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paul pillault

Institut des Forces Psychosiques (www.spiritualiste.fr)

Publié le par antoiniste

Institut des Forces Psychosiques

Paul Pillault                                Jean Béziat                             Henri Lormier

(Le Fraterniste, 15 mars 1932)

 

Institut des Forces Psychosiques

Institut Général Psychosique (Le Fraterniste, 1 août 1912)

Origine
    Quand Augustin Lesage, peintre, médium et guérisseur commence à peindre, en 1912 le spiritisme accuse autour de lui une grande vitalité. Le Nord de la France et la Belgique, pays de crassiers, voient leurs mineurs côtoyer sans cesse la mort.
    D'autre part, au début de ce siècle, le mineur belge Louis Antoine commence à soigner des mineurs malades par l'imposition des mains.
    "L'Antoinisme" devient bientôt un mouvement autonome qui emprunte des thèmes de pensées au spiritisme.
    Ses membres sont particulièrement orientés vers le soin médiumnique.

Institut des Forces Psychosiques

Un jour de foule. L'Avenur St-Joseph avant l'ouverture de l'Institut (Le Fraterniste, 1 août 1912)


A Sin-le-Noble
    Influencé par ces pratiques, le spirite Jean Beziat fonde, en 1910, à Sin-le-Noble un Institut Psychosique : ici, on soigne par l'intermédiaire de l'au-delà.
    L'Institut, situé dans le quartier de l'église Saint Joseph, est ouvert les mardis, mercredis, vendredis, samedis, à 8h du matin et à 2 heures précises de l'après-midi.
    Jean Beziat est rejoint par Paul Pillault et Lormier. Au 1er août 1914, les trois guérisseurs soignent ensemble une moyenne de 300 patients par jour.
    Ceux-ci prennent la pose en groupe devant le photographe attitré de l'Institut : Les clichés Roumieux qui ont édité de nombreuses cartes postales. Elles servent de support à la correspondance des malades qui apportent leurs témoignages :
    "Cher Octave, mon père a été hier à douai-sin-le-noble. à maintes reprises il a pensé à toi pour envoyer sa photographie.
    il a été trouver un médecin qui guérit tout. il y a été avec Ernest et François Lallemand. Le guérit tout a dit qu'il s'en allait les guérir et cette nuit mon père n'a plus toussé du tout. il n'est pas bien placé,je crois bien que tu le reconnaitras"

Institut des Forces Psychosiques

Entrée de l'Institut (Le Fraterniste, 1 août 1912)


    Certains de ces "médiums-guérisseurs" remportent de tels succès qu'ils sont traduits en correctionnelle en 1914 par le Syndicat des médecins qui a porté plainte. Ils seront acquittés.

    Jean Beziat se retire dans le Midi après la première guerre et continue à soigner. Paul Pillault part pour Aubervillers.
    L'Institut Psychosique se reforme à Sin-le-Noble vers 1923-1924 sous le nom de Maison Familiale Institut au 122 Avenue du Faubourg. À partir de juin 1926, le docteur Regnier se joint à Lormier, resté seul après le départ puis la désincarnation de Béziat, et la maison familiale (transférée au 18 de la même rue du Faubourg) prend le nom d'Institut Médico-Psychosique.  Quelques groupes fraternistes se reforment difficilement. Puis la Maison ferme ses portes par la suite. L'oeuvre est continuée par d'autres ensuite.

Bibliographie
    La voix des esprits, ethnologie du spiritisme - Christine Bergé - Ed. Métailié, 1990.
    The Spiristist Fallacy, René Guenon.

source : https://fr.geneawiki.com/index.php/59569-Sin-le-Noble-Institut_des_Forces_Psychosiques

cf. le site www.spiritualiste.fr

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Comment Jean Béziat devint spirite

Publié le par antoiniste

Comment Jean Béziat devint spirite

    M. Béziat, de Douai, prend la parole :
    « Je suis, Mesdames, Messieurs, très honoré de prendre la parole au milieu d'une si docte assemblée.
    « Mon sujet sera La Psychosie (influence des désincarnés sur les incarnés vivants). Je suis spirite depuis peu d'années; je fus d'abord un railleur et un sceptique pour les spirites et je ne croyais à rien. Deux points m'y arrêtèrent ; c'est : ma guérison de l'asthme que l'on m'avait certifié incurable et cela par le spiritisme ; ensuite les faits que j'obtins de ma mère.
    « Ma mère demeurait dans l'Oise, elle était illettrée et incrédule en spiritisme ; un jour, elle voulut essayer et prit un crayon, elle reçut à l'instant un message en arabe. Elle ne savait pas écrire et encore moins en arabe, puis en espagnol. Malgré ma confiance en ma mère, je voulus essayer et j'obtins une communication en arabe que j'ignorais totalement. M. Leriche, vétérinaire à Douai, était présent.
    « Je devins spirite ; mais étant professeur-fonctionnaire, l'Etat me donna congé et je me trouvai avec une famille sur les bras sans emploi, parce que j'avais foi au Spiritisme.
    « Je suis maintenant à l'Institut Psychosique de Douai et je vous assure que je n'ai pas perdu au change. » [...]

Congrès spirite universel de Bruxelles en 1910
https://sites.google.com/spiritisme.net/encyclopedie-spirite/livres/congrès-et-conférences

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(Paul) Pillault, (Jules) Jésupret, (Jean) Béziat - La Vie (1909)

Publié le par antoiniste

(Paul) Pillault, (Jules) Jésupret, (Jean) Béziat - La Vie (1909)

Auteurs : (Paul) Pillault, (Jules) Jésupret, (Jean) Béziat (de l'Institut des Forces Psychosiques)
Titre : La vie : révélations nouvelles dues au spiritisme, maximes et pensées du 10e plan, obtenues par Pillault, Jésupret, Béziat. Tome 1er
Éditions : Imprimerie nouvelle, Douai, 1909

Disponible sur le site archive.org : https://archive.org/details/BSG_8RSUP5502/

(Paul) Pillault, (Jules) Jésupret, (Jean) Béziat - La Vie (1909)

 

 

 encart dans Le Fraterniste du 1er décembre 1910

 

 

    Paul Pillault raconte (p.19) un fait étrange qui lui arriva.

