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religion

Colette Magny - Choisis ton opium

Publié le par antoiniste

Einstein, Tchékov, Héraclite,
Lammenais, Lénine, Souriau

Choisis ton opium
Dieu est subtil
mais pas malicieux

Tu n'as pas voulu imité
Tu es esclave
Tu n'as pas vaincu l'amertume
Tu es éternellement convalescent

Moi quand je vois le printemps
Je désire vraiment
Que dans l'autre monde
Il y ait un paradis

Si ton âme est inculte
Tes yeux, tes oreilles
Sont de mauvais témoin

Et il n'y a de paix pour l'intelligence
Que lorsqu'elle est certaine
De posséder la vérité

Moi quand je vois le printemps
Je désire vraiment
Que dans l'autre monde
Il y ait un paradis

L'âme vivante du marxisme
L'analyse concrète
D'une situation concrète
Te sera à jamais obscure

Mais il n'existe pas
De conflit sérieux
Entre le beau et l'utile

Moi quand je vois le printemps
Je désire vraiment
Que dans l'autre monde
Il y ait un paradis

Alors, alors
Choisis ton opium
Dieu est subtil
mais pas malicieux

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le Temple et sa signification

Publié le par antoiniste

    Pour les juifs (on appela un temps les synagogues des temples israélites), comme pour les protestants, le temple n'est pas un lieu sacré. Il ne prend une dimension sacrée qu'à partir du moment où 10 juifs (le minyan) ou une assemblée de fidèles y sont réunis pour prier.

    Mais "Le culte ayant toutefois un caractère communautaire et public, ils [les protestants] tenaient pour requis que pour ce faire il y ait des temples assignés." C'est pour cela également que les antoinistes ont besoins d'un temple.

    De plus, les premiers temples étaient parfois construit avec la chaire au centre, comme on peut encore voir des synagogues traditionaliste avec la bima au centre : ceci pour permettre de mettre le texte au centre de l'assemblée. On peut s'étonner que ce ne fut pas le cas également dans l'antoinisme. Cependant, on pris souvent le temple de Jemeppe comme exemple à suivre, et à Jemeppe, le texte c'était Louis Antoine qui le remettait à l'assemblée de sa tribune, qui date de l'époque où on lisait aussi des textes d'Allan Kardec. De plus, dans l'Antoinisme, le texte de la Révélation, doit aussi participé à trouver le Dieu en soi, ainsi il n'y a pas plus de raison d'être au centre, puisque le centre de la spiritualité antoiniste est au sein de l'homme.

source : Donner sens aux formes des lieux cultuels

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Similarités avec le temple protestant

Publié le par antoiniste

 Image : intérieur l'église protestante Saint-George d'Hattigen (Rhénanie du Nord-Westphalie)

    L'intérieur d'une église protestante est souvent très dépouillée, et il n'y a que la chaire qui reçoivent un décorum, ceci pour mettre en avant le texte de la Bible qu'on veut mettre à porter de tous lors du rassemblement. On est ici proche de la cérémonie de la Lecture dans l'antoinisme.

    Ensuite, les protestants firent disparaître les images et statues (hormis dans le culte luthérien), encore une fois pour centrer la pratique sur le texte. On est proche ici de la conception de la vision du temple à Jemeppe et les temples antoinistes sans image.

    Pendant les périodes de rejet du protestantisme de la part de l'Etat (de 1685, date de la Révocation, à 1787, date de l'Edit de Tolérance), on verra alors des rassemblement dans les granges ou des bâtiments privés. On pense ici au salle de lecture, dont la nature est différence, puisque celle-ci sont les prémices d'un nouveau temple.

    Encore un mot sur le terme de "temple". Les protestants ont préférés ce terme, pour plusieurs raisons : le mot temple a pour sens "Maison de Dieu", église ne prend ce sens dans la langue française qu'en 1050, à l'origine il a pour sens en grec et en latin "Assemblé de croyants". C'est ce sens qu'il a pour les protestants. Le mot temple fait aussi référence au Temple de Jérusalem et "à la signification qui lui est donnée dans le Nouveau Testament où la construction matérielle passe du sens propre au sens symbolique. Voir les épîtres de Paul : Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu .... (I Cor. III,16), Nous sommes le temple du Dieu vivant (II Cor. VI,16) et encore Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit (I Cor. VI,19)". C'est comme cela que nous pouvons également comprendre le mot temple dans l'antoinisme.

