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Stefan Zweig - La guérison par l'esprit - l'apport de Freud

Publié le par antoiniste

    La psychologie pré-freudienne, enfermée dans l'idéologie de la domination du cerveau sur le sang, exige de l'individu, de l'homme instruit et civilisé, qu'il réprime ses instincts par la raison. Freud répond nettement et brutalement : les instincts ne se laissent pas réprimer, et il est vain de supposer que, lorsqu'on les réprime, il sont chassés et disparus à jamais. Tout au plus arrive-t-on à refouler les instincts du conscient dans l'inconscient. Mais alors, soumis à cette déviation dangereuse, ils se tassent dans le fond de l'âme et engendrent par leur constante fermentation l'inquiétude nerveuse, les troubles et la maladie. Sans illusions, sans indulgence, sans croyance au progrès, Freud établit péremptoirement que ces forces instinctives de la Libido, stigmatisées par la morale, constituent une partie indestructible de l'être humain qui renaît dans chaque embryon ; que cet élément ne peut jamais être écarté, mais que dans certains cas on réussit à rendre son activité inoffensive par le passage dans le conscient. Donc, la prise de conscience, que l'ancienne éthique sociale considère comme un danger capital, Freud l'envisage comme une remède ; le refoulement qu'elle estimait bien faisant, il en démontre le danger. Ce que la vieille méthode tenait à mettre sous le boisseau, il veut l'étaler au grand jour. Il veut identifier au lieu d'ignorer, aborder au lieu d'éviter, approfondir au lieu de détourner le regard. Mettre à nu au lieu de voiler.

   Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.286-87
   Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)

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dicton ''Faute avouée est à demi pardonnée''

Publié le par antoiniste

le sens est "Le meilleur moyen de se faire pardonner est d'avouer sa faute. Une faute cachée se double d'un mensonge alors qu'un aveu est un témoignage d'honnêteté."

Mais si c'est une faute envers sa propre conscience, à qui avouer ?

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Stefan Zweig - Ce qui importe, chez un créateur

Publié le par antoiniste


        Ce qui importe, chez un créateur, ce n'est pas d'où il vient, mais où il est arrivé.

   Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.288
   Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)

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Mariem, De l'autre côté du mur

Publié le par antoiniste

Mariem, De l'autre côté du mur

Editions culturelles Athenes, 94 pages, (épuisé), il en reste quelques exemplaires dans certains temples, notamment celui de Jemeppe, qui le réédite sous forme de fascicule. L'exemplaire de ce fascicule précise au dos que Mariem "est une ancienne desservante qui a reçu l'idée d'écrire ce petit livre à l'intention des enfants, mais comme vous le verrez tous, nous pouvons en retirer de la lumière pour la compréhension de l'Enseignement du Père.
Merci donc à cette Soeur pour l'aide qu'elle nous a a portée."


Il s'agit donc d'un texte à destination des enfants, d'une beauté naïve, inspiré et interprété de l'Enseignement.

Extrait :
    Toujours veut dire1 : maintenant, nous ne vivons que le présent ; nous ne sentons, voyons, entendons et pensons que dans le présent, l'éternel présent. Si tu réalise cela, tu vivras toujours dans l'éternel présent. L'illusion du temps disparaîtra et, avec elle, les regrets du passé, les incertitudes de l'avenir et tout ce qui amène la souffrance. Alors, il ne restera plus dans tous les coeurs humains que le joie du présent, l'éternel présent, seule réalité. (p.58)

1. Enseignement, p.107. Tout ce qui existe jusqu'à de l'imagination et ténèbres).

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LE STATUT DE L'ENSEIGNEMENT ANTOINISTE

Publié le par antoiniste

      L'ENSEIGNEMENT Antoiniste a pour base le livre qui s’intitule « REVELATION PAR LE PERE ».
     C’est précisément le terme « Révélation » qui pose parfois quelques problèmes.
     Faut-il prendre ce terme au premier degré et penser qu’il s’agit d’un texte écrit par le Père ANTOINE sous la dictée de DIEU ?
     En réalité, il faut se pénétrer de la façon dont l’œuvre a été réalisée : Le livre de base est, comme dit plus haut, la « REVELATION » qui se subdivise en deux parties, la « REVELATION » et le « COURONNEMENT DE L’ŒUVRE REVELEE ».
     Le  « DEVELOPPEMENT DE L'ENSEIGNEMENT » fut publié à la fin de 1912.

