Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
J'ai déjà dit que, aussi longtemps que nous n'aurons pas acquis la vraie foi, nous n'aurons toujours qu'une croyance de parti pris ; qu'elle ait pour objet le serpent ou tout autre animal, quelque fétiche ou bien un pur esprit, ce ne sont là que des figures. Je viens de dire que c'est nous qui faisons Dieu à notre gré, tel que nous prétendons Le servir.
Couronnement de l'Œuvre Révélée, Le vrai bonheur ne résulte que du malheur, p.LIV
Ne croyons pas en Dieu, n'espérons jamais rien de Lui, mais croyons en nous et agissons naturellement. Sachons que nous sommes Dieu nous-mêmes, que si nous voulons, nous pouvons.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, La Croyance et la Foi, p.XXXXII
Dieu laisse faire de Lui tout ce que nous voulons ; lorsque nous doutons, nous en faisons un démon, nous baignons alors dans le démon, le doute, comme le poisson dans l'eau. Sachons que nous ne pourrions voir ni nous mouvoir que par Dieu, de même que le poisson ne peut voir ni se mouvoir que dans l'eau et par l'eau. Hors de son élément, il serait absent de lui-même et cesserait d'exister.
[...]
Nous nous égarons en cherchant Dieu en dehors de nous, en nous appuyant sur des termes de comparaison qui nous montrent le bien dans le mal et le mal dans le bien, puisque seule la réalité nous froisse. Mais quand nous aurons développé notre intelligence, elle interprètera tout ce qui nous est dicté par la conscience. Tournant alors nos facultés d'observation du dehors vers le dedans, nous aurons horreur de tout ce qui nous charmait autrefois et loin de nous froisser de la réalité, nous rechercherons le contact de ceux que nous disons nos ennemis et nous les aimerons ; la réalité nous pénétrera et nous convaincra que nous ne pouvons aller à Dieu qu'à travers eux-mêmes.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.XXII
""La Vie", ça n'existe pas, à moins de croire que c'est une sorte d'entité, comme une âme, qui vient habiter la matière et lui donner Vie, la rendre mobile, éventuellement sensible, etc. Je trouve symptomatique que, de la même façon que les scientifiques ne recherchent plus à mettre la main sur l'âme des choses, ils n'ont pas pour objet d'étude "la Vie", mais, par exemple, des processus biochimiques. De leur point de vue, qui est aussi le mien, "la vie", ça n'existe tout bonnement pas !!! C'est un raccourci sémantique, support à mysticisme, mais c'est un concept dont il n'y a rien à faire. On ne peut en déduire ni généralités sur "la matière vivante", ni conséquences éthiques, ni métaphysique, ni rien du tout. Autant le jeter à la poubelle et passer à autre chose !" (Charles Darwin / 1809-1882)
Cette évolution se continue jusqu'à la pureté absolue de l'être ; nous sommes arrivés la à la divinité, nous ne formons plus qu'une unité de l'ensemble, nous jouissons complètement de la toute puissance divine : restreints les uns dans les autres, nous sommes tous réunis dans un même amour, nous sommes Dieu !
Couronnement de l'OEuvre Révélée, Unité individuelle de l'ensemble, p.XIII
Bertrand Russell Dans un article intitulé Is There a God? qui devait paraître dans Illustrated magazine en 1952, Russell écrivit :
Si je suggérais qu'entre la Terre et Mars se trouve une théière de porcelaine en orbite elliptique autour du Soleil, personne ne serait capable de prouver le contraire pour peu que j'aie pris la précaution de préciser que la théière est trop petite pour être détectée par nos plus puissants télescopes. Mais si j'affirmais que, comme ma proposition ne peut être réfutée, il n'est pas tolérable pour la raison humaine d'en douter, on me considérerait aussitôt comme un illuminé. Cependant, si l'existence de cette théière était décrite dans d'anciens livres, enseignée comme une vérité sacrée tous les dimanches et inculquée aux enfants à l'école, alors toute hésitation à croire en son existence deviendrait un signe d'excentricité et vaudrait au sceptique les soins d'un psychiatre à une époque éclairée ou de l'Inquisition en des temps plus anciens.
Richard Dawkins Dans son livre de 2003 A Devil's Chaplain, Richard Dawkins détailla ainsi le thème de la théière :
La religion organisée mérite la plus vive hostilité car, contrairement à la croyance en la théière de Russell, la religion organisée est puissante, influente, exemptée de taxes et systématiquement transmise à des enfants trop jeunes pour pouvoir s'en défendre. On ne force pas les enfants à passer leurs années de formation en mémorisant des livres farfelus sur les théières. Les écoles publiques n'excluent pas les enfants dont les parents préfèrent la mauvaise forme de théière. Les fidèles de la théière ne lapident pas les non-croyants en la théière, les apostats de la théière, les hérétiques de la théière ou les blasphémateurs de la théière. Les mères n'empêchent pas leurs fils d'épouser des shiksas de la théière sous prétexte que leurs parents croient en trois théières plutôt qu'une seule. Ceux qui versent le lait en premier ne mutilent pas ceux qui préfèrent commencer par verser le thé.