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epreuve

Comment Louis Antoine guérissait les malades

Publié le par antoiniste

    Nous disons que la matière n'existe pas parce que nous en avons surmonté l'imagination. Nous en trouvons la preuve dans la guérisons des maladies : un guérisseur quelque peu expérimenté sent la foi du malade et peut lui dire : "Vous êtes guéri." Il coupe littéralement le fluide qui le terrassait, c'est-à-dire son imagination ; il ne va pas directement au mal mais à sa cause. Voici une constatation qui peut-être grandement utile à ceux qui sont au contact de personnes souffrantes : certaines sont accablées de s'imaginer qu'elles ont une maladie grave, qu'il va leur survenir quelque désagrément. Cette pensée les tourmente moralement ; or tout personne qui présume avoir telle ou telle affection, souffre atrocement ; c'est la preuve qu'elle ne l'a pas, car si elle en était réellement atteinte, elle n'en souffrirait pas moralement puisqu'il n'y a que le doute qui puisse nous accabler ; dans la vérité il n'y a pas de souffrance morale.

La Révélation, La Loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158

    Ainsi, si Louis Antoine sentait que la personne est tourmentée moralement, il coupait le fluide de l'imagination qui pensait être sous le coup d'un mauvais oeil, ou d'un envoûtement. Ainsi la personne ne souffre plus dans son corps, car son âme a été apaisée.

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La Révélation, Lois dites de Dieu (p.46)

Publié le par antoiniste

     En réalité, il n'existe qu'une loi, celle de la conscience et toute vérité y est contrôlée ; celui qui juge d'après les faits apparents court risque de se tromper et de voir beaucoup d'injustices.

La Révélation, Lois dites de Dieu, p.46

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L'origine des guérisseurs philippins

Publié le par antoiniste

La plupart des guérisseurs philippins appartiennent à l'Union spirite chrétienne, issue de la Société spirite fondée en 1857 par Allan Kardec. Leur formation consiste en la pratique de l'humilité, la prière et l'apprentissage de chapitres de la Bible qui traitent de guérison.

Le mouvement spiritualiste du 19e siècle a été importé de France au Brésil sous le nom de spiritisme.
L'engouement pour le spiritisme et les tables tournantes est né aux Etats-Unis vers 1840. Il a rapidement gagné l'Europe. Ce mouvement a connu son apogée en France en 1850 avec la publication du Livre des esprits d'Allan Kardec qui s'appelait en réalité Hippolyte Léon Denizard Rivail. C'était un médecin qui affirmait avoir été dans une vie antérieure un druide nommé Allan Kardec.
Il fut l'introducteur du spiritisme en France. Ses conférences connurent un immense succès à travers le monde.

Ses enseignements ont été repris dans les années 1920 aux Philippines puis au Brésil par un catholique, Zelio de Moraes, qui se croyait possédé par les esprits d'indiens décédés.

Des temples et des centres de soins spirites s'ouvrirent. La chirurgie « psy » est sans nul doute la plus étrange retombée du spiritisme.

source : http://www.dinosoria.com/guerisseur.htm

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Raspoutine, guérisseur et khlysti (flagellant)

Publié le par antoiniste

    Raspoutine, qui se disait moine fut aussi guérisseur. Il fit partie de la secte russe des Flagellants (Khlysty). Les points centraux de la pratique de cette idéologie constituaient l'ascétisme, ou le végétarisme, et la flagellation, accompagné de transes rituelles appelées радения (radeniya), lesquelles prenaient parfois des aspects orgiaques.
    Lors de la cérémonie de transe khlysty, les participants dansent en tournant sur eux-mêmes au rythme des cantiques. Peu à peu la danse s'accélère en même temps que les chants s'affolent. Les danseurs, avec un fouet, se flagellent alors violemment les épaules, la poitrine, les bras et les mollets sans cesser la ronde infernale et atteignent l'extase orgiaque. (source : wikipedia)

    Ces préceptes nous montrent que l'ascétisme forme la base de l'enseignement des christs. L'homme, disent-ils, a une âme et un corps. L'âme est l'œuvre de Dieu, elle est sainte et pure; tandis que le corps est créé par Satan. La viande, le tabac et les excitants de toute nature sont prohibés chez les Christs. Ils épuisent leurs corps par le jeûne, par des chaînes qu'ils portent souvent, par des danses religieuses, et souvent même par des flagellations cruelles. (La Russie sectaire, N.Tsakni (source : archive.org))

 

 

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Dieu est invisible pour tout ce qui est matière

Publié le par antoiniste

    "Dieu est invisible pour tout ce qui est matière" (La Révélation, La Foi sauvegarde contre la mauvaise pensée).

