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eternite

Les homosexuels à l'aide de l'oecuménisme religieux

Publié le par antoiniste

    La principale église homosexuelle, la Universal Fellowship of Metropolitan Community Church/ mcc a été créée en 1968 par un prédicateur pentecôtiste fondamentaliste. Cette église qui a rapidement essaimé en une quarantaine de groupes sur le territoire américain a dû prendre en compte l’hétérogénéïté religieuse des pratiquants. Ainsi dans une mcc, chaque dimanche du mois reflète un mode de culte différent : le premier dimanche connaît l’enthousiasme des groupes pentecôtistes ; le second, le culte ressemble à un office baptiste; le troisième, il est analogue à une célébration épiscopalienne ; et le quatrième, le culte ressemble à une messe catholique romaine. Quand il y a un cinquième dimanche, il y a un culte expérimental. N’est-ce pas aussi la mcc chrétienne qui a aidé un groupe juif à constituer une synagogue homosexuelle : la Métropolitan Community Temple. Ces églises constituent des lieux où les membres de différentes confessions se rencontrent dans le but d’obtenir leur reconnaissance comme croyant à part entière. En France, l’exemple en est fourni par le Centre du Christ Libérateur, créé par un pasteur baptiste ; ce centre n’existe que grâce à l’aide d’une fondation comprenant des prêtres catholiques, des pasteurs protestants hollandais et un théologien anglican. Aujourd’hui ce centre est fréquenté par des membres de diverses confessions et il a hébergé pendant un certain temps un groupe d’homosexuels juifs : le Beith Haverim. De même, le livre qui sert de référence à ce groupe chrétien : Dieu les aime tels qu’ils sont est un ensemble de contributions présentées lors d’une journée d’étude rassemblant trois cents pasteurs et prêtres, organisées conjointement par le Centre populaire protestant d’hygiène spirituelle de la Haye et le Bureau national catholique d’Utrecht. Que peut-on conclure de ces liens interconfessionnels ? L’ouvrage de Jean Séguy : Les conflits du dialogue donne des éléments d’analyse. En nous rapportant à la typologie des oecuménismes que dresse l’auteur, nous pouvons voir dans ces liens un « œcuménisme interreligieux » marqué par des relations positives au sens où « les partenaires recherchent une compréhension réciproque et, éventuellement, une union ou une unité structurelle, un minimum ou un maximum d’actions communes ». Ici, l’union naît de la volonté de réviser les perspectives traditionnelles des Églises concernant l’homosexualité et de promouvoir une pastorale pour homosexuels. Si des contacts ont lieu au grand jour, comme lors de la journée d’étude mentionnée plus haut, beaucoup de lieux sont clandestins. Il y a, en ce cas, un « œcuménisme sauvage », selon l’expression de Jean Séguy, c’est-à-dire situé en dehors des structures institutionnalisées. Il renforce la protestation de ces groupes dans la mesure où il est une initiative qui échappe aux autorités et qu’il donne certainement plus d’ardeur à chacun des interlocuteurs clandestins pour lutter à l’intérieur de leur propre église. Cette émulation apparaît nettement dans leur presse où l’on s’efforce d’indiquer que dans d’autres églises, les homosexuels « bougent aussi ».

Régis Dericquebourg, L’homosexualité comme phénomène social in  L’homosexuel(les) dans les sociétés civiles et religieuses, Strasbourg, Cerdic publication, 1985.  pp 145-163.
source : http://www.regis-dericquebourg.com/2010/02/16/lhomosexualite-comme-phenomene-social/

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A propos d'une petite phrase de la Bible

Publié le par antoiniste

Elohim et Ivhv
Le nom propre de l'Elohim de la Bible, le seul nom révélé directement par Lui à l'homme dans la liturgie du Buisson-Ardent, se compose de quatre lettres : Yod-hé-vav-hé, Ihvh. De même qu'Elohim dérive d'un mot qui signifie la Puissance, de même le "Tétragramme" dérive d'une racine qui a rapport à l'Etre. Lorsque Moïse demande à Elohim: "S'ils (les enfants d'Israël) demandent quel est ton nom, que leur répondrai-je ?", il lui est dit : "éhévé asher éhyév", "je serai qui je serai". On pourrait aussi bien traduire: "je serai : je serai", car la conjonction asher est la plus subtile des conjonctions. Il y a ici la répétition, à la première personne, du verbe être dans sa forme "inaccomplie". En hébreu, n'existe pas succession passé-présent-futur, mais la distinction sur un autre plan, entre l'accompli et l'inaccomplie est donc toujours "Celui qui vient", l"'Eternel", quoique le concept d'éternité tel que l'entend l'Occident soit foncièrement étranger
à la pensée biblique. Disons plutôt: "l'Etre qui a été, qui est, qui sera" à chaque instant.
En un mot, la Transcendance pure.

André Chouraqui, entretien avec Jean Moutappa, Nouvelles Clés

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Ehyeh Asher Ehyeh.

