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Délivrez-nous du mal par Robert Vivier (L’Œuvre, 29 sept 1936)

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Délivrez-nous du mal par Robert Vivier (L’Œuvre, 29 sept 1936)

    Délivrez-nous du mal, par Robert Vivier. C'est l'histoire, nullement romancée, de Louis Antoine, le Guérisseur, cet ouvrier mineur des environs de Liége qui créa une religion dont les temples, les prêtres et les fidèles sont aujourd'hui nombreux dans le monde entier. « L'Antoinisme » avait déjà piqué la curiosité d'André Thérive, qui le met en scène dans son roman Sans âme. Et c'est d'ailleurs, Thérive qui a conseillé à M. Robert Vivier d'écrire cette intéressante biographie de l'homme du peuple thaumaturge. (Grasset.)

L’Œuvre, 29 septembre 1936

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Fête de Père - cortège vers la tombe

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Fête de Père - cortège vers la tombe

On aperçoit le temple au fond de l'image. Les briques de la façade sont enduites et la porte est condamnée, nous sommes donc après la désincarnation du Père. La formule "Le Père, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi" daterait de novembre 1913.

Fête de Père - cortège vers la tombeFête de Père - cortège vers la tombe

 

 

 

 

 

 

 

 

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Anniversaire antoiniste (Excelsior, 30 juin 1913)

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Anniversaire antoiniste (Excelsior, 30 juin 1913)

ANNIVERSAIRE ANTOINISTE

    BRUXELLES, 29 juin (De notre correspondant particulier, par téléphone). — Aujourd'hui a été célébré, à Jemmepes-sur-Meuse, près de Liége, l'anniversaire de la mort d'Antoine le Guérisseur, qui fit tant parler de lui au cours de ces dernières années. Des trains spéciaux avaient amené de nombreux antoinistes de Bruxelles. Quelques-uns aussi étaient venus du nord de la France.

Excelsior, 30 juin 1913

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Le premier temple de l'antoinisme à Stembert (Figaro, 17 sept 1911)

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Le premier temple de l'antoinisme (Figaro, 17 sept 1911)

    Figaro en Belgique

LE PREMIER TEMPLE DE L'ANTOINISME

                                               Bruxelles, 16 septembre.
    Vos lecteurs n'auront pas oublié que les disciples du fameux rebouteur Antoine-le-Guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse, adressaient il y a quelques temps au gouvernement une pétition monstre demandant pour « l'Antoinisme », la reconnaissance légale due, d'après la Constitution, à tous les cultes. Les pouvoirs publics, n’admettent pas que l'idolâtrie dont Antoine-le-Guérisseur est l'objet eût un caractère religieux, ont opposé à cette requête un silence ...non consentant.
    Cela n'empêche que nous ayons maintenant un dieu nouveau et une religion tout battant neuf, car les fervents d'Antoine viennent de lui ériger à Verviers un temple que le soi-disant thaumaturge a inauguré lui-même. Les rites de ce culte seront d'une extrême simplicité, à en juger d'après la cérémonie inaugurale, où Antoine s'est contenté d'étendre les mains, sans une parole, pour bénir successivement les fournées d'adorateurs, introduites l'une après l'autre dans le temple, trop petit pour les contenir toutes à la fois. Pas une sonnerie de cloche, pas une prière, pas un cantique. La foi muette et toute nue. L'antoinisme vivra-t-il avec tant de simplicité et si peu d'apparat et de bruit ? Peut-être bien qu'à s'affirmer plus explicitement il se suiciderait.

Figaro, 17 septembre 1911

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Lyon-Villeurbanne (L'Effort algérien, 23 mai 1931)

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Lyon-Villeurbanne (L'Effort algérien, 23 mai 1931)