source : http://temples.free.fr/architecture.htm

    Dans un temple protestant, on trouve la chaire, lieu de la prédication, que l'on peut comparer à la grande tribune, lieu de l'Opération. Puis la Table de la communion ou l'autel selon le rite, portant la Bible ouverte (Sola-Scriptura et Tota Scriptura (l'Écriture seule et toute l'Écriture)), que l'on comparera à la petite tribune, portant l'Enseignement (L'enseignement est tout). Puis il y a la croix, symbole de la souffrance, de la mort et de la résurection du Christ, que l'on comparera à l'Arbre de la Science dela Vue du Mal, symbolisant l'imperfection, donc la souffrance de chaque homme.
    Par contre, on ne trouvera pas de baptistère dans un temple antoiniste, l'entrée dans la communauté n'étant pas un acte essentiel dans cette spiritualité.

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Similarités avec la synagogue

Publié le par antoiniste

Image : intérieur de la synagogue de Dortmund, mur est, au-dessus de l'arche sainte (d'autres images sur le site http://synagogo.blogg.org/)

    On le voit ici, il y a des similitudes entre l'intérieur d'une synagogue et d'un temple antoiniste. Voyons juqu'à quel point.

    Dans l'article du glossaire, je comparai l'Auréole de la conscience à la profession de foi juive, le shéma Israël, dont voici le texte :
Écoute, Israël, l'Éternel, notre Dieu, l'Éternel est UN.
Béni soit à jamais le nom de Son règne glorieux.
Tu aimeras l'Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tous tes moyens
Que les commandements que je te prescris aujourd'hui soient gravés dans ton cœur
tu les inculqueras à tes enfants, tu en parleras (constamment),
dans ta maison ou en voyage, en te couchant et en te levant.
Attache les en signe sur ta main,
et porte les comme un fronteau entre tes yeux
Écris-les sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.

     La différence se situe au niveau de la conception du Dieu : un Dieu extérieur et supérieur dans le judaïsme, alors qu'il sera intérieur à l'homme dans l'antoinisme.
    De plus, dans la synagogue, le texte prendra une valeur esthétique qui ne doit pas avoir dans le temple antoiniste.
    Mais hormis ce côté esthétique que l'on donnera au texte dans la synagogue ("en caractère carrés, dorées, en relief parfois, elles deviennent un élément décoratifs primordial", Dominique Jarrassé, Une histoire des synagogues française, entre Occident et Orient, chap.15 : Représentation et iconographie biblique, Inscriptions), quelles sont les similitudes au niveau du sens.

    Le Shéma donc, mais aussi les dix commandements sont fréquents comme décorum édifiant des synagogues. Au-dessus de l'arche sainte (aron ha-kodesh), on trouvera deux règles : "Sache devant qui tu te trouves" (Talmud, Berachot 28b) et "Je fixe constamment mes regards sur le Seigneur" (Psaumes 16:8). On trouvera aussi le tétragramme, le nom imprononçable de Dieu. On est donc loin ici, de ce qu'on trouve dans le temple antoiniste, mais cela tient toujours du fait de la conception différente de la divinité : extérieure et supérieure  vs. intérieur. Il y aura d'autres citations avec le temple de Jérusalem ou la Maison de Dieu.
    Mais aussi, "tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Lévitique 19:8). Avec une fréquence grandissante après la Première Guerre mondiale. On est là proche du message de l'Auréole.

     Ensuite, un courant de l'antoinisme a retiré les images du fondateur et de son épouse, à la fois pour retrouver l'intérieur du Temple comme du temps du Père, mais aussi en se basant sur le Développement de l'oeuvre révélée : "Pour nous élever vers Dieu, nous ne devrions plus revendiquer aucun des révélateurs mais plutôt pratiquer leur révélations qui ne soit qu'une. [...] Au lieu de les glorifier et de proclamer leur nom (La Foi comparé à la Croyance). Et l'on sait que le judaïsme n'admet que difficilement des images de Dieu (on n'a quelques rares exemples contraires dans des synagogues réformées des Etats-Unis). Ainsi pour des raisons différentes, on arrive au même résultat.

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Emblème de la Société Théosophique Adyar 1881

Publié le par antoiniste

La Société théosophique est une association destinée à diffuser la théosophie, doctrine ésotérique orientaliste inspirée de l'hindouisme et du bouddhisme.

