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matiere

le Père, la génération du Fils et le Saint-Esprit

Publié le par antoiniste

    En sa qualité de Père, il tourne vers lui-même sa divine intelligence, et se contemple dans le fond de son être ; il se reconnaît ainsi, et énonce cette connaissance par le Verbe ; cette compréhension est l'éternelle génération du Fils. Dieu rentre une seconde fois en sa nature, et après s'être reconnu, il conçoit de l'amour pour son image dans la différence des personnes ; il se complaît parfaitement en lui-même, et cette complaisance se manifeste comme un ineffable amour, qui est le Saint-Esprit. Comme Père, Dieu est une opération simple ; dans la compréhension de lui-même, il engendre le fils, un avec lui dans la nature et dans l'essence, et type de la création ; du Père et du Fils afflue alors le Saint-Esprit dans un incompréhensible embrassement.

Charles Schmidt, Essai sur les mystiques du quatorzième siècle, p.65
source : Gallica

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La Révélation, L'intelligence et la foi (p.35-36)

Publié le par antoiniste

    Nous n'effectuons notre progrès qu'en surmontant la matière. Si elle existait, pourrions-nous la surmonter ? Impossible de surmonter une chose qui existe réellement.

La Révélation, L'intelligence et la foi, p.35-36

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Jankélévitch et l'organe-obstacle - le vivant a besoin du poison dont il meurt

Publié le par antoiniste

    "La vie, dit V. Jankélévitch, s'affirme malgré la mort et contre la mort et en dépit de la mort, mais en même temps et au même point de vue, la vie n'est vitale que parce que voué à la mort ; la mort est l'organe-obstacle de la vie". De même que la formule "credo quia absurdum" constate l'indicibilité de la mort par similitude métaphysique (la croyance n'est pas un credo quamvis absurdum), de même la mort joue sur l'équivoque infinie d'une "organe-obstacle" : l'esprit est toujours ramené à des successions de contradictions qui ne se résolvent jamais en "ruses d'ingénieur" car "si l'obstacle seul nous permet dérisoirement de vivre, l'organe continue tragiquement à nous en empêcher. En somme le vivant a besoin du poison dont il meurt". Le vieillissement, en particulier, s'explique par ces ballottements de la pensée entre obstacle et organe qui correspondent à la temporalité vécue. L'être se déploie en niant le non-être de la mort, mais le temps qu'il recrée à son image est celui d'une mort progressive.
    L'ambiguïté de "l'organe-obstacle" amène sans cesse aux rapports de la pensée au corps, cet "organe-obstacle de l'âme". L'âme représente une déviation du fonctionnement des organes mais aussi le "principe d'animation sans lequel la chair inerte ne serait que charogne". Réciproquement, "la chair alourdit, défigure et dément l'esprit". La vie et la pensée entretiennent une parenté profonde alors que le corps possède une inertie qui le rapporte de manière préférentielle à la mort. L'idéalisme de Jankélévitch, son "vitalisme spiritualiste" se découvre là. "Généralement, dit-il, l'organe-obstacle est surtout un organe, un organe contrarié et compliqué : ainsi le cerveau est l'organe-obstacle de la pensée, l'oeil, l'organe-obstacle de la vision, le langage l'organe-obstacle du sens".

Jean-Claude Beaune, Les spectres mécaniques (1988)
L'erreur de Semmelweis, p.141
source : GoogleBooks

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La Révélation, L'Arbre de la science de la vue du bien (p.185)

Publié le par antoiniste

     Le siège de toutes nos sensations est l'intelligence : Le cerveau, nos sens lui servent d'intermédiaire ; c'est par eux qu'elle nous dirige matériellement, qu'elle fait ses découvertes scientifiques. Disons donc que nos cinq sens sont les attributs de l'intelligence, de notre âme imparfaite, âme de la matière, opposée à la réalité.

La Révélation, L'Arbre de la science de la vue du bien, p.185

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Lopoukhine - la volonté de Dieu

Publié le par antoiniste

3 - C'est en forçant ainsi la volonté corrompue de notre nature dégradée, qui est absolument opposée à la volonté divine, que nous travaillons le plus à nous dépouiller du vieil homme ; c'est par cette violence que notre âme force le royaume de Dieu.

