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Inauguration du temple (in Pierre Debouxhtay)

Publié le par antoiniste

    La région de Verviers est une de celles où l'Antoinisme s'est implanté assez profondément. C'est dans un village limitrophe de Verviers que fut inauguré, en 1911, le premier temple après celui de Jemeppe. L'adepte qui vient de nous faire connaître les débuts de l'Antoinisme à Verviers nous rapporte les conditions dans lesquelles fut construit et inauguré ce temple de Stembert :

    "En 1911, un adepte eut la pensée de construire à côté de sa demeure à Stembert, village situé sur une des hauteurs de notre ville, un modeste temple sur le modèle de celui de Jemeppe, et en quelques mois, malgré la modicité des ressources il fut achevé. Nous priâmes le Père de venir le consacrer et c'est le 10 septembre de la même année qu'eut lieu cette cérémonie. Jamais nous n'oublierons cette date solennelle où nous fûmes témoins d'un grand événement. La campagne de Bronde où s'élève le Temple est vaste et solitaire. Ce jour-là elle fut animée d'un mouvement extraordinaire, non seulement une partie de la population verviétoise qui connaît et respecte le Père avait fait cortège à la voiture qui L'amenait avec Mère, mais des antoinistes du monde entier, pour la plupart revêtus de la robe, avaient tenu à prendre part à cette cérémonie. Une foule innombrable entourait le sanctuaire et le recueillement était général. Tous ressentaient plus ou moins inconsciemment l'influence du fluide éthéré. Le Père avait fait annoncer que pour la cérémonie Il recevrait tous les malades réunis dans le Temple à dix heures comme Il le faisait à Jemeppe. Leur nombre fut si grand qu'Il dut renouveler cinq fois de suite l'opération. Après, le Père nous fit remercier alors que nous Lui devions tout. Quel bonheur inexprimable nous est donc réservé lorsque par le travail moral nous aurons mérité de jouir de ce fluide céleste dont nous avons tous ressenti un avant-goût à cette cérémonie. Depuis ce jour le feu sacré nous a animés davantage encore. Toutes les instructions qui nous viennent de Jemeppe, nous les mettons aussitôt en pratique, s'il faut voyager avec des brochures ou avec L'UNITIF, c'est le même élan chez tous. nous comptons quatre guérisseurs qui ont consacré toute leur vie à soigner les malades et à répandre l'Enseignement."

L'UNITIF, novembre 1912, p.6-7. Nous avons aussi sur cette cérémonie quelques lignes d'un journal verviétois, LE JOUR, 25 juin 1912.

in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.259-60

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Decrypter l'univers - le Monde par la Torah

Publié le par antoiniste




DECRYPTER L'UNIVERS (Hidabroot)

L'une des énigmes les plus fascinantes peut-être même la plus fascinante est l'énigme posée par l'univers et sa complexité. Rav Zamir Cohen

L'univers expliqué au moyen de la Torah.

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Antoinistes et Juifs parisiens pendant la guerre

Publié le par antoiniste

  Antoinistes et Juifs parisiens pendant la guerreIllustration : Suzanne Davy, née Marseille, une fille de Paulette                          Suzanne Davy, née Marseille
et Paulette Bartel, née Tzesselsky, en France en 1979
(documents de Yossi Bartel, qu'il soit ici remercié)

Antoinistes et Juste parmi les Nations    

Angèle Marseille
Dossier Yad Vashem : 525
Remise de la médaille de Juste : 29/04/1969
Sauvetage : Paris 75000 - Paris
Qualité: Membre de l'église antoiniste
Religion : Catholique
Nom d'épouse: Marseille
Date de décès: 26/01/1999

Suzanne Marseille Davy
Dossier Yad Vashem : 525
Remise de la médaille de Juste : 29/04/1969
Sauvetage : Paris 75000 - Paris
Qualité: Membre de l'église antoiniste
Religion : Catholique
Nom de naissance: Marseille
Nom d'épouse: Davy
Date de naissance: 1911
Date de décès: 26/01/1999

