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regis dericquebourg

Sr Jeannin - Pré-St-Gervais 1970 (Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Sr Jeannin - Pré-St-Gervais 1970 (Archives du Temple de Retinne)

 

 

Sr Jeannin - Pré-St-Gervais 1970
(Archives du Temple de Retinne)

 

 

    Le frère Albert Jeannin se marie avec Yvonne Eugénie Marie Vachter à Bruxelles (dont elle est originaire) le 18 mars 1924, à leur retour de Jemeppe où leur deux enfants naitront. 

 

 

    Régis Dericquebourg (p.56) nous informe encore : L'attente d'un retour ne s'est probablement pas limitée au Père. Nous pouvons lire dans une lettre d'un adepte à Sœur Jeannin (1973) "que bientôt les anciens adeptes vont se réincarner pour redonner un second souffle à l'expansion du Culte". Pour être honnête, il faut dire que l'auteur de ces lignes nous a confié qu'il ne fallait pas prendre cette phrase à la lettre. Néanmoins l'idée est présente.
    Régis Dericquebourg ne nous dit donc pas comment Sœur Jeannin a reçu cette pensée.

 

    Sœur Jeannin se désincarne le 19 décembre 1973.

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Selon Régis Dericquebourg

Publié le par antoiniste

    Selon Régis Dericquebourg, « le culte antoiniste est un rituel d'intercession. […] C'est un moment de grande intensité émotionnelle avec un aspect intime »

Régis Dericquebourg, Les antoinistes, Belgique, Brepols, 1993, p. 96.

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Jeanne ou Catherine Collon ?

Publié le par antoiniste

Jeanne ou Catherine Collon ?Jeanne ou Catherine Collon ?avant de devenir la Mère en 1902

Jeanne ou Catherine Collon ?

    Avant de devenir la Mère, ou la Bonne Mère, comment nommait-on Jeanne-Catherine Collon dans la vie de tous les jours ?
    Elle signe Jeanne (c'est sous ce prénom uniquement qu'elle est nommée dans le Dictionnaire rationaliste de 1964 et par Richard Seiwerath) dans l'acte de mariage où elle déclare être journalière. C'est le prénom donnée sur l'acte de naissance (retranscrit Johanna) et sur l'acte de décès de leur fils Martin.

    Cependant elle est nommé Catherine par les biographes Robert VivierRoland AE Collignon ou Philippe Delorme, ainsi que dans le Procès verbal de la Fondation d'Etablissement d'Utilité Publique, le 3 octobre 1922 et par Régis Dericquebourg et Jacques Cécius.

    Un chant antoiniste a été écrit à son honneur.

    Une autre image de la Mère date de 1910. Un portrait de famille date également de la période passée à Praga (début années 1880).

    Jeanne est également le prénom d'une des filles adoptives du couple Antoine.

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Régis Dericquebourg - Le frère André de l'Oratoire, Louis Antoine et les autres mystiques (2012)

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Régis Dericquebourg - Le frère André de l'Oratoire, Louis Antoine et les autres mystiques (2012)

Auteur : Régis Dericquebourg
Titre : Le frère André de l'Oratoire, Louis Antoine et les autres mystiques : les destins de la mystagogie et du prophétisme
Éditions : Presses de l'université de Bordeaux, 2011

Régis Dericquebourg
1 GSRL - Groupe Sociétés, Religions, Laïcités
Résumé : Le mystagogue est la personne qui fait des choses extraordinaires et merveilleuses. Il montre des capacités de guérison surnaturelles ou de divination et il les applique comme un entrepreneur individuel. Sa carrière dure tant qu'il donne la preuve de ses dons. Dans cet article, nous comparons la vie de Louis Antoine, fondateur du culte antoiniste (né en Belgique) à celle du Frère André de l'Oratoire (Canada) et à celle de l'abbé Julio. Nous décrivons ainsi trois destins de la mystagogie. Au départ, ce sont des mystagogues au sens wébérien mais par la suite ils ont eu des destinées différentes à cause d'un encadrement social différent de leurs dons. Cet article veut illustrer la fécondité de la notion de mystagogie dans l'interprétation des conduites religieuses mais aussi l'importance de son cadre institutionnel puisque c'est lui qui détermine la destinée de la mystagogie. La sanctification dans l'islam et dans le hassidisme est aussi l'aboutissement de la mystagogie selon des voies différentes. Finalement, nous concluons que la société choisit le destin des mystagogues en fonction de l'orientation qu'elle veut donner à l'action collective.


