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leon denis

Liège - Salle Légia (Passage Lemonnier)

Publié le par antoiniste

Liège - Entrée du Passage Lemonnier (1902)

Liège - Entrée du Passage Lemonnier (1902)

On sait que Léon Denis y fit des conférences spirites durant ses séjours à Liège.
Il y a eu également des lectures de l'Enseignement, en 1910.

 Liège - Salle Légia (1935)(passagelemonnier.com)

    « Au deuxième étage se trouve une grande et belle salle qui peut contenir sept à huit cents personnes. Elle est destinée à un bazar. La construction n’en est pas irréprochable. Elle est trop longue ou trop étroite. Le plafond aussi n’en est pas assez élevé. Ce que nous y avons trouvé de plus remarquable, ce sont les boiseries qui imitent le chêne au point de tromper l’œil le plus exercé.
Le Politique. Journal de Liège, 25 janvier 1839, p. 3, col. 2-3.

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Léon Denis - Dans l'invisible (1904)

Publié le par antoiniste

Léon Denis - Dans l'invisible (1904)

Auteur : Léon Denis
Titre : Dans l'invisible - Spiritisme et Médiumnité
Édition P.G. Leymarie (Librairie des Sciences Psychiques), 1904, Paris
À lire en ligne sur archive.org

    L'abondance de sa production dans la littérature spirite, ainsi que l'affabilité de son caractère et son dévouement, ont valu à Léon Denis le surnom d'« Apôtre du Spiritisme ». Anne-Cécile Bégot signale que son ouvrage Dans l'invisible exerça une forte influence sur le mineur belge Louis Antoine, qui fonda le culte antoiniste et reprit certaines de ses idées concernant la réincarnation. On pense que Louis Antoine le rencontra.

    On peut citer par exemple ce passage :

Léon Denis - Dans l'invisible (1904)

    Ceci le démontre : au-dessus de toutes les Eglises humaines, en dehors de tous les rites, de toutes les sectes, de toutes les formules, il est un foyer suprême que l'âme peut atteindre par les élans de la foi ; elle y puise des forces, des secours, des lumières qu'on ne peut apprécier ni comprendre, si on méconnait Dieu et ne veut pas prier. En réalité, la guérison magnétique n'exige ni passes, ni formules spéciales, mais seulement le désir ardent de soulager autrui, l'appel sincère et profond de l'âme à Dieu, principe et source de toutes les forces.
Léon Denis, Dans l'invisible, p.455

    Cf. également cet extrait.

Commentaires :
    En ce début du 20ème siècle, Léon Denis cherche à expliquer plus amplement la médiumnité. Il le fait à travers ses conférences mais elles n'effleurent que le sujet. Il va donc réunir une documentation ample tirée des enseignements des guides de son groupe à Tours. Ils lui apportent des éclaircissements sur bien des points et ainsi il publiera en 1903, Le Monde Invisible, un important ouvrage de 300 pages.
    Cette œuvre apparaît à un moment opportun. En effet à ce moment-là, la rapidité du développement du Spiritisme constituait un sérieux danger. Ceux qui avaient la foi montraient souvent une impatience et une intransigeance nuisibles à la propagation de l'idée dans les milieux réfractaires. Les autres, indécis, tracassés par le doute, formulaient des réserves et renouvelaient périodiquement leurs critiques en matière de médiumnité. En France, il n'existait pas encore d'ouvrage où fut condensé le résultat de semblables recherches.
    Les phénomènes complexes auxquels donnait lieu la médiumnité avaient reçu des solutions plus ou moins fantaisistes : les hypothèses sur le subliminal, la subconscience, la personnalité seconde, avaient embrouillé la question plus qu'il était nécessaire. Il fallait débrouiller cet écheveau compliqué, retrouver le fil, donner de ces faits étranges une juste interprétation, préciser les lois fondamentales de la communication spirite.
    « Tout adepte, écrivait Léon Denis dans son introduction, doit savoir que la règle par excellence des rapports avec l'invisible, c'est la loi des affinités et des attractions. Dans ce domaine, celui qui cherche les choses basses les trouve et s'abaisse avec elles ; celui qui aspire aux hautes âmes les atteint tôt ou tard et en fait un nouveau moyen d'ascension. Si vous voulez des manifestations d'ordre élevé, faites effort pour vous élever vous-même. L'expérimentation, en ce qu'elle a de beau et de grand, la communion avec le monde supérieur, ne réussit pas au plus savant, mais au plus digne, au meilleur, à celui qui a le plus de patience, de conscience, de moralité. »

