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eternite

Auguste Villers de l'Isle-Adam - Un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir

Publié le par antoiniste

    - Oh! reprit Hadaly, c'était très raisonnable! Ainsi, tu oubliais, cependant, que la plus certaine de toutes les réalités, - celle, tu le sais bien, en qui nous sommes perdus et dont l'inévitable substance, eu nous, n'est qu'idéale - (je parle de l'Infini,) - n'est pas seulement que raisonnable. Nous en avons une lueur si faible, au contraire, que nulle raison, bien que constatant cette inconditionnelle nécessité, ne saurait en imaginer l'idée autrement que par un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir.

Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
Flammarion, p.375, Livre VI, Chapitre VI

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Auguste Villers de l'Isle-Adam - Un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir

Publié le par antoiniste

    - Oh! reprit Hadaly, c'était très raisonnable! Ainsi, tu oubliais, cependant, que la plus certaine de toutes les réalités, - celle, tu le sais bien, en qui nous sommes perdus et dont l'inévitable substance, eu nous, n'est qu'idéale - (je parle de l'Infini,) - n'est pas seulement que raisonnable. Nous en avons une lueur si faible, au contraire, que nulle raison, bien que constatant cette inconditionnelle nécessité, ne saurait en imaginer l'idée autrement que par un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir.

Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
Flammarion, p.375, Livre VI, Chapitre VI

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Léo Ferré - Ne chantez pas la mort (Caussimon)

Publié le par antoiniste

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Les Cowboys Fringuants - Les étoiles filantes

Publié le par antoiniste

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis

J'te raconterai les souvenirs
Bien gravé dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire

Quand j’agaçais les p’tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor

Et ces hivers enneigés
À construire des igloos
Et rentrer les pieds g’lés
Juste à temps pour Passe-Partout

Mais au bout du ch’min dis-moi c’qui va rester
De la p’tite école et d’la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l’bon temps passe finalement…

…comme une étoile filante

Si je m’arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas, mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S’évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule

La trentaine, la bedaine
Les morveux, l’hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs

Travailler, faire d’son mieux
En arracher, s’En sortir
Et espèrer être heureux un peu avant de mourir

Mais au bout du ch’min dis-moi c’qu’y va rester
De notre p’tit passage dans ce monde effréné ?
Après avoir existé pour gagner du temps
On s’dira que l’on était finalement…

…que des étoiles filantes

Si je m’arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du Carré St-Louis
C’est qu’avec toi je suis bien
Et que j’ai pu’l’goût de m’en faire
Parce que tsé voir trop loin
C’pas mieux que r’garder en arrière

Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu’on perd dans’ brume
Et les idéaux qui se cassent

La vie s’accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d’air frais
Qui apaise les cœurs en peine

Ça fait que si à’ soir t’as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peut marcher
Et même si on bien que tout dure rien qu’un temps
J’aimerais ça que tu sois pour un moment…

…mon étoile filante

Mais au bout du ch’min dis-moi c’qui va rester…
Mais au bout du ch’min dis-moi c’qui va rester…

…que des étoiles filantes

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La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ? (p.162)

Publié le par antoiniste

    Demain nous appartient-il ? Si nous quittons inopinément cette vie, ne serons-nous pas dépourvus de toute ce qui pourrait nous être utile ?

La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ?, p.162

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T'khies ha-meysim (Résurrection des morts) (danse klezmer)

Publié le par antoiniste

The Epstein Brothers Orchestra - T'Khies ha-Meysim (Resurrection of the Dead)

T'Khies ha-Meysim est une danse pantomime hassidique moderne en trois scènes, qui commence avec deux jeunes gens se disputant pour de l'argent ou une bouteille de bière et culmine dans la mort de l'un d'entre eux. Dans la seconde partie, le meurtrier se repente et ressuscite le mort, ce qui est ensuite suivie d'une danse de réjouissance et de réconciliation.

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Simone de Beauvoir - La conscience

Publié le par antoiniste

 - En vérité, dis-je, je ne crois pas au progrès.
 - Pourtant il est bien évident que nous sommes plus près qu'autrefois de la vérité et même de la justice.
 - Êtes-vous sûre que votre vérité et votre justice valent plus que celles des siècles passés ?
 - Vous conviendrez que la science est préférable à l'ignorance, la tolérance au fanatisme, la liberté à l'esclavage ?
    Elle parlait avec une naïve ardeur qui m'irrita ; c était leur langage qu'elle me parlait. Je dis :
 - Un homme m'a dit un jour : il n'existe qu'un seul bien, c'est d'agir selon sa conscience. Je pense qu'il avait raison et que tout ce que nous prétendons faire pour les autres ne sert à rien.

Simone de Beauvoir, Tous les hommes sont mortels
Folio n°533, Paris, 1992 (p.405)

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience (p.154, § 1)

Publié le par antoiniste

    En somme, la justice est une ; pourquoi deux jugements pour une même cause, si ce n'est parce que la conscience de beaucoup de juges les rappelle à la vraie justice ?

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.154, § 1

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La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience (p.154, § 1)

Publié le par antoiniste

    En somme, la justice est une ; pourquoi deux jugements pour une même cause, si ce n'est parce que la conscience de beaucoup de juges les rappelle à la vraie justice ?

La Révélation, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.154, § 1

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Robert Ettinger - La salle d'attente cryologique

Publié le par antoiniste

En 1964, Robert Ettinger publie son livre L’homme est-il immortel ?.

Ce livre contient quatorze expériences de pensée sur le thème de l’identité. Sa préoccupation est de cerner quelles sont les transformations d’un individu qui nous paraissent acceptables (cryogénisation comprise) pour considérer qu’il est toujours lui-même. La question se pose avec une acuité plus grande encore si on crée (expérience de pensée) une copie à distance d’un individu : peut-on alors sans problème de conscience détruire l’original et considérer que l’individu a simplement été téléporté ?

Les idées d'Ettinger ont donné naissance à des sociétés assurant la conservation d'organismes - parfois de simples cerveaux - humains par la cryogénie. Un article de 1986 des professeurs Goldanskii et Vitalii, laisse craindre toutefois que même à la température de l'azote liquide des réactions chimiques par effet tunnel continuent à se produire au fil des mois, endommageant de plus en plus les organismes concernés.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Immortalit%C3%A9

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