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jemeppe

Seraing autrefois (2010)

Publié le par antoiniste

Titre :     Seraing autrefois
Auteurs :    Yannik Delairesse et Michel Elsdorf
Editions :    Noir Dessin Production, 232 pages, 400 photos, 2010

    Cf. le reportage de RTC Télé-Liège : http://www.rtc.be/content/view/1390656/443/

    Evoque l'antoinisme en carte postale aux pages 166-168 :
- Louis-Joseph Antoine, né à Mons-lez-Liège, en 1846. Il travailla comme mineur puis comme ouvrier à Cockerill. Il est le fondateur du culte qui porte son nom [photo du Père la main levée comme pour l'Opération] ;
- La maison qu'Antoine le guérisseur habitait au coin des rues Rousseau et des Tomballes à Jemeppe. Le mouvement Antoiniste fut reconnu comme fondation d'utilité publique en 1922 [carte postale des quatres ruelles, avec le temple] ;
- Après avoir développé des dons de guérisseur et de médium, il se fait appeler "le Père", fonde une nouvelle religion "l'Antoinisme" et construit un temple à Jemeppe [photo du café au coin et du temple] ;
- Intérieur du temple Antoiniste de Jemeppe. C'est son épouse, surnommée "la Mère" qui poursuivra la direction du culte. Elle décédera, à son tour, en 1940 [photo de l'intérieur du temple, qui servait encore pour les réunions de moralisation des Vignerons du Seigneur, sans l'Auréole de la Conscience] ;
- Sortie d'une réunion dans le temple Antoiniste de Jemeppe de la rue des Tomballes. Les membres de ce nouveau culte faisaient partie de toutes les classes de la société [photo du café du coin et du premier local construit par Louis Antoine pour les réunions des Vignerons du Seigneur].

    En page 55, une faute s'est glissé dans le texte, car on dit qu'un temple antoiniste fut construit en 1870 dans la rue Fransisco Ferrer à Seraing. Il s'agit bien sûr du temple protestant (comme nous le dit la page suivante).
    En page 82, on voit une carte postale présentant la Belle Pierre de Seraing, avec le Temple antoiniste derrière. La description n'évoque que l'histoire de la Belle Pierre.

source : http://portfolio.sudpresse.be/main.php?g2_itemId=619035

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Société spirite Les Vignerons du Seigneur - Le Devoir (1900 ou avant)

Publié le par antoiniste

Société spirite Les Vignerons du Seigneur - Le Devoir (1900 ou avant)

Société spirite Les Vignerons du Seigneur - Le Devoir (1900 ou avant)

    
Titre :     Le Devoir. Extraits du Recueil de prières spirites et de l'Evangile d'Allan Kardec
Auteur :    Société spirite Les Vignerons du Seigneur

    En haut à droite, porte l'inscription : Vers Dieu par la Science et la Charité (voir l'article de Léon Souguenet dans la Revue Spirite), devise spirite utilisée par de nombreux groupes comme celui de Poulseur.
    E, bas à droite, on lit : Naître, mourir, renaître et progresser sans cesse, telle est la loi (qui est la devise spirite que l'on retrouve sur la sépulture d'Allan Kardec ou d'autres tombes spirites, comme celle de la famille Gaye-Dor à Jemeppe).

Pierre Debouxhtay signale :
    "L'exemplaire que j'ai consulté portait comme date 1904, mais la première édition de cette brochure est antérieure de plusieurs années : le 17 décembre 1900, le Parquet en avait déjà saisi un spécimen chez Antoine."
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.108

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JEMEPPE SUR MEUSE. LE TEMPLE D'ANTOINE LE GUERISSEUR. Voyagée en 1920 (recto-verso)

Publié le par antoiniste

Jemeppe le 12 juin 1920

Chers Amies,

Nous venons de passer 2 charmante journée dans le bon fluide qui règne à Jemeppe durant la Fête du 25 nous ne vous oublions pas

Toute nos bonnes pensée sont avec vous

Nous vous assurons toute nos bonnes amitiés

Madame Moskowitch et son fils

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Culte Antoiniste TEMPLE de JEMEPPES s/ MEUSE (Belgique)

Publié le par antoiniste

    Le cachet porte la date de 1925. Et on voit que le café disparu, cependant la porte, au coin des rues du Bois de mont (actuelle rue Rousseau, un temps rue Smeets) et des Tomballes, n'est pas encore obstruée.

