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imagination de la matiere

Le Développement de l'Œuvre Révélée, L'arbre de la science de la vue du bien (p.357)

Publié le par antoiniste

    Comment convaincre quelqu'un de la non-existence de la matière quoique nous la palpions et voyions si clairement ? Je suppose un arbre, par exemple, un chêne. Avant de naître, il était recélé dans le gland. Mais ce gland à son tour d'où vient-ils ? Spirituellement il ne peut venir de rien et cependant, matériellement, il en est ainsi, puisque celui qui ne croit qu'à la matière, ne croit qu'au néant. Si pour notre intelligence la matière est palpable, n'est-ce pas par les sens qui ne sont que matière ? Pourrions-nous voir rouge avec des lunettes dont les verres seraient bleus ? D'où vient alors cette matière, puisque rien ne vient de rien ? Disons qu'elle est comme le chêne qui, il n'y a qu'un temps relativement court, n'était rien ; elle nous est apparue de la même façon, elle résulte à notre insu de notre imperfection, au fur et à mesure que nous nous en pénétrons.

Le Développement de l'Œuvre Révélée, L'arbre de la science de la vue du bien, p.357

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Le Développement de l'Œuvre Révélée, Nous sommes tous des Dieux (p.93)

Publié le par antoiniste

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Nous sommes tous des Dieux (p.93)

    Tout ce qui existe est éternel, rien n'a commencé ni rien ne finira, la création l'est également. On pourrait se demander où est la justice, puisque d'autres êtres ont pu jouir du véritable bonheur des milliards d'années avant nous. Mais nous ne devons pas ignorer que le temps et la distance n'existent que matériellement, tout ce qui est réel, est éternel, c'est-à-dire que le passé et l'avenir sont le présent. Rien ne tient de place dans l'univers ; l'amour n'y diminue pas, la vie qui en est la conséquence, pas davantage, rien ne s'agrandit ni ne s'amoindrit.

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Nous sommes tous des Dieux, p.93

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Eric Emmanuel Schmitt - La Secte des Egoïstes (commentaire de l'écrivain)

Publié le par antoiniste

La secte des égoïstes est un roman philosophique, assurément, mais un paradoxal roman philosophique puisqu'il n'est pas consacré à une sagesse philosophique mais à une folie philosophique. Tous, nous avons éprouvé ce sentiment curieux : douter de la réalité du réel. Chaque nuit, nous vivons des scènes intenses, colorées, dont le réveil, au matin, nous apprend qu'elles étaient illusion. Eveillés aussi, nous basculons parfois dans une incertitude douce nous demandant si l'univers est bien réel.

Moi-même, j'ai, vers l'âge de 20 ans, confondu souvent la vie rêvée et la vie éveillée, une habitude très embarrassante, et la lecture de Descartes, Leibniz, et surtout Berkley n'arrangea rien alors. Passant de sa forme ressentie à sa forme rationalisée, le solipsisme m'apparaissait incontournable, doctrine selon laquelle le monde, dans le rêve comme dans la veille, n'est jamais qu'une somme de sensations subjectives, que rien ne m'assure jamais de sa matérialité, qu'il n'a pas d'autre étoffe que mentale, qu'il n'existe qu'en moi et que par moi.

Il avait soutenu, tout à fait sérieusement, que le monde n'existait que dans sa conscience, donc qu'il en était l'auteur. Surcroît de folie, il voulut fonder une école, convaincre, avoir des disciples alors qu'il professait sans doute la seule philosophie qui ne demande pas de disciples puisque les autres n'existent plus.
Il mourut à 33 ans d'une overdose d'opium.Je savais le peu que deux ou trois érudits savent ; je pouvais donc imaginer...J'ai profité de ce que, seul, le roman permet : la multiplication des "je" puis leur confusion.

La force occasionnelle du roman sur le théâtre est que le roman n'offre pas une action, mais un point de vue sur une action, voire des points de vue.
Le roman, écriture de la subjectivité, permettait de traiter ce thème, les vertiges de la conscience, impossible au théâtre. Les excellentes réactions à sa parution auraient dû, pensent certains, m'encourager à écrire immédiatement un autre roman.
C'est bien ce que j'ai fait. Ce fut l'Evangile selon Pilate. Mais cela me prit huit ans.