    Louis Antoine vivait à une époque où la médecine se voyait inutile pour une grand nombre de personne, on les appelait les "renoncés", on dirait maintenant les incurables. C'est ceux-là auxquels Louis Antoine proposait son soutien, sa compréhension, sa bonté, bref ses fluides dirait-il.
    De nos jours, la médecine, grâce aux lois de l'homme, a fait de grands progrès, et nous savons si nous pouvons guérir d'une grippe et comment. Alors servons-nous de nos lois sur la matière pour permettre à notre conscience d'être apaisée et pouvoir progresser : "à l'oeuvre donc dans ces moments de répit ! Nous y ferons un progrès, nous y retrouverons à la fois le remède et le bonheur". (La Révélation, Être ou paraître)
    Personne n'a à vous dire comment et si vous devez vous soignez. Mais comme "rien n'est bien s'il n'est solidaire", faites vous aider par les médecins pour la matières, et pourquoi pas de l'Enseignement pour la conscience.

    Du point de vue de la doctrine strict, il serait même orgueilleux de croire qu'on nous sommes arrivé à un avancement moral suffisant nous permettant de ne pas recourir à la médecine pour dépasser l'épreuve : "plus sommes-nous faibles et plus forts nous croyons être : dupes des apparences, nous ne voulons pas pénétrer l'intérieur" (La Révélation, La Charité morale). De plus, pour que l'épreuve réussisse, il faut en sortir, donc guérir, et le plus vite est le mieux, donc peut-être en recourant aux lois de la matière : "N'est-ce pas agir contre la nature que de vouloir souffrir lorsqu'on peut l'éviter, espérant avoir un plus grand mérite, parce qu'il est dit que sans épreuve, il n'est point d'avancement ? [...] Souffrir volontairement, c'est la même chose, car ce n'est plus l'épreuve, c'est en quelque sorte repousser Dieu, refuser son amour. N'est-ce pas dans l'épreuve que nous avons surtout besoin d'autrui ? Le malade qui n'a pas la foi ne se rend-il pas chez le docteur ? Le but de la souffrance est de nous acquérir cette vertu. La patience et la résignation nous donnent le mérite d'être secourus ; notre foi nous inspire qui nous devons consulter afin de réaliser notre progrès. Souffrir volontairement, c'est mortifier son corps croyant se purifier l'âme, prolonger indéfiniment sa souffrance en vain ; c'est nier la solidarité, renoncer à l'oeuvre que nous poursuivons ; c'est dire que nous devons progresser isolément. Mais nous savons qu'il n'en est pas ainsi, qu'en prêtant notre concours à ceux qui nous sont inférieurs nous méritons d'être assistés par d'autres, supérieurs à nous". (La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité).

C'est peut-être une des choses les plus difficiles à comprendre dans l'Antoinisme. Et selon son degrès d'avancement, on le comprendra facilement et de suite, ou pas du tout. Moi-même, j'étais très réticent à cette idée (parce que je ne l'avais pas compris), alors qu'Andi l'avait compris.  Soeur Sylvia disait que pendant la lecture : "les mots ni les phrases ne sont rien, l'Amour qui en découle est tout" Bien sûr vous "entendrez" mais essayez d'écouter avec le coeur tout simplement.". Mais je n'y arrivais pas tant que j'étais bloqué par cette idée. Mais je sais que cela est normal : car Louis Antoine dit : "tous ceux qui m'écoutent ne me comprennent que d'après leur entendement. S'il en est qui se bornent à la lettre, ce n'est que momentané ; ils arriveront insensiblement à l'esprit en s'assimilant le fluide de la pensée qui pourra y pénétrer" (La Révélation, Le désintéressement & la foi, p.55).
    Je vais essayer maintenant, en puisant dans l'Enseignement, d'expliquer ce que voulait dire Louis Antoine :

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Comment nous souffrons :

Chaque fois que nous sommes à l'épreuve nous ressentons par notre manque d'amour un fluide qui nous terrasse, devant ceux que nous disons nos ennemis. Nous nous révoltons et nous nous accablons davantage, nous récoltons de mauvais fluides et nous croyons agir encore avec raison. Ce venin que nous dégageons nous revient parce qu'au lieu d'envisager notre épreuve comme une récompense, nous la prenons pour un mal. Nous nous attardons parfois dans ces fluides et notre santé s'altère à tel point que nous parvenons bien difficilement à la recouvrer. Elle est au prix du travail que nous devions fournir dans l'épreuve pour obtenir la parcelle de foi que comportait notre acte de dévoûment. (p.148)
[Car] la matière ne fait qu'égarer celui qui croit devoir passer par elle pour trouver des lois qui n'existent qu'ailleurs. (p.34)
La cause de tous nos obstacles, c'est nous-même, notre intelligence. (p.71)
Ce sont les fluides de nos actes accomplis dans les temps les plus reculés qui font nos épreuves. (p.50)
Le siège de toutes nos sensations est l'intelligence : Le cerveau, nos sens lui servent d'intermédiaire ; c'est par eux qu'elle nous dirige matériellement, qu'elle fait ses découvertes scientifiques. Disons donc que nos cinq sens sont les attributs de l'intelligence, de  notre âme imparfaite, âme de la matière, opposée à la réalité. Cependant le progrès démontre que nous devons surmonter la matière pour nous perfectionner. Lorsque nous sommes arrivés à ce point, celle-ci n'existe plus pour nous, les sens n'ont pas davantage de raison d'être. A quoi pourrait alors servir l'intelligence, puisqu'elle n'est créée que pour nos relations matérielles ? Par conséquent, dire que nous devons surmonter la matière, c'est dire que nous devons surmonter les sens et par suite la faculté par laquelle nous y correspondons, l'intelligence. (p.185)

