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esprit consolateur

Avis envoyé à tous les Temples et Salles de lecture pour le 25 juin (Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Avis envoyé à tous les Temples et Salles de lecture pour le 25 juin (Archives du Temple de Retinne)

Avis envoyé du temps de Mère à tous les Temples et Salles de lecture à l'occasion du 25 juin (date de la désincarnation du Père)
On pourra remarquer qu'après l' Opération Générale par Mère, un cortège est organisé, suivi de la visite des appartements du Père. L'après-midi voyage à 4 Bras.
Toutes les modalités relatives à l'organisation de cette journée y figurent. Celles-ci sont précises et détaillées (bien nécessaires vu la foule qui sera présente)
Cet avis devait être affiché dans tous les Temples et Salles de lecture
Orig.: Archives Temple de Retinne

D'après les informations du texte, on peut situer cet avis écrit entre 1923 (date à laquelle la Rue du Bois-de-Mont change en rue Alfred Smeets) et 1930 (date à laquelle Père Antoine et remplacé par Père simplement).


Texte de l'avis :
    En souvenir du Père, les temples de Belgique et les salles sont fermés pour l'Anniversaire du Père Antoine, le 25 juin.
    Mère fait l'Opération générale au nom du Père à 10 heures au Temple de Jemeppe-sur-Meuse, puis cortège et visite des appartements du Père.
                       -----
    Voyage à Quatre-Bras
    La dernière sortie au Père avant sa désincarnation.
    Arrivé dans le bois, à la fontaine, le Père s'est arrêté pour boire ; un peu plus loin, fonds du bois : Il s'est arrêté pour manger ; arrivé aux Quatre-Bras, Il s'est reposé.
    Voilà pourquoi nous faisons ce voyage le 25 juin.
    Celui qui désire en retirer un bon fruit le fera dans le recueillement en souvenir des dernières sorties du Père.

    Voulez-vous afficher à l'Entrée de votre salle l'inscription jointe.

    Voilà quelques indications complémentaires :
    Le 25 juin, on entrera au temple par la rue des Tomballes. La sortie se fera par la rue Alfred Smeets.
    S'il n'y a pas trop de monde, Mère fera les opérations dans le temple.
    Sinon, Mère fera la 2e opération sur le seuil.
    Après les opérations, formation du cortège. Les 3 emblèmes en tête, puis la petite pancarte (Le Père Antoine, le Grand Guérisseur), ensuite l'Esprit consolateur, enfin Mère et un adepte. Puis le public et les adeptes costumés sur les côtés : les adeptes hommes à droite et les Soeurs à gauche.
    En rentrant du Cortège, on passe dans la Maison du Père.
    Les mariages et les baptêmes se font après la première Opération.
                       -----
    Le voyage pour les Quatre-Bras se fera l'après-midi. Départ vers 1h ou 1h 1/2.
    Indiqués à nos voitures de ne jamais dépasser l'automobile qui portera le délégué de Mère. On peut se faire inscrire à son temple à partir du 1er juin.
    (Les temples rapprochés de Jemeppe peuvent chercher à assurer eux-mêmes le transport des adeptes qui s'adressent à eux, en vue de s'unir au départ).

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Un 25 juin à Jemeppe - années 20 (Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Un 25 juin à Jemeppe - années 20 (Archives du Temple de Retinne)

Un 25 juin à Jemeppe - années 20 (Archives du Temple de Retinne)

Avec l'Esprit Consolateur

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Louis Antoine ressuscite les morts

Publié le par antoiniste

Louis Antoine ressuscite les morts

La résurrection de la fille de Jaïre, Vasili Dmitrievich

    Pierre Debouxhtay, avant d’évoquer Louis Antoine le prophète, dit (p.175-76) à propos de la résurrection des morts :

    Les guérisons « miraculeuses » ne sont pas les seuls faits extraordinaires attribués à Antoine.
    Laissons de côté la résurrection des morts, dont parlait le prospectus des Vignerons (1). Jamais, que je sache, Antoine n'a réussi ce prodige, bien que, d'après KERVYN (p. 14) il ait tenté de l'accomplir.
    « Un malade du Condroz s'en retournait, comme tous les autres malades, avec la promesse d'une prompte guérison. Malheureusement, il mourut soudain à quelques pas du temple d'Antoine. En hâte, on porte le cadavre au prophète. Celui-ci s'efforce inutilement de le ranimer. Le mort reste mort. »

(1) La dernière page de la couverture verte du Petit catéchisme spirite nous renseigne sur l'activité des Vignerons, qui « guérissent les malades, chassent les démons (mauvais esprits), ressuscitent les morts, s'entretiennent avec les disparus de ce monde, donnent gratuitement ce qui leur a été donné gratuitement ». Au moment où parut ce catéchisme il y avait « séance publique le premier dimanche de chaque mois, chez M. Louis Antoine, rue du Bois-de-Mont, à Jemeppe-sur-Meuse, à 10 heures précises du matin, et le deuxième et quatrième dimanche, chez M. Pierre Debroux, menuisier-entrepreneur, à Crotteux-Mons, à 5 heures de l'après-midi ».