Barcelona, Espagne, 13 Août 2000

Eric-Emmanuel-Schmitt

source : www.eric-emmanuel-schmitt.com

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Quand l'intelligence invente le monde

Publié le par antoiniste

C'est le 6 mai 1868 que les mots "homosexualité" et "hétérosexualité" apparaissent pour la première fois par écrit en allemand, dans une lettre que le psychiatre et sexologue hongrois établi à Vienne Károly Mária Kertbeny (1824-1882) adresse à Karl Heinrich Ulrichs. En 1869, dans une lettre ouverte au ministre prussien de la justice qui fait l'apologie d'une dépénalisation de l'homosexualité, Kertbeny utilise le terme de manière publique pour la première fois.     

Vocable formé des mots grec "Homo" (même) et latin "sexus" (sexe), ce néologisme à la consonance si clinique va changer beaucoup de choses dans l'approche du phénomène. Il faudra attendre le début du XXe siècle pour que le terme s'impose et supplante ses concurrents "uranisme" , "inversion" , "ou sentiment sexuel contraire". Les termes "homosexualité" et "hétérosexualité" n'entreront dans la langue française qu'en 1891.
"L'homosexualité" traduit un nouveau regard et une nouvelle attitude mentale par rapport à la question. Certes, l'acte relève toujours de la débauche, du péché ou de la déviance dans les esprits, mais à partir de ce moment, le phénomène est considéré aussi comme une maladie. Souffrant déjà de l'opprobre social et moral et de la surveillance policière, voilà l'amour entre personnes du même sexe épinglé par la médecine. Même si le mot "homosexualité" ne fait que s'ajouter à une liste d'épithètes dérogatoires bien trop longue ("bardache", "bougre", "castor" (XVIe-XVIIe), "culiste", "infâme", "tante" (XVIIIe), "rivette", "corvette", "persilleuse", "sodomite" ou "pédéraste" (XIXe)), il a l'avantage d'être porté par les voix autoritaires des médecins. Il s'affirme aisément par son caractère scientifique, parce qu'il a un contraire, "hétérosexualité", et qu'il cerne clairement une "déviance" sexuelle. En cela, il est la source d'une modification d'envergure dans la perception de la question. Avec une double connotation libératrice et répressive: d'une part il permettra, lorsqu'il passera dans le grand public, à une certaine partie de la population de se reconnaître et de s'organiser, de l'autre, il désigne à la fois des individus isolés, les étiquetant de "malades", et un mal social à combattre à tout prix. Bien loin de faire songer à l'amour, malgré les tentatives de certains comme Magnus Hirschfeld, l'homosexualité a été perçue au tournant du siècle de façon croissante comme une menace contre l'ordre établi, contre la reproduction, contre la productivité capitaliste, et contre le modèle si étroitement défini de la famille bourgeoise. En lui-même, en n'en référant qu'à la sexualité à proprement parler, il attire bien maladroitement l'attention sur ce seul aspect.

source : http://www.lambda-education.ch/content/menus/histoire/medecine.html

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Les secrets de l'Exode (Par Messod et Roger Sabbah)