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Comment nous pouvons penser guérir sans la médecine du corps :

Notre peu d'avancement nous empêche de reconnaître la réalité. (p.92)
En supposant même que nous ayons la foi, sommes-nous bien préparés pour savoir à quel moment l'épreuve va éclater ? Il faut une grande élévation, posséder déjà une partie de l'instinct du bien pour avoir toujours la bonne pensée, à même d'anéantir le fluide de la mauvaise. (p.23)

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Comment l'intelligence nous trompe et nous fait penser pouvoir guérir sans médecine du corps :

Tout ce qui provient de l'intelligence n'est que de la malice, s'il n'est basé sur la conscience. L'intelligence croit cependant qu'elle est le guide de l'humanité, que celle-ci ne peut s'améliorer que par elle. Quand elle n'est pas l'instrument de la conscience, l'intelligence se développe dans le vice ; tandis qu'elle devrait être la loi vivante, le reflet de celles qui ont été révélées pour servir d'exemple aux moins avancés ; voilà de quelle façon elle se pénètre plutôt du mal que du bien. (p.156)
Rendons-nous compte de notre situation et nous reconnaîtrons que les besoins factices nous dirigent dans le sens opposé à notre amélioration, qu'ils nous obligent à marcher vers le malheur plutôt que vers le bonheur ; nous en sommes véritablement l'esclave car ils nous font dépasser en tout la mesure du nécessaire. Voilà où nous voyons que l'intelligence est le siège de notre imperfection. Si elle était ce qu'on la croit généralement, pourrait-elle nous diriger de la sorte ? (p.179)
L'intelligence est incompatible avec la foi puisqu'elle est le siège de notre imperfection. Cependant elle se déploie de toutes manières, elle s'ingénie à pénétrer partout pour prêcher la morale, pour anéantir le mal dont elle est seule le moteur. Elle recourt à la prudence pour éviter l'épreuve qu'elle suscite et qui doit plutôt nous guérir. Voilà ce qui nous fait dire que la prudence, conséquence du doute, est une vertu au point de vue matériel, mais une faiblesse au point de vue moral. (p.XXXX)

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Comment et pourquoi nous devons nous soigner :

Si la matière existe nous n'en sommes que l'effet ; nous ne pouvons nous dispenser de respecter ses lois, nous devons nécessairement y obéir. Surmonter sa nature pour être d'accord avec le loi morale, est une chose impossible, car nous ne pouvons obéir à deux lois opposées l'une à l'autre et toutes deux naturelles, l'une matérielle et l'autre morale ; respecter l'une c'est enfreindre l'autre. Si nous devions surmonter la nature, ce ne serait plus elle qui produirait l'effet, mais celui-ci qui produirait la nature. (p.170)

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Pourquoi faut-il soigner aussi l'âme :

Soignant l'effet, elles [les personnes] ne peuvent être soulagées que temporairement, parce que la  matière ne peut s'assimiler qu'à la matière et non à l'âme où réside la cause. (p.78)
Demandons à l'âme de quoi elle souffre, c'est le seul point que nous devons viser. Elle souffrira aussi longtemps qu'elle imaginera la matière qui l'impose pour autant qu'elle croit en elle et dont elle doit s'affranchir. (p.169)
Nous disons que la matière n'existe pas parce que nous en avons surmonté l'imagination. Nous en trouvons la preuve dans la guérisons des maladies : un guérisseur quelque peu expérimenté sent la foi du malade et peut lui dire : "Vous êtes guéri." Il coupe littéralement le fluide qui le terrassait, c'est-à-dire son imagination ; il ne va pas directement au mal mais à sa cause. Voici une constatation qui peut-être grandement utile à ceux qui sont au contact de personnes souffrantes : certaines sont accablées de s'imaginer qu'elles ont une maladie grave, qu'il va leur survenir quelque désagrément. Cette pensée les tourmente moralement ; or tout personne qui présume avoir telle ou telle affection, souffre atrocement ; c'est la preuve qu'elle ne l'a pas, car si elle en était réellement atteinte, elle n'en souffrirait pas moralement puisqu'il n'y a que le doute qui puisse nous accabler ; dans la vérité il n'y a pas de souffrance morale. (p.158)

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Comment la foi nous protège ?

