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epreuve

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.135)

Publié le par antoiniste

    Quand nous aurons subi quelques épreuves, nous reconnaîtrons que l'intelligence ne nous élève qu'en apparence et que ceux qu'elle nous montre si arriérés sont parfois plus élevés que nous.

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.135

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Octave Mirbeau, Dans le ciel - L'art n'est peut-être qu'une duperie

Publié le par antoiniste

    À mesure que je pénètre plus profond dans la nature, dans l’inexprimable et surnaturel mystère qu’est la nature, j’éprouve combien je suis faible et impuissant devant de telles beautés. La nature, on peut encore la concevoir vaguement, avec son cerveau, peut-être, mais l’exprimer avec cet outil gauche, lourd et infidèle qu’est la main, voilà qui est, je crois, au-dessus des forces humaines. Et puis, pourquoi faire? qu’importe à la si misérable humanité que je peigne des peupliers, en rouge, en jaune, en bleu ou en vert, et que je distribue tranquillement des violets et des orangés, pour simuler l’eau d’un fleuve, et l’impondérable éther d’un ciel, alors que, dans la vie, à chaque pas, on se heurte à de monstrueuses iniquités, à d’inacceptables douleurs. Est-ce avec mon pinceau que je les détruirai, est-ce avec mon couteau que je les guérirai! Oui, je souffre cruellement, à l’idée de plus en plus ancrée en moi que l’art n’est peut-être qu’une duperie, une imbécile mystification, et quelque chose de pire encore : une lâche et hypocrite désertion du devoir social!

Octave Mirbeau, Dans le ciel (p.109)
source : scribd.com

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Honoré de Balzac, Le Colonel Chabert - Le malheur est une espèce de talisman

Publié le par antoiniste

    Le malheur est une espèce de talisman dont la vertu consiste à corroborer notre constitution primitive : il augmente la défiance et la méchanceté chez certains hommes, comme il accroît la bonté de ceux qui ont un coeur excellent.

Honoré de Balzac, Le Colonel Chabert, p.80
Pocket, Lire et voir les classiques, Paris.

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La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.136)

Publié le par antoiniste

 

 

 

    Croire qu'une personne peut nous soulager et refuser de lui demander assistance, c'est agir contre son progrès.

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.136

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La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.128)

Publié le par antoiniste

 

 

 

    Avant d'arriver à la foi complète, il est possible qu'on se trompe encore, mais c'est toujours à son avantage.

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.128

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La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.127)

Publié le par antoiniste

 

 

 

    Si de chaque acte de bien on recevait directement le salaire, on ne travaillerait plus qu'en vue de celui-ci, plutôt pour soi que pour le prochain. Voilà pourquoi il est dit que sans épreuve il n'est point d'avancement.

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.127

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Les guérisseurs et la voyances (Questions à la une)

Publié le par antoiniste

Au menu de ce mercredi 7 octobre, les guérisseurs et la voyance


1 - Les guérisseurs sont-ils plus forts que les docteurs ?

Enquête sur un monde méconnu, celui des guérisseurs en Wallonie. Ils sont également appelés signeurs ou coupeurs de feu. Ces personnes disent avoir reçu un don, un secret transmis de génération en génération. Elles soignent ou soulagent gratuitement des maux tels que les verrues, les douleurs de foulure ou de brûlure, les hémorragies, l’eczéma, le zona ou encore les maux de dents. Leur secret est bien gardé, mais Questions à la une  va lever le voile en partie. À notre surprise, l’enquête va également montrer qu’un nombre impressionnant de personnes vont chez ces guérisseurs. Cela signifie-t-il qu’ils sont plus efficaces que les docteurs ?

Questions à la une a mené deux expériences : des guérisseurs ont accepté de se prêter au jeu et de guérir ou soulager des personnes. L’enquête montrera si ces expériences ont été concluantes ou pas. Qu’en pensent les médecins ? En Belgique : tabou, moquerie, incompréhension ou tolérance. Alors qu’en Suisse, la situation est bien différente. Ici et là bas, les liens avec le monde médical sont interpellants et éveillent des débats vifs dans le milieu médical.

