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Jean Béziat, guérisseur d'Avignonet (6 octobre 1877-11 mai 1926)
Jean Béziat avant la ConférenceIl est né le 6 octobre 1877 à Carcassonne (Aude), vers 6h du matin (comme on l'apprend dans son thème astral publié dans le Fraterniste du 15 janvier 1923) et a été professeur d'histoire naturelle à Douai.
Son père Raymond-François Béziat (né vers 1852), professeur d'agriculture, fut spirite et il participe également au journal Le Fraterniste, en écrivant des articles.
Sa mère, Victorine, née Graves (vers 1860), fait des séances médiumniques et des dessins spirites.
Dans le recensement de la population en 1906, il habite à Douai avec Angèle Dujardin (née en 1879, à Douai), son épouse, et Jeanne Béziat (née 18 juillet 1905, à Lomme (près de Lille). Mais il est aussi indiqué à Carcasssone (avec Auguste Gout et sa famille, chef jardinier). Il se marie à Lille le 6 janvier 1906.
Acte de mariage - 6 janvier 1906Il fonde l'Institut des forces psychosiques et le journal Le Fraterniste en 1910. Jusqu'à la guerre. Mobilisé alors dans les poudreries, il dut se rentre à Angoulême puis à Toulouse.
Il s'installe ensuite à La Borie, une métairie d'Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne, entre Toulouse et Castelnaudary) avec 50 hectares de culture, en 1919. Cela marque son désaccord avec Paul Pillault qui avec son journal Le Biéniste professer de plus en plus le Déterminisme Divin.Le Rappel, quotidien français, fondé le 4 mai 1869 par Albert Barbieux, Charles Hugo, François-Victor Hugo, les deux fils de l'écrivain, ainsi qu'Auguste Vacquerie, Paul Meurice, et Henri Rochefort, édita quelques articles de Jean Béziat en 1922.
Il comparait en correctionnelle en 1921 pour escroquerie, exercice illégale de la médecine, rébellion et outrages envers les inspecteurs de la brigade mobile de Toulouse (cf. Le Petit Parisien du 18 octobre 1921).
Il est condamné, après avoir fait appel, en 1925 pour exercice illégal de la médecine à 300 francs d'amende et 500 à chacun des syndicats de médecins portés partie civile (cf. Le Petit Parisien du 9 juillet 1925).
L'Ouest-Éclair, 10 août 1926Il installe un Laboratoire du Vitalogène Béziat au 18, Allée Jean-Jaurès, au coin du Boulevard de Strasbourg, deux grandes artères de Toulouse, seul dépositaire de son "extrait vivant de céréales" en 1926.
Il décède de maladie dans une maison de santé le 11 mai 1926 des suites d'une maladie foudroyantes dont il souffrait depuis quelques mois. -
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Par antoiniste le 18 Novembre 2021 à 11:03
M. Béziat, de Douai, prend la parole :
« Je suis, Mesdames, Messieurs, très honoré de prendre la parole au milieu d'une si docte assemblée.
« Mon sujet sera La Psychosie (influence des désincarnés sur les incarnés vivants). Je suis spirite depuis peu d'années; je fus d'abord un railleur et un sceptique pour les spirites et je ne croyais à rien. Deux points m'y arrêtèrent ; c'est : ma guérison de l'asthme que l'on m'avait certifié incurable et cela par le spiritisme ; ensuite les faits que j'obtins de ma mère.
« Ma mère demeurait dans l'Oise, elle était illettrée et incrédule en spiritisme ; un jour, elle voulut essayer et prit un crayon, elle reçut à l'instant un message en arabe. Elle ne savait pas écrire et encore moins en arabe, puis en espagnol. Malgré ma confiance en ma mère, je voulus essayer et j'obtins une communication en arabe que j'ignorais totalement. M. Leriche, vétérinaire à Douai, était présent.
« Je devins spirite ; mais étant professeur-fonctionnaire, l'Etat me donna congé et je me trouvai avec une famille sur les bras sans emploi, parce que j'avais foi au Spiritisme.
« Je suis maintenant à l'Institut Psychosique de Douai et je vous assure que je n'ai pas perdu au change. » [...]
