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Chez les Antoinistes, Bierset (Gazette de Charleroi, 1er octobre 1912)(Belgicapress)

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Chez les Antoinistes, Bierset (Gazette de Charleroi, 1er octobre 1912)(Belgicapress)Chez les “Antoinistes„

    Dimanche matin, on inaugurait un nouveau temple antoiniste à Bierset, sur la ligne de Bruxelles à Liége.
    Vous savez qu'Antoine le Généreux rendit le 25 juin dernier sa belle âme à Dieu. Cent vingt mille personnes défilèrent devant son corps exposé au temple de Jemeppe-sur-Meuse, ce village étant depuis longtemps la Rome de la nouvelle religion. Mme Antoine, sous le nom plus simple de « mère », prit la succession des affaires et présida dès lors aux destinées de la nouvelle religion. Elles furent brillantes et pour témoigner la puissance de l'antoinisme encore à son aurore, pour s'acquitter de ses devoirs envers celui qui a révélé au monde le fluide éthéré de l'amour divin et dont la foi protège ses adhérents aussi efficacement que par le passé, on décida de créer un nouveau centre à Bierset et une grande fête fut décidée à cette occasion.
    Malheureusement, la simplicité est d'absolue rigueur dans l'antoinisme et ne comporte nulle mise en scène. Les pompes catholiques n'existant point pour les disciples du Père, et tout ce qui peut fixer la vue troublant le recueillement. Le temple est donc modeste.
    Elevé au centre du pays, il a neuf mètres de longueur, six mètres de large, à peine les dimensions d'un garage pour une modeste auto. A l'intérieur, à part quelques bancs de bois, nul mobilier.
    Les murs sont nus, sans un tableau, sans une image. On en arrive à penser que l'antoinisme est une armée du salut sans étiquette, sans images, sans chants et surtout sans trombones ni grosses caisses.
    La cérémonie était fixée à dix heures.
    Un millier d'antoinistes étaient arrivés là en voiture, en autos, en chemin de fer.
    Tous ou presque tous portent l'uniforme prescrit. Les hommes ont la redingote haut boutonnée comme la soutane des prêtres catholiques, des pantalons noirs. Presque tous ont une barbe de Christ blond et de longs cheveux tombant sur les épaules au-dessous d'un chapeau Cronstadt très élevé, aux bords plats.
    Femmes et jeunes filles sont également en noir. Elles portent une sorte de bonnet de veuve d'où pend un long voile de crêpe et qui laisse échapper la chevelure dans un désordre charmant et très flatteur.
    Quand nous arrivons au temple, il pleut à flots, mais il est difficile de pénétrer. Enfin, nous entrons.
    M. Noël, chef du groupe antoiniste parisien, veut bien nous renseigner sur les rites.
    « Mère » est là, très imposante dans ses voiles. C'est une femme d'environ 65 ans. Elle procède à la consécration du temple. Pas de discours, pas de chants, pas de prières.
    – « Mère » dit notre interlocuteur en montrant la femme d'Antoine le Généreux, élève sa pensée dans le recueillement pour atteindre au fluide éthéré de l'amour divin, qui lui permet de nous réunir dans le même amour.
    Elle se recueille maintenant à nouveau et étend la main vers les assistants. Elle opère sur tous les malades présents ou absents, sur tous les assistants, sur tous leurs proches et leurs amis. C'est fini. Nous sortons pour laisser la place à d'autres fidèles, désireux d'être bénis à leur tour et d'échapper à la pluie qui continue à tomber à flots au dehors.
     Nous avons de nombreux adhérents à Paris, nous dit M. Noël. Déjà, nous avons cinq réunions hebdomadaires dans divers quartiers de la capitale. Nous recevons tous ceux qui viennent à nous. Nous n'appelons personne. Aussi, nous sommes propriétaires maintenant ; nous venons d'acheter un vaste terrain avec le produit de dons anonymes car, chez nous, la confiance et le désintéressement règnent en maîtres...

Gazette de Charleroi, 1er octobre 1912 (source : Belgicapress)

    L'article du Journal, d'édition française est très proche de celui-ci.