Lyon, ville du spiritisme

    De J. C. dans l'Echo de Paris :
    Il semble que Lyon soit une ville où le mysticisme s'exaspère... jusqu'à toucher aux confins de la folie. J'ai bien connu Antoine, fils d'un maître de plâtre amarrée près du pont d'Alnay, le père Chapaz, originaire de Condrieu.
    Celui qui, voici quelque quarante-cinq ans, aurait annoncé au père Chapaz que son grand Antoine deviendrait philosophe et serait appelé à la cour de Russie – hélas ! comme fut appelé Raspoutine – aurait certainement bien fait rire le père Chapaz qui fumait sagement sa pipe toute la journée.
    Et cependant Antoine est devenu illustre. Ne le confondons pas toutefois avec l'ancien zouave belge Antoine... dont la veuve a trouvé le moyen d'essaimer à Villeurbanne où nous avons un temple Antoniste. Là encore, ce sont des esprits égarés, des désiquilibrés qui se retrouvent.
    On retrouve tout cela dans les sociétés spirites, car il en est d'officiellement avouées. M. Mélusson, directeur du Royal Hôtel, place Bellecour, ne le contestera pas, puisqu'il en est le président.
    J'ai souvenance d'une séance de spiritisme tout à fait inattendue, tout au moins par son cadre. Dans les salons d'un consulat d'une puissance amie, n'ayant rien de soviétique, on présentait un médium qui jouait, improvisait du Liszt, du Chopin, du Berlioz, etc. L'élite du spiritisme, quelques journalistes, quelques sceptiques aussi y assistaient, sous la présidence d'un ancien conseiller de la préfecture du Rhône, qui fait des vers et de la politique quelque part dans le Midi... La supercherie du médium fut assez vite découverte, car un de nos plus éminents pianistes lyonnais, M. Trillat, professeur au Conservatoire, était présent.
    L'artifice des spirites, c'est d'abord le mensonge, puis le truquage. Mais que faire ? Quel remède apporter à ce besoin de mystérieux, tout spécial ? Le grand air peut-être, la lumière... la paix. Assainir certains quartiers et certains esprits.
    Et cela n'empêche point les âmes troubles de chercher des sensations troubles.
    A côté des guérisseurs plus ou moins accomodés à la sauce spirite, il y a vraiment à Lyon des détraqués, peut-être même des satanistes.
    Encore une fois, tout ce besoin correspond à des états de maladie, à des contrariétés, à des caprices insoupçonnés de ceux qui recherchent des sensations, peut-être des jouissances, et souvent des consolations à leurs déceptions conjugales ou familiales ou à leurs déboires sociaux.

L'Effort algérien, 23 mai 1931

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Light, A Journal of Psychical, Occult, and Mystical Research ( 14 mars 1914)

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Light, A Journal of Psychical, Occult, and Mystical Research ( 14 mars 1914)

    The disciples of the late Antoine, the healer, seem to be spreading rapidly. I had scarcely read of an “Antoine Temple” having been opened at Paris, when I found in “Le Fraterniste” a full account of the opening ceremony at Monaco of a similar temple, erected to satisfy the demands of the numerous “Antoinists” living thereabouts. After the death of Antoine, his wife became the leader of this primitive sect. She is apparently endowed with the same magnetic and mediumistic powers as her late husband, and has already effected many remarkable cures.

                                                                                 F. D.

Light, A Journal of Psychical, Occult, and Mystical Research, 14 mars 1914

 

Traduction :

    Les disciples de feu Antoine, le guérisseur, semblent se répandre rapidement. J'avais à peine lu l'existence d'un "Temple d'Antoine" ouvert à Paris que j'ai trouvé dans "Le Fraterniste" le récit complet de la cérémonie d'ouverture à Monaco d'un temple similaire, érigé pour satisfaire les exigences des nombreux "Antoinistes" qui y vivent. Après la mort d'Antoine, sa femme devint le chef de cette secte primitive. Elle est apparemment dotée des mêmes pouvoirs magnétiques et médiumniques que son défunt mari, et elle a déjà réalisé de nombreuses guérisons remarquables.

