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Lize-Seraing - Concours de billard (La Meuse, 12 juin 1894)(Belgicapress)

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Delcroix - Lize-Seraing - Concours de billard (La Meuse, 12 juin 1894)(Belgicapress)

    Les trois premiers prix de la première catégorie ont été remportés par MM. Brouhon, Denis Dor et Fernand Delcroix, de Seraing.

La Meuse, 12 juin 1894 (source : Belgicapress)

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Delcroix au Cercle littéraire et scientifique d'Ougrée (La Meuse, 24 avril 1895)(Belgicapress)

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Delcroix au Cercle litt.et scient. d'ougrée (La Meuse, 24 avril 1895)(Belgicapress)

    Ougrée. - Cercle littéraire et scientifique. - Séance aujourd'hui mercredi à 8 1/2 heures précises du soir. Causerie par Fernand Delcroix, professeur. Sujet : « La science consolatrice. »

La Meuse, 24 avril 1895 (source : Belgicapress)

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Anne-Cécile Bégot - La construction sociale de l'efficacité thérapeutique (ethnographiques.org, Numéro 15, février 2008)

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Anne-Cécile Bégot - La construction sociale de l'efficacité thérapeutique (ethnographiques.org, Numéro 15, février 2008)

Auteur : Anne-Cécile Bégot
Titre : La construction sociale de l'efficacité thérapeutique au sein de groupes religieux (Science Chrétienne et Antoinisme)
Édition ethnographiques.org, Numéro 15 - février 2008
Les nouveaux mouvements religieux [en ligne].
(https://www.ethnographiques.org/2008/Begot - consulté le 20.01.2022)

 Résumé
    Dans le cadre d’un travail doctoral, mené dans les années 1990, on a réalisé une étude auprès de deux groupes religieux minoritaires, la Science Chrétienne et l’Antoinisme.
    Née à la fin du XIXe siècle aux Etats-Unis, sous l’impulsion de Mary Baker Eddy, une femme d’origine protestante, la Science Chrétienne a avant tout touché les catégories sociales moyenne et supérieure. L’Antoinisme porte le nom de son fondateur, Louis Antoine, un ancien mineur d’origine catholique dont le mouvement voit le jour au début du XXe siècle, en Belgique, et touchera une population essentiellement ouvrière. Ces deux groupes se sont implantés, en France, au début du XXe siècle.
    Leur particularité est d’avoir accordé une place centrale à la guérison. Dans le cadre de cet article, on s’est donc intéressé à la construction sociale de l’efficacité thérapeutique au sein de la Science Chrétienne et de l’Antoinisme.
    Il ne s’agit pas d’appréhender la maladie et la guérison d’un point de vue biomédical mais de considérer celle-ci comme une forme de déviance, et celle-là comme la résultante d’un processus de normalisation. Pour cela, on s’est intéressé aux croyances et pratiques considérées comme thérapeutiques au sein de ces groupes et au ressort de leur efficacité.
    Il s’avère que la guérison est avant tout un processus conduisant à se conformer à un certains nombre de normes et de valeurs, spécifiques à chacun des groupes. Le rôle joué par l’organisation religieuse dans le processus thérapeutique tient essentiellement à exercer un contrôle sur les croyances et pratiques des adeptes.
    Une analyse comparative permet alors de noter de substantielles nuances entre les groupes, et ce tant au niveau des formes organisationnelles que du sens accordé à ces pratiques.

    Lire un extrait dans ce billet.

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Collectif - Croyances et sociétés (1998)

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Collectif - Croyances et sociétés (1998)

Auteur : Collectif, sous la direction de Bertrand Ouellet et Richard Bergeron (participation de Régis Dericquebourg et Anne-Cécile Bégot)
Titre : Croyances et sociétés - Communications présentées au dixième colloque international sur les nouveaux mouvements religieux (Montréal, août 1996) Coll. « Héritage et projet »
Éditions : Fides, Paris, 1998 - 496 pages
cf. https://books.google.de/books?hl=fr&id=iaGLjL9TmbcC&q

    Régis Dericquebourg, que l'on ne présente plus, apporte sa contribution sur le sujet de La controverse sur les sectes en France (p.79).
    Pour sa part, Anne-Cécile Bégot présente des groupes centrés sur la guérison spirituelle, dont la spécificité est de véhiculer différents éléments de protestation vis-à-vis de la médecine allopathique et de la gestion de la maladie. La conclusion de l'article revient sur deux aspects :
        1. les croyances et pratiques rattachées à la guérison spirituelle véhiculent aujourd'hui des éléments de protestation distincts de ceux repérés à la fin du XIXe et au début du XXe siècle ;
        2. l'euphémisation de la protestation tient autant à l'évolution des groupes qu'aux changements intervenus au sein de l'institution médicale.

