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epreuve

La Révélation, L'épreuve de l'acte du bien et l'épreuve de l'acte du mal (p.148)

Publié le par antoiniste


    Notre esprit ne reste jamais inactif : quand une pensée du bien n'est pas exécutée avec promptitude, elle est tout de suite remplacée par une autre qui nous est préjudiciable.

La Révélation, L'épreuve de l'acte du bien et l'épreuve de l'acte du mal, p.148

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La Révélation, L'épreuve de l'acte du bien et l'épreuve de l'acte du mal (p.147)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'épreuve de l'acte du bien et l'épreuve de l'acte du mal (p.147)

   Il est vrai que toute épreuve est une souffrance durant laquelle l'amour nous fait défaut, surtout pour ceux qui nous semblent être des adversaires.

La Révélation, L'épreuve de l'acte du bien et l'épreuve de l'acte du mal, p.147

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La Révélation, L'épreuve de l'acte du bien et l'épreuve de l'acte du mal (p.146)

Publié le par antoiniste

    Chaque fois que nous sortons de notre nature, en bien ou en mal, nous transgressons nécessairement la loi de notre atmosphère ; dans l'un ou l'autre cas, nous la démolissons et nous sommes à l'épreuve.

La Révélation, L'épreuve de l'acte du bien et l'épreuve de l'acte du mal, p.146

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Emile Verhaeren - La fièvre

Publié le par antoiniste

La fièvre,
Elle est celle qui marche,
Sournoisement, courbée en arche,
Et personne n'entend son pas.
Si la poterne des fermes ne s'ouvre pas,
Si la fenêtre est close,
Elle pénètre quand même et se repose,
Sur la chaise des vieux que les ans ploient.
Dans les berceaux où les petits larmoient
El quelquefois elle se couche
Aux lits profonds où Ton fait souche.
Avec ses vieilles mains dans l'âtre encor rougeâtre.
Elle attise les maladies
Non éteintes, quoique engourdies;
Elle se mêle au pain qu'on mange
A l'eau morne changée en fange ;
Elle monte jusqu'aux greniers,
Dort dans les sacs et les paniers
Et, comme une impalpable cendre.
Sans rien voir, on sent d'elle la mort descendra.

Emile Verhaeren, Les villes tentaculaires,
précédées des Campagnes hallucinées
(1920)(p.45)
source : archive.org

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La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent (p.141)

Publié le par antoiniste

    Bien que nous cherchions à nous améliorer, nous ne sommes pas toujours à la hauteur de notre tâche. Nous laissons l'inspiration en souffrance et elle est aussitôt remplacée par une pensée qui apporte le fluide d'épreuves.

La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.141

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Simone Weil, La condition ouvrière - Dire la souffrance

Publié le par antoiniste

    Ceux qui souffrent ne peuvent pas se plaindre, dans cette vie-là. Seraient incompris des autres, moqués peut-être de ceux qui ne souffrent pas, considérés comme des ennuyeux par ceux qui, souffrant, ont bien assez de leur propre souffrance. Partout la même dureté que de la part des chefs, à de rares exceptions près.

Simone Weil, La condition ouvrière (p.75)

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Ivan Sergeievitch Aksakof - L'église du village

Publié le par antoiniste


Dans un village se voit une église récemment bâtie grâce à l’offrande de marchands. Les offices divins y sont célébrés avec pompe. Devant les iconostases brûlent des cierges. Jeunes et vieux en entrant font leur prière, prosternés et saluant à droite et à gauche.

Les chants sacrés s’élèvent avec harmonie, et le diacre répète la parole de paix ; il rappelle à ceux qui prient ceux qui souffrent.

Et le long des murs de l’église rampe la fumée de l’encens, et ceux qui entrent voient de grands rayons lumineux coupant en biais les bandes de poussière sous le soleil tamisé par les vitraux dans le temple de Dieu.

Debout, le pauvre Aliaschka rayonne de joie ; il est heureux, car c’est la première fois qu’il a déposé dans le plateau du quêteur un kopeck qu’il a pris dans sa bourse de cuir et dont il a entendu le son de cuivre. Cette aumône, ce kopeck, il l’a gagné à grand-peine.

Et, par la fenêtre ouverte, monte au ciel la fumée bleue avec l’harmonie des chants.


Ivan-Sergeievitch AKSAKOF.

Recueilli dans Les grands écrivains de toutes les littératures,
Cinquième série, Tome quatrième.

source : www.biblisem.net

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Rudolf Steiner - L'expérience

Publié le par antoiniste

    L'expérience intérieure de la pensée, l'élaboration active du concept, est quelque chose de tout autre que l'expérience d'une chose sensible. Quels que soient les sens que l'homme pourrait avoir, aucun d'eux ne lui donnerait une réalité, si sa pensée ne venait en éclairer les données ; et quel que soit un organe sensoriel, il donne à l'homme la possibilité de pénétrer en pleine réalité pourvu que la pensée complète ses données.