    On trouve donc dans la première partie tout ce qui a trait aux lois du Spiritisme expérimental ainsi que des vues nouvelles sur la psychologie féminine. Léon Denis, pressentant le rôle qui sera dévolu à la femme dans la société de demain, accuse le Catholicisme de ne l'avoir pas comprise, de n'être point entré, sur ce point, dans les vues du Christ.
    Au chapitre suivant, il aborde le Spiritisme expérimental, s'efforçant d'établir une classification dans les phénomènes, déblayant le terrain devant la métapsychie qui n'en était qu'à ses débuts. Ses travaux personnels lui étaient d'un grand secours dans cet exposé d'une question si complexe, si difficile à résoudre pour le lecteur bénévole. Il avait été lui-même médium écrivain avant de devenir orateur. Ses dons d'intuition, d'inspiration, n'avaient fait que se modifier. Il se sentait en relation permanente avec ses amis invisibles Par l'incorporation, enfin, il avait obtenu des messages d'un intérêt capital.
    La dernière partie du livre est consacrée à la médiumnité en général, à sa pratique, à ses dangers, aux hypothèses, aux objections qu'elle soulève. En abordant une telle question, l'auteur ne s'inquiétait pas des reproches qu'il pouvait encourir de la part de certains spirites, ni de ses adversaires. Il poursuivait sa marche, sachant bien que le Spiritisme ne pouvait que sortir grandi d'un tel débat.
    Le dernier paragraphe, « la médiumnité glorieuse », écrit dans une forme admirable, est comme soulevé par un souffle de haute et brûlante inspiration.

source : Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec (à lire et à télécharger à la page suivante)

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Seconde conférence spirite de M.Léon Denis (La Meuse, 26 février 1897)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

Seconde conférence spirite de M.Léon Denis (La Meuse, 26 février 1897)(Belgicapress)

    Seconde conférence de M. Léon Denis. L'éminent orateur, membre de la Ligue de l'Enseignement de France, a donné une seconde conférence au Casino du Passage, sous los auspices de l'Union spirite de Liége.
    L'assistance était plus considérable encore que samedi : la salle était absolument comble. Denis s'est élevé, à certains moments, à une véritable éloquence. L'orateur a exposé le problème de la vie future d'après le spiritisme et la science.

La Meuse, 26 février 1897 (source : Belgicapress)

 

    On peut penser que des membres du groupes des Vignerons du Seigneur, dont Louis Antoine ont pu y assister.

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Congrès Spirite de Liège (1905)

Publié le par antoiniste

Congrès Spirite de Liège (1905)

    Le site spiritisme.net met plusieurs comptes-rendus de congrès spirites notamment celui tenu à Liège les 11 & 12 juin 1905.
adresse du site : https://sites.google.com/spiritisme.net/encyclopedie-spirite/livres/congrès-et-conférences
Adresse du document PDF direct : https://drive.google.com/file/d/1Dc8OaWzPS73J6w6dHGCJsOy7BbC7Ucd5/view
ou encore ici :
https://www.autoresespiritasclassicos.com/Gabriel%20Delanne/Congresso%20Espirita%20de%20Liege-Belgica%20(1905)/Congr%C3%A8s%20Spirite%20Li%C3%A8ge%20(1905).pdf


    On lit que la date du dernier Congrès tenu à Liège remonte à trente ans. Donc en 1875, Louis Antoine était en Prusse et ne s'intéressait pas encore au spiritisme. C'est donc certainement en 1905 qu'il rencontra Léon Denis. Le congrès suivant à Liège sera en 1923 (cf. le site L'ésothentique.
    Dans ce compte rendu, on lit la recommandation suivante (p.5) : "Permettez-moi de vous recommander les livres qui sont en vente ici, à l'entrée de la salle, livres de M. Antoine, livres de M. Léon Denis et livre des prières. Chaque spirite voudra posséder ces ouvrages qui doivent figurer dans la bibliothèque de tous ceux qui veulent sincèrement pratiquer et encourager le spiritisme. (Applaudissements.)
    Mais lors de la réunion du 11 Juin après-midi (p.22), "un léger incident est soulevé par MM. Delcroix et Hollange qui expliquent l'abstention de M. Antoine et de son groupe. Cet incident menaçant de faire perdre un temps précieux, M. le Président déclare ne pouvoir continuer la parole aux interrupteurs et l'ordre du jour est repris."
    Une note de bas de page précise que "Le Comité Fédéral a reçu depuis du Groupe Antoine une lettre qui donne une excellente solution à la difficulté soulevée".
    Enfin une large part est faite aux guérisons obtenues par les Médiums guérisseurs. Ce chapitre (p.81) commence par les mots suivants : "Outre les certificats dont nous donnons la reproduction, nous en avons reçu une quantité d'autres délivrés aux mêmes médiums. L’exiguïté des ressources financières dont nous disposons ne nous permettant pas de les publier, nous en donnons ici le résumé succinct avec un mot sur chacun des guérisseurs de notre pays, parmi lesquels M. Antoine, de Jemeppe-sur-Meuse, occupe le premier rang, par le nombre de malades qu'il reçoit chaque jour et celui des guérisons qu'il obtient." Suivent la liste des médiums et attestations de guérisons, la plupart de la région de Charleroi et quelques-uns de Liège.