   Lire un extrait dans ce billet.

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Chronique rimée - Forest (Le Messager de Bruxelles, 13 août 1916)(Belgicapress)

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Chronique rimée - Forest (Le Messager de Bruxelles, 13 août 1916)(Belgicapress)Chronique rimée
L’ANTOINISME

 On a inauguré dimanche, à Fo-
rest, un temple consacré au cul-
te antoiniste. (Les Journaux).

Peut-être ne saviez-vous pas,
O Bruxellois toujours sceptiques,
Que les maux qui nous guettent en tas,
Sous les paroles prophétiques
D'un thaumaturge conséquent,
Sont appelés à disparaître,
Et bientôt nous verrons paraître,
Ainsi qu'à l'âge d'or, vraiment,
Une humanité sans seconde,
S'en allant partout à la ronde
Chanter les joies de la vertu.
Le Paradis était perdu
Depuis Milton, mais chance rare,
Le Père Antoine du Tarare,
Dont le règne était arrivé,
Très heureusement a sauvé
Le genre humain, et sur la terre,
Ni la famine, ni la guerre,
Ne viendront nous tarabuster.
N'est-ce pas le cas de chanter
Du grand guérisseur les louanges,
Il est aujourd'hui chez les anges,
Mais s'il est mort, bien mort, hélas !
La mère Antoine est un peu là.

Elle guérit de l'eczéma,
De la peste, de la gravelle,
Du typhus et de la tavelle,
De l'angine et du corysa.
Elle a la Foi ; rien ne résiste
A ses ardentes oraisons.
Le furoncle comme le kyste,
La diarrhée, les frissons,
L'hydropisie, la gastrite
L'hydrophobie, la néphrite,
La pituite et le lumbago
S'évanouissent tout de go
Devant son geste, sa parole,
Et si vous avez la pécole,
La gale ou bien le choléra,
Bien sûr qu'elle vous guérira
Sans qu'il vous en coûte une obole.

Vous qui pleurez, ayez la foi,
Ayez la foi du Père Antoine.
L'effet est certain, croyez-moi,
Sur la rate et le péritoine.

                                          MISTIGRI

Le Messager de Bruxelles, 13 août 1916 (source : Belgicapress)

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Après fortune faite (La Meuse, 12 octobre 1905)(Belgicapress)

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Après fortune faite (La Meuse, 12 octobre 1905)(Belgicapress)

 

COMMERCES
A reprendre & à remettre


Après fortune faite

    Bon Commerce à remettre, épiceries, chaussures et aunage, à Jemeppe-sur-Meuse, et Restaurant, situé à côté du gr. guérisseur Antoine, recevant 1,500 malades par semaine. Nos 2 et 4.

La Meuse, 12 octobre 1905 (source : Belgicapress)

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Au Pays du Spiritisme - Antoine-le-Guérisseur (Gazette de Charleroi, 20 décembre 1908)(Belgicapress)

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Au Pays du Spiritisme - Antoine-le-Guérisseur (Gazette de Charleroi, 20 décembre 1908)(Belgicapress)Au Pays du Spiritisme
ANTOINE-LE-GUERISSEUR

