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architecture

François Tinlot, architecte des temples antoinistes de Belgique

Publié le par antoiniste

Temple Antoiniste à ériger à Liège 
in Revue Moderne des Arts et de la vie (gallica)

 

L'image du Père, dessinée par le frère Tinlot portait la mention suivante : Le Père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi, puis à partir de 1929 : Le Père fait l'Opération :

 

François Tinlot, architectes des temples antoinistes de Belgique

François Tinlot, architectes des temples antoinistes de Belgique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

source : Historique du culte antoiniste

 

François Tinlot, architectes des temples antoinistes de Belgique
on retrouve rarement l'image de "Père fait l'Opération" dans les temples, mais à Orange, elle est conservée.


Il faisait partie du REGLEMENT D'ORDRE INTERIEUR DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU TEMPLE ANTOINISTE DE JEMEPPE-SUR-MEUSE institué par le Père ANTOINE lui-même et mis en vigueur le 01 janvier 1910.

Art I. - Le Conseil d'Administration du Temple Antoiniste de Jemeppe-sur-Meuse se compose:
1° de Mr Louis ANTOINE, Guérisseur à Jemeppe-sur-Meuse, membre de droit;
2° de neuf membres élus qui sont pour l'année 1910:
    - DEREGNAUCOURT Florian, Président.
    - DELCROIX Ferdinand, Secrétaire.
    - DELAUNAY Paul, Trésorier.
    - TINLOT François.
    - HOVEN Mathieu.
    - HOVEN Rénier.
    - OLIVIER François.
    - NIHOUL Narcisse.


Dans la Revue moderne des arts et de la vie, on apprend qu'il fut à l'origine de beaucoup de temples en Belgique, en tant qu'architecte.

ARCHITECTURE & DÉCORATION


Les Envois de M.F. Tinlot au Palais
des Beaux-Arts, à Liège

Les plans et reproductions de travaux exposés par M. François Tinlot à la dernière manifestation en faveur de l'Architecture et des Meubles Liégeois, au Palais des Beaux-Arts de Liège, ont donné, une fois de plus, la mesure du beau talent et de la haute compétence de cet architecte, un des maîtres de l'école belge contemporaine. M. François Tinlot est le parfait type du selfman, de l'homme qui s'est créé lui-même une situation enviable et qui ne doit qu'à ses efforts personnels la consécration de son mérite.

Né le 2 février 1881 à Mons-Crotteux-lez-Liège, M. F. Tinlot, dont les parents étaient peu fortunés, fit cependant ses études industrielles et académiques, consacrant tous ses loisirs au développement de son art, toujours dans sa petite bibliothèque technique et artistique. Ce qu'il sait, ce qu'il connaît, il l'apprit soit par l'expérience, soit par des études patientes et minutieuses au cours des années de sa jeunesse. Il s'établit assez tôt à Lize-Seraing et gagnait bientôt une réputation bien établie — et justement établie — d'architecte audacieux, très au courant de ce qui touche à sa profession. Car il ne s'occupe pas exclusivement d'architecture proprement dite; mais encore de constructions métalliques, de mécanique, d'électricité, de travaux en béton armé, de chaudronnerie, de calculs justificatifs ou plans détaillés, etc.

Cette diversité, cette étendue de compétence, nous la trouvons révélée dans ses envois à l'Exposition à Liège.
A côté d'un magnifique Temple Antoiniste, genre cathédrale, qui va être érigé cette année même place de l'Exposition à Liège ; nous avons vu figurer de très remarquables plans d'usine ; Ce sont les Ateliers de constructions mécaniques Jean Marck à Herstal, la plus ancienne et la plus importante maison de Belgique pour la construction de purgeurs automatiques brevetée.

C'étaient encore les plans généraux de la maison Sarotés de Herstal (province de Liège), une fabrique de motocyclettes de tout premier ordre et dont on ne compte plus les victoires en courses sur route.

