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L'Antoinisme un universalisme philosophique

Publié le par antoiniste

L'universalisme est l'idée d'une opinion à vocation universelle. Il existe plusieurs types d'universalismes : religieux, politiques, philosophique.

Sommaire
    * 1 En religion
    * 2 En politique
    * 3 En philosophie
    * 4 Citation
    * 5 Critique
          o 5.1 Voir aussi

En religion
    * L'universalisme religieux est l'idée que certaines religions ont une vocation universelle (exclusive ou non).
Beaucoup croient que c'est au nom de cette vision que les églises chrétiennes ont envoyé des missionnaires à travers le monde afin de convertir les peuples. L'universalisme religieux pour les églises chretiennes est le fait que Dieu est le Dieu de tous les hommes tout en respectant les autres religions et la liberté de chacun.
Le terme catholique signifie universel.
    * L'universalisme chrétien est la doctrine selon laquelle tous les hommes (quelle que soit leur religion) seront sauvés.
    * L'universalisme musulman
L'universalisme religieux le plus récent date de l'Islam (religion la plus jeune). Les textes du Coran - contenant l'Histoire de Adam et Eve en passant par Abraham, Salomon, Jesus... - constituent l'illustration de l'universalisme du fait qu'ils réunissent l'Histoire de la Torah, de la Bible plus la suite jusqu'au prophète de l'islam Mahomet.
L'universalisme musulman est la doctrine selon laquelle tous les êtres vivants sont soumis aux règles de l'univers donc aux règles du Tout Puissant.

En politique
    * L'universalisme institutionnel considère que tous les peuples doivent être représentés dans la conduite des affaires du monde (mondialisation démocratique).
    * L'universalisme républicain, doctrine d'origine française, qui décrit la république comme une et indivisible dont tous les citoyens sont égaux en droits, propose son modèle comme idéal universel.
    * Voir aussi L'universaliste, organe du mouvement rassemblement universaliste.

En philosophie
    * L'universalisme philosophique se rapproche de l'humanisme et considère que tous les citoyens du monde doivent être respectés.
Cet universalisme apparait donc comme différent des universalismes politiques et religieux qui veulent imposer leurs vues.

Citation
«C'est donc dans la redéfinition de la référence universaliste que réside le renouvellement de l'anthropologie. On ne peut plus en effet se contenter d'un universalisme abstrait et aveugle à ses conditions de production et d'existence. L'universalisme se soutient du particularisme. Les deux se complètent et se renforcent l'un l'autre ».
Mondher Kilani, article « ethnocentrisme », dans le Dictionnaire des sciences humaines, PUF.

Critique
D'un coté il semble que l'universalisme considère l'homme soit comme un idéal, soit comme un être abstrait, sans tenir compte des situations particulières. De l'autre il semble que le relativisme, qui lui est généralement opposé, est lui-même remis en question dans la mondialisation. Dans cette situation la citation ci-dessus n'en a que plus de force.

Voir aussi
    * Monde (univers)
    * idée de Civilisation universelle
    * Idées opposées : Relativisme, Pluralisme, Particularisme, Diversité culturelle

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Universalisme

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Louis-Georges Tin analyse l'Universalisme dans l'Observatoire du Communautarisme