Notice
    Angèle Marseille et sa fille Suzanne, habitent à Paris dans un appartement. Dans le même immeuble habite la famille juive Tzesselsky.
    Lors de la grande rafle du Vel d'Hiv, le 17 juillet 1942, les quatre membres de la famille Tzesselsky, le père, la mère, Paulette, 14 ans, et son frère, 9 ans, sont arrêtés et internés au camp de Pithiviers.
    Ils seront remis en liberté grâce à l'intervention de l'ORT, école juive où travaille M. Tzesselsky.
    De retour chez eux, il ne se trouva que deux personnes, sur les 30 familles habitant l'immeuble pour leur donner un peu de réconfort et de nourriture : Angèle Marseille et sa fille Suzanne.
    Le 19 mars 1943, avertit par un employé de l'ORT d'une arrestation imminente. Ils s'en ouvrent à Suzanne qui demande à sa mère de les accueillir pour la nuit.
    Après quelques hésitations, la famille arrive dans le petit logement des Marseille à minuit. Ils éviteront ainsi la police qui se présentera à leur domicile deux heures plus tard.
    La concierge qui ignoraient où ils étaient cachés, déclara qu'ils étaient partis sans laisser d'adresse.
    Il devint clair que les Tzesselsky ne pouvaient retourner chez eux.
    Le lendemain, Suzanne partit pour Vincennes où elle loua à son nom un appartement pour les Tzesselsky sous une fausse identité. Mais il s'avéra dangereux de faire déménager les Tzesselsky et ils est décidé qu'ils resteraient alors chez Suzanne et Angèle. Les parents Tzesselsky resteront 18 mois, sans que personne dans l'immeuble ne s'en rende compte.
    Suzanne contacta une organisation juive clandestine pour placer les deux enfants. Présentés comme des orphelins et munis de faux papiers, ils sont envoyés dans un village isolé près de Dormans dans la Marne.
Suzanne leur rend visite régulièrement même si le voyage en train prend 3 heures et que le village est situé à 7 ou 8 kilomètres de la gare.
    Suzanne Marseille, présentée comme une parente, leur amène des cadeaux.
    Toute la famille de Paulette Tzesselsky sera sauve.
    Après la guerre, les Tzesselsky voulurent remercier leurs sauveteuses, qui malgré leur situation financière précaire, refusèrent toute compensation.
    La famille Tzesselsky partit s'installer en Israël, mais resta en contact avec ses amies Angèle et Suzanne.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage
Suzanne Marseille Davy
         
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Angèle Marseille
Paulette Tzesselsky

sources :
https://www.ajpn.org/juste-Angele-Marseille-1834.html
https://www.ajpn.org/juste-Suzanne-Marseille-Davy-785.html
https://www.ajpn.org/personne-Paulette-Tzesselsky-1867.html

 

    Similarly for Angèle Marseille and her daughter Suzanne lived in a Paris apartement building where they met the four members of the Tzesselsky family who where Jewish. On March 19, 1943, Suzanne learned that the Tzesselskys were about to be arrested. She insisted that they all spend the night in her morther's apartment. thus they eluded the police who came to fetch them late that evening. It was clear that the Tzesselskys could not remain in their apartement; they remained hidden whith Suzanne and her mother for eighteen months unbeknownst to all the other tenants. The two children were sheltered with anither family: they were later moved to another place under assumed identities. Suzanne visited the children regularly; these visits involved long trips by train and a seven- or eight-hour walk to a lone village where she introduced herself as a relative of the "orphaned" children. The Tzesselsky family was reunited at the end of the war. The Marseilles, members of the Antoiniste Church, a theosophical religion which emphasizes the divine-spiritual attributes of the individual, refused any monetary compensation for their charitable deed. "Without them, we should not have been citizens of Israel but perhaps a bit of ash on Mount Zion [where ashes of the victims who were burnt in the crematoria are preserved]," Paulette Tzesselsky states in her deposition.

The Path of the Righteous: Gentile Rescuers of Jews During the Holocaust
Mordecai Paldiel
KTAV Publishing House, Inc., 1993
GoogleBooks

    Dans ce livre, on apprend l'appartenance d'Angèle Marseille aux Antoinsites : "Les Marseille, membres de l'Église Antoiniste, une religion théosophique qui met l'accent sur les attributs divins-spirituels de l'individu, ont refusé toute compensation monétaire pour leur acte de charité. "Sans eux, nous n'aurions pas été citoyens d'Israël mais seulement peut-être un peu de cendre sur le Mont Sion [où sont conservées les cendres des victimes brûlées dans les fours crématoires]", déclare Paulette Tzesselsky dans sa déposition."

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Claire Lejeune - Mon corps, mon esprit, mon coeur, mon sang

Publié le par antoiniste

    Mon corps s'éteignait dans la mesure même où s'allumait mon esprit. Mon coeur se vidait. Mon sang s'allégeait. C'était de l'or en fusion qui voulait dans mes veines. Je n'aimais plus rien ni personne, j'adorais l'amour.

Claire Lejeune, Mémoire de Rien, La geste,
Editions Labor - Espace Nord, p.92

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Paris sacré, 100 Lieux à découvrir - Temple antoiniste

Publié le par antoiniste

Agnès Bonneton, Jean-Stéphane Bonneton, Denise Glück, Paris sacré, 100 Lieux à découvrir, 2007

source : GoogleBooks

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L'église, une secte pédophile ?