    C'est à Jemeppe-sur-Meuse que le spirite fameux, et surnommé Antoine-le-Guérisseur habite.
    Mérite-t-il le nom qui lui a été donné ? C'est ce dont nous avons tenu à nous rendre compte de visu, et c'est le résultat de notre visite chez lui que nous voulons exposer à nos lecteurs.
    Grâce au bienheureux Antoine, le petit village de Jemeppe-sur-Meuse est connu aux quatre coins du pays, et il est devenu de centre d'une nouvelle religion qui déjà a son temple...
    Pour me rendre chez le nouveau Messie, je n'avais guère eu besoin de me renseigner beaucoup. Une bonne femme à qui je demandai l'adresse d'Antoine parut surprise de mon ignorance.
    – Suivez ces gens, me dit-elle, ils vont sûrement chez lui...
    Et je suivis une multitude, dont le passage m'avait frappé et que j'attribuais à la célébration des funérailles d'un notable de la localité. Mais c'était le cortège habituel et journalier des visiteurs d'Antoine-le-Guérisseur.
    Sa maison est modeste, mais elle est flanquée d'un vaste bâtiment ayant tout-à-fait l'aspect d'une chapelle. A l'intérieur, tout le rez-de-chaussée est garni de bancs. Une galerie fait le tour du hall, et de chaire de vérité est adossés au fond, face à l'entrée. Les murs sont garnis d'inscriptions en grandes lettres. L'une nous fait savoir immédiatement dans quel lieu nous nous trouvons. Elle porta : Ecole professionnelle de philosophie et de morale, et elle est accompagnés d'autres inscriptions.
    J'en citerai quelques-unes : Un seul remède peut guérir l'humanité : La Foi. – C'est de la Foi que naît l'amour : l'amour qui nous montre dans nos ennemis, Dieu lui-même. Ne pas Aimer ses ennemis, c'est ne pas Aimer Dieu. Car c'est l'Amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de le servir. – C'est le seul amour qui nous fait vraiment aimer, parce qu'il est pur et de vérité.
    Ces maximes en valent d'autres, et développer chez son prochain l'amour du semblable n'a rien de méchant. C'est la religion d'Antoine. Donne-t-elle de bons résultats ?
    Nous sommes bien une centaine de personnes qui attendons. Quoi ? Mon voisin m'explique. A tour de rôle nous serons reçus par le Guérisseur, et il suffit pour l'approcher de se présenter à un guichet que l'on m'indique, et où un disciple d'Antoine me remet une plaque de plomb, avec un numéro. La mienne porte le numéro 410, et cela veut dire que, ce matin je suis le 410e qui s'est présenté pour voir le Guérisseur... Et je ne suis pas le dernier, à ce que je vois par les nouveaux arrivés qui viennent s'asseoir derrière moi.
    La guichetier appelle les visiteurs par le numéro qu'ils portent. On en est au 250e. Il y a du bon, j'ai le temps de bavarder.
    Mon aimable voisin m'explique que toutes ces personnes viennent pour elles-mêmes ou pour des parents malades. Lui vient pour sa fillette, qui souffre sans se plaindre. Mélancolie ou neurasthénie, il ne sait, mais on lui a dit qu'Antoine la guérirait, et il est venu.
    Une autre personne, une dame d'un certain âge, me dit qu'elle vient de Maubeuge. C'est la troisième visite qu'elle fait à Antoine : sa fille était malade, on la soignait sans arriver à un mieux. Et maintenant ? Elle est en bonne voie de guérison...
    Et que prend-elle ? Rien. Antoine prie pour elle, et il suffit qu'elle pense à lui, qu'elle espère...
    Sapristi, cela devient sérieux. Qu'est-ce que je vais bien raconter à ce saint homme ? Vais-je me déclarer malade ou journaliste ? Je prends le premier de ces deux partis, car en cherchant bien je n'ai pas difficile à me découvrir un malaise, un bobo, là...
    Le guichetier arrive à mon numéro. Je tends mon plomb, une porte s'ouvre et je me trouve en présence d'Antoine-le-Guérisseur. L'impression est bonne. Antoine a une figure de brave homme aux cheveux et à la barbe grisonnants.
    – Que désirez-vous, mon ami ? C'est pour vous que vous venez ? Qu'avez-vous ? me demande-t-il.
    Et moi de lui répondre, de bonne foi, je souffre de ceci, de cela. A bien chercher, je me suis découvert toute une collection de malaises...
    Antoine-le-Guérisseur lève les yeux au Ciel, puis il les abaisse sur moi et il me dit :
    – Espérez, je prierai pour vous. Cela ira mieux,
    – Mais, objectai-je, et mes drogues ?
    – Abandonnez-les, contentez-vous de penser à moi, cela suffira, me répond-il.
    – Et combien vous dois-je ? demandai-je pour terminer l'entretien.
    – Rien, Monsieur, dit Antoine de sa voix douce.
    Comme je n'ai pas suivi le « traitement » d'Antoine, et pour cause, je ne sais quelle peut être son efficacité.
    Mais il paraît que certains s'en trouvent bien. On cite des cas de guérison surprenante. Est-ce vrai ? Pourquoi pas, en somme, pour les malheureux qui ont la « foi », la grande, celle qui soulève les montagnes. Le zouave Jacob, dont il fut tant parlé il y a une vingtaine d'années, n'arrivait-il pas à guérir lui aussi...
    Et Lourdes, de nos jours ?...
    En tout cas, à Jemeppe-sur-Meuse, c'est un pèlerinage incessant. Antoine reçoit tous les jours de 7 heures du matin à midi, sauf le samedi et le dimanche. Ce jour, Antoine-le-Guérisseur monte en chaire pour enseigner le « Nouveau Spiritualisme »...
    Mais il se tient à la disposition du public, tous les jours et à toute heure pour les cas urgents !
    Ses « offices » sont suivis par une foule considérable, et parmi les visiteurs qui viennent à ses « consultations », on en voit de tous les coins du pays et même de l'étranger. Dame, on ne paye rien, et à ce prix on en redemande...
    Le seul bénéfice, et je ne sais si cela peut en constituer un, – il est minime en tous cas – consiste dans la publication d'une revue mensuelle, « L'Auréole de la Conscience », dont l'abonnement annuel coute deux francs. Et encore, les visiteurs ne sont pas sollicités...
    Dans cette revue, et sous forme d'entretiens, Antoine-le-Guérisseur préconise la charité, l'amour du prochain, la tolérance pour toutes les opinions, parce que, dit le Messie de Jemeppe : « La liberté et l'égalité sont inséparables de la foi ».
    Ce n'est pas si mal et surtout, cela pourrait être médité avec avantage par beaucoup.                           NEMO.