 

    On peut lire l’histoire de ce pauvre malade du Condroz, Adolphe Regnier, dans les coupures de journaux (qui sont également les principales sources de Kervyn), et notamment dans La Meuse. On y lit cependant que "M. le docteur Delville, mandé immédiatement, n'a pu que constater la mort." Ce qu'omet de dire Kervyn pour discréditer le Père.
    Quant à l’activité des Vignerons du Seigneur qui « ressuscitent les morts », il s’agit d’une citation de la Bible :
    "Rendez la santé aux malades, ressuscitez les morts, guérissez les lépreux, chassez les démons. Donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement. (Evangile St-Mathieu, ch. 10, v. 8.)".
    On la retrouve dans cette autre brochure, et on comprend que « s'entretiennent avec les disparus de ce monde » explique en quelque sorte par quel moyen ils « ressuscitent les morts ». Une autre brochure, que cite Léon Souguenet, n'indique pas ce texte et la traduction espagnole du Petit catéchisme spirite ne reprend pas cette citation.

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Défilé antoiniste avec l'Esprit Consolateur (photo 12x8.5)

Publié le par antoiniste

Montegnée - défilé antoiniste avec l'Esprit Consolateur (photo 12x8.5)

la carte est indiquée comme provenant de Grâce-Berleur (Montegnée, Saint-Nicolas), mais elle a été prise en descendant l'Avenue Guillaume Lambert, à Jemeppe. L'entrée du cimetière avec la tombe des Antoine est derrière la maison et le bus.

pour en savoir plus sur le panneau de l'Esprit Consolateur, voir le billet suivant.

Généralement, ou dans le temps, le panneau était accompagné par un autre :
PERE ANTOINE, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi

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Musée de Folklore et des Imaginaires-0A-Esprit consolateur (inventaire.proscitec.asso.fr)

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Musée de Folklore et des Imaginaires-0A-Esprit consolateur (inventaire.proscitec.asso.fr)

 Description

Photo reproduisant une autre photo et un texte. Mention : « Reproduction de L’Esprit consolateur / Le Christ guérit les malades / offert au Père par Allan Kardec. // Mère faisait porter cette image au cortège du 25 juin derrière / l’emblème, et avant l’image du Père, en signe d’unité des révélations. »

source : https://inventaire.proscitec.asso.fr/objets/musee-de-folklore-et-des-imaginaires/photo-culte-antoiniste-12/


    On se rend compte que l'information selon laquelle cette image aurait été offerte au Père par Allan Kardec est la source de ce que dit Régis Dericquebourg dans Les Antoinistes. Il semblerait que ce soit plutôt Léon Denis qui l'ait offerte, car on sait que ce dernier s'est rendu en Belgique. Ce qui n'est peut-être même pas le cas d'Allan Kardec, désincarné de plus avant que le Père ne s'intéresse au spiritisme.

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Un Souvenir de Jemeppe

Publié le par antoiniste

Un Souvenir de Jemeppe

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Le Père, Esprit - Consolateur, la Mère

Publié le par antoiniste

Le Père, Esprit consolateur, la Mère

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Procession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père Antoine

Publié le par antoiniste

Procession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père Antoine - Le Père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi

Le Père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi

Procession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père Antoine

verso avec des caraboutchas d'enfants

Procession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père AntoineProcession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père Antoine

(colorized by colourise.sg)

(colorized by
My Heritage)

 

 

 

(cliquez sur les images pour agrandir)

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Un nouveau prophète au pays noir - Illustration (Excelsior, 13 janvier 1913)

Publié le par antoiniste

Un nouveau prophète au pays noir - Illustration (Excelsior, 13 janvier 1913)

 

Le père Dor, successeur d'Antoine le
Guérisseur
, qui vient de créer à Roux,
en Belgique, une nouvelle religion.

Illustration de l'article Un nouveau prophète au pays noir  (Excelsior, 13 janvier 1913), geste reproduisant celui de l'Esprit consolateur. Un photo existe, reproduite dans son livre Christ parle à nouveau.

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Un nouveau prophète au pays noir (Excelsior, 13 janvier 1913)

Publié le par antoiniste

Un nouveau prophète au pays noir (Excelsior, 13 janvier 1913)

Lundi 13 janvier 1913

   Un nouveau
      prophète
   au pays noir

C'est le père Dor, stimulateur
                des vertus.