Congrès spirite universel de Bruxelles en 1910
https://sites.google.com/spiritisme.net/encyclopedie-spirite/livres/congrès-et-conférences
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Par antoiniste le 19 Février 2021 à 09:13Hommage & reconnaissance à JEAN BÉZIAT Notre co-directeur
Le « Mystère » des Guérisons étudié et révélé par la Grande Presse (p.4)
articles parus dans Le Petit Parisien le 3 et 4 mars 1925 par Valentin Mandelstamm
A Avignonet, chez le guérisseur Jean Béziat
Coeur simple, procédés simples
A la ferme de la Borie
La clientèle
Le voici !
La « grande cause » et ses élus
Le lamentable défilé
Des prières, l'insufflation, l'imposition des mains
La consultation
La vitalisation de la matière
Comment on devient guérisseur
Démêlés judiciaires
Une épreuve loyale
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Par antoiniste le 22 Septembre 2020 à 16:12
Patrimoine en Lauragais : le florissant business du guérisseur Jean Béziat à Avignonet-Lauragais
Au début du siècle dernier, le guérisseur Jean Béziat drainait des foules de malades et infirmes en quête de rémission jusqu'à sa propriété de « La Borie » à Avignonet-Lauragais.
Publié le 10 Nov 19 à 0:23
Jean Béziat, surnommé le guérisseur d’AvignonetArticle de Henri Marcellin sur le site actu.fr/occitanie
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Par antoiniste le 22 Septembre 2020 à 15:31
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Par antoiniste le 22 Septembre 2020 à 15:28
BÉZIAT
Sein Vater hatte dem Spiritismus angehangen, und Jean BÉZIAT († 1927) selbst war eine Zeitlang Medium des Geistheilers P. PILLAULT gewesen, mit dem er vor dem Ersten Weltkriege auch auf Vortragsreisen ging, um für die in ihrem ,LE FRATERNISTE‘ vertretenen Ideen Propaganda zu machen. Es war dies das Organ des INSTITUT PSYCHOSIQUE‘; unter ,Psychosis‘ verstand dieses kleine spiritualistische Wochenblatt „die Natur der Einwirkung der Toten auf die Lebenden“.
In den Zwanziger Jahren war BÉZIAT als Wunderheiler in ganz Frankreich berühmt: er empfing täglich 800 – 2.000 Hilfegesuche, am 3. April 1925 waren es deren sogar 3.985, und das Tribunal correctionnel von Villefranche-de-Lauraguais (Haute-Garonne) stellte fest, daß er 8.000 Patienten habe.
Der ehemalige Landwirtschafts-Professor zu Douai (Nord) versammelte einmal wöchentlich auf seinem nach dem Ersten Weltkriege erworbenen Gutshof ,LA BORIE‘, sechs Kilometer von Avignonet (Haute-Garonne) entfernt, seine Kranken. An den Kamin in seinem großen Saale gelehnt, setzte er seine Heilkraft auseinander, und wie er die ,GROSSE NATUR‘ anrief, um Heilung zu erlangen. Sein Appell an die universelle Urkraft des Lebens, der auch an auffälliger Stelle in seinem Warteraum aufgezeichnet war, lautete:„Universelle und ewige Urkraft des Lebens,
von der meine Seele ein Strahl ist,
wir flehen zu Dir: gib uns ein wenig mehr
von Deinem ureigenen Wesen: Leben, mithin: Stärke,
Widerstandskraft und Gesundheit!“Auch rief er mündlich oder gedanklich CHRISTUS und alle guten Geister an in einer längeren Evokation. Darauf nahm er jeden Patienten einzeln vor; meist genügte seine ,PRÄSENZWIRKUNG‘1, ansonsten legte er seine Hände auf der Kranken Kopf.