Un reportage d'Aurélie Didier et Patrick Lemy

 
2 – L’astrologie, c’est du bidon ?

Et si nous tentions de comparer les propos de deux astrologues en consultation? L’enquête de Questions à la une commence par un défi, une expérience qui va donner des résultats éloquents. Or, près de 10% de la population a consulté ou consulte un astrologue ou un voyant, selon le CRIOC. Et presque tout le monde connaît son signe astral et quelques-unes de ses particularités. Bref, l’astrologie est une pratique presqu’aussi vieille que l’humanité. Pour mieux la cerner, nous avons décidé de la confronter à la science actuelle.
Va-t-elle montrer ses limites ? Et pourquoi ?
Et puis, l’astrologie, ce ne sont pas que des horoscopes. Cela peut aussi être un business … très juteux. Et ce n’est pas toujours inoffensif.

Une enquête d’Aurélie Didier et François Hubert


à regarder par internet, l'émission du 7 octobre (avec Internet Explorer, plutôt que Mozilla Firefox) : http://www.rtbf.be/info/questionsalaune

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L'occultisme, la médecine et la justice (Le Figaro, 12 janvier 1922 - Numéro 29)

Publié le par antoiniste

Le Figaro - 29-01-1922 (Numéro 29)L'occultisme, la médecine et la justice

    Occultisme ! Hypnotisme ! Sorcellerie ! Passes magnétiques ! Incantations !
    Tout cet attirail diabolique, scientifique, ou niais - les distinctions ne sont peut-être qu'une affaire de milieu et de degré - envahit tous les mondes. L'actualité en est comme saturée.
    Il y a un mois, les farces d'une petite fille, dans un coin perdu de la Bretagne, causaient la terreur de tout un village, à l'entour d'une maison hantée. La police intervint et découvrit le mystère.
    Hier, toujours en Bretagne, une famille, en proie au mauvais sort, fait appeler une tzigane pour le conjurer. On ne sait pas si les incantations de la bohémienne réussirent à redresser le destin. Mais son apparition dans la famille coïncida avec la disparition de quelque pécule.
    La famille volée s'adressa, cette fois, à la justice, et le tribunal de Lorient condamna la romanichelle, qui n'avait sans doute pas prévu cette fin, ni su conjurer à son bénéfice le mauvais sort.
    Dans l'Agenois, un drame sinistre, renouvelé d'on ne sait quel moyen âge, d'on ne sait quelle paysanne Cour des miracles, nous transporte dans la nécromancie. Un sieur Paget, sorcier de son état, fait assassiner un métayer par sa famille, sous prétexte que ce métayer avait le mauvais oeil et portait malheur aux siens, tout en contrariant l'influence du magicien.
    A Tulle, un juge d'instruction fait appel à l'hypnotisme pour découvrir l'auteur de lettres anonymes. Le ministre le frappe d'une peine disciplinaire pour lui apprendre que le code d'instruction criminelle ne prévoit pas ce moyen d'investigation et de découverte.
    Au Sénat, une interpellation se greffe sur l'aventure. L'interpellateur ne peut pas admettre que de telles pratiques pénètrent dans les cabinets des juges d'instruction. Il a raison.
    Il ne trouve pas ces pratiques capables de faire découvrir les criminels. Mais il reconnaît que l'occultisme est arrivé peut-être, s'empresse-t-il d'atténuer sur certains points, à des résultats scientifiquement contrôlés au point de vue de la guérison de certaines maladies.
    Les médecins, du moins ceux d'une certaine école, ne se font pas faute de recourir à l'hypnotisme, à l'occultisme, à l'autosuggestion, à toute' cette prétendue science, pour traiter les malades.
    Au surplus, le monopole de l'exercice de la médecine, ou, si l'on préfère, de l'art de soigner les gens de cette manière, n'appartient pas au corps médical.
    Vous n'ignorez pas que l'exercice légal de la médecine exige un diplôme, à défaut duquel celui qui essaie de guérir les malades se rend coupable du délit d'exercice illégal de la médecine, qui comporte des pénalités correctionnelles.
    Or, justement, l'occultisme, l'incantation et les passes magnétiques, ainsi que le magnétisme, appliqués par n'importe qui au traitement des maladies, ne constituent pas le délit d'exercice illégal de la médecine. Illégal, c'est-à-dire sans diplôme.
    La Cour de cassation admet en principe que ne commet pas le délit d'exercice illégal de la médecine celui qui, sans ordonner aucun remède, sans faire aucune prescription, sans donner aucune direction aux malades, se borne, quelle que soit la nature du mal, à placer pendant un certain temps une de ses mains sur le siège de la douleur, en adressant une invocation mentale à un esprit dont il se croit le pouvoir de provoquer l'intervention favorable.
    Et cette solution est logique. Si ce principe n'était pas reconnu, on serait entraîné, comme conséquence, à poursuivre et à persécuter n'importe quelle religion pour exercice illégal, de la médecine. Les prières en faveur des malades seraient un délit.
    Le Tribunal correctionnel de Villefranche-de-Rouergue a acquitté dernièrement un guérisseur non docteur en médecine qui avait conseillé à deux malades de s'abstenir de médicaments « de fiole » et de ne pas employer de gouttière, considérant que ce n'était pas un conseil d'abstention assez caractérisé pour constituer une véritable prescription médicale.
    Ce guérisseur, à part ces deux cas - et il a huit mille clients, dit le jugement - se borne, quelle que soit la nature de la maladie, à promener ses mains, à les imposer sur le siège du mal tout en prononçant une invocation a une puissance mystérieuse et bienfaisante ; il dit qu'il communique ainsi au malade une force extérieure à lui-même, dont il prétend n'être que l'agent conducteur, force dont il ignore la nature, mais dont il a vérifié, dit-il, les vertus curatives.
    Les juges ont déclaré que les découvertes récentes de forces nouvelles dont la nature, la puissance et le degré d'utilisation sont encore mal définis, commandent une grande circonspection dans la négation comme dans l'affirmation de phénomènes a priori inadmissibles, mais qui ne nous apparaissent peut-être comme tels que parce qu'ils bouleversent la quiétude de nos connaissances et de nos habitudes.
    De nombreux témoins avaient affirmé, avec des accents de certitude troublants, la vertu curative des pratiques du guérisseur. Sans doute.
    « Il y a, dit Hamlet à Horatio, plus de choses dans le ciel et sur la terre que n'en rêve notre philosophie. »
                 Daniel Massé.