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Maisons ouvrières de Louis Antoine

Publié le par antoiniste

Maisons ouvrières de Louis Antoine

source : GoogleMaps

    Les maisons ouvrières comme celle que construisit Louis Antoine était loué à raison de 15 francs par mois en 1877.

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Troubles en Belgique 03 avril 1886 de L'Univers illustré-croquis (gallica)

Publié le par antoiniste

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Jemeppe-sur-Meuse - Le Temple d'Antoine le Guérisseur (façade rue Bois du Mont)

Publié le par antoiniste

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Albert van der Naillen, adepte de San Fransisco

Publié le par antoiniste

Illustration : The attached picture (taken in 1902) shows the Vander Naillen men.
From left to right: Albert, Jr.; Edmund; Albert, Sr. (father); Ralph.


Albert van der Naillen (Overboelare [Grammont] 1830 - Oakland 1928)
    Auteur, scientifique et éducateur, Chevalier de l'Ordre de Léopold (reçu en 1903 pour les service rendu à la nation dans les liens commerciaux et l'image de la Belgique donné aux Etats-Unis), Membre de la California Academy of Sciences, Président de la School of Engineering de San Fransisco, Membre fondateur de l'Institut Général Psychologique de Paris, Ancien Président de la California Psychical Research Society, Membre de l'American Association for the Advandement of Sciences, Membre de la California Academy of Sciences, Membre de la National Geography Society. Né en Belgique, il émigre en 1859 avec sa femme (ils se sont mariés en 1857) et son fils sur le Mascononau qui part d'Anvers, il est alors noté comme fermier (farmer) dans les registres de l'immigration. Il eut plusieurs enfants de son épouse Victoria (né Herladeberpen, 1835-1920) :
 - Albert Victor Joseph, Jr. (né à Overboelare en 1858, épouse Lillian Kramer de San Francisco en 1887), ont une fille Jeanne Lucy (1889-1954). Il fit un voyage dans le Diamond avec le Capitaine Van Tassel, le plus grand ballon construit à la côte pacfique. Il meurt en 1968 à Alameda.
 - Edward Edmund Herla (1892-1961), épouse Edith May Simpson (1881-1966), il participera aux livres de son père The great Message
 - Ralph Leo (1874-1925, épouse en 1896 Pauline E. Schlueter), également féru d'occultisme, il fit les premières expériences en 1896 de rayon X en Californie. Son nom devient Vander Nelly ou Vander Nellen
 - Mary ou Maria (1865-?),
 - Lucy (1864-1926, épouse en 1884 John Loupy), 
 - Gasparine (connue sous le pseudonyme de Rena, 1885-1945, épouse d'abord Alexander G. Brockoff en 1902, puis Eugene Steve Campomenosi (1889-1981), plus tard abrégé en Campi)
 - Dorathy ou Dorothy Cecelia (1888-1964, épouse James C. Rosemeyer)
 - Charlotte Therese C. (1878-1942, épouse Eugene H. Kast en 1898 (?), puis Joseph Bullock)

    Il habita San Fransisco puis Oakland en Californie (Etats-Unis, où il fut chargé notamment de tracer une ligne de chemin de fer). Il y sera très tôt en contact avec le médium Mr. Miller (né à Nancy et habitant à San Fransisco). Il porte parfois le titre de baron, plus souvent de Professor. Il sera naturalisé américain.

    Albert et Victoria sont enterrés au Saint Marys Cemetery à Oakland (Calofornie). Edmund est enterré au Mountain View Cemetery (également à Oakland). D'autres enfants dans le Comté de San Mateo (à San Mateo ou Colma, également en Californie).

    Théosophe et spirite, convaincu de la réincarnation, il a écrit sur des sujets spirituels divers, notamment les guérisons et les révélations divines dans le monde :
- Une fleur brisée (1856, imprimé à Gand, recension ici),
- The actual religious battle, or, Free religion vs. the old creeds: lecture delivered at the Mercantile Library Hall, San Francisco, Cal., January 10, 1875,
- On the eights of Himalaya (Dans les Temples de l'Himalaya),
- In the Sanctuary (Dans le Sanctuaire, 1895),
- The scribe of a soul (avec Clara Von Ravn, 1901),
- Balthazer the Magus (Balthazar le Mage, 1904), 
- The strenuous life spiritual and The submissive life (1912)...
- Et surtout Most sacred revelations given to the world by Antoine the wonderful Belgian healer (1927).
    Plusieurs de ses livres sont à télécharger sur le site archive.org. On peut se procurer les traductions françaises sur les sites de ventes d'occasions. Certains de ses livres ont également été traduits en espagnol et portugais.