    Un samedi de Novembre 1907, en Belgique, à Jemeppe-sur-Meuse, près de Liège, où j'étais allé pour causer et me renseigner auprès du grand guérisseur, (il reçoit fréquemment 900 visiteurs et plus dans la même journée), le grand inspiré M. Antoine, je fus, pendant que je lisais les sept premiers numéros de sa publication, « l'Aurore de la Conscience » (sic), de 9 heures du soir à 4 heures du matin, l'objet d'une sérénade, et combien agréable ! Un simulacre de roulement de tambour sur une cloison de la chambre que j'occupais ; eh bien ! je les lus jusqu'au bout et quand même ; je fus instruit de la beauté de l'enseignement d'Antoine avant de me rendre à la conférence qu'il faisait le lendemain malin, conférence qu'il donne chaque dimanche, à 10 heures, dans la chapelle qu'il a fait construire auprès de son habitation. Je m'y étais rendu avec l'idée bien arrêtée de rapprocher sa conception du panthéisme et de l'interroger à ce sujet. Je n'eus pas cette peine, ses premières paroles furent la démolition de ce que j'avais échafaudé. En dix minutes, ma question avait été résolue sans que j'ai eu besoin de la poser. Les esprits m'avaient devancé.

 

    Dans le chapitre Plans et Ciels, Paul Pillault retranscrit une conversation avec un Esprit (p.18) :

    P. Il existe, à Jemmepe-sur-Meuse, un guérisseur qui obtient des résultats merveilleux presque instantanément, les devrait-il à ce qu'il reçoit les fluides guérisseurs des plans élevés ?
    Non, du tout. Mais si son intention de guérir est sincère, il peut guérir sans avoir recours aux plans les plus élevés. Un incarné pur, guérira mieux avec des conseils du 7e plan, qu'un, moins pur, avec des conseils du 9e.
    P. Ce guérisseur m'a semblé de plus être un inspiré, et peut-il en être autrement, puisqu'il m'a déclaré lui-même qu'il était un illettré. Je l'ai entendu, dans sa chapelle, où il n'existe aucun Christ ni aucune image cherchant à représenter la Divinité, donner des conseils et faire un discours d'une heure durant à un millier de personnes venues pour l'écouter, dans un langage parfait, du plus pur français, et d'une puissance morale telle, que jamais je n'ai rien entendu de pareil.
    N'aurait-il pas, lui, en Belgique, reçu en communications, ce titre distinctif : Monsieur.
    Un Inaudi n'opère-t-il pas de façon identique dans un autre ordre d'études ? Antoine est un inspiré qui peut recevoir des idées inconsciemment des plans les plus élevés, mais le mot : Monsieur n'a pas encore été inscrit. De même, vous verrez que je ne vous dirai pas bonsoir.
    Je vous quitte donc et vous souhaite, mes amis, une âme sœur de la Divinité, en vous présentant mes hommages sympathiquement dévoués.

 

    Un peu plus loin (p.100), Paul Pillault encore cite une lettre de M. Derégnaucourt sur le fait de savoir d’où émanent les pensées ou les dires d’un médium :

    Avant d'entrer en pourparlers avec un éditeur quelconque je voulus consulter M. Derégnaucourt de Liège, l'imprimeur de l'« Aurore de la Conscience » (sic) et avec lui M. Antoine, le guérisseur de Jemmepe-sur-Meuse de qui émanent les enseignements que contient cet opuscule mensuel.
    A ma lettre, voici ce que M. Derégnaucourt répondit :

                                                        Liège ce 17 Septembre 1908.
            Mon cher Monsieur Pillault,
    En réponse à votre amicale du 16 courant, je crois devoir vous dire que la question dont vous m'entretenez n'est plus aujourd'hui de ma compétence et que je serais bien embarrassé si je devais vous donner un conseil concernant les communications dont vous me parlez, car moi, lorsque j'ai quelque chose à demander, je m'empresse de recourir à M. Antoine.
    Voyez d'abord si les communications en question sont de bonne source, si la base en est bien morale, si elles n'ont pas été dictées par des esprits intelligents – c'est-à-dire par des esprits mystificateurs –, car ceux-là imitent parfaitement la morale, et savent donner des communications dont les beaux mots et les belles phrases font verser des larmes. Voyez également si elles ne touchent pas au libre-arbitre et si elles ne viennent pas imposer des lois. Ce sont là les points principaux.
    Vous devez savoir qu'un esprit dématérialisé ne révèle pas des lois morales par la médiumnité ; quand il a des communications ou lois à dicter, il les révèle par l'intermédiaire d'une personne sensible à l'inspiration.
    Je crois que vous trouverez déjà dans ces quelques lignes de quoi pour agir avec plus de certitude. Si néanmoins vous croyez que je puisse vous être utile, je suis à votre disposition.
    Veuillez agréer, cher Monsieur Pillault, mes sentiments de confraternité.       DEREGNAUCOURT.