Auf seinen vorhin erwähnten Werbereisen wurde er zeitweilig von einem Magnetiseur begleitet und konnte sich des öfteren von der Wirksamkeit magnetischer Kuren bei Krankheiten überzeugen. Neben dem Appell an die Urkraft des Lebens benutzte BÉZIAT daher auch die Heilkraft des animalen Magnetismus. „Er operiert nebenbei mit Handauflegen, ableitenden Strichen längs der Wirbelsäule und vornehmlich mit ANHAUCHEN (Adspiration). Besonders auf das warme Anhauchen (Gegensatz zum kühlenden ,Pusten‘) legt er großen Wert. Dies ist eine sehr wirksame magnetische Prozedur, die Henri DURVILLE (Paris) auf dem III. ,Congrés internationale de Psychologie expérimentale‘ (Paris, 19. - 24. Juni 1923) als ,Transfusion der Vitalität‘ bezeichnete und für deren Wirksamkeit er drei bezeichnende Fälle aus der eigenen Praxis erwähnte.“2
Sein Anhauchen im Falle schwerer Erkrankung schildert BÉZIAT wie folgt: „Ich presse meine Lippen auf den Sitz des Übels oder die Haut direkt unter Zwischenschaltung eines Taschentuches. Nach tiefer Einatmung werfe ich mit allen meinen Kräften bis zum völligen Leergepumptsein die Luft meiner Lungen darauf. Das ermüdet, und man muß es mehrmals tun und dabei acht haben, jeweils einen Meter vom Kranken zurückzutreten, um frische Luft zu schöpfen.“
Seinen Patienten gab er auf, jeden Abend um 8 Uhr zu beten: „Heilt mich durch den, der mich behandelt!“
Dem Heiler gelangen in der Tat auch auf Entfernung aufsehenerregende Heilungen, sogar von Geisteskranken!
Er wurde seitens des Ärzte- und Apothekenverbandes von Toulouse wegen unbefugter Ausübung der Heilkunde vor den Appelationsgerichtshof dortselbst zitiert. Derselbe kam am 5. Juli 1922 zu einem Freispruch, den jedoch der Kassationsgerichtshof am 15. Dezember des gleichen Jahres aufhob.
Später hat der Thaumaturg den Glanz seiner Persönlichkeit geschwächt, indem er Eintrittsgeld für die Zulassung zu seinen Konsultationen erhob und ein Fluid ,Vitalogène‘ zum Preis von 50 Franken die Flasche verhökerte.1 Schrödter, Willy: ‚Präsenzwirkung', Reichl Verlag, 1996.
2 Hentges, Ernst: „Ein moderner Thaumaturg: Jean Béziat in Zentralblatt für Okkultismus“; Nr. 10 vom April, Leipzig, 1927; 468-469.
Schrödter, Willy: Lebenskraft-Übertragung durch Anhauchen' in ,Die andere Welt‘, Nr. 11 vom November, Freiburg i.B., 1967; 970f.
Literatur:
Leprince, Dr. med. Albert (*1872): Le Pouvoir mystérieux des Guérisseurs, Paris (Ed. Dangles), 32, 47, 48, 147 (Fußn. 1), 170. Rouanet: ,Les étranges guérisons de Jean Béziat’. Vincent, Jean: ,Les révélations du Guérisseur’, Paris, 1931; 97-102.Willy Schrödter, Okkulte Historietten, Reichl Verlag, 2003
Traduction :
Son père avait été spirite et Jean BÉZIAT († 1927) avait lui-même été pendant un temps le médium du guérisseur spirituel PILLAULT, avec lequel il avait également fait des tournées de conférences avant la première guerre mondiale pour propager les idées représentées dans leur "LE FRATERNISTE". C'était l'organe de l'INSTITUT PSYCHOSIQUE ; ce petit hebdomadaire spiritualiste comprenait par « Psychose » "la nature de l'action des morts sur les vivants".
Dans les années vingt, BÉZIAT était connu comme guérisseur miraculeux dans toute la France : il recevait chaque jour entre 800 et 2 000 demandes d'aide, et le 3 avril 1925, il en comptait 3 985, et le Tribunal correctionnel de Villefranche-de-Lauraguais (Haute-Garonne) a constaté qu'il avait 8 000 patients.