Gazette de Charleroi, 20 décembre 1908 (source : Belgicapress)

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Arthur Haulot, résistant, poète et conteur belge

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Arthur Haulot

Arthur Haulot,  O.M.W. (Ordre du Mérite Wallon, 2012, à titre posthume), né le 15 novembre 1913 à Angleur, et mort le 24 mai 2005, est un résistant, poète et conteur belge.

    Né le 15 novembre 1913 à Angleur en Belgique, Arthur Haulot grandit dans un foyer peu riche mais heureux. Il est marqué très jeune par son père ébéniste, militant socialiste. Dans À la recherche de sens : 200 noms de dieux, de Jean Olivier (EdiPro, 2019, de l'émission télévisée "noms de dieux", d’Edmond Blattchen et Jacques Dochamps), on apprend que sa mère est croyante, antoiniste.
    À l'âge de 16 ans, Arthur quitte l'école pour travailler à la Fabrique nationale de Herstal puis dans une banque coopérative où le travail de comptable ne le passionne guère. Grâce à Isi Delvigne (orateur socialiste) qui remarque ses qualités littéraires dans le Journal des Petits Faucons rouges, Arthur Haulot est engagé en 1931 au journal La Wallonie où il entame sa carrière de journaliste. Quatre ans plus tard, il devient journaliste reporter à l'Institut national de radiodiffusion jusqu'en 1937, date à laquelle il devient attaché de cabinet du ministère des communications.
    En 1938 il est nommé inspecteur à l'Office National des Vacances ouvrières puis il fonde le commissariat général au tourisme avec son ami Henri Janne.

La guerre éclate
    En mai 1940, lors de l'invasion allemande, Haulot est contraint d'entrer dans la clandestinité car il est membre du parti socialiste belge. Lors d'une opération clandestine qui se déroule à la fin de l'année 1941, il est arrêté par la Gestapo puis emprisonné à Bruxelles à la prison de Saint-Gilles. Malheureusement, à cause d'un attentat commis au restaurant ‘‘Le Cygne’’, réservé aux officiers allemands, Arthur Haulot se retrouve « incorporé » dans un groupe de 40 otages victimes de l'opération "Nuit et brouillard".

