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jemeppe

JEMEPPE S/MEUSE - Temple du ''Culte Antoiniste,,

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Jemeppe s/M - Temple d'Antoine le guérisseur

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Jemeppe-sur-Meuse - Rue Hullos - Temple Antoiniste (1928)

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carte actuelle de Jemeppe, avec l'emplacement du temple (rue Rousseau), en haut à gauche

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Jemeppe-sur-Meuse - vue aérienne du Temple de la rue Rousseau

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Jemeppe-sur-Meuse - vue aérienne du Temple de la rue Rousseau

Jemeppe-sur-Meuse - vue aérienne du Temple de la rue Rousseau

Jemeppe-sur-Meuse - vue aérienne du Temple de la rue Rousseau

source : bing.com

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Jemeppe-sur-Meuse - vue aérienne de la façade de la rue des Tomballes

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source : bing.com

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Jemeppe - 2 rue Rousseau - Plan cadastral

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Jemeppe - 2 rue Rousseau - Plan cadastral

source : cartocit1.wallonie.be

Rue Rousseau 2, 4101 Jemeppe, Seraing

Caractéristiques
Type de bien     Bien
Superficie de la parcelle     709m2
Bâtiment: 37 m² (semble ne calculer que le vestibule)
Largeur de la parcelle     25m
Profondeur de la parcelle     29m
Surface estimée du jardin     46m2
Coordonnées     50°37'7.3"N 5°29' 43.5"E
Orientation du jardin/arrière maison     Nord
Nombre de façades     Maison mitoyenne
Zone inondable     Hors zone inondable

https://www.realo.be/fr/rue-rousseau-2-4101-jemeppe/1145489?
https://ici.be/4101::Rue+Rousseau::10/fr

    La maison N°10 par exemple fait 34 m² sur une parcelle de 50 m².

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Les métiers de Louis Antoine

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Illustration : Tombe de de Lexhy (vieux cimetière de Jemeppe, rue Aripette)

    Il devient mineur à 12 ans, en 1858. Il travaille certainement au charbonnage de la Concorde (ou des Makets) au Bois-de-Mont, ou de Baldaz à Flémalle-Grande (Robert Vivier, p.20). Louis fut d'abord un "gamin", qui aidait son père et son frère Eloi, emmenant les pierres du déblai, apportant les bois d'étayage, puis un "hiercheur" poussant la benne pleine et ramenant en sifflant la benne vide (Robert Vivier, p.29).

    En 1860, Louis Antoine est employé à la division des forges et martelage de la Société Cockerill à 14 ans. "Tout change. Les fils de sont pas les pères. Et si même son frère Eloi allait à la mine, ainsi que son parrain Louis Thiry, est-ce que Jean-Joseph y allait, lui ? Louis n'était pas pire que Jean-Joseph" (Robert Vivier, p.32). Il sortira au grade machiniste.

    Il fait son service militaire à 19 ans, en 1866.

    Il travaille un temps au chantier de cordage de M. Arnold de Lexhy. Les de Lexhy sont une famille riche de Liège et Jemeppe où les tantes de Lexhy possèdent le château Courtejoie. Un Lambert de Lexhy est maire de Jemeppe de 1802 à 1808, puis un Arnold de Lexhy de 1867 à 1882 (Marcel Peters, p.8). La rue de Jemeppe où se trouve ce château Courtejoie (près de la rue de la Station) porte le nom rue A. de Lexhy. C'est durant cette période que Rolland A E Collignon fait intervenir la mort d'un ami, socialo-anarchiste, que Louis Antoine ne pourra sauver car son patron , M. Pasteur, où travaille également Catherine comme "boniche", ne voudra pas appeler de docteur.

    Il est appelé sous les drapeaux pendant la guerre franco-allemande de 1870 (nous reviendrons sur cette période dans un autre billet). C'est durant cet appel qu'il tue par accident un camarade.

    En 1871, un ouvrier, Jean Leplat, lui parle d'usines qui manque d'ouvriers en Prusse, une fabrique de Cockerill les embauche dans le "pays de fer et de feu" (Robert Vivier, p.97). "- Vous travaillez ? - A l’usine Cockerill, s’empressa de répondre Catherine. - Aux presses, corrigea-t-il. - On y gagne bien sa vie, admit la mère. - Moins bien qu’à l’étranger, Madame. - Alors, vous allez partir ?" (Roland A E Collignon). A son retour au bout de 19 mois, il "hantait" toujours Catherine Collon, qui tombe enceinte. Ils se marient donc le 15 avril 1873. Louis Antoine est alors marteleur.

    Repart comme ouvrier métallurgique à l'usine Cockerill, il habite avec Catherine à Meiderich-Hamborn, 6, Vorwinkelstrasse. Leur fils naît le 23 septembre septembre 1873, la même année de leur arrivée.