Publié le par antoiniste

OC : Est-ce à dire que vous rejetez totalement l'universalisme ?
L-G T : Permettez-moi d'abord une remarque : la prétention à l'universalisme n'est pas universelle. En Angleterre, en Espagne, en Allemagne, en Chine, au Congo ou au Mexique, on ne se pique pas d'être universaliste, le mot n'ayant pas de pertinence particulière dans le débat social de ces pays. Il faut remarquer que la prétention à l'universalisme est en fait une spécificité française. Encore tous les Français ne se soucient-ils pas d'universalisme. En effet, plus on descend dans la hiérarchie sociale, plus la propension à se réclamer de l'universalisme diminue. La France d'en bas, comme dirait l'autre, se soucie de chômage, de sécurité, de logement, mais certainement pas d'universalisme. Bref, l'universalisme n'est pas une spécificité française, c'est une spécificité des élites françaises.
Ainsi, par un paradoxe qui n'est qu'apparent, l'universalisme est donc un fait de discours typiquement franco-français, et qui n'est le fait que d'une minorité, si élevée soit-elle. Est-ce à dire que la majorité serait particulariste ? Pourquoi le bas peuple n'est-il pas plus sensible à cet universalisme exaltant dont les élites se font les chantres inspirés ? Les provinces sont-elles vouées au provincialisme, les régions au régionalisme, les femmes au féminisme, le Tiers-Monde au tiers-mondisme, les communautés noires, arabes, juives et homosexuelles au communautarisme, les gens différents au différentialisme en général ? L'oubli de l'universel serait-il donc lui-même universel ? C'est que, peut-être, l'universel des universalistes n'est pas vraiment l'intérêt général.
Qu'est-ce donc que l'universalisme ? J'ignore ce qu'il devrait être en théorie, mais dans la pratique, c'est bien souvent le travail très particulier par lequel un groupe social dominant tend à constituer son ethos en éthique. Les positions les plus élevées, donc les plus minoritaires a priori, ont d'autant plus besoin de s'universaliser pour justifier les prétentions universelles qui fondent leur domination symbolique, pour reprendre la terminologie de Pierre Bourdieu. L'universalisme est dans le débat public l'illusion de perspective que produisent (et que subissent) ceux qui, étant placés au centre du dispositif social de facto, prétendent de jure demeurer au centre de ce dispositif, objectivement ajusté à leurs dispositions.
Ainsi, l'universalisme n'est en général qu'un particularisme parmi d'autres, qui prétend s'imposer aux autres au nom d'une valeur supérieure, Dieu, la Nature, la Raison, l'Etat, l'Ordre Moral, ou l'Ordre symbolique (remarquez bien « l'adoration des majuscules », qu'analyse avec humour Sabine Prokhoris) etc., n'importe quoi, à la limite, et même la langue française (bien que toute langue repose évidemment sur l'arbitraire du signe), pouvant devenir pour l'occasion une valeur universaliste, à condition de réussir le travail de légitimation de sa propre production sociale. Ce n'est pas un hasard si le premier véritable universalisme de l'Histoire est celui de l'Eglise catholique (catholicos signifie justement « universel » en grec). Et après tout, le capitalisme lui aussi est une forme d'universalisme, c'est le rêve d'un marché libre et ouvert, à l'échelle de la planète. Pour autant, est-on obligé d'être favorable à l'Eglise universelle ou au capitalisme universel ?
En réalité, un bon grammairien vous dirait que l'universalisme est d'abord une figure de style : une hyperbole. En effet, rien n'est universel, si ce n'est l'univers, mais en exagérant un peu, et même beaucoup, on peut évidemment se réclamer de l'universel. Or, en réalité, l'universalisme est une coquille vide. On peut y mettre tout et n'importe quoi. On peut y mettre la justice, la liberté, très bien ; mais on peut aussi y mettre le capitalisme ou le christianisme, choses que l'on peut soutenir, mais que l'on peut aussi critiquer.. Et à vrai dire, sans vouloir faire d'amalgame, il n'est pas de totalitarisme qui ne se réclame également de l'universel. Bref, se dire universaliste en soi, cela ne veut rien dire, si ce n'est la prétention de celui qui l'affirme. Je veux bien recevoir votre universalisme, à condition que vous me disiez précisément ce que vous y mettez.

source : http://www.communautarisme.net/Louis-Georges-Tin,-porte-parole-du-CRAN-la-rhetorique-anti-communautaire-n-est-pas-contre-les-communautes,-elle-est_a710.html

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F. Lamennais, Esquisse d'une philosophie, p.24

Publié le par antoiniste

    Pour connaître l'homme il ne suffit pas de l'étudier individuellement, car l'homme est, par son essence, un être social, et, dans la société où tout s'agrandit par les communications réciproques, l'activité humaine prend des formes nouvelles, se produit sous de nouveaux aspects. Le but principal de cette activité est la formation de l'unité dont la famille est l'élément premier, et qui, croissant toujours, ne sera consommée que lorsqu'elle embrassera le genre humain dans sa vaste enceinte. Car la société se développe comme l'homme même, et en se développant elle obéit à la même impulsion, parcourt les mêmes phases, tend à la même fin.

