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Comment nos sens nous trompent 4 - noms de couleur

Publié le par antoiniste

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Claire Lejeune - Ô silence gonflé d'irrésistible appel

Publié le par antoiniste

Ô silence gonflé d'irrésistible appel, je suis venue vers toi comme on allait jadis vers Dieu par le chemin des catacombes.

J'ai distillé des mots pour te donner une âme ; je progressais pieds nus sur les tessons indiférents.

Mes yeux s'éteignaient dehors et s'allumaient dedans ; Je n'entendais plus rien que ton pouls dans mes veines.

Je t'ai porté dans l'éblouissement, plus fermée qu'une mère autour de son enfant.

Visage radieux du silence qui naît au creux de nos entrailles ! Mon enfant divin, ô mon ultime cri, je te dérobe à la mort et je te nomme liberté.

Claire Lejeune, Mémoire de Rien, La gange et le feu,
Editions Labor - Espace Nord, p.28

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Auguste Comte - revivre dans autrui

Publié le par antoiniste

"Toute éducation humaine doit préparer chacun à vivre pour autrui, afin de revivre dans autrui."
(Auguste Comte / 1798-1857 / Système de politique positive, 1851-1854)


source : http://atheisme.free.fr/Biographies/Comte.htm

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Arbre de la Liberté pendant la Révolution française

Publié le par antoiniste

    On sait que la Révolution française joua un rôle précis dans la déchristianisation en France.

    Je vous propose une anecdote : le rapprochement du symbole antoiniste l'Arbre de la science de la vue du mal et l'Arbre de la liberté de la Révolution, dont wikipédia nous dit :

L'arbre de la liberté est, à l'époque de la Révolution, l'un des signes symbolisant, entre autres, la liberté. Plantés, en général dans l'endroit le plus fréquenté, le plus apparent d'une localité, comme signes de joie et symboles d'affranchissement, ces végétaux devaient grandir avec les institutions nouvelles.

 

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Déchristianisation en France

Publié le par antoiniste

    Ainsi, ce que Michel Vovelle finit par appeler, avec et après beaucoup de précautions, "déchristianisation" (au sens de recul de la pratique religieuse et de détachement vis-à-vis des institutions ecclésiales) n'est qu'un aspect d'une plus vaste mutation que le "discours" des testaments a permis de mieux cerner. Le déclin des pompes funèbres marque celui de la société d'ordres. La sensibilité néoclassique s'écarte du macabre et revalorise le corps privé de vie. Déjà pointent à l'horizon l'âge des cimetières bien entretenus des XIXe et XXe siècles et les pèlerinages de la Toussaint aux tombeaux de famille. Le christianisme monolithique craque par plaques entières ; les attitudes s'individualisent ; les comportements religieux s'amenuisent. La piété, en outre, se féminise, tandis que reculent les dominantes patriarcales et masculines des structures sociales d'autrefois. Qui ne comprend, ayant lu Michel Vovelle, que la laïcisation des testaments et la démobilisation religieuse ont précédé, et non suivi, la Révolution française ? Quant à l'édit de 1776 qui ordonna d'inhumer désormais dans les cimetières, il ne fit que confirmer une évolution déjà nettement amorcée. De ce renversement d'une causalité qu'on croyait solidement établie découle une conclusion globale : la seconde déchristianisation bruyante et voyante qui éclata au grand jour avec les troubles révolutionnaires, puis avec l'industrialisation et l'urbanisation du XIXe siècle avait été annoncée par une première déchristianisation silencieuse sans laquelle la seconde n'aurait sans doute pas été possible.

    Revue d'histoire moderne et contemporaine (1954), p.55-56
    Jean DELUMEAU - Au sujet de la déchristianisation (gallica2)

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la Charité

Publié le par antoiniste

La charité est à l'origine une des trois vertus théologales, dans le christianisme (aux côtés de la foi et de l'espérance) - c'est la vertu reine des vertus : l'amour de Dieu et du prochain. Thomas d'Aquin ira jusqu'à dire qu'elle est la forme de toutes les vertus théologales.

La mise en pratique de la vertu de charité à l'égard du prochain est une œuvre de bienfaisance, un don, une aumône. Il s'agit alors d'une initiative privée désintéressée, dictée par la foi (chrétienne ou autre : le terme, originellement chrétien, est appliqué à des pratiques semblables dans d'autres religions). Elle consiste à décider d'offrir du temps, un service, de l'amour, de l'argent etc. à une personne dans le besoin. Le terme désigne d'une façon générale la vertu qui porte à faire le bien d'autrui.

source : wikipedia

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Les débuts de la psycho-neuro-immunologie