Arthur Haulot, résistant, poète et conteur belge

 

Arthur Haulot, Dachau (Wikimedia_Commons)

 

Il est déporté au camp de Mauthausen où, âgé de 29 ans, il tient bon malgré les privations, les mauvais traitements et le travail exténuant. En novembre 1942, il est transféré au camp de Dachau où il participera au Comité international clandestin comme représentant des prisonniers belges. Il sera l'adjoint de Pat O'Leary (Albert Guérisse), Président du Comité, lorsque ce dernier assurera le commandement du camp lors de la libération de celui-ci par la division Rainbow de l'armée américaine.
    Considérant que « jamais nous ne tombons ni ne nous élevons si haut que dans des circonstances exceptionnelles » Arthur Haulot dit de sa tragique aventure : « Si je sors d'ici vivant, je ne regretterai jamais d'y être passé ».

L'après-guerre
    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il témoigne en 1945 de l'horreur des camps de concentration dans un livre intitulé Dachau. Afin de commenter personnellement le procès de Nuremberg, il exerce à nouveau durant quelques mois son ancien métier de journaliste au journal Le Peuple. [...]
    Afin de récompenser de telles actions, le roi Baudouin le fait baron alors qu'il vient d'obtenir le titre de docteur honoris causa donné par l'université Paris-8 à une personnalité étrangère, dont l'engagement et les œuvres s'inscrivent dans l'esprit de l'université. [...]
    Arthur Haulot était franc-maçon, membre actif de la Loge Action et Solidarité n°1 du Grand Orient de Belgique.
    Arthur Haulot est mort le 24 mai 2005 laissant la Belgique orpheline d'un « résistant, poète, conteur, nouvelliste, essayiste » soucieux des relations humaines entre tous les peuples. »

Les sept merveilles de Belgique
    Soucieux de l'image touristique de la Belgique, il eut l'idée en 1978, en tant que Commissaire général au tourisme à l'époque, de la notion des sept merveilles de Belgique1.
- L'Agneau mystique de Gand- Fonts baptismaux de Saint-Barthélemy de Liège
- La châsse de Notre-Dame Flamande à Tournai
- La Descente de Croix de Rubens à Anvers
- La Chute d'Icare de Pieter Breughel à Bruxelles
- Le reliquaire de Sainte-Ursule de Hans Memling à Bruges
- Le trésor d'orfèvrerie d'Hugo d'Oignies à Namur

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Haulot

    Il intervient dans un livre de Christian Libens Sur les pas des écrivains à Liège où il évoque le temple de Hors-Château. 
    Frère Pierre précise encore : Arthur Haulot, Poète, grand résistant, a été une voix qui comptait, élevé au rang de baron par le Roi, il était né de parents antoinistes, il en a parlé lors d'une émission de tv, "au nom(s) de dieu(x)" au départ on demandait a l'invité d'écrire le titre au pluriel ou non, il a fait passer a l'écran la photo du Père, fier de ses origines, il était, cependant franc maçon déclaré, un très grand Monsieur

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Après la ''désincarnation'' - Antoine le Guérisseur (La Tribune de Genève, 3 juillet 1913)(e-newspaperarchives.ch)

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Après la ''désincarnation'' - Antoine le Guérisseur (La Tribune de Genève, 3 juillet 1913)(e-newspaperarchives.ch)Après la ''désincarnation''
Antoine le Guérisseur