    Le Rosicrucian Digest en 1944, nous dit :
    " It is small wonder that Van der Naillen's interest in occultism and mysticism overflowed into the lives of his sons. In 1921 two of his sons, Ralph and Edward, visited the ancient Maya Indians of Mexico. They brought back messages to the world from ancient masters of old religions in America. The title of one of the communications was "A Message to Mankind from the Master in Cabala". It is very curious to note that these messages about the Cabala are very similar to the views of the ancient Egytians, Chaldeans, Hebrews, ans Rosicrucian.
    " Incidentally the son of Van der Naillen, Albert V., Jr., who likewise is interested in his father's mystical studies, is living in Oakland today. He is 87 years of age. [...]
    " It is not feasible to go into the discussion of other works of Van der Naillen. Enough has been written here to give a general appreciation of his writings. The man's long, useful life and his contributions to mystical literature can stand as a sign post to science that someday science must come around to viewpoint of the occultist if it would progress.
    " Those who visit Van der Naillen's mountain home are deeply impressed whith the lingering spirit of this humble seeker after truth - this lover of solitue, who ascended the mountainside in the misty morning to watch from this Shangri-la the ever changing naturel garments of God. "
Rosicrucian Digest 1944 , Rosicrucian Editors, p.337
source : Google Books

    A propos de son fils Edward :
    " The San Francisco Examiner 1925
Ratana Invisible Maori Faith Healer Works Cures it was stated by one American paper that the famous praying tribesman from New Zealand, with 26 followers, camped in San Francisco; that he accepts no money and has received 287,000 letters from the sick and the infirm for divine healing. An interesting symptom of our times is the faith cures. It is useless to deny they happen, for hundreds of cases have been investigated and found true, with many faith cures being mentioned in the Holy Bible that have happened throughout the ages. San Francisco is a fair example of a modern city, and for the past two years, her citizens have listened to Coue and admired the cures he brought about by autosuggestion.
    " They heard Edward Vander Naillen, engineer and mining man, who for sook most of his business interests to preach the Miracle Man in Mexico. Vander Naillen, after being cured, of Cancer, according to his claim, has personally performed over forty years. During these two years, San Francisco read about the followers of the Emmanuel Movement of the Episcopal Church, claiming wonderful recovery of health through the agency of prayer. They heard numerous Christian Scientists give thanks for divine healing at their testimonial meetings. (Editor WM, pp6-7: October 1966) "
source : http://www.theratanachurch.org.nz/worldtour.html

   Edward fonda la Van der Naillen School of Mining à San Francisco.

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JEMEPPE S/MEUSE - MAISON D'ANTOINE LE GUERISSEUR

Publié le par antoiniste

    Ecrite en néerlandais en 1905. Elle est adressé M. van den Hoven, habitant Noorbeek, dans le Limbourg néerlandais, à la frontière belge (près des Fourons).

    On retrouve la même femme à droite que sur la photo du Père et de la Mère sortant du Palais de Justice en 1907. S'agit-il du mari et de la femme l'un à côté de l'autre ? L'homme pourrait donc être Eloy Joseph comme identifié sur la photo de la sortie du Palais de Justice.

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VIVIER, LES ARMES DE LA GUERISON (lesoir)

Publié le par antoiniste

VIVIER: LES ARMES DE LA GUERISON

TORDEUR,JEAN

Jeudi 15 mars 1990

AUTOUR de 1890, une information court de bouche à oreille dans la banlieue ouvrière du pays de Liège: il y a, à Jemeppe-sur-Meuse, un homme qui s'entretient avec les esprits et qui guérit les maladies. De semaine en semaine, on se presse plus nombreux, le dimanche, devant sa modeste demeure. A tel point que, renonçant à reçevoir les gens un à un, c'est collectivement qu'il s'adresse à eux. Souvent, on repart de chez lui «guéri» et toujours, à tout le moins, «aidé». Ce peuple de très petites gens lui fait d'autant plus confiance qu'il est un des leurs.

Louis Antoine, c'est son nom, est entré à la mine à douze ans, en 1858, sans que l'on pût penser - question que ne se posait pas alors une population résignée à son sort - qu'il changeât jamais de métier. Or, à quinze ans, usant d'une liberté exceptionnelle dans son milieu, il ose se poser la question décisive: «est-là une vie?». Et il surprend son entourage en devenant ouvrier métallurgiste puis contremaître en Allemagne, d'abord, en Pologne ensuite. Retrouvant son terroir natal à quarante ans, il fait la connaissance d'un menuisier qui l'initie au spiritisme, participe à quelques séances de tables parlantes et fonde son propre cercle de spirites: «Les Vignerons du Seigneur».