Elle [la foi] nous protège, nous n'apercevons plus aucun effet de la matière parce que nous n'avons plus d'imperfections. (p.118)
La foi annule toute loi que nous impose la matière, notre imperfection de laquelle nous sommes l'esclave. (p.157)
Nous ne souffrons que parce que la foi nous manque. Toutes nos souffrances ne proviennent-elles pas de ce que nous n'avons pas ? (p.10)


En résumé : si nous tombons malade, c'est que nous ressentons encore la matière qu'est notre corps. Et donc nous n'avons pas suffisamment la foi. Si nous aurions la foi, nous ne ressentirions plus la matière, nous ne ressentirions plus la souffrance dans notre corps.

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Un guérisseur en action

Publié le par antoiniste

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - Le don de guérir

Publié le par antoiniste

    Sans relâcher une seconde la fixité de son regard, Antoine, que poussait toujours l'énergie mystérieuse, s'approcha encore, presque visage contre visage, puis recula un peu, et, sans détacher de lui ses prunelles, se mit à exécuter avec les deux mains un étrange manège. C'était comme s'il avait tiré de la poitrine du patient une matière invisible qui collait aux doigts. Cepandant il ne touchait pas le corps et l'on apercevait rien sur ses doigts, mais le geste était tellement celui de tirer à soi une pâte, qu'on aurait juré voir ce qu'on ne voyait pas. Et puis, de temps en temps, il rejetait sur le côté cette glu qui chargeait ses mains. A plusieurs reprises, il recommença. On entendait seulement la respiration lente et rauque du guérisseur, dont l'effort paraissit de plus en plus rude. Parfois aussi, entre les lèvres du patient, renaissait ce petit sifflement à peine perceptible.

Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
Ed. Labor - Espace Nord, p.210

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L'esprit consolateur

Publié le par antoiniste

 Une reproduction de cette image (d'un auteur anonyme ou, selon Pierre Debouxhtay, de Carolus Leclercq, et wikipedia donne comme auteur Gabriel von Max) fut offerte par Allan Kardec (1) à Louis Antoine. Régis Dericquebourg dit que "c'est une des images les plus populaires dans l'antoinisme". Elle est reproduite dans un feuillet d'Antoine le Guérisseur
Une reproduction agrandie se trouve dans la salle du Conseil d'Administration du Temple de Jemeppe (en fait depuis 1895 au moins) et était portée en procession pour les fêtes antoinistes.

Frère Emile Scuflaire du Temple de Retinne indique lui qu'il fut offert au Père par Hector Denis. Hormis l'erreur du prénom, il semble bien que le Père le doit à Léon Denis.

(1) Allan Kardec est mort en 1869, quand Louis Antoine finissait sa période comme soldat à la frontière. Il n'avait alors eut aucun contact avec le spiritisme. Régis Dericquebourg reprend l'information de l'origine de l'image d'une série de cartes postales éditée en France qui indique faussement dans un texte typographié cette histoire.

Frère Robert Pierrefeu précise que l'image a été offerte au Père par Léon Denis, ce qui est possible puisque ce dernier fit plusieurs conférences en Belgique, dont encore en 1905 (conférence durant laquelle il annonce avoir été à Liège dès 1889, et encore en 1897).

L'esprit consolateur

La Meuse, 6 novembre 1889

    Le neveu du Père, le Père Dor, reproduit ce geste sur une photo reproduite par un article de l'Excelsior, du 13 janvier 1913.

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Le Christ guérisseur (XIXe siècle). J. Bertrand

Publié le par antoiniste

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Procès et défense d'Antoine en 1901

Publié le par antoiniste

    Louis Antoine sera condamné le 19 février 1901 pour avoir conseillé des drogues ou des tisanes de plantes. L'amende est de 60 francs avec sursis de deux ans, mais il doit payer les dépenses du procès s'élevant à 78,25 francs.

    Pour sa défense, il précise qu'il "prescrivait" de la "liqueur Koene ferrugineuse à enrichir le sang", il connaît la liqueur Koene "grâce à un prospectus qui a été répandu ainsi dans le pays". "Suivant mes inspirations, je fixe la dose à prendre par chaque personne et en tenant compte des instructions qui se trouvent dans le prospectus."

    Mais, il a aussi "une recette générale, la principale", un morceau de papier magnétisé à tremper dans l'eau que devra boire le malade. Il fait également des appositions de mains. Même s'il ne prend aucune rétributions pour cela, les oboles qu'il veut anonymes sont nombreuses.

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