    Certes, monsieur Derégnaucourt ne pouvait prévoir l'importance et la complexité de cet ouvrage, ni comprendre que par l'écriture nous ayons pu obtenir de si belles et si importantes communications, pour cette simple raison qu'il ignorait qu'il y eut un genre d'inspiration encore inconnu, non dévoilé.
    Or, si la médiumnité de l'inspiré proprement dit est grande, celle de mon ami Béziat est non moins grande, mais plus parfaite, si je puis dire. Chez lui, l'inspiration s'opère par intussuception (du latin intus, dedans ; suscipio, je reçois), elle est totale.
    Et c'est ici surtout que j'appelle l'attention de tous ceux qui liront cet ouvrage, et principalement celle des spirites qui ont déjà entendu soit M. Antoine, soit d'autres médiums inspirés, afin de bien en établir la distinction : l'inspiré proprement dit parle lentement, attendant, pour ainsi dire que le mot à mot lui soit donné. De temps à autre il récite bien une série de mots, mais chez lui, le récit n'est pas courant ; tandis que l'intussuceptique, lui, reçoit l'idée, le sujet au complet qu'il développe presque sans arrêt. L'inspiré ne se rappelle pas des paroles prononcées, tandis que l'intussuceptique sait les sujets qu'il a traités.
    Les grands orateurs sont des intussuceptiques puissants, inconscients de leur médiumnité. Qu'ils préparent ou non leurs discours, sans s'en douter, ils sont aidés.
    Ces dernières lignes seront peut-être désagréables à quelques personnes, mais qu'y faire ? Je crois être dans le vrai, je ne puis faire autrement que de le déclarer !
    Si ceux qui se croiront visés – bien à tort – réfléchissaient un instant à ce que le grand philosophe Descartes écrivait : « Pour atteindre à la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions que l'on a reçues et reconstruire de nouveau, et dès le fondement, tous les systèmes de ses connaissances. » et s'ils prenaient la peine d'étudier ce qu'ils repoussent si dédaigneusement le spiritisme, de combien se trouveraient-ils grandis ! Mais, mais !.... Combien de temps encore faudra-t-il pour que cette science cependant absolument exacte soit comprise...... des grands ?
    Ah ! médiums inspirés, lettrés ou illettrés, quand vous travaillez pratiquement le spiritisme, n'ayez jamais peur de réciter les belles inspirations ou d'écrire les belles communications qui vous viendront, ne craignez jamais comme, à ses débuts, c'était le cas de notre cher médium Béziat d'être un inventeur, vous n'inventerez rien, vous ne ferez que traduire ou inscrire les inspirations que vous suggèreront vos aînés, vos amis de l'espace, vos frères, les désincarnés qui ne cherchent, qui ne veulent qu'une chose : le plus grand bonheur de votre humanité ! la recherche de la République universelle.

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Béziat (Willy Schrödter - Okkulte Historietten, Reichl Verlag, 2003)

Publié le par antoiniste

 BÉZIAT

     Sein Vater hatte dem Spiritismus angehangen, und Jean BÉZIAT († 1927) selbst war eine Zeitlang Medium des Geistheilers P. PILLAULT gewesen, mit dem er vor dem Ersten Weltkriege auch auf Vortragsreisen ging, um für die in ihrem ,LE FRATERNISTE‘ vertretenen Ideen Propaganda zu machen. Es war dies das Organ des INSTITUT PSYCHOSIQUE‘; unter ,Psychosis‘ verstand dieses kleine spiritualistische Wochenblatt „die Natur der Einwirkung der Toten auf die Lebenden“.
    In den Zwanziger Jahren war BÉZIAT als Wunderheiler in ganz Frankreich berühmt: er empfing täglich 800 – 2.000 Hilfegesuche, am 3. April 1925 waren es deren sogar 3.985, und das Tribunal correctionnel von Villefranche-de-Lauraguais (Haute-Garonne) stellte fest, daß er 8.000 Patienten habe.
    Der ehemalige Landwirtschafts-Professor zu Douai (Nord) versammelte einmal wöchentlich auf seinem nach dem Ersten Weltkriege erworbenen Gutshof ,LA BORIE‘, sechs Kilometer von Avignonet (Haute-Garonne) entfernt, seine Kranken. An den Kamin in seinem großen Saale gelehnt, setzte er seine Heilkraft auseinander, und wie er die ,GROSSE NATUR‘ anrief, um Heilung zu erlangen. Sein Appell an die universelle Urkraft des Lebens, der auch an auffälliger Stelle in seinem Warteraum aufgezeichnet war, lautete:

 „Universelle und ewige Urkraft des Lebens,
von der meine Seele ein Strahl ist,
wir flehen zu Dir: gib uns ein wenig mehr
von Deinem ureigenen Wesen: Leben, mithin: Stärke,
Widerstandskraft und Gesundheit!“

     Auch rief er mündlich oder gedanklich CHRISTUS und alle guten Geister an in einer längeren Evokation. Darauf nahm er jeden Patienten einzeln vor; meist genügte seine ,PRÄSENZWIRKUNG‘1, ansonsten legte er seine Hände auf der Kranken Kopf.
    Auf seinen vorhin erwähnten Werbereisen wurde er zeitweilig von einem Magnetiseur begleitet und konnte sich des öfteren von der Wirksamkeit magnetischer Kuren bei Krankheiten überzeugen. Neben dem Appell an die Urkraft des Lebens benutzte BÉZIAT daher auch die Heilkraft des animalen Magnetismus. „Er operiert nebenbei mit Handauflegen, ableitenden Strichen längs der Wirbelsäule und vornehmlich mit ANHAUCHEN (Adspiration). Besonders auf das warme Anhauchen (Gegensatz zum kühlenden ,Pusten‘) legt er großen Wert. Dies ist eine sehr wirksame magnetische Prozedur, die Henri DURVILLE (Paris) auf dem III. ,Congrés internationale de Psychologie expérimentale‘ (Paris, 19. - 24. Juni 1923) als ,Transfusion der Vitalität‘ bezeichnete und für deren Wirksamkeit er drei bezeichnende Fälle aus der eigenen Praxis erwähnte.“2
    Sein Anhauchen im Falle schwerer Erkrankung schildert BÉZIAT wie folgt: „Ich presse meine Lippen auf den Sitz des Übels oder die Haut direkt unter Zwischenschaltung eines Taschentuches. Nach tiefer Einatmung werfe ich mit allen meinen Kräften bis zum völligen Leergepumptsein die Luft meiner Lungen darauf. Das ermüdet, und man muß es mehrmals tun und dabei acht haben, jeweils einen Meter vom Kranken zurückzutreten, um frische Luft zu schöpfen.“
    Seinen Patienten gab er auf, jeden Abend um 8 Uhr zu beten: „Heilt mich durch den, der mich behandelt!“
    Dem Heiler gelangen in der Tat auch auf Entfernung aufsehenerregende Heilungen, sogar von Geisteskranken!
    Er wurde seitens des Ärzte- und Apothekenverbandes von Toulouse wegen unbefugter Ausübung der Heilkunde vor den Appelationsgerichtshof dortselbst zitiert. Derselbe kam am 5. Juli 1922 zu einem Freispruch, den jedoch der Kassationsgerichtshof am 15. Dezember des gleichen Jahres aufhob.
    Später hat der Thaumaturg den Glanz seiner Persönlichkeit geschwächt, indem er Eintrittsgeld für die Zulassung zu seinen Konsultationen erhob und ein Fluid ,Vitalogène‘ zum Preis von 50 Franken die Flasche verhökerte.