                                                                                 F. D.

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Les thaumaturges (Le Matin, 2 février 1925)

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Les thaumaturges (Le Matin, 2 février 1925)

LES THAUMATURGES

   La volonté du malade
         peut devenir
l'ouvrière de la guérison

    Je continuerai mon apostolat malgré ma condamnation, a dit Jean Béziat, le guérisseur d'Avignonet, car ma tâche est de guérir et de sauver.
    Tel est le cas de beaucoup de ces thaumaturges qui vivent en marge de la médecine et prennent figure de martyrs persécutés par la science-officielle. Recueillant des malades désespérés ou naïfs, ils bénéficient de la crédulité de ces malheureux qui implorent le miracle.
    L'homme, « animal mystique », comme l'appelait Emile Faguet, a toujours eu soif de merveilleux ; l'attraction vers le mystère n'a été l'apanage d'aucune époque et les siècles les plus sceptiques furent souvent les plus crédules. Malgré les progrès de la science, l'être humain, esclave de son imagination, restera éternellement amoureux du miracle et du surnaturel.
    C'est pourquoi les guérisseurs et les la thaumaturges ont toujours eu une très grande vogue, car, prétendant commander aux forces inconnues, ils manient les prétendues puissances occultes pour les résoudre en bienfaits étonnants, sous forme de miracles.
    Les cérémonies des thaumaturges se déroulent avec apparat et certains traitements collectifs sont demeurés célèbres dans le monde entier. Qui ne se souvient du père Antoine, créateur d'un culte, « l'antoinisme », dont les fidèles sont encore très nombreux, et enfin du zouave Jacob, qui fit courir tout Paris et dont le succès fut formidable.
    La plupart des thaumaturges sont généralement mystiques dans leur méthode et dans leurs doctrines, justement parce qu'ils sont ignorants et convaincus, ayant une foi aveugle en leur pouvoir.
    Le guérisseur d'Avignonet mêle à la fois la prière, l'exhortation religieuse, l'imposition des mains et le souffle chaud, et parfois le miracle éclate aux yeux émerveillés d'une foule dans laquelle passe un de ces grands courants de sympathie dont nous soupçonnons à peine la nature. L'émotion fait vibrer tous les organismes, accorde tous les esprits, au point que le moindre fait, la moindre manifestation d'une volonté énergique suscitent au même moment, chez tous les assistants, les mêmes sensations et les mêmes illusions, transformant pour un instant le rythme de la vie.
    Le guérisseur guérit parfois là où ont échoué des médecins, parce qu'il exalte les forces merveilleuses contenues dans le subconscient des malades eux-mêmes, intensifiées encore par l'émotion et la foi.
    Dans ces conditions des cicatrisations rapides peuvent se faire. Les collections de microbes peuvent être en peu de temps détruites, car, sous l'influence de ce choc psychique, les conditions physiques de l'individu sont transformées. En plus des affections dites nerveuses, un grand nombre de maladies restent soumises aux influences psychiques.
    Emotion, autosuggestion, ébranlement psychique, telles sont les forces qui produisent la guérison miraculeuse.
    Le médecin, au lieu de dédaigner les rebouteux, les thaumaturges et les guérisseurs devrait s'intéresser à leurs procédés, car il comprendrait mieux le rôle joué par le moral comme facteur de guérison, et il utiliserait les éléments psychiques pour agir sur le physique. Il apprendrait aux malades à utiliser les forces merveilleuses de la pensée en leur disant :
    « Oui, vous avez parfois raison de compter sur la guérison miraculeuses de votre mal, mais le sanctuaire ou le miracle s'élabore est en vous-même. Sachez que pour se guérir, il suffit parfois simplement d'un sursaut de la volonté, qui peut devenir l'ouvrière de la santé. »

                                            Docteur Pierre Vachet,
                                                 professeur à l'Ecole de psychologie.

Le Matin, 2 février 1925

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Un antoiniste en promenade (Excelsior, 29 août 1912)

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Un antoiniste en promenade (Excelsior, 29 août 1912)

    Un antoiniste en promenade. Le fondateur du culte antoiniste est mort, mais sa religion subsiste et ses adeptes sont encore nombreux.
    Il existe un club antoiniste en Savoie, et, à Paris, plusieurs fidèles du « guérisseur » belge pratiquent la religion qu'il leur enseigna.
    L'un de ces derniers, M. Noël, est venu nous rendre visite hier. Son maintien est grave, sa longue lévite noire lui donne un aspect solennel, mais il est, au demeurant un très aimable Parisien de la rive droite.
    Un uniforme aussi austère ne pouvait passer inaperçu. En sortant d'Excelsior, M. Noël croisa un groupe de jeunes gens qui s'arrêtèrent pour le mieux regarder. Et nous saisîmes ce dialogue :
    – C'est un globe-trotter.
    – Mais non, c'est Ben-Ghabrit.
    – Qui ça, Ben-Ghabrit ?
    – Le barnum de Moulay-Hafid, voyons !...