F. Lamennais, Esquisse d'une philosophie,
Tome Premier, Préface, p.24
Pangnerre, Editeur, Paris, 1840

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Le phénix d'Hérodote

Publié le par antoiniste

LXXIII. On range aussi dans la même classe un autre oiseau qu'on appelle phénix (φοῖνιξ). Je ne l'ai vu qu'en peinture ; on le voit rarement ; et, si l'on en croit les Héliopolitains, il ne se montre dans leur pays que tous les cinq cents ans, lorsque son père vient à mourir. S'il ressemble à son portrait, ses ailes sont en partie dorées et en partie rouges, et il est entièrement conforme à l'aigle quant à la figure et à la description détaillée. On en rapporte une particularité qui me paraît incroyable. Il part, disent les Égyptiens, de l'Arabie, se rend au temple du Soleil avec le corps de son père, qu'il porte enveloppé dans de la myrrhe, et lui donne la sépulture dans ce temple. Voici de quelle manière : il fait avec de la myrrhe une masse en forme d'œuf, du poids qu'il se croit capable de porter, la soulève, et essaye si elle n'est pas trop pesante ; ensuite, lorsqu'il a fini ces essais, il creuse cet œuf, y introduit son père, puis il bouche l'ouverture avec de la myrrhe : cet œuf est alors de même poids que lorsque la masse était entière. Lorsqu'il l'a, dis-je, renfermé, il le porte en Égypte dans le temple du Soleil.

note : On ne croyait point encore, du temps d'Hérodote, que le phénix renaquit de ses cendres. Cette opinion s'accrédita dans la suite. Suidas assure, au mot foÛnij, que lorsque cet oiseau s'est brûlé, il naît de ses cendres un ver qui se change en phénix. Les Pères de l'Église grecque et latine ajoutèrent foi à cette fable, et ne manquèrent pas de la citer comme une preuve solide de la résurrection. (L.)

Histoire d'HÉRODOTE, LIVRE II. EUTERPE
Trad. du grec par Larcher ; avec des notes de Bochard, Wesseling, Scaliger, Casaudon, Berthélemy, Bellanger, Larcher, etc.
Paris : Charpentier, 1850.

source : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herodote/euterpe.htm

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Dicton ''A quelque chose malheur est bon''

Publié le par antoiniste


Explication : Il y a toujours quelque avantage à retirer de nos malheurs, si douloureux soient-il. Avoir cette idée à l'esprit permet d'ailleurs de mieux les affronter.

Origine : Probablement issu d'une tradition orale, ce proverbe est cité dans un recueil du XVIème s.

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du mal va sortir quelque chose de bien "> Proverbe haketya (judéo-espagnol)

Publié le par antoiniste

 
"No ay mal que por bien no sea"

Il n'y a pas de mal qui n'arrive pas pour du bien
ou -> du mal va sortir quelque chose de bien

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Le Couronnement de l'Œuvre Révélée

Publié le par antoiniste

    J'ai enseigné jusqu'ici des lois simples sur lesquelles nous nous appuyons pour nous diriger dans la vie, mais dans LE COURONNEMENT il n'est plus question d'aucune loi, c'est Dieu qui parle.
[...]
    Le COURONNEMENT est à Lui seul tout l'enseignement ; mes autres révélations, plus accessibles à l'intelligence qu'à la conscience, n'ont été, je le répète, qu'un entraînement vers la foi.
[...]
    J'ai dû révéler LE COURONNEMENT à part, je n'aurais pu, en face des adeptes, ni toucher ni développer ces fluides puisés purement au sein de Dieu.