Publié le par antoiniste

Vers l'an 200 après J.C., Clément d'Alexandrie affirmait : En ce qui concerne les choses mystérieuses, les symboles des Egyptiens sont semblables à ceux des Hébreux (Clément d'Alexandrie, Stromates, V.)
Cette citation surprenante a incité Roger et Messod Sabbah à faire une étude comparative entre l'écriture hébraïque et les hiéroglyphes. Des ressemblances extraordinaires furent constatées, lettres après lettres, dans la forme, la prononciation, le nom ou la valeur symbolique. La première conclusion de cette étude permettait d'accréditer l'affirmation de Clément d'Alexandrie.
Désireux d'en savoir plus, Roger et Messod Sabbah entreprirent une étude comparée de l'Ancien Testament, en rapport avec les données archéologiques de la XVIIIe dynastie pharaonique, se référant aux savants les plus éminents de l'égyptologie. Une relecture appuyée sur les commentaires des textes bibliques de Rachi (Troyes, XIe siècle ap. J.C.), grand maître de la tradition hébraïque écrite et orale, qui avait comme livre de référence la Bible araméenne, leur apporta une lumière nouvelle. Ils constatèrent que pour la Bible araméenne, les Hébreux s'appelaient les «Yéhoudaé », mot égyptien signifiant héritier, adorateurs de Pharaon... Ils formaient avec les « Lévi » la plus puissante tribu d'Israël, celle de Yahoudah (Juda). S'appuyant sur le Midrach (commentaire de la Bible des anciens rabbins), Rachi précisait que lors de la sortie d'Egypte, les Lévi n'avaient jamais été esclaves de Pharaon, parce qu'ils appartenaient à la prêtrise et la noblesse d'Egypte... Etaient-ils les serviteurs et adorateurs de Pharaon, comme le confirmait le hiéroglyphe «Yéhoudaé » ? Contre toute attente, ce procédé aboutit à de nouvelles coïncidences, amenant progressivement à rapprocher l'Exode biblique des prêtres Yahouds avec l'Exode historique des prêtres d'Akhet-Aton, capitale du pharaon Akhénaton, désertée après sa mort sur l'ordre du Divin Père Aï, vizir de Toutankhamon.

source : http://www.editionsjcgodefroy.fr/page.php?id=13

 

Cf. également le site dédié à la spiritualité kamite http://www.kamitik.com/ :

Bienvenue sur le premier site consacré à la spiritualité Atonienne, à l'origine du judaïsme du christianisme et de l'islam
Nous sommes un groupe à la fois hétérogène et homogène !
Hétérogène, parce qu'à la base nous sommes issus de religions, de races et de milieux sociaux culturels différents.
Homogène, parce que nous sommes unis par une même foi dans la religion monothéiste du pharaon Akhenaton, le véritable Moïse tel que nous le révèle le chercheur kamite Akounaatona alias Pierre Nillon.

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Zeitgeist, the movie (sous-titres français)

Publié le par antoiniste

Le premier chapitre (The Greatest Story Ever Told (La plus belle histoire de tous les temps), Les similitudes entre le christianisme, les religions païennes et les Dieux égyptiens) est intéressant, même s'il se rappoche de l'hypothèse de Messod et Roger Sabbah, dans Les Secrets de l'Exode (une grande partie de la Torah, serait en quelque sorte un remake du culte monothéiste rendu à Akhenaton dans l'Egypte antique), cependant cette première partie est décrédibilisée par le deuxième chapitre (All The World's A Stage (Le Monde est une Mise en Scène), les critiques de la « version officielle » des Attentats du 11 septembre 2001, en faisant notamment appel à la théorie du complot).

La troisième partie est incongrue ici (Don't Mind The Men Behind the Curtain (Ne faites pas Attention aux hommes dans les coulisses), L'histoire de la création de la banque centrale américaine et ses liens présumés avec les cartels financiers). Mais pourquoi pas...

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Le temple est un asile

Publié le par antoiniste

    On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison.

Montaigne

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Création d’une nouvelle religion : le Googlisme

Publié le par antoiniste

Au canada, on invente un peu tout et n’importe quoi... Même des nouvelles religions. Après la création d’une église pour les Jedis, nous avons le droit à une toute nouvelle religion : le Googlisme. Cette religion est entièrement dédiée au moteur de recherche Google. Ses inventeurs essayent de nous convertir avec 9 preuves selon lesquelles Google serait la seule religion au-dessus des autres.

Les créateurs de cette religion nous expliquent que croire en Google n’est pas plus idiot que de croire en des entités imaginaires. De ce point de vue, il est vrai que les dieux n’ont pas de forme physique, et n’existent qu’à travers des peintures ou l’imagination des croyants. Google, lui, existe vraiment.