Il y avait en outre, les plans généraux des Boulonneries de Liège, du Haut-Pré et de Herstal, les trois principales usines du bassin de Liège pour la fabrication des rivets, boulons, tirefonds, etc.
Plus quelques œuvres encadrées de l'architecte F. Tinlot qui vont être également exposées au Salon d'Art du journal La Meuse, à Liège. Ce sont :
La vue générale des Chaudronneries A. F. Smulders à Grâce-Berleur, Liège, à l'échelle 1/200. — Superficie trois hectares. — Ponts, charpentes, chaudières.
La Manufacture de caoutchouc Octave Houart, à Sclessin. — Isolants, amiante, caoutchouc industriel.
Les Etablissements Gardier, à Sclessin, ateliers mécaniques de haute précision.
Ateliers de construction et de chaudronnerie Arthur Devrin, à Jemeppe-sur-Meuse.
Les Usines Demarteau à Herstal, — Ponts, charpentes, chaudières, chantiers navals.
Les Ateliers de Canons Lochet à Jupille.
Les Fonderies Bartsch à Liège-Longdoz.
Les plans des Forges et Estampage Auguste Lambrecht, à Liège.
Les plans des Forges et Estampage Gillet (Quai Abattoir), Herstal.
Les plans des Forges et Estampage de Nessonvaux (S. A.)
Les plans de Forges et Estampage Olivier, de Herstal.
Ateliers J. et H. Gerkinet. — Vélo et armes, à Herstal.
Fabrique de tuyaux, en grès Collinet-Vercheval (Société an), à Wandre-Liège.
Fonderies Schoonbroodt, à Herstal.
Grande Brasserie à ériger à Anvers.
Villa coquette, propriétaire M. Paul Delaunoy, à Cointe Liège.
Enfin les imposants temples antoinistes de Sclessin, Liège, Fragnée, Visé, Momalle, Herstal, Jumet, Souvret, Ecaussinnes-Carrières.
Toutes ces œuvres fort richement encadrées.

Dans les plans de cet architecte, on demeure confondu devant la précision du travail. Les machines — véritable labeur de miniaturiste — y sont dessinées à l'échelle de 1/100, ainsi que toutes les tuyauteries et appareils. Chacun est un chef-d'œuvre de miniature et de précision qui permet d'apprécier mieux que toute autre chose les exceptionnelles qualités de dessinateur industriel de M. François Tinlot.

                C. De Cordis.


Revue moderne des arts et de la vie, 28-02-1922
source : gallica

 

Voici son acte de naissance :

François Tinlot, architectes des temples antoinistes de Belgique

    On apprend qu'il est né d'une mère célibataire (ce qui ne devait pas être rare à l'époque dans un milieu pauvre) nommée Tinlot. Pourtant on ajoute qu'il est "enfant naturel", mais on ne sait pas de quel père. Est-il décédé avant sa naissance ?

    On apprend par un article de La Wallonie, du 9 août 1928, que Mère l'expulsera lui et sa famille du temple de Seraing dont il était le concierge. L'article ne donne pas plus d'explication quant au motif de Mère. Il semblerait qu'il continuait a pratiquer le spiritisme expérimental, ce que le Père avait abandonné. Mère aurait alors dit "si je ne le fais pas de mon vivant, personne ne l'expulsera."

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le Temple et sa signification

Publié le par antoiniste

    Pour les juifs (on appela un temps les synagogues des temples israélites), comme pour les protestants, le temple n'est pas un lieu sacré. Il ne prend une dimension sacrée qu'à partir du moment où 10 juifs (le minyan) ou une assemblée de fidèles y sont réunis pour prier.

    Mais "Le culte ayant toutefois un caractère communautaire et public, ils [les protestants] tenaient pour requis que pour ce faire il y ait des temples assignés." C'est pour cela également que les antoinistes ont besoins d'un temple.

    De plus, les premiers temples étaient parfois construit avec la chaire au centre, comme on peut encore voir des synagogues traditionaliste avec la bima au centre : ceci pour permettre de mettre le texte au centre de l'assemblée. On peut s'étonner que ce ne fut pas le cas également dans l'antoinisme. Cependant, on pris souvent le temple de Jemeppe comme exemple à suivre, et à Jemeppe, le texte c'était Louis Antoine qui le remettait à l'assemblée de sa tribune, qui date de l'époque où on lisait aussi des textes d'Allan Kardec. De plus, dans l'Antoinisme, le texte de la Révélation, doit aussi participé à trouver le Dieu en soi, ainsi il n'y a pas plus de raison d'être au centre, puisque le centre de la spiritualité antoiniste est au sein de l'homme.

source : Donner sens aux formes des lieux cultuels

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Similarités avec le temple protestant

Publié le par antoiniste

 Image : intérieur l'église protestante Saint-George d'Hattigen (Rhénanie du Nord-Westphalie)

    L'intérieur d'une église protestante est souvent très dépouillée, et il n'y a que la chaire qui reçoivent un décorum, ceci pour mettre en avant le texte de la Bible qu'on veut mettre à porter de tous lors du rassemblement. On est ici proche de la cérémonie de la Lecture dans l'antoinisme.

    Ensuite, les protestants firent disparaître les images et statues (hormis dans le culte luthérien), encore une fois pour centrer la pratique sur le texte. On est proche ici de la conception de la vision du temple à Jemeppe et les temples antoinistes sans image.

    Pendant les périodes de rejet du protestantisme de la part de l'Etat (de 1685, date de la Révocation, à 1787, date de l'Edit de Tolérance), on verra alors des rassemblement dans les granges ou des bâtiments privés. On pense ici au salle de lecture, dont la nature est différence, puisque celle-ci sont les prémices d'un nouveau temple.