1 Schrödter, Willy: ‚Präsenzwirkung', Reichl Verlag, 1996.
2 Hentges, Ernst: „Ein moderner Thaumaturg: Jean Béziat in Zentralblatt für Okkultismus“; Nr. 10 vom April, Leipzig, 1927; 468-469.
  Schrödter, Willy: Lebenskraft-Übertragung durch Anhauchen' in ,Die andere Welt‘, Nr. 11 vom November, Freiburg i.B., 1967; 970f.
Literatur:
  Leprince, Dr. med. Albert (*1872): Le Pouvoir mystérieux des Guérisseurs, Paris (Ed. Dangles), 32, 47, 48, 147 (Fußn. 1), 170. Rouanet: ,Les étranges guérisons de Jean Béziat’. Vincent, Jean: ,Les révélations du Guérisseur’, Paris, 1931; 97-102.

 Willy Schrödter, Okkulte Historietten, Reichl Verlag, 2003

 

 

Traduction :

    Son père avait été spirite et Jean BÉZIAT († 1927) avait lui-même été pendant un temps le médium du guérisseur spirituel PILLAULT, avec lequel il avait également fait des tournées de conférences avant la première guerre mondiale pour propager les idées représentées dans leur "LE FRATERNISTE". C'était l'organe de l'INSTITUT PSYCHOSIQUE ; ce petit hebdomadaire spiritualiste comprenait par « Psychose » "la nature de l'action des morts sur les vivants".
    Dans les années vingt, BÉZIAT était connu comme guérisseur miraculeux dans toute la France : il recevait chaque jour entre 800 et 2 000 demandes d'aide, et le 3 avril 1925, il en comptait 3 985, et le Tribunal correctionnel de Villefranche-de-Lauraguais (Haute-Garonne) a constaté qu'il avait 8 000 patients.
    L'ancien professeur d'agriculture à Douai (Nord) réunissait ses patients une fois par semaine sur son domaine "LA BORIE", acquis après la première guerre mondiale, à six kilomètres d'Avignonet (Haute-Garonne). Adossé à la cheminée de sa grande salle, il expliquait son pouvoir de guérison et comment il invoque la "GRANDE NATURE" pour obtenir la guérison. Son appel à la puissance primordiale universelle de la vie, qui a également été enregistré dans un endroit bien visible de sa salle d'attente, était :

« Foyer Universel et Eternel de Vie
dont mon âme est une étincelle,
accorde moi un peu plus
de Toi-Même, c’est-à-dire de la Vie et,
par conséquent : Force, Résistance et Santé »

    Il a également fait appel, oralement ou mentalement, au CHRIST et à tous les bons esprits dans une évocation plus longue. Il a ensuite passé en revue chaque patient un par un ; dans la plupart des cas, son "EFFET DE PRÉSENCE"1 était suffisant, sinon il posait les mains sur la tête du malade.
    Lors de ses voyages promotionnels mentionnés ci-dessus, il a été accompagné d'un magnétiseur pendant un certain temps et a souvent pu se convaincre de l'efficacité des cures magnétiques pour les maladies. En plus de faire appel au pouvoir primordial de la vie, BÉZIAT a donc également utilisé le pouvoir de guérison du magnétisme animal. "En outre, il opérait par imposition des mains, par des mouvements de conduction le long de la colonne vertébrale et principalement par APPLICATION (aspiration). Il attache une grande importance à la respiration chaude (par opposition au "soufflage" refroidissant). Il s'agit d'un procédé magnétique très efficace, que Henri DURVILLE (Paris) a présenté lors du IIIe Congrès international de Psychologie expérimentale (Paris, 19 - 24 juin 1923) comme une "transfusion de vitalité" et qui a mentionné, prouvant son efficacité, trois cas significatifs de sa propre pratique"2
    BÉZIAT décrit sa respiration en cas de maladie grave comme suit : "Je presse mes lèvres sur le siège du mal ou sur la peau directement avec l'interposition d'un mouchoir. Après avoir inhalé profondément, je jette l'air de mes poumons sur eux de toutes mes forces jusqu'à ce qu'ils soient complètement vides. C'est fatigant et il faut le faire plusieurs fois, en prenant soin de s'éloigner d'un mètre du patient à la fois pour prendre l'air.
    Il prenait congé de ses patients pour prier tous les soirs à 8 heures : "Guéris-moi avec celui qui me soigne !
    Le guérisseur peut en effet réaliser des guérisons spectaculaires à distance, même de malades mentaux !
    Il a été cité à comparaître devant la Cour d'appel de Toulouse par l'Association des médecins et pharmaciens de Toulouse, en raison de son exercice non autorisé de la médecine. Il a été acquitté le 5 juillet 1922, mais la Cour de cassation a annulé cette décision le 15 décembre de la même année.
    Plus tard, le thaumaturge a affaibli le prestige de sa personnalité en faisant payer l'entrée à ses consultations et en vendant un fluide "Vitalogène" à 50 francs la bouteille.

1 Schrödter, Willy : "Präsenzwirkung", Reichl Verlag, 1996.
2 Hentges, Ernst : "Ein moderner Thaumaturg: Jean Béziat in Zentralblatt für Okkultismus" ; n° 10 d'avril, Leipzig, 1927 ; 468-469.
  Schrödter, Willy : "Lebenskraft-Übertragung durch Anhauchen" dans "Die andere Welt", n° 11 de novembre, Fribourg-en-Brisgau, 1967 ; 970f.
Llittérature :
  Leprince, Dr. med. Albert (*1872) : Le Pouvoir mystérieux des Guérisseurs, Paris (Ed. Dangles), 32, 47, 48, 147 (note 1), 170. Rouanet : "Les étranges guérisons de Jean Béziat". Vincent, Jean : "Les révélations du Guérisseur", Paris, 1931 ; 97-102.