4 - Il est utile et nécessaire de rompre souvent sa volonté propre et de lui résister, même dans les plus petites choses, en le faisant par un zèle ardent pour Jésus-Christ le crucifié. Cette lutte continuelle contre sa propre volonté, soutenue dans une bonne vue, nous prépare particulièrement à la vraie abnégation, et attire l'esprit de la grâce.

5 - Il faut aussi suivre la voie de la conscience, ou du -mouvement le plus intime de notre coeur ; mais il faut user d'une extrême précaution dans l'examen de ses émotions ; car elles sont très sujettes à se corrompre, lorsqu'en sortant du sanctuaire de la conscience, elles passent par une atmosphère épaisse et impure, qui forme une espèce d'enceinte autour de l'intérieur de notre coeur.

6 - Il faut donc f aire violence à sa volonté, pour qu'elle obéisse à la volonté divine. Par exemple, la volonté de l'homme déchu le porte uniquement à sa propre jouissance ; et il faut qu'il la tourne à ce qui est agréable à Dieu, quoi qu'il puisse lui en coûter. Jésus-Christ commande d'aimer ses ennemis : obligation très pénible à remplir pour la chair qui s'aime elle-même, et dans laquelle le diable a versé son orgueil ; aussi l'homme, gouverné encore par ses sens, et qui vit sans l'esprit de Jésus-Christ, est incapable de la remplir.

Mais que peut-il, que doit-il faire ? Il doit et il peut se faire violence et lutter intérieurement avec l'inimitié qu'il a contre son prochain ; il doit se forcer à prier pour lui ' à s'humilier devant lui, à lui rendre service, à le bénir, etc.

IVAN VLADIMIROVICH LOPUKHIN, QUELQUES TRAITS DE L'ÉGLISE INTÉRIEURE, CHAPITRE VIII Des principaux moyens pour entrer dans les voies de la vie divine, A. La Violence faite à la volonté.

source : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html

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Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité (p.249)

Publié le par antoiniste

    Ces fluides que nous saisissons à travers la matière sont des lois qui nous dirigent à notre insu dans le milieu même où nous les avons puisés, soit dans les ténèbres ou ailleurs ; si nos pensées ont été, pour notre semblable, agréables ou amères, c'est-à-dire à son avantage ou à son détriment, nous en serons réconfortés ou martyrisés suivant notre intention et notre nature plus ou moins éthérée.

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité, p.249

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Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité (p.249)

Publié le par antoiniste

    Ces fluides que nous saisissons à travers la matière sont des lois qui nous dirigent à notre insu dans le milieu même où nous les avons puisés, soit dans les ténèbres ou ailleurs ; si nos pensées ont été, pour notre semblable, agréables ou amères, c'est-à-dire à son avantage ou à son détriment, nous en serons réconfortés ou martyrisés suivant notre intention et notre nature plus ou moins éthérée.

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité, p.249

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Primo Levi - Si c'est un homme (p.185)

Publié le par antoiniste

    Le sentiment de notre existence dépend pour une bonne part du regard que les autres portent sur nous : aussi peut-on qualifier de non humaine l'expérience de qui a vécu des jours où l'homme a été un objet aux yeux de l'homme.

Primo Levi, Si c'est un homme
Pocket, Paris, 1990 (p.185)

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proverbe - Bien mal acquis ne profite jamais

Publié le par antoiniste

On ne tire aucun avantage d’une possession ou d’un privilège obtenu par malhonnêteté.

Un exemple de la force du désintéressement.

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Romain Gary - Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable (p.174)

Publié le par antoiniste

    Il ne restait plus trace de mes confuses rumeurs intérieurs, de ces choses obscures, venues d'on ne sait où, qui se mettent à bouger en vous et à vous grignoter jusqu'à la paralysie de la volonté et l'acceptation, qui sont en même temps leurs propres excréments et leur nourriture.

Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, p.174
Folio n°1048, Paris, 2008 (1975 pour l'édition originale)

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