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Un temple antoiniste à Stembert (Le Soir, 12 septembre 1911)(Belgicapress)

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Un temple antoiniste à Stembert (Le Soir, 21 septembre 1926)(Belgicapress)

Un temple antoiniste

    Hier, à Verviers, a eu lieu l'inauguration d'un petit temple érigé en l'honneur de la doctrine antoiniste. Il est construit au milieu d'une vaste campagne, sur le plateau qui domine Surdents, à une lieue de Verviers. Cinq à six cents adeptes étaient là, appartenant essentiellement à la classe populaire.
    Un grand nombre (hommes et femmes) étaient vêtus d'un uniforme noir, d'une austérité, d'un renoncement presque farouches. A 10 h. 30, Antoine le Guérisseur, le prophète de Jemeppe, est arrivé en landau fermé, avec sa femme. Il est passé entre les rangs d'une foule recueillie, en bénissant de la main droite à la façon des évêques.
    La chapelle ne pouvant guère contenir que 150 à 200 personnes, il a fallu la vider à quatre reprises pour y laisser pénétrer les antoinistes et les profanes, ces derniers en très petit nombre.
    Antoine, debout sur un socle au fond de la chapelle nue, semblable à une idole de pierre, recueilli, les yeux dans le vide, faisait lentement un signe de croix bénisseur au-dessus de la foule(1). Puis un coup de sonnette annonçait que la cérémonie était terminée et qu'il fallait évacuer la chapelle pour faire place à d'autres.
    Tel est l'ascendant de cet apôtre aux origines ouvrières sur ses fidèles que la plupart des assistants avaient les yeux pleins de larmes en se retirant !

Le Soir, 12 septembre 1911 (source : Belgicapress)

(1) Dans l'article du Figaro relatant les faits, on dit plus vraisemblablement qu'"Antoine s'est contenté d'étendre les mains, sans une parole, pour bénir", et ce "comme Il le faisait à Jemeppe", nous dit l'Unitif de novembre 1912.

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Temple antoiniste de Tours - carte du 9-11-21 (écrite par Frère Pastorelli)

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Temple antoiniste de Tours - carte du 9-11-21 (écrite par Frère Pastorelli)

Vichy 9/11/21

Madame,

au reçu de votre lettre, j'ai bien élevé ma pensée au Père. Ayez bonne confiance, tout va aller.
Le Père dans sa toute puissance, nous aide toujours et dès que nous élevons notre pensées vers Lui, Il répond à notre appel pour nous donner la bonne consolation à toutes pensées ; voilà pourquoi par la foi en Lui tout s'aplanit toujours. Nous vous envoyons nos toutes bonnes pensées.

Pastorelli

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Nandrin - Hôtel des Quatre-Bras

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Nandrin -  Hôtel des Quatre-BrasNandrin -  Hôtel des Quatre-Bras

 

    L’hôtellerie des Quatre-Bras de Nandrin, aujourd'hui complètement disparue, fut construite vers 1710. Bâtiment central du carrefour, elle était le relais des malles poste et des diligences. Etape importante entre Liège et Marche, Huy, Ciney et Dinant. Aménagée en conséquence, elle possédait des écuries pouvant accueillir une vingtaine de chevaux. Constituée d'une ferme, un restaurant, hôtel de 21 chambres Les voyageurs en charrette s'y arrêtaient volontiers pour laisser reposer les attelages. Les commerçants ambulants s'installaient à l’hôtel pendant quelques jours afin de rayonner dans la région.
    Elle eut plusieurs propriétaires : Evariste Dardenne-Vanderleur jusqu'en 1913 ; Monsieur et madame Dussart et Eloy furent les derniers aubergistes.
    La construction de la ligne de tramways vicinaux a sonné le glas de l’hôtel qui périclita un peu après. Le tramway était nettement plus pratique. Vendue en 1936 et morcelée, finalement détruite en 1960 victime de l'implantation de la nationale 63.

source : https://adalen.jimdofree.com/nandrin/hotel-des-quatre-bras/
cf. également : https://adalen.jimdofree.com/nandrin/le-carrefour-des-quatre-bras/

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Rue Hors-Château (année 50-60), avec le Temple Antoiniste

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Rue Hors-Château (année 50-60), avec le Temple Antoiniste

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Jean-Pierre Montulet - Installation du culte antoiniste à Spa (1909)

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Jean-Pierre Montulet - Installation du culte antoiniste à Spa (1909)

INSTALLATION DU CULTE ANTOINISTE À SPA

    A Spa, en cette fin septembre 1909, la saison se termine. Le temps est gris triste. Le vent d'ouest charrie de lourds nuages noirs, navires sombres qui naviguent sur les collines. Il pleut. Une pluie lourde qui écrase tout. Les chemins de campagne sont détrempés. Consciencieusement, par dévouement ou par routine, le facteur des postes va, le pas alourdi de boue.