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Le Guérisseur psychosique (Le Grand écho du Nord de la France, 20 novembre 1931)

Publié le par antoiniste

Le Guérisseur psychosique (Le Grand écho du Nord de la France, 20 novembre 1931)Mystiques charlatans et malades

LE GUÉRISSEUR PSYCHOSIQUE

    Avec celui-ci, j'ai voulu varier, et je me suis présenté chez lui sous ma véritable identité. Je m'étais dit qu'après tout, un tête à tête de ce genre ne devait pas manquer de charme. D'un côté, un journaliste sceptique par nature et curieux par profession. De l'autre, un « guérisseur ».
    La situation était bien nette. En fait, deux adversaires s'affrontaient. J'avais depuis quelque temps pris mes renseignements. Je savais que ce guérisseur procédait par prières, invocations et incantations. Jamais, à moins d'être fou, il ne pourrait croire que j'admettais ses pratiques. Je venais chez lui pour connaitre la vanité de son argumentation, la disséquer et la réduire à néant.
    Je m'étais figuré qu'il ne me recevrait pas. Je fus trompé, L'homme, très crâne, accepta l'entrevue.

Chez le guérisseur

    C'est après la seconde visite que la femme du guérisseur, compatissante, se décide à me faire entrer :
    – Il est en tournée, me dit-elle, et ne tardera pas. D'ailleurs, c'est le jour de consultation aujourd'hui. A 14 h. 30, il sera là...
    J'entre. On me fait passer dans une salle d'attente pleine de bancs rangés comme à l'école enfantine, et prêts, semble-t-il, à recevoir les fidèles venus écouter la voix du Maître.
    Mais, visiteur de marque, on m'introduit directement dans la salle de consultation. Et, bien installé dans un fauteuil d'osier, j'examine à loisir cet intérieur aisé où la note moderne est apportée par un appareil de T. S. F. Mes yeux se portent vers les nombreux ornements religieux suspendus aux murs. Un cadre, notamment attire - mon attention. Il représente le Christ guérissant les malades...
    Dans la pièce du fond – la cuisine – deux femmes et un vieillard voisin discutent en un langage qui est loin d'être inspiré...
    15 heures. Empruntant une entrée particulière, le guérisseur arrive dans la cuisine. Il vient de faire une longue route à bicyclette, sous le soleil. Sa peau, déjà bise, ruisselle de sueur. Il n'a pas de col. Sa tenue est celle d'un bon ouvrier qui, pour faire une course après sa « journée », s'est « rapproprié ». Je me suis levé. Une femme lui a dit :
    – Il y a quelqu'un qui t'attend tout de suite.
    Il vient vers moi, la main tendue. Je me présente à nouveau. Il sait, et je vois à son sourire qu'il est « fin prêt » comme disent les sportifs.
    Alors, pendant que me parvient le bruit des consultants entrant dans la salle d'attente, j'ouvre le débat :
    – Voilà, dis-je. Je fais une enquête sur les guérisseurs. J'ai déjà vu quelques-uns de vos confrères. Ils m'ont chacun indiqué leur façon de guérir, certains volontairement, d'autres parce que je me suis présenté chez eux comme malade...
    Mon interlocuteur me fixe. Et ses yeux, qu'il a petits, semblent vouloir pénétrer, en vrille, dans les miens. Je sens qu'il appelle tout son art pour prendre le sérieux de la fonction et m'impressionner. Mais ses yeux ne me font pas peur. Et je plante les miens dedans, au risque de me retrouver tout à l'heure hypnotisé...
                                                                Amand MAHIEU.
                  (La suite en deuxième page)

 

LE GUÉRISSEUR PSYCHOSIQUE

(Suite de la première page)

Je continue :
    – J'ai voulu savoir comment vous vous y preniez. J'ai lu sur le mur de votre maison une inscription : Institut psychosique. Qu'est-ce qu'un guérisseur psychosique ?

La vocation

    – Le guérisseur psychosique, me répond-il, est un disciple de Paul Pillaut, de Sin-le-Noble, lequel avait, avant-guerre, fondé douze instituts comme celui-ci...
    – Et il en reste ?
    – Un seul, le mien ! Chaque institut comportait deux guérisseurs…
    – Vous avez donc un collègue ici ?
    – Non, je suis seul...
    – Comment vous vint la vocation ?
    – Voilà. En 1910, je souffrais d'une terrible maladie d'estomac. Les médecins n'avaient pu me guérir. J'entendis parler de Paul Pillaut, qui est aujourd'hui « désincarné » (il ne dit pas : mort). J'allai le trouver et il me purifia l'âme. Je restai en communion avec lui tous les matins par la prière. Et je fus guéri.
    » Un peu plus tard, je me trouvais chez une de mes tantes dont le fils souffrait d'un abcès froid dans le cou. Précisément, la maman s'apprêtait à mettre des cataplasmes sur la partie malade. J'eus une inspiration.
    » – Arrêtez, dis-je. Et, sans me soucier de l'ébahissement des personnes présentes, j'imposai les mains sur le cou. Le lendemain, il avait complètement disparu.
    – Ah ! dis-je, vous « imposez » les mains ?
    – Oui, comme le Christ.
    – Pas moins ? Vous ne guérissez qu'à cette condition ?
    – Non. Je puis guérir à distance, sans même connaître le malade.
    Il ouvre alors un tiroir et me montre, comme le « gros malin » tout un lot de lettres bien classées...
    – Voici des témoignages de guérison de personnes habitant le Centre et le Midi de la France, et que je n'ai jamais vues. Vous voyez que l'imposition des mains n'est pas nécessaire. D'ailleurs, au cours d'un Congrès récent de guérisseurs, plusieurs de mes collègues proposaient de la supprimer, pour éviter qu'on nous confondît avec certains escrocs... J'ai refusé en indiquant que nous devions être assez forts pour braver la critique...
    Très curieux, ce Congrès de guérisseurs qui présente des vœux, vote des motions et réglemente de façon très humaine ce don de guérir qui leur viendrait de Dieu...  