Publié le par antoiniste

République d’Irlande

L’horreur des sévices dans les éco les catholiques

Mis en ligne le 22/05/2009
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Un rapport décrit le sort de 35 000 enfants placés dans 250 institutions entre 1930 et la fin 90. L'Eglise et les autorités se sont montrées complices.

Sonia Delesallle-Stolper Correspondance particulière

C’est une longue litanie de violences physiques et sexuelles systématiques, d’humiliations, de mauvais traitements, de négligences et d’ignorance. Les quelque 2 600 pages du rapport d’enquête sur les abus dont ont souffert des milliers d’enfants placés dans des institutions catholiques irlandaises financées par l’Etat, sur une période de soixante ans, coupe le souffle. "J’ai passé six ans chez les Sœurs- de-la-Miséricorde avant d’être transféré, alors que j’avais 8 ans, dans l’école industrielle de Glin, à Limerick, gérée par les Frères chrétiens", raconte Tom Hayes, né en Irlande, d’une mère célibataire, en 1946. Il avait deux ans quand il fut placé. Le cauchemar commença. "C’étaient des violences physiques exceptionnelles, des abus sexuels de la part de garçons plus âgés et les Frères qui nous menaçaient quand on se plaignait", raconte-t-il. A 16 ans, il quitte l’institution et économise grâce à des petits boulots de quoi payer son voyage vers l’Angleterre. "Il ne faut pas oublier que l’Etat irlandais ne nous a jamais offert aucun soutien, financier ou moral". Il entre dans le régiment des fusiliers royaux irlandais. "Ils m’ont rendu la raison. J’avais trouvé une famille". Sa véritable famille, il ne l’a retrouvée qu’en 2004, grâce à Barnardo’s, une organisation caritative qui lui apprend que sa mère vient de mourir. "On m’avait dit qu’elle était morte à ma naissance". Il a fondé Alliance Support Group "pour rassembler tous ceux qui ont vécu la même horreur"...

source : LaLibre.be

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Confucius - le sage et le plus sage

Publié le par antoiniste

"L'homme sage apprend de ses erreurs ; L'homme plus sage apprend des erreurs des autres".

Confucius

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Comment nos sens nous trompent - le trompe-l'oeil

Publié le par antoiniste

source : rense.com

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Le catholicisme et le protestantisme en Europe

Publié le par antoiniste

On ne saurait soutenir que, avec ses qualités et ses défauts, la puissante organisation catholique, dont un Auguste Comte a si admirablement montré le grand rôle civilisateur à travers le monde entier, soit une œuvre de races inférieures. En Angleterre même et aux Etats-Unis, le catholicisme a eu sur le protestantisme une influence heureuse, en radoucissant, en adoucissant les mœurs publiques, en tempérant chez une minorité, puis, par la contagion de l'exemple, chez la majorité même, ce qu'avait de farouche et d'insociable l'individualisme protestant, ce culte du moi en vue de Dieu, ce culte de Dieu dans le moi, qui confinait à la divinisation du moi. Un éminent critique a dit que le protestantisme fut la « protestation de l'individu contre le caractère social du catholicisme », et ce n'est pas là, assurément, une définition complète ou adéquate de la Réforme; mais on peut accorder que la Réforme fut une révolte de l'individualisme et une victoire de la personnalité, qui enveloppait d'ailleurs une juste exaltation de la conscience individuelle, de la foi individuelle, de la religion individuelle, trop étouffées sous les formes, sous les œuvres, sous l'organisation collective du catholicisme. Il y a donc là deux tendances également hautes, l'une vers la diversité individuelle, l'autre vers l'unité sociale, dont aucune ne constitue une vraie « infériorité » de race ou de valeur morale.

Alfred Fouillée, Esquisse psychologique des peuples Européens (1903)
Les races latines et germaniques au point de vue de la religion, p.530
source : archive.org

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Frère Jean-Marc Boffy - Historique du Culte Antoiniste (2003)

Publié le par antoiniste

Louis Antoine et l'antoinisme

Données historiques rassemblées par le Frère Jean-Marc BOFFY

91 pages

Edité en 2003 par le CULTE ANTOINISTE
Etablissement d'Utilité Publique
2, rue Rousseau
4101 Jemeppe-sur-Meuse - Belgique

    Richard Seiwerath indique (p.140) qu'il "existe au moins depuis 1986 car Benoît Narinx l'a déjà utilisé, la version qui est actuellement vendue contient à la fin quelques textes qui ont été rajoutés."

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