    Qu'importe ! il faut distribuer le courrier. Cette phrase, Léopold Lamboray en a fait sa devise. Cet homme trapu, né à Spa le 23 mars 1868 de parents ardennais – le père, Pierre François, est né à Bihain le 27 juin 1816, jardinier de son état, il a épousé une jeune fille de Houffalize, de près de vingt ans sa cadette, Marie-Françoise Daco, née le 15 août 1835 –, en a hérité la robustesse et le bon sens.

    Dans la cuisine de la modeste maison du Chemin de la Platte, à Sous-Bois, un bon poêle crapaud, la panse rougie, ronronne de plaisir. Dessus, côté buse plate, Virginie, comme chaque jour, en prévision du retour de son mari, a posé, pour la tenir au chaud, la "bolette" de café.

    Virginie, en réalité Marie Catherine Virginie, née Ledent à Sart, le 2 février 1870, de Nicolas Dieudonné, jardinier, et de Marie Julie Decorty, domiciliés à Ougrée, les cheveux tirés en chignon, le visage ovale toujours souriant, est un petit bout de femme solide, inusable, qui ne s'arrête qu'à la nuit ... et encore !

    Une famille de quatre enfants, çà en donne du travail ! Heureusement, l'aînée, Madeleine, qui a eu 13 ans le 15 mars dernier, réplique exacte de sa mère, lui est d'une aide précieuse, principalement pour s'occuper de la turbulente petite dernière, Jeanne, qui aura ses 4 ans le 10 décembre prochain. Et la Virginie est enceinte pour la cinquième fois. Ce sera un petit Raphaël qui naîtra le 21 avril 1900. Soulagement aussi, les "moyens", Georges, 9 ans le 9 février et Marie-Louise, bientôt 7 ans le 12 novembre, sont à l'école.

    L'après-midi s'étire. La porte d'entrée s'ouvre. Dans le couloir, Léopold s'ébroue en ôtant son képi. S'étant débarrassé de sa lourde capote trempée, il s'assied sur une marche. Madeleine se précipite pour aider son père à enlever ses lourdes bottes. Transi, il s'effondre dans "son" fauteuil à haut dossier, l'incline en poussant sur les boutons sous les accoudoirs, étend les jambes devant le poêle pour sècher chaussettes et pieds. Son épouse qui, comme à l'accoutumée, s'apprête à lui servir une tasse de café ragaillardissante, dans un faux mouvement, accroche la cafetière qui se renverse sur les jambes de Léopold. La droite prend le plus. Vite la douleur est insoutenable.

    Le médecin de famille, le bourru mais bon docteur Sury, estimé des humbles plus particulièrement, lui prodigue des soins jugés les plus appropriés. Mais rien n'y fait. La brûlure est mauvaise.

    Bientôt, l'incident, banal en soi, tourne mal. La gangrène se met dans la jambe. Le brave facteur est atteré. Son outil de travail, autant que son unique moyen de transport est fichu. Il sait qu'il ne lui reste que l'amputation pour lui sauver la vie. Et après ?

    Sa femme, sa sœur Marie Amélie, son beau-frère Gustave Delierneux, les voisins, les collègues, tous ces pauvres gens se lamentent, qui ne savent plus très bien que faire.

    Les fermiers, qui ont des prairies aux alentours de la maison, ont l'habitude de venir en celle-ci y tirer l'eau pour les vaches. Peu de temps après l'incident, l'un d'eux, surnommé "Mouton", découvrant l'inquiétude qui règne en ces lieux, s'informe de ce qui est advenu. Le lendemain il revient tout excité, brandissant un journal.
- "Lisez l'artic' là ! Faut l'aller voir le rebouteux de Jemeppe ... i v'remettra vot'jambe d'adrêus !"
- "Oui, mais comment ?"
-"Pour y aller ? Ne v'tracassez nins"

    Et c'est ainsi que le malheureux facteur est transporté en charrette attelée jusqu'à chez ce "guérisseur", Louis Antoine.

    L'accueil se fait dans la plus franche cordialité. La jambe examinée soigneusement, l'homme dont tout chez lui inspire la confiance, prescrit de soigner la plaie par application d'huile de millepertuis, remède réputé souverain en cas de brûlure ou, lors d'exposition prolongée au soleil, pour les éviter.