La Révélation, L'Arbre de la science de la vue du bien, p.172-173

 

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La Révélation, L'Arbre de la science de la vue du bien (p.184)

Publié le par antoiniste

    L'épreuve ? C'est Dieu qui veut s'établir en nous et qui doit y démolir une dose de matière équivalente à la dose de vertu que nous devons acquérir, rien de plus exact que cette balance.

La Révélation, L'Arbre de la science de la vue du bien, p.184

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La Révélation

Publié le par antoiniste

    Je vous ai déjà enseigné que Dieu me disait : "Laissez-Moi pénétrer en vous, ne Me repoussez pas." Mais alors je ne savais comprendre ce langage ; il n'était cependant que trop logique puisqu'il venait de Dieu ; c'était moi qui l'interprétais contrairement, car si Dieu cherche accès en nous, ce ne peut être pour flatter nos faiblesses mais plutôt pour les déraciner. Dieu est entré en moi à chaque épreuve que j'ai enduré mais je ne Le comprenais pas et je souffrais de la résistance de mon imperfection qui ne pouvait pas Le supporter. Cela nous arrive bien souvent : nous adorons Dieu, nous Le prions et dès qu'Il répond à notre appel, nous ne savons que penser pour ne pas Lui ouvrir. Lorsqu'Il a pénétré en nous, nous Le maudissons en la personne de celui que nous disons notre ennemi et qui n'est que l'instrument de notre progrès ; car le mal comme le bien a sa cause solidaire, il n'existe que par l'intermédiaire de notre semblable.
    Aussi longtemps que nous ne pourrons apprécier Dieu que par l'intelligence, nous ne verrons en Lui qu'un démon.

La Révélation, L'Arbre de la science de la vue du bien, p.175

    Toute révélation émane de Dieu, sa base est donc toujours la même ; les mots ni les phrases n'y sont rien ; seule la morale qui en découle, qui est amour divin, est tout.

La Révélation, L'Arbre de la science de la vue du bien, p.193

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L.L. Zamenhof - Hilelismo (1901) et Homaranismo (1906)

Publié le par antoiniste

De cette brochure publié en 1901 et qu'il intitula L'hillélisme comme solution à la question juive, Zamenhof hésita sur la manière de concrétiser son projet car, disait-il, cette pensée devait-elle s'adresser en premier lieu aux juifs, auxquels il pouvait convenir davantage.
Son idée était très simple: à partir de la Règle d'Or définie par Hillel ("Ce qui t'es odieux, ne l'inflige pas aux autres hommes. Voici toute la Torah, le reste n'est qu'une illustration de ce principe. Maintenant, va et apprends." (Chabbat 31a) ou encore "Aime toutes les créatures." (Avot 1,12)), Zamenhof voulait transcender les différences ethniques et nationales pour que chaque homme devienne un membre de la famille humaine à laquelle il avait donné un instrument d'unité ou du moins, de dialogue, l'espéranto, et auquel il voulait ajouter une nouvelle forme spirituelle dont un des éléments fondamentaux aurait été de faire ressortir la loi essentielle de toutes les religions.
Selon Cherpillod, Zamenhof voulait faire de l'hillélisme, un pont entre les juifs et de l'homanarisme, un pont entre tous les hommes; cette seule distinction aurait motivé le changement d'appellation.

Certaines notes écrites de Zamenhof publiées dans les Oeuvres complètes, prévoyaient la fondation de temples situés en Suisse et la création de cultes que le fondateur voulaient neutres. L'homanarisme prit des formes tout à fait différen­tes lorsque Zamenhof constata que l'introduction d'une autre religion pouvait être la cause de divisions au sein de la famille humaine. Ainsi, il se serait tourné vers la libre-pensée ou encore, plus exactement, vers une forme de "libre-croyance" (libercredo) à laquelle, il voulait donner un nom, des fêtes, une morale et un calendrier neutres.