La Société Théosophique se présente ainsi :
« La Société Théosophique est une organisation internationale ayant pour but de :
   1. Former un noyau de la Fraternité Universelle de l'Humanité, sans distinction de race, credo, sexe, caste ou couleur ;
   2. Encourager l'étude comparée des religions, des philosophies et des sciences ;
   3. Étudier les lois inexpliquées de la nature et les pouvoirs latents dans l'homme.
Son siège mondial est à Adyar, Madras, Inde. »

Son emblème regroupe plusieurs symboles religieux entourait de la phrase : "Il n'y a pas de religion qui soit au-dessus de la vérité."


source : wikipedia

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Rudolf Steiner - Les Lignes directrices de l'anthroposophie (1924)

Publié le par antoiniste

L'anthroposophie est un chemin de connaissance qui voudrait conduire le spirituel en l'être humain au spirituel en l'univers. Elle apparaît comme un besoin du cœur et du sentiment. Elle doit trouver sa justification dans le fait qu'elle est en mesure de donner satisfaction à ce besoin. Seul peut reconnaître le bien-fondé de l'anthroposophie celui qui trouve en elle ce qu'il est pour lui une nécessité de chercher à partir de son propre être intérieur. Ne peuvent de ce fait être anthroposophes que des hommes qui éprouvent certaines questions sur l'essence de l'homme et sur le monde comme une nécessité vitale, de même que l'on éprouve la faim et la soif.
    — Rudolf Steiner, 1924, in Les Lignes directrices de l'anthroposophie §1, GA 26

source : wikipedia

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Le Golem

Publié le par antoiniste

Le golem (גולם) est un être humanoïde, artificiel, fait d'argile, animé momentanément de vie par l'inscription EMET sur son front (ou sa bouche, selon les versions) d'un verset biblique.
Dans la culture hébraïque, la première apparition du terme golem se situe dans le Livre des Psaumes : « Je n'étais qu'un golem et tes yeux m'ont vu » (139, 16)[1]. C'est alors un être inachevé, une ébauche. Dans la kabbale, c'est une matière brute sans forme ni contours. Dans le Talmud, le golem est l'état qui précède la création d'Adam.

Selon d'autres sources, le rabbin qui l'a conçu était Le Maharal de Prague nommé Yehudah-Leib (Leib, de l'allemand Loewe/Lion, est le surnom judéo-allemand de Yehudah/Juda, dont le symbole de la tribu est un lion; cf. Genèse 49:9, "Gour Aryé" (= lionceau), qui est par ailleurs, le titre d'une de ses oeuvres). Son but aurait été de défendre sa communauté.
Il lui aurait donné la vie en inscrivant EMET(H) (אמת, vérité en hébreu et un des noms de Dieu) sur son front et en introduisant dans sa bouche un parchemin sur lequel était inscrit le nom ineffable de Dieu, parfois dit Hashem(Le Nom) pour ne pas le prononcer.
Pour le tuer, il aurait fallu effacer la 1re lettre (l'aleph) car MET(H)(מת) signifie mort. Le Golem étant devenu trop grand pour que le Rabbin puisse effacer l'aleph, Rabbi Loew lui demanda de lacer ses chaussures, ce qu'il fit. Le plan fonctionna : la créature se baissa et mit son front à portée de son créateur, le Golem redevint ce qui avait servi à sa création : de la terre glaise.
Certains racontent que son créateur est mort, écrasé par la masse de sa créature.
La légende veut également que ce soit Dieu qui ait demandé au Maharal de créer un « second Adam ».
Une autre légende veut aussi que le Golem, son corps, soit entreposé - ou dormant - dans la genizah (entrepôt des vieux manuscrits hébreux, il est interdit de jeter des écrits qui contiennent le nom du très-haut) de la communauté juive de Prague, qui se trouve dans les combles de la synagogue Vieille-Nouvelle de Josefov, qui serait d'ailleurs toujours scellé et gardé.

source : wikipedia

Visionner la version muette de 1920 par les allemands Paul Wegener et Carl Boese : Der Golem : Wie er in die Welt kam

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Saint J. M. Vianney curé d'Ars (Ain)

Publié le par antoiniste

"Laissez vingt ans une paroisse sans prêtre, on y adorera les bêtes" avait-il constaté. Sa piété, ses sermons et son zèle de pasteur ramenèrent peu à peu la ferveur religieuse dans sa paroisse. Homme de prières, il dormait très peu, il se levait tous les matins très tôt pour aller prier dans l'église glacée. Il passait des journées entières à confesser, convaincu que son pari de ramener ses paroissiens vers Dieu pouvait être gagné à condition de faire confiance à la miséricorde divine.