Excelsior, 29 août 1912

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Robert Vivier - La Mort du Père Antoine (1936)

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Robert Vivier - La Mort du Père Antoine (1936)

Robert Vivier - Mort du Père Antoine (dans Cassandre, in La Nation Belge, 18 janvier 1936)(Belgicapress)    L'annexe du livre Robert Vivier, l'homme et l'œuvre (actes du colloque organisé à Liège le 6 mai 1994 à l'occasion du centenaire de sa naissance, sous la direction de Paul Delbouille et Jacques Dubois, Librairie Droz, 1995, 142 pages) donne une bibliographie complète de l'auteur, dont La Mort du Père Antoine, Récit, (publié dans « Cassandre », Bruxelles, du 18 janvier 1936).

    La revue Cassandre était une hebdomadaire publié entre décembre 1934 et août 1944. Son rédacteur en chef, le critique d'art et journaliste Paul Colin, germanophile donna un côté de plus en plus national-socialiste avec le temps au titre. Paul Herten en devint directeur en 1942 après l'assassinat de Paul Colin par un étudiant résistant, Arnaud Fraiteur.

    "Le sous-titre allait attirer bon nombre de jeunes artistes et d'écrivains : « hebdomadaire belge de la vie politique, littéraire et artistique ». Feuille bruxelloise de droite, polémique, incisive et souvent méchante, attirée par l'ordre nouveau fasciste, Cassandre présentait non seulement des critiques mais aussi des textes littéraires d'écrivains belges, de bon niveau parfois."
Frans De Haes, Dominique Rolin et la Belgique, décrypatage des origines,
in Les écrivains francophones interprètes de l'histoire: entre filiation et dissidence
Beïda Chikhi et Marc Quaghebeur (dir.), Peter Lang, 2007, p.79

    "Vivier écrivit dans la revue de Paul Colin de 1934 à 1936. Il y publia, entre autres, quelques articles sur les lettres italiennes (par exemple La poésie italienne d'aujourd'hui, I et II, respectivement in Cassandre, 23 février 1935, p. 5 et 30 mars 1935, p. 5). Comme on le sait, Cassandre collabora avec l'occupant allemand dès l'automne 1940. Mais, en dépit des positions personnelles de Colin, elle se signala, du moins jusqu'en 1936 et la violente campagne contre le gouvernement Van Zeeland qu'elle mena alors, par un certain pluralisme politique et accueillit au cours de ses premières années des textes d'écrivains idéologiquement aussi opposés que Robert Poulet et Charles Plisnier."
Laurent Beghin Notes sur l'œuvre de Robert Vivier russisant
in Le Bulletin de l'académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique
Tome LXXXII N 3-4 - Année 2004, Bruxelles, note 57, p.77 

 

 

Dans Cassandre cette semaine,
in La Nation Belge, 18 janvier 1936)
(source : Belgicapress)

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La religion du "Père Antoine" (Le Petit Journal 21 juillet 1912)

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La religion du "Père Antoine" (Le Petit Journal 21 juillet 1912)

LA RELIGION DU « PÈRE ANTOINE »

    Il y a quelques semaines à peine qu'est mort le fondateur de la secte des « Antoinistes » à laquelle appartenait Leclerc.
    Avec l'aide d'une dizaine d'initiés, de sa femme, la « Bonne Mère » comme disent ses adeptes, et de ses deux fils, le fameux Antoine-le-Guérisseur avait instauré une religion nouvelle qui promettait la guérison des maladies par la prière et par la foi. Il réussit ainsi à obtenir des cures impressionnantes qui furent très discutées d'ailleurs par des sommités médicales.
    Le Père Antoine avait en Allemagne, dans le nouveau monde et même en France des adeptes assez nombreux, mais il en comptait surtout en Belgique où il mourut il y a 20 jours. Des funérailles solennelles lui furent faites, on s'en souvient.
    Il y a quelques mois, las « Antoinistes », au nombre de plus de 100.000, avaient adressé aux Chambres belges une pétition tendant à la reconnaissance officielle de leur culte.

Le Petit Journal, 21 juillet 1912

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