L'ancien professeur d'agriculture à Douai (Nord) réunissait ses patients une fois par semaine sur son domaine "LA BORIE", acquis après la première guerre mondiale, à six kilomètres d'Avignonet (Haute-Garonne). Adossé à la cheminée de sa grande salle, il expliquait son pouvoir de guérison et comment il invoque la "GRANDE NATURE" pour obtenir la guérison. Son appel à la puissance primordiale universelle de la vie, qui a également été enregistré dans un endroit bien visible de sa salle d'attente, était :« Foyer Universel et Eternel de Vie
dont mon âme est une étincelle,
accorde moi un peu plus
de Toi-Même, c’est-à-dire de la Vie et,
par conséquent : Force, Résistance et Santé »Il a également fait appel, oralement ou mentalement, au CHRIST et à tous les bons esprits dans une évocation plus longue. Il a ensuite passé en revue chaque patient un par un ; dans la plupart des cas, son "EFFET DE PRÉSENCE"1 était suffisant, sinon il posait les mains sur la tête du malade.
Lors de ses voyages promotionnels mentionnés ci-dessus, il a été accompagné d'un magnétiseur pendant un certain temps et a souvent pu se convaincre de l'efficacité des cures magnétiques pour les maladies. En plus de faire appel au pouvoir primordial de la vie, BÉZIAT a donc également utilisé le pouvoir de guérison du magnétisme animal. "En outre, il opérait par imposition des mains, par des mouvements de conduction le long de la colonne vertébrale et principalement par APPLICATION (aspiration). Il attache une grande importance à la respiration chaude (par opposition au "soufflage" refroidissant). Il s'agit d'un procédé magnétique très efficace, que Henri DURVILLE (Paris) a présenté lors du IIIe Congrès international de Psychologie expérimentale (Paris, 19 - 24 juin 1923) comme une "transfusion de vitalité" et qui a mentionné, prouvant son efficacité, trois cas significatifs de sa propre pratique"2
BÉZIAT décrit sa respiration en cas de maladie grave comme suit : "Je presse mes lèvres sur le siège du mal ou sur la peau directement avec l'interposition d'un mouchoir. Après avoir inhalé profondément, je jette l'air de mes poumons sur eux de toutes mes forces jusqu'à ce qu'ils soient complètement vides. C'est fatigant et il faut le faire plusieurs fois, en prenant soin de s'éloigner d'un mètre du patient à la fois pour prendre l'air.
Il prenait congé de ses patients pour prier tous les soirs à 8 heures : "Guéris-moi avec celui qui me soigne !
Le guérisseur peut en effet réaliser des guérisons spectaculaires à distance, même de malades mentaux !
Il a été cité à comparaître devant la Cour d'appel de Toulouse par l'Association des médecins et pharmaciens de Toulouse, en raison de son exercice non autorisé de la médecine. Il a été acquitté le 5 juillet 1922, mais la Cour de cassation a annulé cette décision le 15 décembre de la même année.
Plus tard, le thaumaturge a affaibli le prestige de sa personnalité en faisant payer l'entrée à ses consultations et en vendant un fluide "Vitalogène" à 50 francs la bouteille.1 Schrödter, Willy : "Präsenzwirkung", Reichl Verlag, 1996.
2 Hentges, Ernst : "Ein moderner Thaumaturg: Jean Béziat in Zentralblatt für Okkultismus" ; n° 10 d'avril, Leipzig, 1927 ; 468-469.
Schrödter, Willy : "Lebenskraft-Übertragung durch Anhauchen" dans "Die andere Welt", n° 11 de novembre, Fribourg-en-Brisgau, 1967 ; 970f.
Llittérature :
Leprince, Dr. med. Albert (*1872) : Le Pouvoir mystérieux des Guérisseurs, Paris (Ed. Dangles), 32, 47, 48, 147 (note 1), 170. Rouanet : "Les étranges guérisons de Jean Béziat". Vincent, Jean : "Les révélations du Guérisseur", Paris, 1931 ; 97-102.
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Par antoiniste le 22 Septembre 2020 à 15:23
Madame Béziat mère
(Le Fraterniste, 1 août 1912)Dessins médiumniques de Mme Béziat
(Le Fraterniste 20 juin 1913)
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