif peut être atteint par le biais de :
• l'abandon de toutes les formes de préjugés;
• la garantie d'une égalité des chances aux femmes et aux hommes;
• la reconnaissance de l'unité du genre humain et la relativité de la vérité religieuse;
• l'abolition de la pauvreté et de la richesse extrêmes;
• la réalisation de l'éducation universelle;
• l'engagement dans une recherche personnelle de la vérité;
• l'instauration d'une fédération mondiale;
• la reconnaissance de l'harmonie essentielle entre la science et la religion.
http://www.bahai.org/ — site Web officiel du bahaïsme

source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada

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Parallèle entre la Trinité et le grand mystère

Publié le par antoiniste

    On trouve dès les premières ligne de la Révélation cette phrase : "Une chose que je puis encore affirmer, c'est que l'amour existe partout, et de même qu'il y a amour, il y a intelligence et conscience. Amour, intelligence et conscience réunis constituent une unité, le grand mystère, Dieu" (Loi de la conscience, p.1).

    Et que disent les chrétiens de la Trinité. Selon wikipedia, voici l'explication succincte :

  • le Père est l'Eternel (Elohim) (אלהים), l'Amour.
  • le Fils, donc Jésus,
    • est le Verbe ou la Parole de Dieu (YHVH), en lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2:9). Il est donc Dieu se faisant parole, l'intelligence, donc chair, la matière.
    • est aussi l'Alpha et Omega (Ap 22:13) qui signifie « le premier et le dernier », expression que l'on trouve déjà dans Es 48:12). Il est au commencement de tout et est jusqu'à la fin du monde. En d'autres termes, quand l'intelligence (le commencement) aura été surpassée par la conscience (fin du monde de la matière), il retournera à Dieu.
    • il est donc l'Intelligence.
  • le Saint-Esprit, en grec Πνευμα, Pneuma, est aussi appelé Παρακλητος, Paraclet, d'un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 14:26). Dans la doctrine chrétienne, il est l'« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l'Ancien Testament, hébreu רוח, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s'est manifesté à la Pentecôte, et continue d'inspirer l'Église chrétienne. C'est donc la conscience, car dans la Révélation, La sanction morale, p.12, on lit : "Nous pouvons ainsi comprendre que ce n'est pas Dieu qui nous punit pas plus qu'Il ne nous récompense. C'est nous qui nous punissons et qui nous récompensons par la conscience ; elle nous donne toujours ce que nous avons mérité, elle est le témoin et le juge de nos actes et même de nos pensées."

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Coran - Sourate 2 - verset 256

Publié le par antoiniste

256. Il n'y a plus de contrainte en Religion maintenant que la Vérité se distingue nettement de l'erreur. Désormais, celui qui renie les fausses divinités pour vouer sa Foi au Seigneur aura saisi l'anse la plus solide, sans crainte de rupture. Dieu est Audient et Omniscient.

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Paul Veyne - Quand notre monde est devenu chrétien (312-394)

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Le récit personnalisé de P. Veyne s'interroge sur les raisons de la conversion de Constantin, premier des empereurs de Rome à embrasser la foi chrétienne, en 312. Bien sûr, il y a la légende : celle d'une victoire obtenue grâce à l'aide du dieu des chrétiens. P. Veyne ne l'écarte pas, car il était important pour un empereur que son dieu fût plus fort que celui des autres. Mais sa foi existait avant, comme chez 10 % environ des sujets de l'Empire. Car le christianisme était devenu « la question brûlante du siècle » dont le succès, souligne P. Veyne, peut se comparer à celui d'un « best-seller ». Premier à « parler d'amour », le christianisme était aussi une morale et une philosophie mises à la portée de tous. Ses adversaires l'accusaient d'être une mode apatride, une religion de pauvres et d'esclaves. Ce qui fut vrai au début, mais était déjà faux au temps de Constantin : le christianisme incarnait alors une contre-société urbaine plutôt chic.

Quand notre monde est devenu chrétien (312-394)
Paul Veyne, Albin Michel, 2007, 320 p., 18 e. 

source : http://www.scienceshumaines.com/quand-le-monde-est-devenu-chretien_fr_21104.html

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