    BRUXELLES, 12 janvier (Dépêche particulière d' « Excelsior »). – On n'a certes pas oublié Antoine le Guérisseur, ce brave homme mort l'an dernier et qui, dans son village natal, à Jemeppe-sur-Meuse, près de Liége, au cœur du pays wallon, avait fondé une religion nouvelle. De très loin venaient le voir de pauvres malades qui mettaient en lui, dans son curieux pouvoir de suggestion, leur dernier espoir de guérison.
    La grande presse, dans le monde entier, a consacré de nombreux articles au Père Antoine et à ses fidèles en lévite. L'antoinisme, sa religion, n'est pas mort avec lui. Sa veuve, la Mère Antoine, ainsi qu'on l'appelle, continue à professer, avec quelques lieutenants dévoués, son enseignement moral. Mais ils sont loin d'avoir cette autorité, cet incontestable prestige du maître qui furent pour beaucoup dans le succès de sa très simple doctrine de charité. D'ailleurs, l'antoinisme menace d'être détrôné par une religion nouvelle, celle de « la fraternité universelle », que professe, dans son temple, dans son « école morale », de Roux-lez-Charleroi, un nouveau thaumaturge, le Père Dor, surnommé le « Stimulateur des vertus » ou le « Docteur sans médicament ».
    Il y a là un nouvel avatar de ce mysticisme étrange qui persiste dans certaines régions industrielles de la Wallonie.
    La Flandre conserve farouchement, depuis la domination espagnole, sa foi dans la doctrine de l'Eglise catholique. Le Père Dor, qui a aujourd'hui une cinquantaine d'années, est originaire de Mons-Crotteux, près de Liége. C'est un parent d'Antoine le Guérisseur. Comme lui, après avoir exercé de durs métiers, et notamment celui de terrassier, il fut en Russie où, sans doute, il rencontra des moines guérisseurs en qui les moujiks ont une aveugle foi. Ils sont légion là-bas. D'aucuns ont une noblesse d'âme singulière (qu'on se souvienne du Père Zossima des Frères Karamazow). L'actuel Père Dor subit leur prestige et, revenu en Belgique, il voulut les imiter.
    Il affirme guérir les malades qui viennent le consulter de très loin, de partout et spécialement de la province de Namur et du nord de la France : pauvres femmes atteintes de maladies nerveuses, ouvriers rongés de tuberculose. Il ne m'étonnerait point que le Père Dor eût réussi dans certains cas, sur certaines malheureuses capables de grandes réactions nerveuses et facilement suggestionnées de réelles guérisons. Sa tête de Christ aux longs cheveux bouclés qui lui retombent sur les épaules, ses grands yeux noirs lui donnent un air fort imposant. Mais pour quelqu'un d'un peu intelligent, le prestige s'évanouit bien vite, car le nouveau prophète, être des plus incultes, s'exprime péniblement dans un charabia où reviennent sans cesse quelques clichés : amour, loi morale, le bien, le mauvais fluide, etc.
    Le dimanche après midi, a lieu au temple de Roux – un vaste temple tout neuf inauguré il y a quelques mois — un office qui s'ouvre par une « opération générale » — le Père fait agir les fluides sur l'assistance — suivie d'une consultation. L'un de ces derniers dimanches, nous avons assisté à un de ces offices. Il y avait là plus de 600 personnes. Le Père Dor était debout dans une vaste chaire haut suspendue, dans une attitude de profond recueillement. A chaque instant, un fidèle, se levant, rompait le silence et, d'une voix tremblante, posait au Père une question. On l'interroge sur les sujets les plus abracadabrants. Une bonne femme lui a demandé devant nous s'il fallait détruire les punaises quand on en a sur soi !... Un électeur voulut savoir s'il ne manquait pas à la loi morale en exerçant son droit de vote. La réponse fut affirmative.
    Vraiment, cette assemblée de pauvres gens, malades pour la plupart, n'avait rien de risible, mais, au contraire, de très attristant : quelle somme de détresses affolées elle représentait !
    A l'intérieur du temple, comme dans les tracts, on trouve l'avis suivant :
    Le Père vous recommande de ne rien lui présenter pas plus en cadeaux qu'en argent. De plus, il vous prie de ne rien lui envoyer, pas même anonyme. Car faire ceci, c'est encore croire qu'il aime l'argent ; c'est, en un mot, douter de sa personne. Or, douter de quelqu'un, c'est manquer de confiance et, par conséquent, c'est empêcher la satisfaction.
   
Mais, alors, de quoi vit le Père Dor, qui n'est pas riche ? Sans doute, de quelques subventions que lui versent des fidèles de condition aisée et du produit de la vente des brochures et du journal qu'il publie. On vend à Roux le portrait que nous donnons ici.
    Dès à présent, le temple de Roux a des succursales dans plusieurs communes du bassin industriel de Charleroi, à Bruxelles, à Lavaqueresse (dans l'Aisne) et même... à Porto-Félise, dans l'Etat de Sao-Paulo, au Brésil (quelque émigrant, sans doute...)
    Les médecins n'ont qu'à bien se tenir : ils vont avoir, dans le Père Dor, un redoutable concurrent. – PAUL DESENNE.

Excelsior, 13 janvier 1913

    Cet article repris par d'autres journaux est un résumé de l'article en deux parties publié dans Le Soir (8 et 9 janvier 1913).

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