    Des fêtes antoinistes ont été célébrées l'autre jour à Jemeppe-sur-Meuse, en Belgique, à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'Antoine.
    Il y a eu en effet un an mercredi dernier qu'est mort le visionnaire fameux, dont le renom est considérable tant en Belgique qu'à l'étranger : Antoine le Guérisseur.
    Cet homme, à qui son regard fulgurant et sa barbe de fleuve donnaient l'aspect d'un des anciens prophètes d'Israël, exerçait sur la plupart des gens qui l'approchaient un ascendant extraordinaire. Il disait posséder la révélation de la vérité. Il passait pour opérer, par le seul pouvoir de sa volonté, des guérisons miraculeuses.
    Mais l'antoinisme ne mourut pas avec Antoine, et le temple édifié à Jemeppe continue à être le centre d'un mouvement intense, centre où parviennent chaque jour, sous forme d'un courrier formidable, les plaintes et les vœux de l'humanité malheureuse.
    C'est qu'Antoine avait pris une sage précaution pour assurer la pérennité de son œuvre.
    Quand il fut sur le point de mourir, il fit savoir à ses disciples que sa femme lui succéderait, qu'elle pourrait s'assimiler à son fluide éthéré et il la chargea de recueillir et de lui transmettre les désirs des antoinistes.
    C'est en vertu de cette désignation que la veuve du guérisseur guérit à son tour, ou, du moins, s'y applique.
    Pour célébrer l'anniversaire de la désincarnation d'Antoine, celle qui fut sa femme conviait les antoinistes du monde entier à se rendre, mercredi dernier, à Jemeppe-sur-Meuse ; elle annonçait que les malades obtiendraient de grandes guérisons.
    Les antoinistes vinrent au nombre de plusieurs milliers. La Belgique, les Pays-Bas, certaines provinces du nord de la France fournirent le gros de cette armée singulière. Paris, qui compte quatre ou cinq groupes antoinistes, avait, pour sa part, envoyé environ cent-cinquante pèlerins.
    Les plus zélés suivent les recommandations du père Antoine à la lettre. C'est ainsi qu'ils s'imposent le port d'un costume disgracieux, dont le guérisseur fixa la couleur et la coupe : c'est, en serge noire, un vêtement sans nom, qui réalise une manière de compromis entre la soutane des prêtres maronites et la redingote de certains pasteurs américains ; comme coiffure, un « gibus » qui rappelle, avec moins d'ampleur, l'antique « bolivar », que nous pouvons voir, sur de vieilles gravures, couvrir le chef vénérable de nos arrière-grands-pères.
    Dans le temple antoiniste, c'est la Mère qui procède. La Mère, c'est la veuve d'Antoine, lequel n'est désigné par les antoinistes que sous le vocable le Père.
    Dans le silence qui précède les grands événements, les fidèles attendirent, regardant devant eux une tribune étroite et longue, sur le bord de laquelle était peint – blanc sur fond noir – l'arbre de la vie, symbole de s'antoinisme. Devant la tribune principale, quelques mètres plus bas, une autre tribune, plus petite.
    Au bout d'une demi-heure d'attente, un grand diable barbu et chevelu, avec les yeux perdus qu'on prête aux nihilistes russes, apparut sur la tribune la moins élevée et resta là, sans mot dire, le regard dans le vide.
    C'est, notre frère Deregnaucourt. Ainsi que la Mère a remplacé le Père, il remplacera la Mère le jour où celle-ci se désincarnera à son tour...
    Le frère Deregnancourt attendit... L'assistance était haletante et recueillie. Seule, la béquille d'un infirme, en tombant sur le plancher, troubla un instant le silence.
    Mais soudain, on entendit le tintement aigrelet d'une sonnette. Tous les pèlerins se dressent, d'un seul élan. C'est la Mère qui apparaît. Elle est sur la tribune. Toute blanche dans ses vêtements noirs, elle regarde vers le plafond, en se tordant les poignets... Avec un peu de bonne volonté, on peut retrouver dans l'expression de son visage l'air fatal et inspiré des anciennes sibylles... Cinq minutes, elle reste là, le regard fixe, les poings crispés... Puis elle s'en va... C'est fini. Les fidèles se retirent.
    C'est là « l'opération » annoncée. La mère dut la recommencer cinq fois, chaque fois devant cinq à six cents personnes.
    On avait aussi promis des guérisons. Mais c'est une autre affaire. Ce sera sans doute pour plus tard !
    Après les opérations, les antoinistes ont fait un pieux pèlerinage à travers le jardinet où tout en repiquant ses salades et en échenillant ses choux, le père Antoine sentit naître sa vocation de Christ nouveau...

La Tribune de Genève, 3 juillet 1913 (source : e-newspaperarchives.ch)

Reprend en partie l'article paru dans Le Matin du 30 juin 1913.

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Le Maître Parle - Dieu (Jitno Zerno, 1935)

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Le Maître Parle - Dieu (Jitno Zerno, 1935)

Jitno Zerno, 1935

Le Maître Parle - Dieu (Jitno Zerno, 1935)

 

Le Maître Parle - Dieu #1 (Le Fraterniste, 15 avril 1935)

 

Le Maître Parle - Dieu (Jitno Zerno, 1935)

Le Maître Parle - Dieu #2 (Le Fraterniste, 1er mai 1935).

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