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L'éventail sensoriel du règne animal

Publié le par antoiniste

    L'expression "perception extrasensorielle" implique des capacités spéciales. Mais les travaux sur les sens de certains animaux laissent penser que la frontière entre sensorialité et extrasensorialité est plus vague qu'on ne croit.

    Les organes sensoriels des animaux réagissent à des stimuli que les humains ne peuvent détecter. Par exemple, certains oiseaux entendent des infrasons, sons à basse fréquence inaudibles pour l'oreille humaine. Les migrateurs utilisent sur des milliers de kilomètres un système sensoriel de navigation qui n'a pas encore reçu d'explication définitive. D'après Stephen T. Emlen, professeur à la Cornell University et spécialiste d'ornithologie, "les oiseaux ne vivent pas dans le même univers sensoriel que nous ; ils entendent, voient et perçoivent un monde plus étendu que le nôtre".

    Ces propos d'Emlen s'appliquent à d'autres espèces animales. Les animaux marins communiquent sous l'eau par des sons inaudibles pour l'homme. Des bancs de poissons se déplacent et changent de direction de concert, probablement avertis par des signaux. Les chauves-souris sont guidées par leur sens de l'ouïe particulièrement développé. Certaines reconnaissent une proie empoisonnée grâce aux senseurs entourant leur bouche.

    D'après certains chercheurs psi, les humains auraient été dotés jadis de sens analogues, lesquels auraient été "oblitérés" au cours de l'évolution.

Les Mystères de l'inconnu, Les pouvoirs de l'esprit, p.58

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Couronnement de l'Œuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur (p.LVII)

Publié le par antoiniste

Couronnement de l'OEuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur (p.LVII)

    Les traditions sacrées donnent un aperçu de cette histoire. Dans le principe, il n'y est fait mention que d'Adam, Ève est secondaire, les écritures disent qu'elle est sortie d'une côté d'Adam, ce qui indique qu'elle résulte de la matière et non de la spiritualité.
    Cette révélation pourrait sembler obscure, nous faire croire qu'Ève n'est que illusion ; mais en disant qu'elle est apparente, nous ne parlons que du sexe, car Ève existe comme nous dans l'incarnation. [...] Nous ne sommes divisés que dans l'imperfection et au fur et à mesure que nous la surmontons, nous rentrerons insensiblement dans la même individualité, individualité consciente d'Adam devenue l'unité de l'ensemble. Dupes des apparences, nous croyons que le sexe existe, mais en nous acquérant progressivement l'amour, nous surmonterons cette fausse vue, puisqu'elle résulte seulement de la matière, toujours plus convaincus que chacun de nous fait partie de l'individualité d'Adam qui constitue l'humanité entière. Toutefois, nous pouvons y trouver des êtres plus inférieurs les uns que les autres, auxquels nous prêtons notre concours pour se développer ; mais rapportons-nous toujours à la révélation relative à l'Unité individuelle de l'ensemble.

Couronnement de l'Œuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LVII

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Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi (p.XXXXII)

Publié le par antoiniste


 
Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi (p.XXXXII)

    La croyance a été imaginée par l'intelligence qui a toujours cru que Dieu existe en dehors de nous. Elle ne peut être naturelle car elle suscite la crainte et nous faire agir toujours contrairement, avec la pensée que Dieu nous voit, qu'Il nous observe, qu'Il nous punit et nous donne des récompenses ; c'est ainsi que nous faisons le mal croyant faire le bien.
     C'est la croyance en Dieu qui nous divise parce que nous n'avons pas tous de Lui la même conception ; voilà pourquoi nous voyons le mal en autrui, ignorant que c'est en pensant qu'un autre peut nous contrarier que nous nous contrarions nous-mêmes.
[...]
    Je le répète, la croyance en Dieu telle qu'on l'envisage résulte de l'intelligence, elle nous fait prier en égoïstes, toujours par la crainte et non par l'amour, nous montrant tout autour de nous le mal qui suscite notre haine. Elle est contraire à la foi qui est le fruit de l'expérience acquise par la pratique de la loi d'amour et de charité.
[...]
    Si des personnes ont une autre croyance que la nôtre et si d'autres n'en ont pas, c'est que Dieu le veut ainsi ; car s'il n'y avait qu'une seule religion dans la vérité, toutes les autres seraient nécessairement dans l'erreur, leurs adeptes travailleraient contrairement à la vraie religion et Dieu en serait le seul coupable, puisque c'est Lui qui nous fait naître dans telle ou telle religion. Dieu serait loin d'être juste, faisant des privilèges, il serait partial. Disons donc qu'il n'en est pas ainsi, si les familles accomplissent différemment leur devoir religieux, ce n'est pas qu'une religion soit meilleure que l'autre, puisque toutes n'ont qu'une seule et même base, la foi. Elles diffèrent uniquement par la forme, le côté extérieur.

Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi, p.XXXXII

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Couronnement de l'Œuvre Révélée, Le vrai bonheur ne résulte que du malheur (p.LIV)

Publié le par antoiniste

- בְּרֵאשִׁית -

 וַיִּבְרָ֨א  אֱלֹהִ֤ים ׀  אֶת־  הָֽאָדָם֙  בְּצַלְמ֔וֹ  בְּצֶ֥לֶם  אֱלֹהִ֖ים  בָּרָ֣א  אֹת֑וֹ  זָכָ֥ר  וּנְקֵבָ֖ה  בָּרָ֥א  אֹתָֽם׃

- Genèse 1:27 -

Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. 

 

    J'ai déjà dit que, aussi longtemps que nous n'aurons pas acquis la vraie foi, nous n'aurons toujours qu'une croyance de parti pris ; qu'elle ait pour objet le serpent ou tout autre animal, quelque fétiche ou bien un pur esprit, ce ne sont là que des figures.
    Je viens de dire que c'est nous qui faisons Dieu à notre gré, tel que nous prétendons Le servir.

Couronnement de l'Œuvre Révélée, Le vrai bonheur ne résulte que du malheur, p.LIV

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Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence (p.XXVIII)

Publié le par antoiniste

    Il est incontestable qu'un nouveau-né n'a aucun souvenir de son existence précédente. C'est ce qui fait dire que connaître n'est pas savoir. Toutes les connaissances imaginables sont impuissantes à nous convaincre de la réalité parce qu'elles ne sont pas le fruit d'un travail personnel ; nous ne faisons toujours que les emprunter à un autre qui les a reçues à son tour au même titre ; voilà pour quelle raison nous ne pourrions les garder. Mais il en est tout autrement du savoir que l'on acquiert en apprenant à se connaître. Rien ne peut équivaloir à ce patrimoine qui nous donne la sensibilité des lois morales par lesquelles nous touchons la réalité. Nous trouvons alors Dieu au sein de nos semblables, nous les aimons et sommes aimés d'eux, goûtant dans cette réciprocité un bonheur inexprimable.

Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence, p.XXVIII

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La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & L'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu (p.169)

Publié le par antoiniste

  Demandons à l'âme de quoi elle souffre, c'est le seul point que nous devons viser. Elle souffrira aussi longtemps qu'elle imaginera la matière qui l'impose pour autant qu'elle croit en elle et dont elle doit s'affranchir.

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & L'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu, p.169

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La Révélation, La Foi sauvegarde contre la mauvaise pensée (p.59-60)

Publié le par antoiniste

     Dieu est invisible pour tout ce qui est matière.

La Révélation, La Foi sauvegarde contre la mauvaise pensée, p.59-60

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Jung et le serpent

Publié le par antoiniste

illustration : Paul LACOMBE - L'EXISTENCE ; DIT AUSSI LE REVE (1895)(source : Base Joconde)

    Quant au serpent, dont la symbolique est d'une richesse inouïe, il figure avant tout le long effort génétique qui aboutit à l'humain. Il se situe entre sa propre "nourriture" (la poussière), et l'homme accompli qui passe nécessairement par le "serpent".
    Jung dit que le serpent est un vertébré qui incarne la psyché inférieur, le psychisme obscur, ce qui est rare, incompréhensible, mystérieux, mais aux sources de la vie, on trouve la trinité Serpent-Âme-Libido.

L'énigme des Blancs-manteaux: "les Templiers", p.76
Par Roger L Mary, F Gouron
Publié par Fernand Lanore, 1994
source : GoogleBooks

Bible : Genèse 3:14 - L'Éternel-Dieu dit au serpent "Parce que tu as fait cela, tu es maudit entre tous les animaux et entre toutes les créatures terrestres: tu te traîneras sur le ventre, et tu te nourriras de poussière tous les jours de ta vie.

cf. aussi : http://tracesduserpent.ens-lsh.fr/

cf. aussi :l-Dieu dit au serpent "Parce que tu as fait cela, tu es maudit entre tous les animaux et entre toutes les créatures terrestres: tu te traîneras sur le ventre, et tu te nourriras de poussière tous les jours de ta vie.