    En 1876, ils rentrent et louent une maison à  Jemeppe, en haut de la rue Bois-de-Mont. "Il y a un petit terrain autour de leur maisonnette. Ils y plantèrent des légumes" (p.114). Louis Antoine retrouve une place de machiniste au charbonnage des Kessales à Jemeppe (il existe toujours l'entrée des Kessales, c'est la division du froid de Cockerill, vers Flémalle. Elle cessa toutes activités en 1966). Puis il vend des légumes de son jardin sur une charrette à travers "les rues et les corons" (Robert Vivier, p.121).

    En 1879, ils repartent comme ouvrier de Monsieur Pastor, de l'usine Cockerill de Seraing. Celui-ci l'envoie en Pologne russe, comme chef-marteleur, à Praga (près de Varsovie), où Catherine tiendra une pension pour ouvriers étrangers. Roland A E Collignon fait appeler le premier patron d'Antoine Monsieur Pasteur. Celui-ci l'aurait déjà embauché dès son premier emploi à Cockerill en 1860. Rolland A E Collignon raconte : Le vieux Martin avait observé Antoine pendant qu’il leur parlait de l’Allemagne et de la Pologne. Ses mains calleuses, durcies, meurtries, déformées par le travail trahissaient des journées exténuantes dans les immenses hangars. Il devina aussi les difficultés de trouver un logement sitôt arrivés, et les fumées sales qui asphyxiaient les ouvriers. On n’en sortait pas in-demne. Le vieux savait qu’on ne distribuait pas de bons salaires aux ouvriers sans raison… Non seulement, ils risquaient leur vie, mais ils y laissaient la santé à coup sûr. [...] - Il fallait voir Catherine s’activer dans l’estaminet, reprit gaiement Antoine, il y avait parmi les hôtes un grand gaillard qui s’appelait Dimitri, une espèce de cosaque… il nous aimait bien et parlait sans cesse des choses de la religion. Il disait à qui voulait l’entendre que nous sommes tous une parcelle de Dieu mais tant qu’ils n’en prendraient pas conscience, ils ne seraient jamais libres… Il disait aussi que c’était faire offense à Dieu de ne pas respecter ses commandements et qu’il fallait avoir beaucoup souffert pour consoler… Il parlait aux gens simples afin de les instruire de ces choses sublimes auxquelles il croyait tant, il tentait de les éveiller et cela provoqua des manifestations puis des émeutes et le sang coula… Un soir, des soldats firent irruption et l’emmenèrent de force. Le lendemain, des corps gelés pendaient au bout d’une corde sur la place publique. On les voyait osciller faiblement. Dimitri. Je n’oublierai jamais son visage si doux, livide, et son cou distendu… Avec lui disparaissait cette parcelle de Dieu dont il parlait si souvent. Le dernier cathare venait de rendre son dernier soupir…

    En 1884, achète une maison et en fait construire une vingtaine, en bas de la rue Bois-de-Mont, où sera édifié le temple, il est portier et encaisseur à la fabrique d'Arnold de Lexhy, les tôleries liégeoises (ce sont les premières installations des laminoirs à tôles en fer qui deviendront ensuite la Société des Laminoirs à tôles et fonderies liégeoises, transférée de Jemeppe, près de la station, à Jupille vers 1896 (Debouxhtay, p.50). Catherine Antoine y travaillera aussi comme concierge (Robert Vivier, p.178 et 194). Il rencontre son fils sur le retour à la maison, à la fin du travail. Il lui arrive de se rendre à La Neuville, sur le plateau du Condroz. Il doit donc traverser les prairies des Biens-Communaux, là où se trouve maintenant le temple de Seraing, et le bois de la Neuville, où se trouve la source du Père Antoine (et d'autres sources)(Robert Vivier, p.186). Il restera encaisseur jusqu'en 1900, année où il décidera de se vouer exclusivement au spiritisme (Debouxhtay, p.50). Il s'occupe aussi un temps d'assurance, il représente l'Union de Paris, mais les source ne disent pas quand exactement (Marcel Peters, p.124 & Debouxhtay, p.43). Roland A E Collignon lui fait voir le maire, nommé Debleyer dans le roman, pour son dispensaire qui ne verra pas le jour. Or d'après la liste constituée par Marcel Peters, il n'y eut pas de maire de ce nom à Jemeppe (p.8).

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Avis d'un orthodoxe sur l'antoinisme