    Quinze jours après, le docteur Sury, à son grand étonnement, ne peut que constater la guérison et déclarer que la jambe est hors de danger. Fou de joie, le brave Léopold s'en retourne chez son "bienfaiteur" pour le remercier, mais en train cette fois.

    Lamboray et les siens ont bien compris que ce Louis Antoine était un personnage hors du commun. Les journaux parlent de sa "révélation" et du mouvement qu'elle suscite.

    Mais qui était donc ce Louis Antoine que d'aucuns appellent "le Père" ? Ouvrier, né en 1846, à Mons-Crotteux, de parents simples, il est le cadet d'une famille de onze enfants. Comme son père et un frère, il débute dans la mine. Il n'a que 12 ans. Plus tard, refusant d'encore descendre dans la fosse, il devient ouvrier métallurgiste. A 24 ans, il part travailler en Allemagne. Son séjour dure cinq ans. De retour au pays, il épouse une jeune fille, connue avant son départ. Puis c'est à nouveau l'exil, en Pologne russe cette fois, et encore pour cinq ans. Puis le couple, qui s'est enrichi d'un fils, s'installe définitivement à Jemeppe-sur-Meuse.

    Louis Antoine et son épouse y mènent une vie très simple, aidant les démunis grâce à l'argent gagné à l'étranger. Ils poursuivent leur but sans découragement, même lorsque la mort leur reprend leur fils à l'âge de 20 ans. Celui qui devient le Père Antoine a, jusqu'à l'âge de 42 ans, été un bon catholique. Puis il fut acquis au spiritisme. Mais, peu à peu, il préféra la morale, à laquelle il se consacra jusqu'en 1906. C'est cette année-là qu'il crée le "nouveau spiritualisme", qui deviendra le Culte Antoiniste.

    Le premier lieu de culte installé chez lui, peu après, il inaugure en 1911 à Stembert, un deuxième temple aménagé dans une grange. Ensuite, un autre temple est consacré par la Mère, en 1914, à Verviers, rue des Jardins.

    Émerveillés, le mot n'est pas trop fort, par cette nouvelle doctrine, qui se veut être amour et respect, Léopold et Virginie décident d'ouvrir une salle de lecture de l'Enseignement du Père en leur demeure du Chemin de la Platte, 1.

    Inaugurée par la "Mère" Antoine, ce n'est pas encore un temple, mais une simple "chapelle". Qu'importe, le Culte Antoiniste vient de prendre racine à Spa.

    A la mort de Léopold, survenue le 17 mars 1925, Virginie continue seule, jusqu'à la préparation, puis la construction du temple qui existe encore actuellement, inauguré et consacré le 28 juin 1931, un dimanche, comme le veut la règle du culte. En effet, l'inauguration d'un temple a toujours lieu un dimanche.

     Alors d'autres vont prendre la relève.

                                                          J.-P. Montulet

 

    Je tiens à remercier le siège du culte à Jemeppe/Meuse, M. Léon Houyon, desservant du temple de Spa, M. Philippe Hardy, frère antoiniste français de la Ferté-Bernard, historien du culte et, surtout, Madame Jeanne Gérard, petite-fille de Léopold Lamboray, desservante du temple de Villers-le-Bouillet, restée spadoise de cœur, pour l'aide précieuse qu'ils m'ont apportée.

Histoire et Archéologie spadoises
n°81, mars 95, p.13-17

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Connais-toi toi-même (Le Fraterniste, 15 août 1930)

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Connais-toi toi-même (Le Fraterniste, 15 août 1930)

PSYCHOSIE-THEURGIE

    Humain, connais-toi toi-même ! C'est un grand commandement, un précepte divin. Se connaître ! c'est-à-dire, comprendre sa véritable nature, sa double nature, matière et esprit, corps et âme.
    Par le corps, si l'humain ne conçoit que par ses seuls sens matériels, il s'enferme dans un parfait égoïsme, il croit se suffire à lui-même, il ne lutte que pour sa conservation, sa jouissance, son bon plaisir. Cela n'est pas la vraie Vie. La bonne, la pure, la juste, c'est la certitude qu'il y a des sensations de l'âme, et ces sensations sont de telle nature vitale que sans elles, il n'y aurait ni progrès, ni évolution, ni Bonté, ni Amour. Bien se connaître c'est faire régner l'harmonie entre le corps et l'âme, c'est vivre dans le bien, c'est savoir aimer, car l'amour supprime tout le mal. Aime humain, tu seras Dieu.