"Toute traduction de ces idéogrammes , même en langue hébraïque est une abomination. L'homme de la Qâbala ne peut que contempler ces quel-ques signes et s'il est vraiment un homme de la Qâbala: L'univers se précipite en lui, et tout ce qui vit et tout ce qui meurt; et ce qui existe; et ce qui n'existe pas; et ce qui a existé; et ce qu'il y aura; et ce qui n'aura jamais plus lieu; le temps et l'espace sont là et sont dissous dans l'intemporel; et le prodigieux mystère est là de tout ce qui détermine l'indéterminé; et la sanctification est là; et l'homme meurt de tant vivre."
Carlo Suarès, La Bible restituée, Editions Cohérence, Strasbourg

source : http://www.psy-spi.com/je%20suis%20ce%20que%20je%20suis.htm

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le Gnosticisme

Publié le par antoiniste

    Le gnosticisme est un mouvement religieux regroupant des doctrines variées du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient qui se caractérisent généralement par la croyance que les hommes sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais ou imparfait appelé le démiurge. Le mouvement connut son apogée au cours du IIe siècle.
    Le démiurge peut être considéré comme une incarnation du mal, ou comme un dieu bon mais imparfait. Il existe aux côtés d'un autre être suprême plus éloigné et dont la connaissance est difficile, qui incarne le bien. Afin de se libérer du monde matériel inférieur, l'homme a besoin de la gnose, soit la connaissance spirituelle ésotérique disponible à travers l'expérience directe ou la connaissance (gnose) de l'être suprême. Jésus de Nazareth est identifié par certains cultes gnostiques comme une incarnation de l'être suprême qui s'incarne pour apporter la gnose aux hommes.
    Le terme gnose, du grec γνώσις / gnósis (« connaissance »), désigne « des tendances universelles de la pensée qui trouvent leur dénominateur commun autour de la notion de connaissance ». Ainsi, le manichéisme, le mandéisme, la Kabbale et l'hermétisme, entre autres (on pourrait y ajouter l'Antoinisme), peuvent être considérés comme des formes de Gnose. Par contre le terme gnosticisme a une connotation historique précise.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gnosticisme

    Samael Aun Weor (de son vrai nom Víctor Manuel Gómez Rodríguez), né le 6 mars 1917 à Bogotá et décédé le 24 décembre 1977, est un occultiste, un ésotériste et un écrivain.
    Il a écrit plusieurs livres sur la Gnose et fondé le "Mouvement Gnostique" contemporain. Depuis diverses organisations existent, affirmant pour certaines avoir été créées directement par lui.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Samael_Aun_Weor

    Mais alors que dans l'Antoinisme, la méditation est gratuite, l' Institut Gnostique d'Anthropologie Samaël et Litelantes vous fera payer pour les cours à distance 20€ pour 1 an, avec 1 cours par mois... Si ça vous intéresse : http://www.institutgnostique.com/

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Marguerite Porete - Le Miroir des âmes simples anéanties

Publié le par antoiniste

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H.P. Blavatsky - Miroir de sa propre âme

Publié le par antoiniste

    L'Idée de Dieu, chez l'homme, est cette lumière éblouissante qu'il voit reflétée dans le miroir concave de sa propre âme, et cependant ce n'est pas véritablement Dieu, mais seulement son réfléchissement. Sa gloire est là, mais c'est la lumière de son propre Esprit que l'homme entrevoit, et c'est tout ce qu'il est capable de contempler. Plus le miroir est parfait, plus l'image divine resplendit. Toutefois, le monde extérieur n'y est jamais représenté en même temps. Chez le Yogui extatique, chez le Voyant illuminé, l'esprit brille comme le soleil de midi mais l'éclat disparaît pour la victime avilie par l'attraction terrestre, car le miroir a été terni par les éclaboussures de la matière. De tels hommes nient Dieu, et priveraient aussi, en même temps, de gaieté de coeur, l'humanité de son âme.

H.P. Blavasty, Isis dévoilée, p.27
source : gallica

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H.P. Blavatsky - La vie est un rêve

Publié le par antoiniste

    Dans l'allégorie du chariot tiré par les chevaux ailés, donnée dans le Phaedre, il représente la nature psychique sous une apparence composée ou double ; le thumos, ou partie épithumétique, est formé de la substance du monde des phénomènes et le θυμοειδές, thumoeides, dont l'essence est en relation avec le monde éternel. La vie terrestre actuelle est une chute et une punition. L'âme réside dans « le tombeau que nous nommons le corps », et, dans son état incorporé, avant d'avoir été soumis à la discipline de l'éducation, l'élément noëtique, ou spirituel, est « dormant ». Par conséquent, la vie est un rêve, plutôt qu'une réalité. Comme les captifs dans une grotte souterraine, ainsi qu'il le décrit dans La République, le dos étant tourné à la lumière, nous ne percevons que l'ombre des objets et nous nous imaginons que ce sont les objets eux-mêmes. N'est-ce pas là la notion de Maya, l'illusion des sens de la vie physique, qui est un des traits caractéristiques de la philosophie bouddhiste ? Mais si nous ne nous sommes pas complètement abandonnés à notre nature sensuelle, ces ombres éveillent en nous le souvenir d'un monde plus élevé que nous avons habité autrefois ? « L'esprit intime garde un souvenir vague et indéfini de son état de félicité anté-natale, ainsi qu'une aspiration instinctive et proleptique de son retour. » Il appartient à la discipline de la philosophie de l'arracher à la servitude des sens, de l'élever jusqu'à l'empyrée de la pensée pure, à la vision de la bonté, de la beauté et de la vérité éternelles.
H.P. Blavasty, Isis dévoilée, p.21-22
source : gallica