A distance

    – Comment faites-vous pour guérir vos malades à distance ?
    – Je leur fais parvenir ceci, m'indique-t-il en me remettant un prospectus imprimé sur lequel il est indiqué au malade de demander, tous les soirs, entre 8 et 9 heures, à Dieu – le père, est-il spécifié, – sa guérison sur le nom de Paul Pillaut, désincarné.
    Tous ces malades, priant à la même heure, attirent sur eux l'attention du Créateur, par la « loi des infinités » !
    Voilà le premier grand mot lâché. Ce ne sera pas le dernier : Pris par son sujet, mon guérisseur s'emballe. Il me sort des lieux communs, hérissés de liaisons défectueuses et d'aspirations déplacées. J'ai la nette conviction de me trouver en face d'un homme sans grande culture, sur qui les grands mots ont produit une forte impression, qui les a retenus et les sert à tout propos. Je comprends combien il peut éblouir certains esprits assez simples. Puis, la question délicate :
    – Et, touchez-vous quelque chose pour vos soins ?
    – Oui, je reçois l'argent des riches. Là-dessus, je donne à ma femme de quoi entretenir très simplement son ménage, la même somme que je gagnerais si j'étais encore mineur, et le reste je le remets aux pauvres.
    Encore une fois, il prend dans un autre tiroir tout un monceau de lettres de remerciements, assure-t-il. Je n'ai pas le mauvais goût de demander à les voir.
    Et je m'en vais après que le guérisseur m'eut assuré que ce n'était pas du « beuffle » ! (sans doute voulait-il dire du « bluff » ?)
                                                                A. M.

Le Grand écho du Nord de la France, 20 novembre 1931

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Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)

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Institut - Paul Pillault (Le Fraterniste, 1 août 1912)

(Le Fraterniste, 1 août 1912)

Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)
Signature de Paul Pillault

    Il est né à Douai en le 27 avril 1854. Le recensement de la population le situe en 1906 à Auby (au nord de Douai) comme négociant en épicerie. Il habite avec Marie Coutelier (et sa soeur Delphine Coutelier), née en 1856 à Douai, à qui il est mariée depuis le 12 juin 1902 (mariage à Douai).

Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)

acte de mariage à Douai avec Marie Coutelier le 12 juin 1902

Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)

    Paul Pillault, négociant à Auby, et Jules Jésupret, propriétaire, délégué municipal aux hospices, ont été les fondateurs auvec d'autres d'un journal douaisien, paru en vue des élections municipales programmées le 6 mai 1900, et qui prendre fin en 1902.
source : http://start1g.ovh.net/~panckouc/Abeille/Abeille22.pdf

    Après avoir accompagné pendant 5 ans, de 1909 à 1914, Jean Béziat et Henri Lormier dans l'aventure de l'Institut des Forces Psychosiques. Dans la tourmente de la guerre, séparé, il continue son chemin pour professer le Déterminisme Divin avec Le Biéniste. "Il en arriva à ne plus rien laisser au libre arbitre, faisant de l'être humain simplement une machine", ce que lui reproche Jean Béziat, alors parti pour Toulouse.

    Le Biéniste, fondé par Paul Pillault et tenu par Jules Berthelin, reprend des textes de Paul Pillault après sa déesincarnation et vend des ouvrages, puis lance une souscription pour l'érection d'un monument funéraire après la désincarnation de son fondateur le 8 juillet 1821, à Aubervilliers.

Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)

(Le Biéniste, 1er juin 1922)

 

 

 

    L'Institut des Forces Psychosiques continue son oeuvre à Aubervilliers aidé de Madame Dubuc et Mlle Duval, ses secrétaires :

Institut des Forces Psychosiques à Aubervilliers (Le Biéniste, 1er avril 1922)

Le Biéniste, 1er avril 1922

Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)
A.Dubuc, signature en bas de la dernière page de Le Biéniste, 1er juillet 1922 (gallica)

Institut des Forces Psychosiques à Aubervilliers (Le Biéniste, 1er avril 1922)

Aubervilliers - L'Avenue de la République et la Rue des Cités (le Numéro 100 de la rue des Cités est en face de ce bâtiment en brique rouge)

Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)

Acte de décès de Paul Pillault (8 juillet 1921, Aubervilliers, Seine-Saint-Denis)

    Un In Mémoriam est publié dans la Revue scientifique et morale du spiritisme en janvier 1921.

    Il est enterré au cimetière d'Aubervilliers :

Paul Pillault (27 avril 1854-8 juillet 1922)

Le Biéniste, 15 juin 1922

    La commémoration de sa mort est relatée dans le Biéniste du 15 juillet 1922, occasion pour les fidèles du "frère et maître" de se rendre au cimetière pour inauguré le monument funéraire d'une "charmante simplicité, en granit poli sur laquelle sont gravés en lettres  d'or un nom !... deux dates !..."

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Institut des Forces Psychosiques après guerre

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 Institut des Forces Psychosiques après guerre

Fondateurs de notre Institut Spirituel

Monsieur Jules BERTHELIN « PAPA JULES »