Le saint curé d'Ars était déjà considéré comme un saint de son vivant tant il était dévoué à l'œuvre de Dieu. Il disposait de grâces étonnantes notamment comme confesseur. Sa charité était par ailleurs sans limite : il mangeait peu, passait des heures entières en adoration du Saint-Sacrement ; il dormait peu, surtout à la fin de sa vie, passant jusqu'à seize heures par jour à confesser ; il redistribuait tout ce qu'on lui donnait et n'hésitait pas à se démunir encore pour subvenir aux besoins de plus pauvre que lui.

source : wikipedia

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Colette Magny - Les Nouvelles Révélations de l'Etre

Publié le par antoiniste

Je dis ce que j'ai vu et ce que je crois
Et qui dira que je n'ai pas vu ce que j'ai vu
Je lui déchire maintenant la tête
Car je suis une irrémissible brute
Et il en sera ainsi jusqu'à ce que le temps ne soit plus le temps
Ni le ciel, ni l'enfer, s'ils existent,
Ne peuvent rien contre cette brutalité qu'ils m'ont imposée
Peut-être pour que je les serve, qui sait, en tout cas pour m'en déchirer
Ce qui est, je le vois avec certitude
Ce qui n'est pas, je le ferais si je le dois
Voilà longtemps que j'ai senti le vide,
Mais que j'ai refusé de me jeter dans le vide
J'ai été lâche comme tout ce que je vois

Quand j'ai cru que je refusais ce monde
Je sais maintenant que je refusais le vide
Car je sais que ce monde n'est pas
Et je sais comment il n'est pas
Ce dont j'ai souffert jusqu'ici, c'est d'avoir refusé le vide
Le vide qui été déjà en moi
Je sais qu'on a voulu m'éclairer par le vide
Et que j'ai refusé de me laisser éclairer
Si on a fait de moi un bûcher
C'était pour me guérir d'être au monde
Et le monde m'a tout enlevé
J'ai lutté pour essayer d'exister
Pour essayer de consentir aux formes, à toutes les formes
Dans la délirante illusion d'être au monde a revêtu la réalité
Je ne veux plus être un illusionné

Mort au monde, à ce qui fait pour tout les autres le monde
Tombé enfin, tombé, monté dans ce vide que je refusais
J'ai un corps qui subit le monde et dégorge la réalité
J'ai assez de ce mouvement de lune
Qui me fait appeler ce que je refuse et refuser ce que j'ai appelé
Il faut finir, il faut enfin trancher avec ce monde
Qu'un être en moi, cet être que je ne peux plus appeler
Parce que s'il vient, je tombe dans le vide
Cet être a toujours refusé

C'est fait, je suis vraiment tombé dans le vide
Depuis que tout de ce qui fait ce monde
Vient d'achever de me désespérer
Car on ne sait que l'on n'est plus au monde
Que quand on voit qu'il vous a bien quitté
Mort, les autres ne sont pas séparés
Ils tournent encore autour de leur cadavre
Ils tournent encore autour de leur cadavre
Et je sais comment les morts tournent autour de leur cadavre, tournent autour de leur cadavre
Depuis exactement trente-trois siècles que mon double n'a cessé de tourner

Or, n'étant plus, je vois ce qui est
Je me suis vraiment identifié avec cet être
Cet être qui a cessé d'exister
Et cet être m'a tout révélé
Je le savais mais je ne pouvais pas le dire
Et si je peux commencer à le dire
C'est que j'ai quitté la réalité

C'est un vrai désespéré qui vous parle
Et qui ne connais le bonheur d'être au monde
Que maintenant qu'il a quitté ce monde
Et qu'il en est absolument séparé
Mort, les autres ne sont pas séparés
Ils tournent encore autour de leur cadavre
Ils tournent encore autour de leur cadavre
Je ne suis pas mort, mais je suis séparé

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Edme Brun - Echange de bons procédés - vers 1885

Publié le par antoiniste

 source : Base Joconde

   - Surtout, ne pensez pas tant, cher monsieur Antoine. Cela ne fait pas de bien, croyez-moi. Pratiquez, et vivez en paix.
   - Méfiez-vous, mon ami. Il est très dangereux de penser, quand on n'a pas assez d'instruction, pour le faire. laissez penser pour vous ceux qui savent, et n'oubliez pas que Dieu punit les orgueilleux.

Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
Ed. Labor - Espace Nord, p142-43 & p.143-44

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