                                                                                             H. LORMIER.

Le Fraterniste, 15 août 1930

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Christ Community Church (les zionites)

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Christ Community Church (les zionites)
Christ Community Church - Leaves of Healing, John Alexander, First Apostle, 1904

    La Christ Community Church (littéralement l'« Église communautaire du Christ »), anciennement appelée la Christian Catholic Church (« Église catholique chrétienne ») et la Christian Catholic Apostolic Church (« Église apostolique catholique chrétienne ») est un regroupement d'églises chrétiennes évangéliques de courant pentecôtiste fondée à Zion aux États-Unis en 1896 par John Alexander Dowie. Les membres de l'Église sont parfois appelés zionites.

Histoire
    La Christ Community Church a été fondée en 1896 à Zion en Illinois par John Alexander Dowie. La ville de Zion avait également été fondée par John Alexander Dowie en tant que communauté religieuse basée sur les principes du Royaume de Dieu. Au fil des années, il y a eu plusieurs changements au sein de l'Église. John Alexander Dowie était un guérisseur populaire et créa l'Église ainsi que la communauté de Zion avec des idéaux utopiques. Sous Wilbur Glenn Voliva (en), le successeur de Bowie, l'Église fut connue pour son adhérence à la cosmologie de la Terre plate. La succession de pasteurs après Voliva ont rapproché l'Église du courant dominant de la doctrine protestante. Au début du XXe siècle, l'Église catholique chrétienne était répandue au travers du monde. Sa revue, The Leaves of Healing, était distribuée aux États-Unis, en Australie, en Europe et en Afrique australe.

Christ Community Church (les zionites)
Christ Community Church - The evangelist John Alexander Dowie preaching
(from L'Illustrazione Italiana, Nov.8, 1903)

    À son apogée, le mouvement avait quelque 20 000 adhérents. En 2008, elle avait environ 2 000 membres aux États-Unis et au Canada. L'Église effectue des travaux missionnaires au Japon, aux Philippines, en Guyane, en Palestine, en Indonésie et à la Nation navajo. Les Églises zionistes d'Afrique australe tracent leur héritage spirituel à l'Église catholique chrétienne de Dowie. À cause de l'emphase mise sur la guérison par la foi et le restaurationnisme, l'Église est considérée un précurseur du pentecôtisme. De plus, le travail missionnaire continue parmi les zionistes africains sous la bannière des Zion Evangelical Ministries of Africa (« Ministères évangéliques de Sion en Afrique ») qui a pour but de convertir les zionistes africains du syncrétisme à la théologie chrétienne dominante.

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Christ_Community_Church
site officiel : https://www.ccczion.org/
autre site : https://sites.google.com/site/leavesofhealing/home

    Jean Finot en parle dans son livre sur les Saint, initiés et possédés modernes.

Christ Community Church (les zionites)
Christ Community Church - 2500 Dowie Memorial Drive, Zion, IL. 60099 (GoogleMaps)

     En 1899, l'ecclésiastique américain d'origine écossaise John Alexandre Dowie (en) proclama être le précurseur de la seconde venue de Jésus. Mirza Ghulam Ahmad échangea alors une série des lettres avec lui entre 1903 et 1907. Mirza Ghulam Ahmad le défia dans un duel de prière, que Dowie refusa.
    Alors Mirza Ghulam Ahmad prophétisa que celui qui sera le faux prophète mourra en premier, et cela alors même qu'il était plus âgé (de 12 ans) que Dowie. L'ecclésiastique décéda avant lui, en mars 1907. Cela créa une agitation dans les médias internationaux, et surtout dans les médias américains. Mirza Ghulam Ahmad meurt le 26 mai 1908. 

Ahmad Dowie Duel (The Inter Ocean, June 28th, 1903)(www.newspapers.com)

The Inter Ocean, June 28th, 1903 (www.newspapers.com)

    Le mouvement Ahmadisme prospéra également. On peut citer parmi les convertis notables à ce courant le grand jazzman Yusef Lateef.

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Christ guérissant les malades (Église de Mauriac, Auvergne)

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Christ guérissant les malades (Église de Mauriac, Auvergne)

Dit aussi Esprit consolateur

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25 juin 2021, à la source du Père

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25 juin 2021, à la source du Père - Soeur Jeanne (Temple de Waremme) et Frère Pierre (Temple de Vottem)

Frère Pierre (Temple de Vottem) et Sœur Jeanne (Temple de Waremme)

25 juin 2021, à la source du Père - Lecture

Lecture par Frère Pierre

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