    1914. Déchainement des forces du mal. Les Instituts sont séparés, isolés, pillés. Pourtant les Guérisseurs poursuivent leur œuvre et Jules Berthelin soigne sans trêve tout en travaillant durement à la mine.
    Tout l'argent que lui donnent en reconnaissance ceux qu'il soulage va à sa caisse de secours et, à la fin de la guerre, il remet à Paul Pillaut la somme, considérable pour cette époque, de 26.000 francs.
    Après la guerre, Jean Béziat se retire dans le Midi et continue à soigner ; Pillault est à Aubervilliers. Mais les Instituts et les Fraternelles manquent de liaison et disparaissent l'un après l'autre.
    Cependant, l'Institut de Nœux-les-Mines reste debout. Son grand animateur, fidèle à la doctrine des Forces Psychosiques, maintient le contact avec Paul Pillault qui meurt en 1921.
    Berthelin fonde un journal « Le Bieniste » avec Mme Dubuc et Mlle Duval, secrétaire de Paul Pillault. Des questions matérielles, la perversité de certaines personnes qui ne savent pas résister à l'attrait de l'argent, nuisent à l'essor du mouvement, le journal sombre.
    Sans se lasser, notre ami reprend avec Mlle Denise Duval un autre journal, « L'Avenir Spirite » (135, avenue Louis Blanc, à Amiens), grâce aux dons des malades reconnaissants. Toujours pour les mêmes raisons, nouvel échec.
    Qu'importe, il continuera seul. Plus de journal. Plus de Fraternelles, mais l'œuvre se maintiendra, attendant des forces neuves. Sans bruit, sans vain tapage. Jules Berthelin, maintenant secondé par le jeune médium guérisseur Marcel Lhomme, porte haut et ferme le drapeau de l'Amour et de la Bonté.
    De nombreux groupements de solidarité et d'entraide font appel à eux, plusieurs Centres d'études spirites, les Orphelins d'Auteuil, les Prisonniers et Déportés de Paris, les Enfants abandonnés, le Bureau de Bienfaisance de Nœux-les-Mines, la Caisse de secours de l'Alliance des travailleurs de Nœux-les-Mines, etc... etc..., sans citer tous les cas particuliers dont la liste serait trop longue.
    S'il fallait d'autres preuves, le rapport 1951 signale qu'il a été distribué aux œuvres et aux nécessiteux presque un demi-million de francs, soit : Jules Berthelin : 280.000 et Marcel Lhomme : 200.000 ceci contrôlé pour une part par la Préfecture du Pas-de-Calais.
    Tout ce travail humanitaire dont Berthelin est le pilier a valu à ce pionnier de la charité l'hommage de la Nation.
    Les Pouvoirs publics lui ont décerné la Croix du Mérite Social avec félicitations de M. le Ministre de la Santé Publique.
    Après cela, que dire ? Devant ce désintéressement total, combien peuvent nous sembler légers les quelques efforts auxquels nous consentons parfois pour aider notre prochain. Jules Berthelin est père de famille, il est pauvre.
    En toute logique, il pourrait peut-être penser aux siens.
    A cette question, il vous répond simplement : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Je remercie Dieu de m'avoir permis d'arriver à cette évolution par l'expiation subie en cette planète. »
    « Avant de consulter le guérisseur demandez à Dieu de vous éclairer sur votre imperfection et de vous aider à fuir le mal qui se présente à vous. »
    Si nous voulons la paix, il faut la faire chez nous et en nous et réaliser la parole de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres ».
    Et l'Institut général revit. Les Guérisseurs se lancent à nouveau à l'assaut du mal. Marcel Lhomme est accrédité Guérisseur en 1932 ; en 1951, c'est le tour de A. Deswante et W. Stodolny : et ensuite de Georges Gelé.
    Par leur foi, ils font rayonner le Bien, en une activité et un dévouement inlassables, sous l'égide de leurs guides spirituels et de leur guide terrestre, Jules Berthelin.
    Des lendemains plus rayonnants encore leur sont promis ; lentement, mais sûrement, l'Institut s'est reformé et s'organise pour une grande Œuvre revivifiée.
    Certains se souviendront du retentissant Rapport de I’Institut sur le statut des Guérisseurs, paru dans « Forces Spirituelles », «L'Aube Nouvelle », etc...
    Mais l'Institut Général des Forces Psychosiques voit à nouveau surgir de jeunes rameaux : trois nouveaux groupes viennent de se créer : Berck, Bully et Liévin. Le Groupe Triangulaire de Nœux-les-Mines les guide et les aide à réaliser leur mission. Le Médium-Guérisseur Marcel Lhomme a été désigné pour les diriger. Comment ne pas remercier Dieu et ne pas garder confiance en l'avenir ?
    Et Jules Berthelin est toujours à la tâche que le Maitre lui a fixée...
    Il était bon de mettre en lumière cette vie simple et splendide, la grandeur et l'extension promise de l'œuvre de ce grand cœur pour qui seuls comptent Bonté et Dévouement.
    Ajoutons que nous le citons volontiers en exemple à tous ceux qui aspirent épouser le même apostolat.

La Lettre de l'Institut, avril-juin 2010

 

 

Institut des Forces Psychosiques après guerre

L’Institut de Nœux-les-Mines : Après la guerre 1914-1918, le spiritisme a retrouvé ses activités, mais sans jamais connaitre l’essor précédent…
    L’institut de Nœux-les-Mines sous la direction de Mr Jules Berthelin regroupait vers 1930 environ 130 groupes (fraternelles) constitués de 12 personnes (> 1500 personnes).

Institut des Forces Psychosiques après guerre

André Fardel, Fondateur de l’Institut Spirituel de Calonne-Ricouard : André Fardel (1921-2005) rencontre Mr Berthelin, guérisseur spirituel en 1953 et devient à son tour guérisseur jusqu’à la fin de sa vie.

Institut des Forces Psychosiques après guerre

L’Institut de Calonne aujourd’hui : pour assurer la continuité des travaux de l’Institut, André Tassin, élève de Mr André Fardel depuis les années 70, reprend le flambeau. Aujourd’hui l’Institut est composé d’un groupe de plus de 12 personnes…

Institut des Forces Psychosiques après guerre

Institut des Forces Psychosiques après guerre

Fascicule Réincarnation par l’Institut Spirituel

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Écho des Fêtes Antoinistes du 29 Juin 1913 (Le Fraterniste, 11 juillet 1913)

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Écho des Fêtes Antoinistes du 29 Juin 1913 (Le Fraterniste, 11 juillet 1913)Echo des Fêtes Antoinistes

– du 29 Juin 1913 –

    Nous insérions dans notre précédent numéro que nous tiendrions nos lecteurs au courant des fêtes qui viennent d'être organisées à Jemmeppe sur Meuse à l'occasion de l'anniversaire de la désincarnation du Père Antoine, survenue l'an dernier, le 25 juin.
    Voici ce que rapporte à ce sujet l'un de nos confrères, qui a fait partie de ce nouveau pèlerinage :

    Antoine, à qui son regard fulgurant et sa barbe de fleuve donnaient l'aspect d'un des anciens prophètes d'Israël, exerçait sur la plupart des gens qui l'approchaient un ascendant extraordinaire.
    Il disait posséder la révélation de la vérité. Il passait pour opérer, par le seul pouvoir de sa volonté, des guérisons miraculeuses.
    De tous côtés, de pauvres gens s'adressaient à lui pour obtenir, par son intervention puissante et mystérieuse, la fin ou l'adoucissement de leurs maux. Et le culte antoiniste compta des adeptes un peu partout...
    Le 25 juin 1912, Antoine le Guérisseur se désincarnait.
    Mais l'antoinisme ne mourut pas avec Antoine et le temple édifié à Jemeppe continue à être le centre d'un mouvement intense, centre où parviennent chaque jour, sous forme d'un courrier formidable, les plaintes et les vœux de l'humanité malheureuse.
    C'est qu'Antoine avait pris là une précaution pour assurer la pérennité de son œuvre.
    Quand il fut sur le point de mourir, il fit savoir à ses disciples que sa femme lui succéderait, qu'elle pourrait s'assimiler à son fluide éthéré et il la chargea de recueillir et de lui transmettre les désirs des antoinistes.
    C'est en vertu de cette désignation que la veuve du guérisseur guérit à son tour.
    Pour célébrer l'anniversaire de la désincarnation d'Antoine, celle qui fut sa femme conviait les antoinistes du monde entier à se rendre mercredi dernier, à Jemeppe-sur-Meuse : elle annonçait que les malades obtiendraient de grandes guérisons.
    Les antoinistes vinrent au nombre de plusieurs milliers. La Belgique, les Pays-Bas, certaines provinces du Nord de la France fournirent le gros de cette armée. Paris, qui compte quatre ou cinq groupes antoinistes, avait, pour sa part, envoyé environ cent-cinquante pèlerins.