Régis Dericquebourg. Le frère André de l'Oratoire, Louis Antoine et les autres mystiques : les destins de la mystagogie et du prophétisme.. Centre d'étude Canadiennes Interuniversitaire de Bordeaux. Prophétie et utopies religieuses au Canada., Presses de l'université de Bordeaux., pp.63-83, 2011. ⟨halshs-00657643⟩
in Prophéties et utopies religieuses au Canada, Sous la direction de Bernardette Rigal-Cellard, Presses universitaires de Bordeaux, 2012 (310 pages)

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Musée de Folklore et des Imaginaires-0A-Esprit consolateur (inventaire.proscitec.asso.fr)

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Musée de Folklore et des Imaginaires-0A-Esprit consolateur (inventaire.proscitec.asso.fr)

 Description

Photo reproduisant une autre photo et un texte. Mention : « Reproduction de L’Esprit consolateur / Le Christ guérit les malades / offert au Père par Allan Kardec. // Mère faisait porter cette image au cortège du 25 juin derrière / l’emblème, et avant l’image du Père, en signe d’unité des révélations. »

source : https://inventaire.proscitec.asso.fr/objets/musee-de-folklore-et-des-imaginaires/photo-culte-antoiniste-12/


    On se rend compte que l'information selon laquelle cette image aurait été offerte au Père par Allan Kardec est la source de ce que dit Régis Dericquebourg dans Les Antoinistes. Il semblerait que ce soit plutôt Léon Denis qui l'ait offerte, car on sait que ce dernier s'est rendu en Belgique. Ce qui n'est peut-être même pas le cas d'Allan Kardec, désincarné de plus avant que le Père ne s'intéresse au spiritisme.

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Dissidence racontée par Régis Dericquebourg (Les Antoinistes)

Publié le par antoiniste

    Seul le temple de Retinne s'est distingué mais il ne s'agit pas d'une vraie dissidence. La desservante et les adeptes se sont simplement ralliés au rituel français qui est considéré dans l'antoinisme comme une tendance et non comme un schisme. Il en va de même de la fondation du temple d'Angleur par Hanoul qui voulait exposer les portraits des fondateurs. Cette absence de fragmentation du mouvement après la mort du prophète mérite d'être signalée. Est-ce à cause du type d'organisation que la compagne de Louis Antoine avait mis en place ou le doit-on au fait que type de religion apparut comme dépassé au point que personne ne crut vraiment en l'avenir d'une dissidence ?

Régis Dericquebourg, Les Antoinistes, 1993, p.33

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Les Tomes (consultables dans les Temples français par les costumés)

Publié le par antoiniste

Les Tomes (consultables dans les Temples français par les costumés)   Dans chaque bibliothèque des temples français, on trouve une douzaine de classeurs dont les feuillets sont parfois reliés. Appelés les Tomes, ils sont mis à la disposition des adeptes costumés. Ces bulletins ont été rassemblés vers 1945 par trois adeptes : le couple Jeannin, qui a vécu auprès de la compagne de Louis Antoine, aidé par M. Lovinfosse. Ils rassemblent des pensée s de Louis Antoine qui n'ont pas été reprises dans ses oeuvres, mais ils contiennent surtout des lettre dictées par la 'Mère' ou des avis qu'elle a donnés à propos de certaines questions. C'est pour cela qu'on connaît ces textes sous le nom de "Pensées de Mère".
source : Regis Dericquebourg, Les Antoinistes, Brépols, 1993 (p.62)