    Encore un mot sur le terme de "temple". Les protestants ont préférés ce terme, pour plusieurs raisons : le mot temple a pour sens "Maison de Dieu", église ne prend ce sens dans la langue française qu'en 1050, à l'origine il a pour sens en grec et en latin "Assemblé de croyants". C'est ce sens qu'il a pour les protestants. Le mot temple fait aussi référence au Temple de Jérusalem et "à la signification qui lui est donnée dans le Nouveau Testament où la construction matérielle passe du sens propre au sens symbolique. Voir les épîtres de Paul : Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu .... (I Cor. III,16), Nous sommes le temple du Dieu vivant (II Cor. VI,16) et encore Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit (I Cor. VI,19)". C'est comme cela que nous pouvons également comprendre le mot temple dans l'antoinisme.

source : http://temples.free.fr/architecture.htm

    Dans un temple protestant, on trouve la chaire, lieu de la prédication, que l'on peut comparer à la grande tribune, lieu de l'Opération. Puis la Table de la communion ou l'autel selon le rite, portant la Bible ouverte (Sola-Scriptura et Tota Scriptura (l'Écriture seule et toute l'Écriture)), que l'on comparera à la petite tribune, portant l'Enseignement (L'enseignement est tout). Puis il y a la croix, symbole de la souffrance, de la mort et de la résurection du Christ, que l'on comparera à l'Arbre de la Science dela Vue du Mal, symbolisant l'imperfection, donc la souffrance de chaque homme.
    Par contre, on ne trouvera pas de baptistère dans un temple antoiniste, l'entrée dans la communauté n'étant pas un acte essentiel dans cette spiritualité.

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Similarités avec la synagogue

Publié le par antoiniste

Image : intérieur de la synagogue de Dortmund, mur est, au-dessus de l'arche sainte (d'autres images sur le site http://synagogo.blogg.org/)

    On le voit ici, il y a des similitudes entre l'intérieur d'une synagogue et d'un temple antoiniste. Voyons juqu'à quel point.

    Dans l'article du glossaire, je comparai l'Auréole de la conscience à la profession de foi juive, le shéma Israël, dont voici le texte :
Écoute, Israël, l'Éternel, notre Dieu, l'Éternel est UN.
Béni soit à jamais le nom de Son règne glorieux.
Tu aimeras l'Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tous tes moyens
Que les commandements que je te prescris aujourd'hui soient gravés dans ton cœur
tu les inculqueras à tes enfants, tu en parleras (constamment),
dans ta maison ou en voyage, en te couchant et en te levant.
Attache les en signe sur ta main,
et porte les comme un fronteau entre tes yeux
Écris-les sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.

     La différence se situe au niveau de la conception du Dieu : un Dieu extérieur et supérieur dans le judaïsme, alors qu'il sera intérieur à l'homme dans l'antoinisme.
    De plus, dans la synagogue, le texte prendra une valeur esthétique qui ne doit pas avoir dans le temple antoiniste.
    Mais hormis ce côté esthétique que l'on donnera au texte dans la synagogue ("en caractère carrés, dorées, en relief parfois, elles deviennent un élément décoratifs primordial", Dominique Jarrassé, Une histoire des synagogues française, entre Occident et Orient, chap.15 : Représentation et iconographie biblique, Inscriptions), quelles sont les similitudes au niveau du sens.

    Le Shéma donc, mais aussi les dix commandements sont fréquents comme décorum édifiant des synagogues. Au-dessus de l'arche sainte (aron ha-kodesh), on trouvera deux règles : "Sache devant qui tu te trouves" (Talmud, Berachot 28b) et "Je fixe constamment mes regards sur le Seigneur" (Psaumes 16:8). On trouvera aussi le tétragramme, le nom imprononçable de Dieu. On est donc loin ici, de ce qu'on trouve dans le temple antoiniste, mais cela tient toujours du fait de la conception différente de la divinité : extérieure et supérieure  vs. intérieur. Il y aura d'autres citations avec le temple de Jérusalem ou la Maison de Dieu.
    Mais aussi, "tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Lévitique 19:8). Avec une fréquence grandissante après la Première Guerre mondiale. On est là proche du message de l'Auréole.

     Ensuite, un courant de l'antoinisme a retiré les images du fondateur et de son épouse, à la fois pour retrouver l'intérieur du Temple comme du temps du Père, mais aussi en se basant sur le Développement de l'oeuvre révélée : "Pour nous élever vers Dieu, nous ne devrions plus revendiquer aucun des révélateurs mais plutôt pratiquer leur révélations qui ne soit qu'une. [...] Au lieu de les glorifier et de proclamer leur nom (La Foi comparé à la Croyance). Et l'on sait que le judaïsme n'admet que difficilement des images de Dieu (on n'a quelques rares exemples contraires dans des synagogues réformées des Etats-Unis). Ainsi pour des raisons différentes, on arrive au même résultat.