L'UNIFORME ANTOINISTE ....

    Les plus zélés des Antoinistes suivent les recommandations du père Antoine à la lettre. C'est ainsi qu'ils s'imposent le port d'un costume dont le guérisseur fixa la couleur et la coupe : c'est, en serge noire, un vêtement qui réalise une manière de compromis entre la soutane des prêtres maronistes et la redingote de certains pasteurs américains ; comme coiffure, un « gibus », qui rappelle, avec moins d'ampleur, l'antique « bolivar » que nous pouvons voir, sur de vieilles gravures, couvrir le chef vénérable de nos arrière-grands-pères.
    C'est Mère qui procède aux « opérations ». Les Antoinistes désignent ainsi les traitements psychiques de leur culte.
    Les fidèles se tassèrent dans le temple. Dans le silence qui précède les grands événements, ils attendirent, regardant devant eux une tribune étroite et longue, sur le bord de laquelle étaient peint – blanc sur fond noir – l'arbre de la vie, symbole de l'Antoinisme. Devant la tribune principale, quelques mètres plus bas, une autre tribune plus petite.
    Au bout d'une demi - heure d'attente, l'Antoiniste Deregnaucourt, celui-là même qui a fait le plus pour le nouveau culte, apparut sur la tribune la moins élevée et resta là, un gros moment, sans rien dire, en méditant profondément, les yeux perdus dans l'Espace. On dit même qu'à la mort de Mère, ce sera notre ami Deregnaucourt qui lui succèdera s'il est encore de ce monde (1).
    Deregnaucourt attendit... L'assistance était haletante et recueillie. Seule, la béquille d'un infirme en tombant sur le plancher, troubla un instant le silence.
    Mais soudain, on entendit le tintement aigrelet d'une sonnette. Tous les pèlerins se dressent d'un seul élan. C'est la Mère qui apparait. Elle est sur la tribune. Toute blanche dans ses vêtements noirs, elle regarde vers le plafond, en se tordant les poignets...
    Cinq minutes, elle reste là, le regard fixe, les poings crispés... Puis, elle s'en va... C'est fini. Les fidèles se retirent.
    C'est là l'opération annoncée… La mère dut la recommencer cinq fois, chaque fois devant cinq à six cents personnes.
    Après les opérations, les Antoinistes ont fait un pieux pélerinage à travers le jardinet où, tout en repiquant ses salades et en échenillant ses choux, le père Antoine sentit naître sa vocation...
    Les fêtes antoinistes ont recommencé hier. Les fidèles, en cortège, conduits par la Mère et le frère Deregnaucourt, ont fait le parcours que fit, il y a un an, la dépouille funèbre du guérisseur, de la maison au cimetière.
    Quant aux guérisons obtenues, sans doute y en a-t-il, mais il faudrait ne voir tous ces pèlerins l'un après l'autre et les voilà dispersés… Dans tous les cas, on ne doute plus aujourd'hui des guérisons psychiques. Et, en somme, le culte Antoiniste est plus vivace que jamais...
                                                                      J. B.
(1) Monsieur Pillault a eu l'occasion de s'entretenir à plusieurs reprises avec lui.

 

Le Fraterniste, 11 juillet 1913

Reprend en partie l'article paru dans Le Matin du 30 juin 1913.

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Institut Général Psychosique (Le Fraterniste, 2 mai 1913)

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Institut Général Psychosique (Le Fraterniste, 2 mai 1913)Institut Général Psychosique

    M. PILLAULT se rendant au Congrès Spirite Universel de Genève, les malades sont informés qu'ils seront reçus par M. LORMIER, guérisseur et aide journalier de M. Pillault. Il sera aidé de M. DUBOIS, également guérisseur à Montigny-en-Gohelle (P.-de-C.). L'un comme l'autre guérissant par le POUVOIR que M. Pillault détient de la Grande Psychose, les résultats obtenus sur les maladies sont les mêmes que si elles étaient traitées par lui. D'ailleurs, ces messieurs, en opérant ainsi, ont déjà obtenu des guérisons sensationnelles.
    D'autres guérisseurs opérant de la même manière à Tourcoing, à Fourmies, à Ferfay, en Vendée, dans la région de Paris, dans le Midi de la France et en Belgique vont être accrédités aussi tôt que faire se pourra. Ils guériront eux aussi par le même pouvoir.
    Comme on peut s'en rendre compte, l'Institut Général Psychosique prend son envol, il est en voie de progrès et il n'en restera pas là. La France et l'étranger seront un jour couverts d'Instituts où l'on traitera les maladies à la façon Psychosique de Sin-le-Noble, et cela pour la plus grande joie de l'humanité souffrante et malheureuse.
                                                                           N. D. L. R.

Le Fraterniste, 2 mai 1913

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Le Fraternisme à Paris (Le Fraterniste, 14 mars 1913)

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Le Fraternisme à Paris (Le Fraterniste, 14 mars 1913)

    Alors que Paul Pillault critique l'Antoinisme parce que le monde n'aurait pas besoin d'une nouvelle religion, on voit ici comment se déroule une séance au sein de l'Institut général psychosique et dans les Fraternelles :
    "Et comme à Douai, après la séance, M. Pillault a étendu les mains sur les malades et les a guéris.
    "Devant un succès aussi éclatant, les sympathiques conférenciers reviendront à Paris, pour satisfaire ceux qui n'ont pu encore les entendre. Et voilà le « fraternisme » en marche. Il ne s'arrêtera plus."

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