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Proverbe russe - le serpent

Publié le par antoiniste

Adam est séduit par la femme

La femme par le serpent !

Адам прельщен женою, а жена змеею !

illustration : Stephen Champ - Temptation of Eve (1932) - Auckland Art Gallery Toi o Tamaki
(source : collection.aucklandartgallery.govt.nz)

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Les grands mythes de la culture hétérosexuelle: Adam et Eve

Publié le par antoiniste

Adam et Eve constituent le mythe fondateur de la culture hétérosexuelle en Occident. Origines de l’Humanité, ils s’inscrivent dans une cosmogonie dont les implications politiques sont souvent mises en avant, soit pour penser la relation entre hommes et femmes, soit pour justifier la relation entre homos et hétéros.

Assez souvent, aux Etats-Unis, les mouvements évangéliques soucieux d’affirmer le primat de l’hétérosexualité protestent : «Adam and Eve, not Adam and Steve !» Mais en 1998, ce slogan fut détourné de manière humoristique par Paul Rudnick dans sa pièce, The Most Fabulous Story Ever Told, qui parodie le récit de la Création en mettant en scène deux personnages homosexuels, qui se nomment justement Adam et Steve. Adam and Steve, c’est aussi le nom d’une comédie romantique de Craig Chester, réalisée en Angleterre en 2005, qui parodie également le livre de la Genèse.

Pour ce qui est de la France, la question s’est aussi posée. A l’occasion de la manifestation organisée par Christine Boutin contre le Pacs, le 31 janvier 1998, plusieurs militants arboraient des panneaux indiquant «Adam et Eve, pas Adam et Yves !» Cependant, ce rappel à l’ordre théologique fut une fois de plus subverti, en l’occurrence par Zazie, en 2001, dans une chanson intitulée fort à propos Adam et Yves.

Mais revenons au texte lui-même, c’est-à-dire à Genèse 1, 27 : «Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, masculin et féminin il les créa.» Ce verset très célèbre, maintes fois commenté, constitue l’une des sources les plus riches de la tradition cabalistique. Au XIIe siècle, Rabbi Abraham ben David de Posquières (ordinairement désigné par l’acronyme Rabed) publia un commentaire du Talmud, qui passe aujourd’hui pour être l’un des plus anciens témoignages de la cabale médiévale. Dans ce fragment, il se réfère à une longue tradition, qui tire de ce passage et de quelques autres sources midrashiques deux conclusions : premièrement, Adam a été créé avec un double visage (dou-partsoufim), masculin et féminin, et cette double identité est à l’image de Dieu.

Cette interprétation a été reprise par de nombreux commentateurs, comme Jospeh Gikatila, par exemple, cabaliste du XIIIe siècle, que Charles Mopsik cite dans ses ouvrages de référence (Le sexe des âmes, éditions de L’Éclat, Paris-Tel Aviv, 2003; Cabale et cabalistes, éditions Albin Michel, Paris, 2003; Les grands textes de la cabale, éditions Verdier, Lagrasse, 1993). Selon Gikatila, l’androgynie du Créateur se reflète dans celle de la Créature, et ce n’est qu’en Genèse 2, 22, que l’homme androgyne dut être divisé en deux sexes, comme l’indique aussi Rachi (R. Salomon ben Isaac, Troyes, 1040-1105), dans un commentaire du Talmud, largement repris par la tradition. Bref, loin d’être une conception marginale, cette vision androgyne de l’homme et de Dieu est au cœur de la théosophie cabalistique, et elle implique de repenser à nouveaux frais la représentation du sexe et du genre dans la théologie judéo-chrétienne.

Ce n’est pas ici le lieu de discuter de la pertinence de cette interprétation, de sa justesse, et de la signification réelle de ce verset biblique. Il importe seulement de mettre en garde ceux qui tentent de justifier la suprématie hétérosexuelle en se fondant sur ce verset en particulier ; il convient de les avertir de la multiplicité des significations possibles de ce passage, et de les inviter à être un peu plus prudents quant à l’utilisation des sources bibliques en général…

source : http://heterosexualite.blogs.liberation.fr/tin/2009/01/les-grands-myth.html#more

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