Si vous n’y croyez pas, lisez ce qui suit...

Voici quelques mots des fondateurs du Googlisme :

Nous, membres de l'Église de Google, croyons que le moteur Google est la forme humaine la plus proche que l'on ait jamais connu d'un vrai Dieu (comme il est généralement défini). Nous croyons qu'il y a plus de preuves de la divinité de Google qu'il n'y en a pour les dieux plus traditionnels.

Nous rejetons les dieux surnaturels parce qu’ils n’ont pas d'existence prouvée scientifiquement. Ainsi, les "googlistes" pensent que Google devrait légitimement recevoir le titre de "Dieu", comme Il présente une grande majorité des caractéristiques attribuées traditionnellement à de telles divinités.




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Le Googlisme possède ainsi ses 10 commandements parmi lesquels : Tu n'utiliseras pas le nom de Google pour qualifier un moteur de recherche moins performant ou encore Tu ne feras pas de fautes d'orthographe en t'adressant à Google. Quand on y pense, ces paroles ne sont pas forcement fausses...


Voici les 9 preuves qui assurent que le Googlisme est la meilleure religion :

1 - Google est la chose la plus proche d'une entité omnisciente qui peut être scientifiquement prouvée.
2 - Google est partout en même temps (il est donc omniscient).
3 - Google répond aux prières.
4 - Google est potentiellement immortel
5 - Google est infini
6 - Google se souvient de tout
7 - Google ne "peut pas faire le mal"
8 - Selon les statistiques de Google, le mot Google est recherché plus souvent que les mots "Dieu", "Jésus","Allah", "Bouddha", "Chrétienté","Islam", "Bouddhisme" et "Judaïsme" combinés.
9 - Les preuves de l'existence de Google sont très nombreuses.


Le jour saint du Googlisme est le 14 septembre, jour ou Google est venu parmi nous pour la première fois.

source : http://www.hinsolite.com/modules/news/article.php?storyid=738

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La religion du Canadien de Montréal

Publié le par antoiniste

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Que l'engouement pour un sport comme le hockey puisse s'apparenter à une forme de religion n'est pas une idée neuve. Cependant, dans cet ouvrage audacieux, Olivier Bauer et Jean-Marc Barreau entendent pousser la réflexion bien au-delà de cette simple affirmation.

En plein centenaire du Canadien de Montréal, aidés de collègues universitaires séduits par leur entreprise, ils recourent à la métaphore du sport comme religion pour analyser le pouvoir d'attraction qu'exerce le célèbre club de hockey sur la population québécoise. Mais comment parler du Canadien comme religion sans se poser en même temps la question de la place et du rôle de la religion au Québec? L'ouvrage, on s'en doute bien, n'apporte pas de réponses définitives à la question. Mais il présente l'intérêt d'ouvrir des pistes de réflexion passionnantes.

Olivier Bauer est professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'UdeM. Jean-Marc Barreau poursuit des études de doctorat en théologie pratique à l'Université. Sa thèse porte sur la nouvelle évangélisation.

Jean-Marc Barreau et Olivier Bauer, La religion du Canadien de Montréal, Montréal, Éditions Fides, 2009, 192 p., 24,95 $.

source : http://www.nouvelles.umontreal.ca/enseignement/vient-de-paraitre/la-religion-du-canadien-de-montreal.html

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Mesmer - Nous ne sentons pas l'objet tel qu'il est

Publié le par antoiniste

187. Nous ne sentons pas l'objet tel qu'il est; mais seulement l'impression, la nature & la disposition des organes qui la reçoit & les impressions qui l'ont précédées.
188. Nos sensations sont donc le résultat de tous les effets se font les objets sur nos organes.
189. De là nous voyons que nos sens ne nous présentent pas les objets tels qu'ils sont; on peut seulement se rapporcher plus ou moins de la connaissance de la nature des objets par un usage & une application combinée & réfléchie de différens sens, mais jamais on ne peut atteinde à leur vérité.

Aphorismes de M. Mesmer (1785), p.62
source : gallica

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