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H.P. Blavatsky - L'amour de la sagesse

Publié le par antoiniste

    Dans un certain sens, cette faculté de contempler la réalité d'une manière directe et immédiate, appartient à Dieu seul ; l'aspiration de cette connaissance constitue ce qu'on entend par la philosophie : l'amour de la sagesse. L'amour de la vérité fait partie de l'amour du bien ; de sorte que, prédominant tout désir de l'âme, la purifiant et l'assimilant au divin, il gouverne chaque acte de l'individu ; il fait participer l'homme à la Divinité, le met en communion avec elle, et le crée à nouveau à l'image de Dieu.
H.P.Blavasty, Isis dévoilée, p.21
source : gallica

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.182)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.182)

    Sans nous être rendu compte du but de la vie, nous recherchons le bonheur dans l'imperfection, mais ce bonheur n'est qu'apparent, il ne fait qu'augmenter nos faiblesses et nous empêche d'autant plus de supporter la réalité, Dieu, puisque, dans l'incarnation, nous sommes dans l'opposé de la réalité.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.182

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Eliette Abécassis - Le rétrecissement de Dieu

Publié le par antoiniste

    Lorsque Dieu créa l'homme, ce fut par un rétrécissement. Sa volonté infinie se replia en un être fini. C'est par une contraction de lui-même en lui-même qu'il laissa place à la créature. Tsimtsoum. Je ramène mon moi au néant, je rabaisse ma subjectivité, pour apercevoir en sa vérité la sagesse initiale, celle du commencement, avec tous les possibles, les changements et les évolutions incessantes de la volonté pure. Par là, je découvre tout ce que je n'avais pu soupçonner dans mon état conscient. Je fais une place à l'autre en tant qu'autre, celui qu'englué en moi-même je n'avais pas vu. Je suis le créateur sur le point de créer par l'ébauche ineffable du premier geste. Je découvre le monde divin - l'altérité totale, la transcendance absolue - en action en moi.
    Mais il faut pour cela pratiquer une longue ascèse ; renoncer aux valeurs de ce monde, se désintéresser de soi-même, se débarrasser de l'amour-propre, de l'orgueil, de l'intérêt personnel - et de la tristesse aussi, car les pleurs font oublier Dieu. Il faut faire le vide en soi, pour pouvoir déchiffrer tout ce qui était déjà là, à l'état latent, sans qu'on le sache, dans les pensées, les paroles, les désirs et les souvenirs. Ils faut délivrer la volonté captive pour lui rendre toute sa force.
    Alors seulement on peut parvenir à la véritable connaissance des choses. A l'inverse de la raison qui réduit les objets qu'elle appréhende à elle-même, par une répétition tautologique du même, la deveqout fait abstraction du moi pour envisager l'autre - c'est-à-dire le prendre avec soi.
    C'est pourquoi la deveqout était notre intelligence en même temps que notre éthique. Elle était le centre de notre vie, le noyau de la Rédemption. Car c'est par elle que se pressent et s'accomplit le Messie. Comme Dieu, il ne se révélera pas dans sa totalité, mais sur le mode d'une rétraction. Et lorsqu'il nous délivrera, il réunira en chaque pensée, chaque parole et chaque acte les étincelles divines qui en nous sont dispersées.

Eliette Abécassis, Qumran, p.80-81
Le Livre de Poche, Paris, 1996

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Simone Weil - de véritable utilité et de plaisirs purs

Publié le par antoiniste

    On parle sans cesse, actuellement, de la production. Pour consommer, il faut d'abord produire, et pour produire il faut travailler. Voilà ce que, depuis juin 1936, on entend répéter partout, du Temps jusqu'aux organes de la C. G. T., et ce qu'on n'entend, bien entendu, contester nulle part, sinon par ceux que font rêver les formes modernes du mythe du mouvement perpétuel. C'est là, en effet, un obstacle au développement général du bien-être et des loisirs et qui tient à la nature des choses. Mais par lui-même il n'est pas aussi grand qu'on l'imagine d'ordinaire. Car seul est nécessaire à produire ce qu'il est nécessaire de consommer ; ajoutons-y encore l'utile et l'agréable, à condition qu'il s'agisse de véritable utilité et de plaisirs purs.

Simone Weil, La condition ouvrière, p.198
source : classiques.uqac.ca

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