Nos imperfections, avons-nous dit, nous sont utiles aussi longtemps que nous n'avons pas acquis cet amour. Sans l'orgueil, puisqu'il nous manque, aurions-nous le courage de marcher de l'avant ? Sans l'égoïsme, acquerrions-nous la sobriété ? Par le progrès, ces imperfections se dématérialisent et font place au désintéressement.
La Révélation, Le devoir impose la pratique des lois morales, p.112 (§1, l.1)
Nos imperfections, avons-nous dit, nous sont utiles aussi longtemps que nous n'avons pas acquis cet amour. Sans l'orgueil, puisqu'il nous manque, aurions-nous le courage de marcher de l'avant ? Sans l'égoïsme, acquerrions-nous la sobriété ? Par le progrès, ces imperfections se dématérialisent et font place au désintéressement.
La Révélation, Le devoir impose la pratique des lois morales, p.112 (§1, l.1)
Je suppose que nous fassions une page d'écriture, une simple virgule que nous y ajoutons est un fluide, puisqu'elle nécessite une pensée, et celle-ci est une loi. Toutes les lettres ou signes que contient la page sont autant de pensées qui toutes sont des lois. Prenons le mot Père, par exemple, la lettre P, comme je viens de le dire, a son fluide et celui-ci sa pensée qui est une loi dont nous ne pourrons nous dispenser si nous voulons écrire ce mot. Il en est de même des lettre qui suivent, pour le compléter ; elles ont toutes leur pensé qui est une loi, puisqu'il nous est impossible d'écrire aucun mot sans que chacune de ses lettres ne soit indispensable pour le faire.
Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité, p.243
Je suppose que nous fassions une page d'écriture, une simple virgule que nous y ajoutons est un fluide, puisqu'elle nécessite une pensée, et celle-ci est une loi. Toutes les lettres ou signes que contient la page sont autant de pensées qui toutes sont des lois. Prenons le mot Père, par exemple, la lettre P, comme je viens de le dire, a son fluide et celui-ci sa pensée qui est une loi dont nous ne pourrons nous dispenser si nous voulons écrire ce mot. Il en est de même des lettre qui suivent, pour le compléter ; elles ont toutes leur pensé qui est une loi, puisqu'il nous est impossible d'écrire aucun mot sans que chacune de ses lettres ne soit indispensable pour le faire.
Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité, p.243
Cette lucidité tardive, comment m'est-elle venue ? Je ne sais. Comment l'ai-je méritée ? Comment en donner aux autres la formule, l'indispensable formule, inaccessible et refusée à tant d'êtres qui vivront et mourront aveugle sur eux-mêmes ? Je ne sais. Il me semble que c'est à force d'humiliation et, surtout, d'humilité. Le jour où j'ai reconnu et surtout accepté mon impuissance, peut-être ? Oui. Il me semble. Le jour où j'ai compris que je ne pouvais plus rien contre moi-même, mais que cela ne me dispensait pas de la lutte, ce jour-là j'ai senti que j'avais fait un grand pas dans la connaissance de mon propre coeur. Il a fallu abdiquer, renoncer à toute espérance et tout orgueil. Alors j'ai vu clair en moi, j'ai cessé de me mentir.
Maxence Van der Meersch, Masque de chair Albin Michel, Paris, 1958 (p.22)
Il pensa avec une sorte d'étonnement à l'inutilité biologique de la souffrance et de la frayeur, à la perfidie du corps humain qui toujours se fige et devient inerte à l'instant précis où un effort spécial est nécessaire. Il aurait pu réduire au silence la fille aux cheveux noirs si seulement il avait agi assez vite. Mais c'était précisément l'imminence du danger qui lui avait fait perdre le pouvoir d'agir. Il pensa qu'aux moments de crise, ce n'est pas contre un ennemi extérieur qu'on lutte, mais toujours contre son propre corps.
George Orwell, 1984 Première Partie, Chapitre VIII
La matière ne découle que de notre imperfection, elle est l'épreuve ; au lieu de donner la guérison, elle en est plutôt l'obstacle, seulement notre imperfection nous empêche de la comprendre tant elle lui rend service : c'est ainsi que le docteur peut croire en l'efficacité des drogues, alors que celles-ci ne servent à rien pour celui qui a la foi.
La Révélation, La foi & l'amour ne s'acquièrent que par le travail moral, p.90
P.S. : ici un note est nécessaire : "les drogues ne servent à rien POUR CELUI QUI A LA FOI". Et personne ne sait si telle ou telle personne, ou si soi-même a la foi nécessaire pour se rétablir sans drogues. Il n'y a que la conscience qui le sait et celle-ci est entravé par la matière. Personne ne peut imposer personne de prendre ou de ne pas prendre un remède, seul la conscience vous guidera sur la meilleure solution pour progresser.
La matière ne découle que de notre imperfection, elle est l'épreuve ; au lieu de donner la guérison, elle en est plutôt l'obstacle, seulement notre imperfection nous empêche de la comprendre tant elle lui rend service : c'est ainsi que le docteur peut croire en l'efficacité des drogues, alors que celles-ci ne servent à rien pour celui qui a la foi.
La Révélation, La foi & l'amour ne s'acquièrent que par le travail moral, p.90
P.S. : ici un note est nécessaire : "les drogues ne servent à rien POUR CELUI QUI A LA FOI". Et personne ne sait si telle ou telle personne, ou si soi-même a la foi nécessaire pour se rétablir sans drogues. Il n'y a que la conscience qui le sait et celle-ci est entravé par la matière. Personne ne peut imposer personne de prendre ou de ne pas prendre un remède, seul la conscience vous guidera sur la meilleure solution pour progresser.