Publié le par antoiniste

Jusque vers le milieu des années soixante-dix, les scientifiques pensaient que le système immunitaire était indépendant du cerveau, et probablement des émotions. Mais, en 1974, une étude publiée par Robert Ader, psychologue à l'université de Rochester, qui devait se limiter à une simple expérience sur l'attirance et l'aversion, changea les données du problème. Ader donna à des rats une solution à base de saccharine, tout en leur injectant de la cyclophosphamide, substance qui provoque de fortes douleurs gastriques. Dès la première injection, la plupart des rats associèrent le goût sucré de l'eau additionnée de saccharine aux désagréables crampes et se mirent à repousser la saccharine. Lorsque les rats conditionnés furent forcés d'intégrer de nouvelles doses de saccharine non assorties d'injection de cyclophosphamide, ils présentèrent les mêmes symptômes et certains, curieusement, en moururent.
    En étudiant pus précisément la cyclophosphamide, Ader apprit que, outre les maux d'estomac, elle provoquait un blocage du système immunitaire, ce qui aurait pu expliquer la  mort des rats. Mais quelques doses de cyclophosphamide - parfois, il n'y en avait eu qu'une, avaient-elles suffit à rendre les animaux vulnérables aux maladies ? Il en doutait.
    Alors peut-être l'absorption de la cyclophosphamide avait-elle conditionné les rats, non seulement à ressentir des malaises, mais aussi à voir leurs défenses immunitaires affaiblies. En collaboration avec l'immunologue Nicholas Cohen, de l'université de Rochester, Ader se mit en devoir de tester cette hypothèse : il répéta l'expérience sur trois groupes de rats, en utilisant deux groupes de contrôle et découvrit ainsi qu'il avait deviné juste. Une fois conditionnés à la cyclophosphamide, les rats à qui l'on administrait encore de la saccharine continuaient d'amoindrir leurs défenses immunitaires et devenaient de ce fait plus sensibles à la maladie, même si on cessait de leur donner des immunodépresseurs. En d'autres termes, il apparut que, du moins sur des rats de laboratoire, le mental pouvait avoir une influence sur la vulnérabilité aux maladies.

Les Mystères de l'inconnu - Le Don de guérir
Chapitre 2 - Les médecines orientales (p.130)

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HLM et autoroute

Publié le par antoiniste

Image : public housing apartment building in Cite Concorde, a suburb of Lille-ca;2000-Michel Setboun (Corbis).

    Ce devait être les grandes avancées du monde moderne (c'est-à-dire d'après-guerre) : permettre à tous de se loger et de se déplacer pour un prix raisonnable. Résultat : une catastrophe humaine. Promiscuité, pollution, stress, embouteillage, insécurités, et j'en passe.

 

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Homosexualité et science sans conscience

Publié le par antoiniste

L'hétérosexualité, une passion scientifique

    [...] La médecine qui, au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, avait joué un rôle mineur par rapport à l'éthique chevaleresque et au discours religieux, jouait désormais un rôle majeur dans la constitution des normes de sexe et de genre : c'était l'avènement de la médecine moderne et "scientifique". A bien des égards, le discours médical en plein essor avait donc repris le flambeau de ces deux discours sociaux en déclin. Mais tandis que les hommes de guerre et les hommes d'Eglise avaient (tant bien que mal) critiqué la culture du couple homme-femme pendant l'Ancien Régime, les hommes de science soutinrent (efficacement) la culture hétérosexuelle à partir du XXe siècle. [...]

L'hétérosexualité, une passion politique

    [...] Pour les plus conservateurs, ces revendications gaies et lesbiennes étaient de toute façon inacceptables, l'école devant affirmer la supériorité de l'hétérosexualité sur l'homosexualité - la cause était entendue. Comme le disait le Dr Jean-François Mattéi (député du parti Démocratie libérale), "il ne peut y avoir aucune équivalence entre les couples hétérosexuels et couples homosexuels. Cette évidence ne s'inspire d'aucune considération morale ou intégriste". A vrai dire, le professeur Mattéi avait tout à fait raison. Cette opinion n'était pas nécessairement une considération morale ou intégriste ; ce pouvait être l'expression banalisée de l'idéologie médicale issue du XIXe siècle, et dont il était lui-même le représentant. Cependant, elle n'en était pas moins homophobe pour autant.

Louis-Georges Tin, L'invention de la culture hétérosexuelle, p. 177 et 181
Autrement, coll. Mutations/Sexe en tous genre n°249, Paris, 2008


Des études, dans plusieurs pays, montrent :
    * que les tentatives de suicide chez les jeunes homosexuel-le-s sont 13 fois plus élevées que chez les jeunes hétérosexuel-le-s ;
    * qu'1/4 des jeunes homos tente de se suicider ;
    * qu'1 suicide de jeunes sur 2 est dû à l'homophobie ambiante ;
Dans son enquête publiée dans le British Medical Journal, Marc Shelly explique que cette « sur-suicidalité » est « due à la stigmatisation dévalorisante de l'homosexualité perçue au sein du cercle familial ou à l'école, qui produit des effets désastreux sur la construction personnelle ».

Cela ne sera qu'en 1990 que l'Organisation Mondiale de la Santé enlève l'homosexualité de la liste des maladies mentales.


http://www.lalucarne.org/homo-hetero.be/discrimination.html

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Le Djihad, une guerre contre son âme

Publié le par antoiniste

Jihad, djihad ou djihâd (arabe : jihād, جهاد, lutte) est un terme arabe faisant partie du vocabulaire de l'islam et signifiant « exercer une force », « tâcher » ou « combattre ». Il apparaît fréquemment dans le Coran, particulièrement dans l'expression « al-jihad bi anfousikoum » (Lutter contre les penchants de votre âme; Il est l'équivalent en français de l'expression se faire violence) ou « al-jihad fi sabil Allah » (combat sacré dans le chemin d'Allah). Le jihad invite les musulmans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société. De nombreux savants musulmans interprètent le jihad comme une lutte dans un sens spirituel. La lutte contre son nefs, son âme, doit être quotidienne. C'est un effort constant qui doit mener à l'apaisement de son âme.

source : wikipedia

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