    La cultuelle antoiniste française s’inscrit dans la lignée de Mère. Il existe cependant une distinction majeure entre les écrits de L. Antoine et les « pensées » de Mère. Analphabète, Mère n’a pas pu rédiger les modifications qu’elle a apportées au culte antoiniste. Des fidèles s’en sont chargés. L’ensemble de ces modifications ainsi que diverses indications et prescriptions sont consignées dans les Tomes. Ces ouvrages sont présents dans chaque Temple mais inaccessibles aux fidèles ne portant pas le costume antoiniste. Circonscrite à un cercle d’initiés, l’œuvre de Mère ne peut prétendre à la même légitimité que celle de son mari (les livres du Père sont en vente dans le porche de chaque Temple). Alors que les écrits de Louis Antoine sont connus et reconnus par tous, ceux de Mère sont accessibles seulement à quelques-uns, les costumés. Dès lors, deux types de questions se posent. D’une part, quelle place occupe l’œuvre de Mère au sein de l’antoinisme français ? D’autre part, dans quelle mesure cette œuvre n’escamote-t-elle pas la dimension éthique préconisée par Louis Antoine ?
source : Anne-Cécile Bégot, « Les Mutations de la représentation du divin au sein d’un groupe à vocation thérapeutique », Archives de sciences sociales des religions, 111 (2000) - Varia, [En ligne], mis en ligne le 19 août 2009. URL : http://assr.revues.org/index20222.html. Consulté le 11 janvier 2010.


    Attaché au libre arbitre et à la liberté de conscience, Louis Antoine n'a jamais voulu produire de texte réglementaire. Il existe bien les Tomes, divisés en quatorze volumes, dont il est difficile d'en avoir une vision d'ensemble. De plus, ils sont consultables uniquement sur place, dans les Temples, et seuls les adeptes portant le costume antoiniste peuvent les lire. Autrement dit, les différentes prescriptions du groupe ne sont pas accessibles à tous et, diffusées de manière orale, elles peuvent facilement faire l'objet de distorsions.
    Les Tomes sont des ouvrages qui recueillent les « pensées » de Mère, qui était analphabète. Ils contiennent également les dispositions à suivre pour l'organisation des Temples.
source : A.-C. Bégot, Formes organisationnelles et pratiques thérapeutiques : comparaison de deux groupes religieux minoritaires (Science chrétienne et antoinisme), in Convocations thérapeutiques du sacré, Karthala, 2002

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Temple de Lille (noir et blanc)

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Temple de Lille (noir et blanc)

issu du livre de Régis Dericquebourg, Les Antoinistes, Brépols

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Mère Antoine, Opération à l'extérieur du temple

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Mère Antoine, Opération à l'extérieur du temple

(photo issue du livre de Régis Dericquebourg, Les Antoinistes)

On peut reconnaître Frère Florian Deregnaucourt

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Salle de lecture à Bourges

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Salle de lecture à Bourges

Bourges, salle de lecture 49, rue Proudhon (Google StreetView)

    A Bourges, chaque dimanche pendant treize ans, une Antoiniste a transformé sa salle à manger en salle de lecture. Le nombre de fidèles augmentant, les adeptes s'attachèrent à réunir les fonds nécessaires à l'acquisition d'un terrain et à la construction d'une salle de lecture indépendante sans logement annexe.
    Régis Dericquebourg, Les Antoinistes, p.135

    Bourges est à 130km au sud d'Orléans. Le Père Chéry précisait en 1954 seulement la présence d'"un petit groupe à Bourges, qui réclame un temple". (L'Offensive des sectes, 1954, p.265)

 

Salle de lecture à Bourges

Journal Officiel, 16 novembre 1956 (journal-officiel.gouv.fr)

     Cet extrait du Journal officiel nous indique la date de constitution de cette salle de lecture en 1956. Une nouvelle salle est encore signalée en 1978 par Jean-Marie Leduc et Didier de Plaige dans Les Nouveaux Prophètes au n°49, rue Proudhon (qui est certainement l'adresse de cette salle de lecture indépendante dont parle Régis Dericquebourg). Le quartier des Rayottes comme la rue Proudhon se trouve au sud-est de la ville de Bourges.

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