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architecture des Temples antoinistes

Publié le par antoiniste

    Le Centre du culte antoiniste est l'Enseignement. On pourrait penser alors que les temples auraient adopté un plan carré, avec la tribune au centre, comme c'est le cas pour les synagogues.

     Cependant, il n'en est rien. Si pour les synagogues c'est le Temple de Salomon qui fut une référence pour trouver un style propre à l'architecture des synagogues, ce fut le Temple de Jemeppe qui fut la référence pour les autres temples. Or le Temple de Jemeppe servit d'abord à des séances spirites, puis à l'énoncé de l'Enseignement devant un public. Au début de l'antoinisme, c'était la personne de Louis Antoine qui était au centre, et pas encore son Enseignement. De plus, l'influence de l'architecture chrétienne est sensible, plus protestante que catholique d'ailleurs, par l'épure qui se retrouve à la fois dans les temples protestants et encore plus dans les temples antoinistes.

     Par ailleurs, la similitude avec les synagogues est ailleurs : les Juifs voulaient un monument, à l'époque de l'Emancipation, qui puisse rivaliser de beauté et de grandeur avec les Eglises et Temples, mais sans pour autant leur ressembler dans leur forme. Ainsi, le style romano-byzantin fut prédominant. Puis, les Juifs orthodoxes, voulant marquer leur éloignement du Consistoire, choisirent de s'élever une synagogue de style Art-Nouveau, la synagogue de la rue Pavée, dont l'architecte est Hector Guimard, le maître du style végétale.

     Les Temples antoinistes ont été édifiés à la même époque. Et pour marquer la différence avec le catholicisme, c'est aussi l'Art-Nouveau qui fut choisi à Jemeppe, de façon discrète, mais marqué quand même. De plus, ce style permettait l'utilisation des nouvelles matières comme le béton et le fer pour les piliers des tribunes, plus économes. Mais aussi proche des ouvriers qui se retrouvaient au Temple pour entendre l'enseignement.

    La voix était tracée : les autres temples, dans leur majorité et encore actuellement s'édifient dans un style d'inspiration Art-Nouveau puis Art-Déco (voir Bordeaux), en brique ou en béton, avec un pignon triangulaire pour marquer la fonction de l'édifice.

    Par contre, un fait étonnant est parfois la place du Temple dans le tissu urbain : il est souvent sur un coin, au croisement de plusieurs rues. Fait étonnant pour une religion très minoritaire, quand on sait qu'en France, même aucune synagogue ne put avoir ce privilège (c'est le cas de quelques temples protestants, comme à Lille). Ce fait s'explique par le quartier choisi pour édifier le temple antoiniste : le quartier ouvrier. Or celui-ci est souvent loin du centre de la ville. De plus, on se souvient que le Temple original est aussi au coin des rues Rousseaux et des Tomballes.

    Le Temple antoiniste était souvent un des premiers bâtiments construits dans la rue : on le sait de source sûre de celui de Schaerbeek, Huy, Orange, SchotenVervins, Aix-les-Bains, dans une moindre mesure Tourcoing, Monaco, etc.

    Ainsi le temple put s'édifier au centre des habitations de la population la plus touchée par l'Enseignement : la population ouvrière.

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le Temple

Publié le par antoiniste

    Il est consacré, au début par le Père, puis par la Mère et enfin par les Représentants du Père.

    Il est issu de l'expansion d'une salle de lecture.

    Aucune architecture particulière n'est requise, cependant, ils adoptent une forme similaire. On est donc loin d'un bâtiment fonctionnel comme le sont les synagogues actuelles, même pour les temples récents (voir celui de Toulouse).

    En général, un pignon avec la porte d'entrée du temple est en façade sur rue. En brique, avec l'année de consécration, et l'inscription CULTE ANTOINISTE.
    Le logement du desservant le jouxte habituellement et il contient un cabinet de consultation.
    Un panneau sur la porte indique les heures des Opérations générales et des Lectures de l'Enseignement, ainsi que les modalités de réception (exemple en Belgique et en France).

    L'intérieur est des plus dépouillé, il contient le moins de matière possible : des bancs (plus silencieux que des chaises), une clochette marquant les temps de la cérémonie, la tribune et le pupitre de lecture. Et surtout l'Auréole de la Conscience sur le mur du fond et l'Arbre de la Science de la Vue du Mal, sur la tribune (et les portraits du Père et de la Mère dans les Temples français). Les murs sont peints en vert-pré.

    Le silence doit y régner. On n'y parle pas, on s'y recueille pour progresser moralement. En cela ce sont des sanctuaires, où les fluides sont présents.

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