Publié le par antoiniste

En revanche, j'ai eu l'occasion d'un contact émouvant avec une religion typiquement belge, que je n'avais guère de chances de rencontrer ailleurs - elle n'est pas du tout présente dans mon pays - et que je connaissais à travers l'ouvrage que Régis Dericquebourg lui a consacré dans la collection Fils d'Abraham. Dans une petite localité de la province de Liège, j'ai en effet eu le temps de discuter avec un desservant antoiniste émouvant de sincérité et, comme je pouvais m'y attendre, issu du milieu ouvrier de la région. L'antoinisme, religion des ouvriers de la métallurgie et destiné à disparaître avec eux ? Bien sûr, tout ceci me saignait le coeur en pensant à ce monde dont je suis quand même aussi issu et que l'on s'emploie maintenant à faire disparaître dans une Europe occidentale livrée à tous les vents et destinée par ses maîtres à finir en vaste zone de "services " et en ventre mou désindustrialisé. J'ai été particulièrement intéressé lorsque le desservant antoiniste m'a expliqué qu'un des principes de leur culte était de refuser toute subvention de l'Etat et qu'il était d'autant plus convaincu de la justesse de ce précepte qu'il voyait les lieux de culte des religions subventionnées (il disait "subsidiées") fonctionner comme salles de concert.
[...]
Comme, au contraire, le raisonnement du desservant antoiniste me rappelait celui d'un canoniste grec qui me disait un jour, peut-être avec un peu d'exagération, "pour un chrétien, l'Etat, c'est l'ennemi"...

Message par Claude le Liseur » Lun 10 Mars 2008 13:00
source : http://www.forum-orthodoxe.com/~forum/viewtopic.php?p=15152&highlight=&sid=10ff8eb81af13f273e2e1bddf0a181d5

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Visite des appartements du Père

Publié le par antoiniste

    Pour célébrer l'anniversaire de la désincarnation d'Antoine, celle qui fut sa femme conviait les antoinistes du monde entier à se rendre, mercredi dernier à Jemeppe-sur-Meuse : elle annonçait que les malades obtiendraient de grandes guérisons.
    Les antoinistes vinrent au nombre de plusieurs milliers. La Belgique, les Pays-Bas, certaines provinces du nord de la France fournirent le gros de cette armée singulière. Paris, qui compte quatre ou cinq groupes antoinistes, avait, pour sa part, envoyé environ cent cinquante pèlerins. L'empressement de tous ces pieux voyageurs était tel que plusieurs centaines d'entre eux, tout à leurs religieuses pensées, remirent, en arrivant à la gare de Jemeppe, leur ticket de retour en même temps que leur billet d'aller — ce qui détermina une belle confusion quand il fallut repartir.
    Tous aussi croyants — d'une foi qui leur fait non pas soulever des montagnes, mais passer des frontières, ce qui est déjà bien — les antoinistes ne sont pas tous également fervents. [...]
    Après les opérations, les antoinistes ont fait un pieux pèlerinage à travers le jardinet où, tout en repiquant ses salades et en échenillant ses choux, le père Antoine sentit naître sa vocation de Christ nouveau.
    Les fêtes antoinistes ont recommencé hier. Les fidèles, en cortège, conduits par la mère et le frère Deregnaucourt, ont fait le parcours que fit, il y a un an, la dépouille funèbre du guérisseur, de la maison au cimetière.
Chez les Antoinistes, L'Écho du merveilleux, revue bimensuelle (directeur Gaston Mery), 15-07-1913
Source : Gallica

    Depuis le 25 juin 1913, les anniversaires de la "désincarnation" ont toujours été célébrés, à Jemeppe, par des foules comparables à celle - 30 ou 40.000 personnes - qui avait suivi le cercueil du Père. Hier, pour la première fois, cette commémoration solennelle avait lieu à Paris. [...]
    Il y eut, après la méditation, une procession derrière l'emblème de la religion antoiniste : un arbre d'argent avec cette inscription : "L'arbre de la science de la vue du mal".
Le Petit Parisien du 26-06-1924 (Numéro 17285)
source : Gallica


    Cortège lors de l'anniversaire de la désincarnation du Père Antoine (relaté par Pierre Debouxhtay).
    Le trajet est très court ; on passe devant le cimetière où repose Antoine, mais le cortège n'y pénètre pas. Rentrés au temple, les assistants défilent un à un dans la maison et le jardin d'Antoine ; et cela pendant environ deux heures.
    Cette solennité fut célébrée pour la première fois en 1913, un an après la mort d'Antoine. L'Unitif du 1er juin 1913 invita tous les antoinistes à célébrer cet anniversaire : "le 25 juin, les adeptes visitèrent les appartements du Père, humbles et modestes comme sa vie. Le dimanche 29 juin, les adeptes qui n'avaient pu visiter à la cérémonie du 25 juin les appartements du Père accomplirent ce pieux devoir et le défilé dura plus d'une heure."
    En 1914, le 25 juin fut célébré avec la même ferveur. Mère "que transporte le feu sacré" fit plusieurs opérations "avec un égal amour, avec une égale puissance pénétrant tout ses enfants du fluide céleste. Le nombre des personnes fut de cinq à six mille. Il y a eu de grandes guérisons".
    C'est en 1914 que se fit pour la première fois le voyage à Quatre-Bras (Nandrin). (cf. le billet à ce sujet)

Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.219-23

    Dans un article de A-Z Hebdomadaire illustré (n°19) de 1936, on signale que la visite des appartements du Père ne se fait plus "depuis des années". Cependant le pèlerinage à la source fait toujours partie du programme de la Fête de Père.

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