     Il fut annoncé dans l’UNITIF ( Revue du CULTE ) en ces termes :
     «  Nous avons le bonheur de vous annoncer que le Développement de l’ENSEIGNEMENT vient de paraître.
         C’est avec le plus grand scrupule que nous avons édité cette Œuvre sainte, sous la direction constante de Mère. Nous savons avec quelle piété le Père a accompli ce travail pour nous rendre plus compréhensible la pure Révélation du Couronnement.
         Certaines questions qui auraient pu paraître obscures à la lecture de l’Enseignement sont complétées et éclaircies dans le Développement. Toute personne désireuse de s’améliorer trouvera dans ces deux Œuvres qui se donnent un mutuel appui, qui s’expliquent l’une par l’autre la lumière nécessaire pour se diriger dans son progrès. »
      Il contient la plupart des articles que le Père ANTOINE avait publiés lui-même dans l’UNITIF, ensuite sept révélations inédites sur les lois, l’amour, le bien et le mal et la reprise d’un long passage extrait de la REVELATION même ( L’ARBRE DE LA SCIENCE DE LA VUE DU MAL )

     En ce qui concerne les articles repris de l’UNITIF, ceux-ci n’ont pas été repris textuellement, mais ont été remaniés. Le Frère NIHOUL écrit à ce propos : « …pour faire le Développement de la Révélation chaque page a dû être rectifiée des milliers de fois, car les instruments dont le Père se servait pour traduire ses inspirations ( souligné par moi ) les dénaturaient inconsciemment par leur intelligence. »

     Le statut de l’ENSEIGNEMENT est donc explicité, sans doute inconsciemment, par le Frère NIHOUL quand ce dernier  dit le terme «  inspirations ». L’œuvre du Père ANTOINE est donc rédigée sous inspiration divine, elle ne résulterait pas d’une dictée divine. Cela ne retire rien à la nature sainte de l’œuvre.

     Il faut distinguer selon les parties :
·        La REVELATION n’a pas été écrite telle quelle, mais il s’agit de la copie par sténographie des enseignements donnés verbalement par le Père au Temple de JEMEPPE, chaque dimanche, durant trois années. Ces enseignements étaient, bien souvent, - on s’en rend compte à la lecture- des réponses à des questions posées à brûle pourpoint par l’un ou l’autre adepte. Voici, in fine de l’ENSEIGNEMENT, ce que la Sœur DESART, sténographe de l’ENSEIGNEMENT, explique : « Lorsqu’il fut question de sténographier l’ENSEIGNEMENT, notre Père m’indiqua, sans examen préalable, la méthode la plus simple et Il m’aida beaucoup,…, pour ne rien perdre de ce qu’Il nous révélait. Après les réunions, notre Père analysait et rectifiait le travail, plutôt du point de vue du fond que de la forme. » Voilà qui a le mérite d’être clair : s’il s’était agi d’un texte écrit sous la dictée de DIEU, il n’aurait pas pu être question de procéder comme le Père a procédé ! Elle dit aussi, plus loin : « Je dois l’avouer, j’ai vu démolir bien des fois ce que j’avais sténographié de la Révélation et je croyais cependant l’avoir bien saisie. » et : « Combien de fois ne me suis-je pas présentée chez Lui avec mon travail et qu’Il devait continuer les corrections le lendemain, parfois même plusieurs jours de suite. »

Voici ce que le Père ANTOINE dit lui-même dans le chapitre « L’ETUDE DE L’ENSEIGNEMENT MORAL » en réponse à une question posée : «  Je crois devoir faire remarquer à B. qu’une révélation n’est jamais une règle de conduite qui impose. Mon enseignement repose exclusivement sur la loi morale, tout être peut s’en pénétrer suivant son désir de s’améliorer. C’est de notre avancement moral que découle la loi de responsabilité et nous l’établissons pour tout ce que nous désirons retirer d’un enseignement. » et aussi, plus loin : «  L’amour qui est la base de toute révélation nous dit : « … Considérons l’enseignement comme une lumière qui nous servira de guide pour autant que nous nous y conformerons. »

Il faut bien remarquer aussi qu’il ne s’agit pas d’un traité philosophique ou théologique construit en chapitres  et sous-chapitres structurés. Cela résulte de la façon d’on il a été produit, dimanche après dimanche selon les problèmes qui se posaient.

·        Pour ce qui est du « COURONNEMENT DE L’ŒUVRE REVELEE » qui est publié en seconde partie de la « REVELATION », le Père a procédé tout-à fait autrement, il s’agit d’un travail de profonde réflexion individuelle. Voici comment Robert VIVIER, dans son ouvrage « DELIVREZ-NOUS DU MAL » nous explique ce travail, selon les témoignages des adeptes qui avaient connu cette époque : «  Lui, on savait qu’il s’était retiré dans la solitude. Il passait des heures et des heures dans le cabinet de consultations attenant au Temple. Là dans cette pièce sans horizon, sans ornement, où il recevait les malades, où tant de souffrances avait passé et où tout restait imprégné du fluide de foi et d’amour, il se sentait assisté, soutenu, et, surtout ce lieu ne lui laissait pas oublier combien il était urgent de former pour les hommes des idées capables de triompher du découragement et de la douleur.