L'épreuve majeure de sa vie, la mort de son jeune et unique fils, le conduit, le mince pécule constitué à l'étranger aidant, à se vouer exclusivement à son nouvel apostolat. Sobre, apaisant, visiblement doué des dons d'écoute et de clairvoyance, de magnétisme aussi, tenant que la santé est pour chacun mais plus encore pour ces malheureux le premier des biens vitaux, sa renommée devient telle que deux procès, en 1901 et en 1907, qui lui sont intentés pour exercice illégal de la médecine, demeurent sans effets ses juges étant eux-mêmes frappés par la vérité qui habite un homme que des centaines de pauvres en sabots et de femmes en châle sont venus assister de leur présence muette au Palais de Justice.

Abandonnant alors l'interrogation des esprits, Antoine se consacre totalement aux malades et à la prédication d'une morale, «le nouveau spiritualisme» - qui deviendra l'«antoinisme» - où le catholicisme et la prière gardent leur part bien qu'il ait osé se détacher progressivement de l'Eglise institutionnelle. Prêchant chaque dimanche devant des foules, publiant ses simples livres de doctrine, il est appelé par ses fidèles «le Généreux», «le Guérisseur», et bientôt, tout simplement «le Père».

On ne peut que s'étonner, déjà, qu'un écrivain prenne le risque majeur de concevoir un roman à partir d'une aventure aussi menacée que celle-ci d'inspirer une oeuvre d'hagiographie. L'étonnement s'accroît considérablement lorsqu'on apprend que cet écrivain est étranger à toute religion constituée, comme l'observe d'emblée, dans un commentaire aussi objectif que sagace, Mme Claudine Gothot-Mersch. Or, l'évidence qui suscite l'adhésion et, au-delà d'elle, l'admiration, est que Robert Vivier, l'auteur de Délivrez-nous du mal semble avoir vécu lui-même, de l'intérieur, l'expérience de Louis Antoine.

On ne se tromperait guère à le penser. Engagé volontaire à vingt ans, en 1914, Vivier a gardé de la guerre une blessure intérieure qui eût pû le réduire au désespoir. Toute son oeuvre, au contraire - de poète, de romancier, de grand philologue - témoigne d'une volonté exemplaire de reconstruction intime, de généreuse sérénité lentement acquise. Il est sûr que le partage du malheur quotidien avec le peuple misérable des tranchées, qui lui fut si proche aussi dans l'enfance, l'a seul conduit, malgré le mal que secrète le monde, à faire fond sur les ressources infinies de guérison de l'être humain. De là vient, entre tant d'autres que l'on voudrait citer, cette phrase qu'il met dans le bouche d'Antoine, et qui relève d'une confiante pénétration digne des plus grands maîtres de la vie spirituelle: La prière est une chose qui ressemble au travail... Tout travail est une affaire de bon-vouloir, de courage, de patience... Dans celui-ci, il s'agit de n'être plus autre chose que ces paroles... On avance en soi, on descend toujours plus profond... Quelque chose s'ouvre, comme une galerie qu'on suit dans l'obscurité». Déjà, recevant Vivier à l'Académie, en 1949, Marcel Thiry, son ami le plus ancien, voyait juste en discernant en lui «le blessé» et, se portant au secours de celui-ci, «l'infirmier».

Que fait d'autre Antoine, en vérité, à l'endroit des victimes de la vie qui viennent vers lui - et c'est chacun de nous - sinon les délivrer de leur infirmité originelle, qui est de se réduire à eux-mêmes? Enfin réédité aujourd'hui, un tel livre ne nous fait pas seulement découvrir un de nos très grands écrivains autant qu'une époque et une humanité révolues: seul, ou presque, parmi les tonnes de papier qui célèbrent le mal d'exister ou qui clouent sur la page blanche des mots épars comme des insectes désincarnés, il nous rappelle que l'espérance universelle d'aimer, de demander, de recevoir ne mourra jamais au coeur de l'homme.

JEAN TORDEUR.

Robert Vivier: Délivrez-nous du mal - Antoine le guérisseur, préface d'André Sempoux, lecture de Claudine Gothot-Mersch, 378 pp., Edit. Labor, coll. Espace Nord.


source : http://archives.lesoir.be/vivier-les-armes-de-la-guerison_t-19900315-Z02GFP.html

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