Le Figaro, 12 janvier 1922 (Numéro 29)
source : gallica

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Edvard Munch - Le Cri

Publié le par antoiniste

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Octave Mirbeau, Dans le ciel - A mort la société

Publié le par antoiniste

    Depuis, j’ai souvent pensé à ces choses, souvent, j’ai réfléchi aux presque insurmontables difficultés qu’un jeune homme trouve, dans la vie, à exercer ses facultés, selon leur naturelle impulsion. Elles sont effroyablement logiques, ces difficultés, elles tiennent, comme le mensonge, à cette harmonie universelle du mal qu’on appelle : la société. La société s’édifie toute sur ce fait : l’écrasement de l’individu. Ses institutions, ses lois, ses simples coutumes, elle ne les accumule autant, elle ne les rend aussi formidables que pour cette tâche criminelle : tuer l’individu dans l’homme, substituer à l’individu, c’est-à-dire à la liberté et à la révolte, une chose inerte, passive, improductive. Et j’admire qu’il y ait eu, et qu’il y ait encore des êtres assez forts, pour avoir résisté à cette lourde pesée! Quelle énergie! Quelle volonté! quelle ténacité puissante, ou quelle inconcevable chance, afin de pouvoir ainsi survivre à la mort, et de montrer au monde consterné la face miraculeuse et vivante du génie!

Octave Mirbeau, Dans le ciel (p.82)
source : www.scribd.com

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