L'homanarisme est un projet qui comprenait une langue commune (l'espéranto), une politique et une philoso­phie que Zamenhof lui-même qualifiait de religion; il utilisait ce terme dans son sens générique latin religare qui veut dire relier ou encore de relegere qui signifie recueillir, rassembler.L'opposition de certaines églises le fit reculer sur l'aspect du double culte mais il n'en restait pas moins très ferme quant à l'analyse qu'il faisait de cette hypocrisie involontaire de gens qui, lorsqu'ils pratiquaient une religion sous ses seuls rites (baptême, mariage, funérailles, etc.), précipitaient les générations suivantes à rejeter toutes religions et spiritualités ou pire encore, à revenir à ces prati­ques sans foi. L'homanarisme devenait donc, pour lui, ce lieu privilégié où chacun pou­vait bénéficier des sagesses et de toutes les formes de spiritualités existantes et qui res­pecteraient la Règle d'Hillel.

Van Kleef considère que les princi­paux fondements de l'homanarisme seraient les thèses socio-politiques du philosophe français Auguste Comte (1798-1857) et celle du prophète bah'aie Bahâ'u'llah (1817-1892) et surtout de son fils ainé, Abd-al-Bahâ (1844-1921) que Zamenhof admirait tout particulièrement.

Plusieurs biographes et historiens s'entendent pour affirmer que c'est sous l'influence de ces travaux et de l'éducation reçue que Lidia, fille cadette de la famille Zamenhof, adhéra à la religion Bahaïe.

source : http://www.er.uqam.ca/nobel/k33440/premierdocument.html


Preĝo sub la verda standardo
Al Vi, ho potenca senkorpa mistero,
fortego, la mondon reganta,
al Vi, granda fonto de l' amo kaj vero
kaj fonto de vivo konstanta,
al Vi, kiun ĉiuj malsame prezentas,
sed ĉiuj egale en koro Vin sentas,
al Vi, kiu kreas, al Vi, kiu reĝas,
hodiau ni preĝas.

Al Vi ni ne venas kun kredo nacia,
kun dogmoj de blinda fervoro:
silentas nun ĉiu disput' religia
kaj regas nun kredo de koro.
Kun ĝi, kiu estas ĉe ĉiuj egala,
kun ĝi, la plej vera, sen trudo batala,
ni staras nun, filoj de l' tuta homaro
ĉe Via altaro.

Homaron Vi kreis perfekte kaj bele,
sed ĝi sin dividis batale;
popolo popolon atakas kruele,
frat' fraton atakas ŝakale.
Ho, kiu ajn estas Vi, forto mistera,
aŭskultu la voĉon de l' preĝo sincera,
redonu la pacon al la infanaro
de l' granda homaro!

Ni ĵuris labori, ni ĵuris batali,
por reunuigi l' homaron.
Subtenu nin Forto, ne lasu nin fali,
sed lasu nin venki la baron;
donacu Vi benon al nia laboro,
donacu Vi forton al nia fervoro,
ke ĉiam ni kontraŭ atakoj sovaĝaj
nin tenu kuraĝaj.

La verdan standardon tre alte ni tenos;
ĝi signas la bonon kaj belon.
La Forto mistera de l' mondo nin benos,
kaj nian atingos ni celon.
Ni inter popoloj la murojn detruos,
kaj ili ekkrakos kaj ili ekbruos
kaj falos por ĉiam, kaj amo kaj vero
ekregos sur tero.

Kuniĝu la fratoj, plektiĝu la manoj,
antaŭen kun pacaj armiloj!
Kristanoj, hebreoj aŭ mahometanoj
ni ĉiuj de Di' estas filoj.
Ni ĉiam memoru pri bon' de l' homaro,
kaj malgraŭ malhelpoj, sen halto kaj staro
al frata la celo ni iru obstine
        antaŭen, senfine.

source : http://www.esperanto.mv.ru/Kolekto/Pregxo.html

Pour la Deklaracio pri homaranismo (1913), voir http://www.homaranismo.info/DeklaracioH.htm

 

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