    Dans le compte rendu du Congrès spirite de Liège en 1908, alors que le Père s'est séparé du spiritisme, le témoignage du médium guérisseur Jean Dumoulin (qui reçoit avec sa fille à Liège, rue de Waremme) qui nomme le Père "notre frère Antoine de Jemeppe". L'animosité des spirites envers l'antoinisme n'a donc pas toujours été aussi tranchée.
    Cependant le Rapport de la F. S. de Liége, donné dans le compte rendu du Congrès spirite de Namur en 1912 (p.30), annonce les raisons de la périclitation des groupes spirites : "L'autoritarisme ou l'ignorance du chef de groupe, l'orgueil et la rivalité des médiums, l'influence de l'antoinisme, l'irrégularité des profanes à nos séances, profanes insuffisamment préparés, l'éloignement ou la mauvaise situation du local des réunions, et surtout le manque d'organisation (défaut de règlement, de comité, de bibliothèque, etc."
    C'est au cours du Congrès de 1913 à Namur que le Président M. Fraikin dénonce les causes de l'affaiblissement du spiritisme qui sont en premier lieu "l'antoinisme qui, pour des raisons
peu avouables, refusa toujours de marcher avec nous".
    Pourtant une communication de M. Debie cite en exemple l'antoinisme et l'Institut des Forces Psychosiques et pose la question :
    "Que faut-il pour rallier les nombreux malades qui passent par les mains de nos guérisseurs.
    "Un bel exemple nous est donné par les Antoinistes d'une part et par l'Institut psychosique de Douai, d'autre part ; nous serait-il si difficile de suivre ces exemples ?"
   

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Musée de Folklore et des Imaginaires-0A-Esprit consolateur (inventaire.proscitec.asso.fr)

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Musée de Folklore et des Imaginaires-0A-Esprit consolateur (inventaire.proscitec.asso.fr)

 Description

Photo reproduisant une autre photo et un texte. Mention : « Reproduction de L’Esprit consolateur / Le Christ guérit les malades / offert au Père par Allan Kardec. // Mère faisait porter cette image au cortège du 25 juin derrière / l’emblème, et avant l’image du Père, en signe d’unité des révélations. »

source : https://inventaire.proscitec.asso.fr/objets/musee-de-folklore-et-des-imaginaires/photo-culte-antoiniste-12/


    On se rend compte que l'information selon laquelle cette image aurait été offerte au Père par Allan Kardec est la source de ce que dit Régis Dericquebourg dans Les Antoinistes. Il semblerait que ce soit plutôt Léon Denis qui l'ait offerte, car on sait que ce dernier s'est rendu en Belgique. Ce qui n'est peut-être même pas le cas d'Allan Kardec, désincarné de plus avant que le Père ne s'intéresse au spiritisme.

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Lectures recommandées (Le Fraterniste, 1er février 1924)

Publié le par antoiniste

Lectures recommandées (Le Fraterniste, 1er février 1924)

On retrouve Allan Kardec, mais aussi Léon Denis.

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Léon Denis - ce qu'il faut, c'est un enseignement

Publié le par antoiniste

     Pour révéler le niveau moral, pour arrêter ces deux courants de la superstition et du scepticisme, qui aboutissent également à la stérilité, ce qu'il faut à l'homme, c'est une conception nouvelle du monde et de la vie, qui, en s'appuyant sur l'étude de la nature et de la conscience, sur l'observation des faits, sur les principes de la raison, fixe le but de l'existence et règle notre marche en avant. Ce qu'il faut, c'est un enseignement d'où se dégage un mobile de perfectionnement, une sanction morale et une certitude pour l'avenir.

Léon Denis, Après la mort (p. 130)
Dervy-Livres, Paris, 1977

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Léon Denis - les conceptions catholiques et le positivisme matérialiste

Publié le par antoiniste

     Les conceptions catholiques ont créé la civilisation du moyen âge et façonné la société féodale, monarchique, autoritaire. Alors, sur terre comme au ciel, c'était le règne de la grâce et du bon plaisir. Ces conceptions ont vécu ; elles ne trouvent plus de place dans le monde moderne. Mais, en abandonnant les anciennes croyances, le présent n'a pas su les remplacer. Le positivisme matérialise et athée ne voit plus dans la vie qu'une combinaison passagère de matière et de force, dans les lois de l'univers qu'un mécanisme brutal. Aucune notion de justice, de solidarité, de responsabilité. De là, un relâchement général des liens sociaux, un scepticisme pessimiste, un mépris de toute loi et de toute autorité, qui pourraient nous conduire aux abîmes. 

Léon Denis, Après la mort (p. 124)
Dervy-Livres, Paris, 1977

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Léon Denis - le « connais-toi toi-même »

Publié le par antoiniste

     Le « connais-toi toi-même » du philosophe grec est resté, pour l'immense majorité des humains un appel stérile.

Léon Denis, Après la mort (p. 120)
Dervy-Livres, Paris, 1977

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Léon Denis - le libre arbitre

Publié le par antoiniste

    Il n'en résulte pas moins logiquement qu'en supprimant le libre arbitre, en faisant des facultés intellectuelles et des qualités morales la résultante de combinaisons chimiques, les sécrétions de la substance grise du cerveau, en considérants le génie comme une névrose, le matérialisme abaisse la dignité humaine, enlève à l'existence tout caractère élevé. 

Léon Denis, Après la mort (p. 110)
Dervy-Livres, Paris, 1977

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