…. Six mois passèrent de la sorte. Parfois, en se cachant derrière une fenêtre de la cuisine, les adeptes pouvaient voir  le Maître aller et venir, seul et pensif, dans le petit jardin. Il s’émerveillaient de ce que la pluie même n’interrompît pas sa méditation.
...
Pendant des heures et des heures, il tournait et retournait les problèmes, non sans les examiner plutôt dix fois qu’une. Il ajustait avec prudence les pièces d’un étrange appareil de précision, fait de mots et de pensées.
… »

         Le COURONNEMENT est donc une œuvre de profonde méditation personnelle .

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be

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Coluche - Dieu est partout

Publié le par antoiniste

"Dieu, c'est comme le sucre dans le lait chaud. Il est partout et on ne voit pas. Et plus on le cherche, moins on le trouve."

(Michel Colucci, dit Coluche / 1944-1986)

source : http://atheisme.free.fr/Humour/Nomsdedieu.htm

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Le Coran - la liberté de croire

Publié le par antoiniste

10. Sourate de Jonas (Yûnus)

[99] Et si ton Seigneur l’avait voulu, tous les hommes peuplant la Terre auraient, sans exception, embrassé Sa foi ! Est-ce à toi de contraindre les hommes à devenir croyants,
[100]
alors qu’il n’appartient à nulle âme d’acquérir la foi sans la permission du Seigneur, qui couvrira d’opprobre ceux qui ne veulent pas comprendre?

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2 minutes du peuple - la messe - François Pérusse

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Excrément de notre imperfection

Publié le par antoiniste

    L'oiseau naît avec la parure qui lui donne une beauté suprême, et à peine est-il une fleur qui a des plumes, un bouquet qui a des ailes, que, d'un rapide essor, il fend les plaines de l'air, dédaignant la douce chaleur du nid maternel qu'il délaisse pour toujours. Parce que j'ai plus d'âme, dois-je avoir moins de liberté ?
    La bête sauvage naît, et sa peau si richement tachetée, à peine est-elle devenue, sous le pinceau dvin, une image des étoiles, qu'impitoyable et hardie, la nécessité de nature lui enseigne la cruauté et en fait l'épouvante du labyrinthe des bois. Et moi, avec un instinct supérieur, dois-je avoir moins de liberté ?
    Le poisson naît, avorton des vagues et des algues marines, qui ne respire pas et à peine, bateau revêtu d'écailles, se mire-t-il dans les eaux qu'il s'en va où il veut, mesurant l'immensité d'un tel espace que lui offre la masse liquide. Et moi, avec plus de libre arbitre, dois-je avoir moins de liberté ?
     Le ruisseau naît, couleuvre qui se déroule au sein des fleurs, et à peine, serpent d'argent, s'est-il brisé au milieu des fleurs, que par son doux murmure, il célèbre la pitié des fleurs qui lui ont donné la majesté des campagnes ouvertes à son cours rapide. Et moi, doué de plus de vie, dois-je avoir moins de liberté ?
    Quand cette douloureuse pensée s'empare de moi, devenu un volcan, un Etna, je voudrais arracher de ma poitrine des lambeaux de mon coeur. Quelle loi, quelle justice, quelle raison permet de refuser à un homme le charmant privilège, le droit précieux que Dieu accorde au cristal des eaux, à un poisson, à une bête sauvage, à une oiseau ?

Pedro Calderón, La vie est un songe,
Introduction de Didier Soulier, p.10
Le Livre de Poche, classique


    Quoiqu'elles ne soient que l'excrément de notre imperfection, elles sont utiles dans notre incarnation pour nous développer les facultés indispensables à notre progrès.

Le Couronnement de l'OEuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.LXVIII

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Claire Lejeune - Je me bâtis

Publié le par antoiniste

Je me bâtis pour pouvoir me détruire
ou l'inverse
au gré de mon humeur

le chêne en moi
c'est moi
le gui prospère
à sucer un sang si généreux

quand je prends mon grand air
je deviens druide
si je me regarde opérer
je pouffe

toujours un personnage
bourreau
victime
juge
avocat
témoin
prêtre

si je pouvais être
tous à la fois
je serais ce que je suis

chacun tour à tour
se campe
alors
je ne passe plus
je dure

Claire Lejeune, Mémoire de Rien, Le pourpre,
Editions Labor - Espace Nord, p.54

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