Rudolf Steiner, Philosophie de la liberté, p.143
source : gallica

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Maurice Maeterlinck - Le trésor des humbles (1902)

Publié le par antoiniste

     Contemporain des grandes pièces symbolistes, Le Trésor des humbles fut, dès sa parution en 1896, un grand succès de librairie. Maeterlinck explore dans ce recueil d'essais quelques-uns des thèmes qui inspirent sa dramaturgie: le silence et l'indicible, le dialogue des âmes, le tragique quotidien... Il consacre également son attention aux figures spirituelles qui l'ont marqué profondément, comme Novalis ou Ruysbroeck l'Admirable. S'il aide à mieux comprendre la pensée de Maeterlinck et le courant symboliste, Le trésor des humbles, parce qu'il interroge l'inépuisable question de l'être, peut se révéler riche encore d'un secret précieux.

    Ce recueil reprend les essais : le trésor des humbles, le silence, le réveil de l'âme, les avertis, la morale mystique, sur les femmes, Ruysbroeck l'admirable, Emerson, Novalis, le tragique quotidien, l'étoile, la bonté invisible, la vie profonde et la beauté intérieure.

    Extrait :
    N'est-ce pas dans l'amour que se trouvent les plus purs éléments de beauté que nous puissions offrir à l'âme ? Il existe des êtres qui s'aiment ainsi dans la beauté. Aimer ainsi, c'est perdre peu à peu le sens de la laideur ; c'est devenir aveugle à toutes les petites choses et ne plus entrevoir que la fraîcheur et la virginité des âmes les plus humbles. Aimer ainsi, c'est ne plus même avoir besoin de pardonner. Aimer ainsi, c'est ne plus rien pouvoir cacher parce qu'il n'y a plus rien que l'âme toujours présente ne transforme en beauté. Aimer ainsi c'est ne plus voir le mal que pour purifier l'indulgence et pour apprendre à ne plus confondre le pécheur avec son péché. Aimer ainsi, c'est élever en soi tous ceux, qui nous entourent sur des hauteurs où ils ne peuvent plus faillir et d'où une action basse doit tomber de si haut qu'en rencontrant la terre elle livre malgré elle son âme de diamant. Aimer ainsi, c'est transformer sans qu'on le sache, en mouvements illimités, les intentions les plus petites qui veillent autour de nous. Aimer ainsi, c'est appeler tout ce qu'il y de beau sur la terre, dans le ciel et dans l'âme au festin de l'amour. Aimer ainsi c'est exister devant un être tel qu'on existe devant Dieu. Aimer ainsi c'est évoquer au moindre geste la présence de son âme et de tous ses trésors. Il ne faut plus la mort, des malheurs ou des larmes pour que l'âme apparaisse ; il suffit d'un sourire. Aimer ainsi, c'est entrevoir la vérité dans le bonheur aussi profondément que quelques héros l'entrevirent aux clartés des plus grandes douleurs. Aimer ainsi, c'est ne plus distinguer la beauté qui se change en amour de l'amour qui se change en beauté. Aimer ainsi, c'est ne plus pouvoir dire où finit le rayon d'une étoile et où commence le baiser d'une pensée commune. Aimer ainsi, c'est arriver si près de Dieu que les anges vous possèdent. Aimer ainsi, c'est embellir ensemble la même âme qui devient peu à peu l'ange unique dont parle Swedenborg. Aimer ainsi, c'est découvrir chaque jour une beauté nouvelle en cet ange mystérieux, et c'est marcher ensemble dans une bonté de plus en plus vivante, et de plus en plus haute. — Car il y a aussi une bonté morte qui n'est faite que de passé ; mais l'amour véritable rend inutile le passé et crée à son approche un inépuisable avenir de bonté sans malheurs et sans larmes. Aimer ainsi, c'est délivrer son âme et devenir aussi beau que son âme délivrée. « Si dans l'émotion que doit te causer ce spectacle, dit à propos de choses analogues le grand Plotin qui de toutes les intelligences que je connais est celle qui s'approcha le plus près de la divinité, si dans l'émotion que doit te causer ce spectacle tu ne proclames pas qu'il est beau, et si, plongeant ton regard en toi-même, tu n'éprouves pas alors le charme de la beauté, c'est en vain que dans une pareille disposition tu chercherais la beauté intelligible ; car tu ne la chercherais qu'avec ce qui est impur et laid. Voilà pourquoi, les discours que nous tenons ici ne s'adressent pas à tous les hommes. Mais si tu as reconnu en toi la beauté, élève-toi à la réminiscence de la beauté intelligible... »

Maurice Maeterlinck, Le trésor des humbles (1902)
source : archive.org

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La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.139)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.139)

   On ne récolte pas instantanément ce que l'on a semé.

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.139

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